venant du petit salon Jean s'arrêta devant la porte de la salle du trône. Les gardes l'avaient laissé passer enfin et il cherchait maintenant à se rappeler les leçon de bien scéance que lui avait enseignée Constance. Il se redressa, calma ses pulsions et attendit qu'on lui ouvre la porte.

Une goule, certainement un garde, voyant qu'il était prêt ouvrit la porte et il pénétra dans la salle. Il s'avança dans la salle d'un pas mesuré, un peu martial, jusqu'à la distance autorisé et raisonnable pour se présenter au Prince. Il s'inclina alors bien bas dans le salut du vassal à son souverain pour montrer sa déférence. Mais vu sa taille, s'incliner bas ne changeait finalement pas grand chose. Puis d'un ton calme il parla.

"Jean le Forestier, infant de Constance de la Bruisselière Ancienne du clan Brujah demande audience auprès du Prince de Paris."

Il resta incliné attendant l'autorisation de parler . . ou de déguerpir.

Jean se releva dominant ainsi le prince de toute sa hauteur. Néanmoins, malgré ses grands airs, il appréhendait la conclusion de la rencontre. La dernière fois qu'il avait eu à faire à un Prince ça s'était mal finit. Bon au moins celui-là, vu ses fringues, semblait pas se prendre la tête. Surmement la nouvelle mode des dirigeants de Paris, chose qu'appréciait Jean, il aurait moins à se prendre la tête à l'avenir.

"Prince, je viens vous voir cette nuit pour formuler ce qui pourrait sembler être une requête. Personnellement je souhaiterais que vous y voyez un échange de service."

Il marqua une pose et regarda Parménion. Il était d'un calme parfait en apparence malgré son appréhension. Sur de lui et de sa force, les discipline interdites en Elyséum, il se rassurait comme il pouvait.

"Si je suis venu sur Paris voilà de celà un mois c'était pour satisfaire ma façon de vivre man non-vie par la vie de nomade et de combat. Car je suis un combattant et rien ne fait plus plaisir que celà."

Une nouvelle pose. On sentait une tension contenu dans sa voix.

"Or voilà maintenant un mois que je n'ai pu combattre réellement. Et la seule compensation que je m'étais trouvé m'a été interdit par vous même. . . Ni voyez pas une accusation cela ne sert qu'à illustrer ma frustration."

Il poussa un soupir des plus humain, vieille habitude pour démontrer la lacitude.

"Bref, j'en viens au fait. Voici ma requête. Je souhaiterais rejoindre les forces armées de Paris, que ce soit en tant que mercenaire ou en tant que soldat peut m'importe. Vous y gagnez mon bras et mon poing et j'y gagne l'assouvissement de mon . . hobbie si l'on peut dire. Que pensez-vous de ma proposition ?" Puis après une court silence où il sembla se rappeler les convenance. "mon Prince."

Jean fut tout à coup sur ses gardes, recula de deux pas au moment où l'homme en face de lui, pour ne pas dire le monstre qu'il ressentait en lui, se leva. Il essaya de se détendre en se disant qu'en Elyséum il ne risquait rien, mais rien y fit. Il containt difficilement son corps de ne pas prendre naturellement une position de combat prêt à tout.

Il resta un moment coi, donnant peut être l'impression de réfléchir aux questions qu'on venait de lui poser. En véritait il mettait une muselière à sa bête qui rugissait en lui prête à bondir sur le Prince et à sa marque évidente de défit. Lui même avait son propre sang en ébulition. Peur, fougue, envie de combattre et de fuir se battaient en lui devant la maitrise qu'il ressentait dans son interlocuteur.

Puis il pensa aux questions posé. Il eut presque un rire devant le grotesque apparent de ces questions. Enfin qui sait ce que cela voulait dire. Pas lui ! Et il choisit de répondre franchement plutôt que de se prendre la tête avec contracture mentale. C'est donc d'une voix et un corps un peu tendu qu'il répondit.

"Eh bien, mon Prince, mes rapports avec ce siècles sont assez éloignés pour certaines choses. J'ai beaucoup voyagé certes mais à pied en général. Les voitures, tablettes ou autres gadgets modernes me passe un peu au-dessus de la tête, même si bien sûr je sais ce que c'est. Un geek ? Cette notion me dis quelque chose mais celà remonte aux années 90 je crois. Un Uluberlu qui jouait avec une énorme machine au fond d'une cave."

À ce souvenir il eu un presque sourire sous la tension du moment.

"Pour ce qui est de l'opposition et l'insulte je vous avouerais que cela dépend de qui, de quand et de pourquoi. Pour cela il vous faudra être plus précis si vous souhaitez une réponse de ma part du même accabis. Avez vous des situations particulières à m'énoncer ?"

