Salle du Trône 22 février

Toréador

* Et merde... *

Elea se contint pour ne pas soupirer, réflexe humain qui lui permettait de se détendre. Il avait l’air fou de rage et elle pouvait le comprendre... Elle sentait elle même son sang bouillir de le voir si... Clairvoyant et incompréhensif. Si les choses se devaient d’être remise dans leur contextes, alors elle les remettrait dans leurs contextes.

* Du courage … *

Elle se laissa un moment pour ressentir la présence de la lettre dans sa poche. Elle devait protéger sa famille... Et pas face à cette idiote de d’Orceau. Pendant quelques secondes, la Toréador sembla navrée de porter au Prince de si sombre nouvelles, mais il n’était pas question de compromettre les Sollers, en aucune façon. Personne ne pourrait la forcer, d’elle même, à compromettre sa famille...

* Du courage … *

- Vous connaissez l’Ordre et leurs missions, leurs motivations, leurs sens du devoirs. Je ne vous apprends rien en cet instant. Protéger le monde et les hommes, qu’ils soient vampires, humains ou toutes autres créatures qui existent en ce monde... Les protéger des créatures corrompues, c’est la leur seule et unique priorité. Si Gallus Sollers a jugé que la priorité était à cette porte des Enfers, vous n’auriez pu le détourner de son devoir. Tout comme nous ne pourrions vous détourner du votre. N’est ce pas … Général Parménion ?

Elle énonça ses derniers mots avec un mélange de douceur et de respect, bien que son regard se soit fait plus dur au fur et à mesure qu’elle parlait. Si il s’était convaincue que l’un de ses soldats l’avait trahis, lui affirmer le contraire ne le convaincrait pas, il fallait que cette conviction vienne de lui et de lui seul.

Parménion écouta l’explication d’Elea Casato prenant sur lui, ce n’était pas non plus la peine de s’énerver sur le messager. Même si celui ci apporte de mauvaises nouvelles, il repensa à Marathon et au brave soldat qui avait dépassé ses limites humaines pour les rejoindre. Il eut un instant les yeux dans le vague se rappelant cette histoire, il pouvait presque encore sentir l’odeur du sable chaud, les plantes sèches mélangées au sang, donnant une senteur métallique à l’endroit.

- Bien soit... Vous avez visé juste. Il se peut en effet que je me dois d’accorder le bénéfice du doute à l’engeance Sollers. Je lui dois sans doute cela. Et puis avec le message laissé par l’archonte Egareg, il est peut être mieux qu’il s’en aille quelques temps... Mais pourquoi ne m’a t il pas prévenu?

C’était cela qui inquiétait presque le plus Parménion.

Toréador

Elea sourit avec une certaine douceur. Visiblement le Prince semblait se détendre, se qui enchanta la jeune femme. Clairvoyant il l’était, mais peut être pas si incompréhensif. Mais le pauvre, elle n’en avait malheureusement pas fini de lui annoncer de mauvaises nouvelles.

- En effet, l’Archonte a du être un déclencheur. Pour le silence de Gallus, je crois que cela n’est dû qu’à l’empressement et peut être aussi, la confiance qu’il a placé en moi pour passer le message, et le faire avec une grâce propre aux Toréadors.

* Ou pas … Sinon il m’aurait pas confier cette tâche là … *

- J’ai moi même était avertie de façon indirecte bien que je puisse vous assurez du bien fondé de mes informations.

Elle s’inclina dans un mouvement de profond respect, pauvre Prince qu’elle allait décidément accabler d’autres mauvaises nouvelles et c’est dans un mouvement affectueux, elle se rapprocha d’un pas, imposant sa présence qu’elle voulait la plus douce et chaleureuse possible.

- Mon Prince, veuillez me pardonner par avance si vous en avez encore la patience, car je me dois d’être encore d’une parole désagréable à vos oreilles. Je suis navrée de vous apprendre le départ de Monsieur Aziel Elchim, Fléau de sa Majesté et Rosie Doce, Pupille du Prince de sa Cour. Mais avant de vous sentir accablé par ces nouvelles pertes, permettez moi de défendre un ami et une jeune enfant.
Monsieur Elchim, ami cher à mon coeur, semblait avoir des problèmes … personnels qu’il ne pouvait régler qu’en quittant Paris. De même, Mademoiselle Doce semble très attachée à Monsieur Byrion Sollers qui est d’après moi un repère pour elle. J’ajouterais pour cette dernière que son départ est d’après mes sources, provisoire.

Elle baissa tête, se soumettant à sa colère, car, elle ne doutait pas que cela faisait beaucoup pour les épaules d’un seul homme en une nuit, même pour un Prince, même pour son âge.