Pendant tout le temps où il avait répondu il n'avait pas quitté une seconde Parménion des yeux. Il avait suivit tous ses gestes, des plus amples aux plus anodins, gardant toujours une certaine distance de sécurité entre lui et le Prince. Il se rappelait encore sa dernière rencontre avec un Prince. Il en avait ainsi aussi profiter pour surveiller les sorties en espérant que cela passe inaperçu.

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'Dés 10 faces' : 9, 5

Jean appréhendait le calme apparent de cet homme, alors que lui même se retenait de ne pas laisser paraitre sa peur. Que lui avait il prit de se présenter à nouveau devant un Prince ! Souhaitait-il mourir ? Non ! Plus que celà. Il ressentait une excitation bien plus grande que sa peur primaire devant un fauve en chasse. Oui, une excitation devant le défi que représenterait un combat face à ce monstre d'un âge plus qu'ancien.

Un sourire apparut sur le visage de gens, du genre de ce que pourrait avoir un boxeur au moment où il monte sur le ring prêt à en découdre. Qu'importe si la réponse ne lui plaisait pas, quelque soit le résultat de cette entrevue il n'aurait pas perdu sa nuit.

"Eh bien je vous avoue ne m'être jamais retrouvé devant ce genre de situation particulière. Les fois où j'ai usé de la force face à des mortels a toujours été sans utlisation des capacités de mon sang. Pour ce qui est de la bête, celle-ci est forte en moi, je le reconnais, mes penchant pour le combat lui plaisant beaucoup. Mais j'ai subit une bonne éducation lors de mes premiers jours. Ma sire ne m'a pas autorisé à rentrer en contact avec la civilisation par exemple tant que je n'avais pas eu un minimum de contrôle sur ma Bête. En fait, à part les luttes de contrôle de mes premiers jours, je n'ai faillit qu'une seule fois devant ma Bête. Et celà avait été face à des cainites, et particulièrement un Prince, à Venise."

À sa dernière phrase son sourire s'agrandit, mais sonnait bien faux par rapport à la tristesse qui se lisait dans ses yeux à l'énoncé de ce souvenir. Puis son regard se fit plus perçant.

"Finalement, je penses pouvoir répondre de la façon suivante. Que si j'en venais à attaquer ces caids surexités comme vous dîtes ça serait moins par soumission à ma Bête que de par ma volonté propre. Celle-ci étant en général dicté par les impératifs du moment."

Jean, toujours sur ses gardes, fut pris par surprise. Une soudaine pression l'envahit . . non envahit toute la pièce. Sa bête hurla et se débattit. Vite ! Vite ! Vite ! la museler ! la dompter ! la bloquer !

*coucher coucher coucher coucher coucher COUCHER !!!!!!*

Spoiler:

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'Dés 10 faces' : 4

Jean tomba sur un genou quand le Prince calma sa présence. Si il avait était humain il serait surement en train de hahaner très fort pour reprendre son souffle. Mais ne l'étant pas il se contenta de fermer les yeux un moment pour se plonger en lui-même et renvoyer dare dare et avec un bon coup de pied au cul sa bête aux tréfonds de son être. Ce qu'avait fait le Prince l'avait mis dans une colère noire, une colère non pas contre le Prince mais contre lui-même, contre sa propre faiblesse.

Il se calma prenant le temps de retrouver la maitrise de soi et se releva jettant alors un regard au Prince où se mêlait défiance et respect entremêlés.

"Je peux le comprendre mon Prince. Ainsi je patienterais une nuit en attente de votre réponse. Mais je me permet de préciser que je n'hésiterais pas à la refuser si celle-ci me convient pas. Car lorsque je donne ma parole, et c'est chose rare, je fait tout pour la respecter, ainsi je ne m'engage jamais si les termes ne me conviennent pas."

Il salua le Prince bien bas et de façon parfaite. On sentait qu'un calme était apparut en lui. Sa confrontation avec le Prince ayant assouvit grandement ses pulsions . . . voir peut être . . . non pas sure . . .

"Si mon Prince m'autorise à me retirer ?"

Jean attendit l'autorisation du Prince avant d'esquisser le moindre geste.

Aux paroles du Prince Jean se redressa, fit trois pas en arrière, la tête baissé en signe de déférence, puis demi-tour et se dirigea vers la porte principale de la salle du trône. Son pas était mesuré, ni rapide, ni lent, juste mesuré. Il avait laché prise sur son corps, le laissant le guider vers la sortie pendant qu'il repassait les évènements de la rencontre dans sa tête. Il cherchait un moyen de vaincre le Prince si il devait se retrouver à l'affronter mais n'en trouva aucun.

Ainsi, quand il arriva à la porte un léger sourire était apparut sur son visage et ses yeux brillaient d'un nouvel éclat. Un jour ! Oui, un jour il défirait le Prince en combat singulier. Mais pas maintenant, non pas maintenant, c'était beaucoup trop tôt.

Le garde qui lui ouvrit la porte lui jetta un regard scrutateur et certainement étonné devant l'air réjouit de Jean. Il avait enfin trouvé une chose qui lui manquait mais dont il ne s'était pas rendu compte jusqu'à présent : Un objectif !

Il sortit donc de la salle du trône pour aller vers le bureau du gardien. Il avait besoin de s'entrainer.

[bureau du Gardien---->]


Balthazar arriva dans l'antichambre du trône et vint s'annoncer aux gardes présents.

- Veuillez annoncer ma venue au Prince je vous prie. Je viens lui présenter un projet, si il souhaite me recevoir.

Le gardien attendit que le service de sécurité passe les communications nécessaires pour l'introduire.

Balthazar remercia les gardes d'un hochement de tête et pénétra dans la salle du Trône. Le Prince le regardait arriver avec une légère curiosité, du moins c'est ce que Balthazar pensa. Il fit les pas qui le séparaient de l'espace approprié pour s’arrêter et inclina la tête.

- Prince je suis désolé de vous importuner encore une fois mais je viens vous proposer un projet.

Balthazar attendit que Parménion lui réponde et l'autorise à continuer pour relever la tête.

Balthazar se redressa et s'approcha d'un ou deux pas. Il leva un porte document à l'intention du Prince.

- Je viens vers vous afin de vous faire part d'une réflexion et des propositions qui en découlent. Voilà quelques minutes, le dénommé le Forestier est venu me trouver dans mon bureau après être venu vous demander audience. Le pourquoi de sa visite à vos pieds ne me regarde pas, mais lorsqu'il est venu me voir, j'en ai conclu que tout était en relation. Il est venu me trouver pour savoir si il existait une salle où il pourrait s'entrainer autant physiquement que dans les arts qui sont l'apanage de notre race. Je lui ai fait une autorisation pour utiliser la salle d'arme tout en lui rappelant que malheureusement il ne pourrait utiliser les pouvoirs de son sang.

Il fit une pose pour que le Prince assimile le discours sûrement maladroit de son nouveau Gardien. Voyant dans le regard de Parménion un signe pour continuer, il repris la parole.

- Cela m'a fait penser qu'effectivement nous manquons d'une place où les nôtres pourraient s'entrainer à fortifier leurs pouvoirs. En ces temps de guerre un soldat préparé est une victoire sur le chemin de la reddition de l'adversaire. Hors si j'en ai bien compris les grandes lignes, nos adversaires ne se soumettront jamais. Il faut donc envisager l'extermination pure et simple de nos ennemis. Il faut donc que chacun de nous puissent apporter une réponse forte, simultanée , face à toutes agressions ou faits de guerre de la part de ceux contre qui nous nous battons. Et pour cela un lieux, sous notre domination et responsabilité, s'impose de plus en plus. Je vous propose le Dojo de la montagne ste Geneviève. Ces installations sont pratiques car à l’abri des yeux indiscrets. Il y a des salles souterraines, avec points d’accès contrôlables très facilement. De plus le dojo est situé dans le territoire Gangrel, dans le 5e arrondissement. Cela pourrait être un acte politique de confier la surveillance de cet endroit au clan des apatrides.
Voilà Prince j'ai emmener des photos de l'endroit pour vous faire une idée ainsi qu'une géolocalisation.

Balthazar remit le porte document contenant tout ce dont il avait parlé.

Spoiler:

Balthazar sourit à la réponse du Prince, du moins au début. Lorsque le cas de leur frère fut évoqué, son sourire rétrécit un tantinet.

- Je pense qu'il est à n'en pas douter une valeur sûre au combat mais je n'aurai aucune confiance en lui. En cas d'action je garderai toujours un œil sur lui. Pas que j'ai peur qu'il nous trahisse, mais je le sens plutôt... instable. D'où ma réticence pour lui accorder le poste de chef de la sécurité. Cela pourrait être un bon tremplin pour lui, afin qu'il puisse se familiariser avec le reste de la Famille parisienne, mais si il ronge trop son frein, qui nous dit qu'il ne va pas se jeter sur la première personne qui l'aurait courroucé? Mais si cela est votre décision, je m'y plierai. Je ferai en sorte d'être toujours dans son ombre pour veiller au grain.

Il avait fini ce qu'il avait à dire sur ce sujet là. Il attendit que le Prince réponde où le congédie.