Bien sur qu’il en avait encore la patience. Il n’avait pas vécu plus de 2000 ans sans pouvoir se contenir. La malédiction de son sang était dangereuse mais parvenir à la domestiquer était le secret de la survie pour un brujah. L’une des solutions est de la cloîtrer, l’autre est de l’affronter... Et lui avait toujours préféré le combat à l’emprisonnement, il laissait la bête pointer le bout de son nez, pour qu’elle se soulage et parvenait à la brider ensuite.

La suite de l’exposé de la Toreador allait être plus difficile à entendre, il se prépara. Un prince ne devait pas non plus casser ses sujets, Louis XIV lui avait dit une fois, qu’il fallait se tempérer et que le règne se composait aussi d’une absence de sentiments. Il ne fallait pas s’accaparer le trône tout en restant le monarch absolu, et se détacher ainsi d’une gouvernance par les sentiments.

Parménion reçut donc la suite des informations avec calme. La situation actuelle était particulière, les égoûts perdus, sa sénéchale enlevée, beaucoup de changement et maintenant la défection des sollers et de leurs alliés.

*Gallus... Tu as intérêt à revenir... ne te joue pas de moi... J’espère avoir raison en disant que tu laisses filer quelques jours pour mieux te reprendre face à l’ultimatum de l’archonte, car dans le cas contraire... je serais obligé de te chasser*

C’était sans doute une épreuve... Passer ses nerfs sur Elea n’allait pas changer grand chose, et il ne voulait pas passer pour un taré comme Louis, le prince d’Amsterdam, qui voulait éteindre le soleil...

- Provisoire?... Cela veut donc dire qu’elle va revenir. D’une certaine manière elle est attachée à Paris. Quant au fléau...

*du calme... prends ton temps... laisse passer la foudre... Récupères ton sang froid...*

- Il est un de leur allié, mais il est avant tout un Tremere. S’il est parti c’est que le clan l’y a autorisé... Je poserais la question au primogène Tremere... Dans le cas contraire, je serais contraint, madame Casato de déclarer la chasse de sang à son encontre, tout comme je le ferais pour les autres si jamais ils ne reviennent pas...

Il était des choses qu’il ne pouvait pas laisser passer. Un abandon de poste, sans même être venu le consulter, c’était pire qu’une trahison, pour un général c’était de la lâcheté. Il y en allait de son honneur et de sa réputation. Elea pouvait sentir les sentiments divers qui assaillait en se moment le monarque de Paris et de France.

- Si vous avez fini, vous pouvez y aller.

Il devait reunir le primogène, se concentrer sur autre chose, pour ne pas tout casser, comme son sang le lui criait.

Toréador

Elea resta le dos courbé, la tête penchée en avant et lorsqu’elle entendit la voix du Prince, se redressa pour se tenir à nouveau droite et impassible.

- En effet Monsieur, elle est aussi rattachée à votre personne ainsi qu’à l’autre pupille nommée Amélie je crois.

Son sang se figea dans ses veines lorsque le Prince parla d’une chasse au sang contre Aziel.

* J’espère que tu as assuré tes arrières espèce de p’tit con, sinon je vais v’nir te botter le cul tellement fort que tes queues d’Alien vont te sortir par la bouche !!

Eh !! ... Attends... Il a bien dis ...*

- Madame ?! laissa échapper la Rose dans un sursaut de conscience qui la fit trembler légèrement.

* Oh non … pourquoi j’ai dis ça tout fort *

La Rose fit mine de rien, gardant une expression aussi impassible que possible et inspira profondément. Elle s’apprêtait à poser une nouvelle carte et celle ci pourrait coûter chère.

- Sauf votre respect Majesté et si vous autorisez à l’humble neonate que je suis de faire cette remarque... J’ai déjà pu observer la force de frappe du Fléau et cette chasse au sang serait un simple... massacre, dont je ne suis pas certaine que vous ressortiriez vainqueur. Je connais les lois et les enjeux de la politique, tout comme la force d’une réputation, je suis une Toréador qui a était bien formée. Mais je connais aussi la valeur d’un homme, tout comme vous devez la connaître... Bien sur, je n’oserais pas présumer de vous surpassez dans des domaines tels que la politique et la stratégie, mais la douleur de la perte d’un être cher est un sentiment peut être trop connue de notre “espèce”.
Votre Majesté et raisonnable et mesurée, je sais qu’elle saura faire le bon choix.

Elle s’inclina avec grâce puis fini par conclure.

- Je me permets d’user encore de votre temps pour vous dire que je déposerais deux rapports de “mission” à votre garde personnelle, suite à mon retour du Sabbat et des mains de Loup - Garou. J’aurais aussi une requête à faire, mais cela pourra attendre. J’ai assez usé de votre temps et de votre patience pour cette nuit.

Parménion attendit la fin du discours d’Elea montrant son impatience à réagir, mais il se contint. Évidemment le fléau était son ami, mais une défection de poste ne pouvait se régler par ne rien faire.

- Je n’ignore pas, vous savez, que le fléau maîtrise une discipline propre au sabbat, dont la simple contamination conduit normalement à la mort au sein de la camarilla. Soyez assuré que les précautions seront prises quand à ses qualités et avantages, et dites vous que si il s’avère qu’il a déserté, il vaut mieux qu’il tombe sur une justice de la camarilla que sur celle des sorciers.

Parménion avait jeté cela avec une froideur qui en disait long.

- Vous pouvez vous retirer désormais...

Toréador

Elea s’inclina une nouvelle fois, d’abords à la manière des Toréadors avec grâce et fluidité, puis d’une manière plus martiale avant de se retirer. Une fois arrivée à la porte, celle - ci dépassée, alors qu’elle n’était même pas encore fermée, Elea lâcha un profondément soupire s’affeçant légèrement comme un asticot avant de se secouer.

- Pfiouu il s’en est encore fallut d’un poil de c...

Elle leva les yeux vers le Gardes, puis se mordit légèrement la lèvre pour s’empêcher de rigoler avant de filer rapidement, comme elle était venue.

[Direction le petit salon]

Parménion regarda Elea Casato partir, puis il descendit de son trône. Calmement.
Il s'adressa aux gardes.

- Messieurs je vais dans la salle affrétée par monsieur d'Arcy pour la réunion.

Il prit ensuite son téléphone pour appeler tous les primogènes pour la réunion de crise.

[direction la reunion primogène]

Gardien de l'Elyseum [Toréador] (PNJ)

Le couple passa les contrôles avec beaucoup plus de rapidité qu'il y a un mois. Leur nouveau statut leur facilité pas mal les choses à vrai dire. Balthazar avait encore du mal à s'habituer aux marques de politesse que les gens lui témoignaient lorsqu'ils le croisait.
Ils arrivèrent devant les portent de la salle du trône. Il fit signe à un garde qui se trouvait non loin.

- Pouvez vous indiquer au Prince que nous sommes là.

Puis il se tourna vers Fey.

- Tu passes devant? Je ne voudrais pas manger la politesse à la Sénéchale!

Il rit puis se pencha vers elle pour l'embrasser.

- Tu es très en beauté ce soir, dommage que ton nouveau poste ne te permette plus de porter tes habits d'avant.

Pour sa part Balthazar n'avait pas changé son accoutrement. Il portait toujours des jeans, des blousons et des trucs à capuche. D'ailleurs celle-ci trônait sur sa tête. Si cela ne plaisait pas à Parménion, ben il n'avait cas se chercher un nouveau Gardien. Balthazar était persuadé qu'il y avait suffisamment de jeune loups aux dents longues pour envier le poste.

Machinalement il porta la main à sa poche de pantalon, où était une lettre adressée au Prince qui lui expliquait les plans pour le nouvel Elysium. Balthazar avait essayé de créer un lieu où tout le monde s'y retrouverait.

Comme les portes s'ouvraient, Balthazar claqua une douce tape sur les fesses de Fey.

- Allé ma douce c'est à toi.

Il lui fit un clin d'oeil.

Brujah

Elle sourit une fois rendu à la salle du trône, il l'embrassa, elle fit de même. Il n'y avait que le garde de la porte et ca avait rien de méchant

je les garde pour d'autres occasions... et bon qui sait prendrais je peut être quelques largesses avant ma destruction future...

car il fallait y penser c'était à croire que le poste de sénéchal etait maudit depuis le départ de Villon tous les sénéchaux avaient trouvé la destruction de manière horrible... elle soupira quelques secondes avant que la porte ouvre, et lui lui claqua une fesse, elle se tourna et rigola

euh... tu veux pas me manquer de respect en passant devant, mais me frapper le cul ca... c'est pas un manque de respect... dois je parler à mon supérieur au sujet du harcellement sexuel... qu'il rende obligatoire une formation sur le respect du corps ... hummm ? hummmm ?

elle se retenait de rigoler

Gardien de l'Elyseum [Toréador] (PNJ)

Il souriait. Il était soulagé de voir que sa compagne n'avais pas succombé à la lourdeur du poste qu'elle occupait à présent.

- Oh non, fais pas ça, Il serait capable de m'exiler...

Il se retint de rire de justesse. Il suivit la brujah de quelques pas, lui laissant le temps de régler les détails avec son nouveau " patron".

Membre du Staff

Un garde s'avance, vous salue l'un et l'autre avant de prendre la parole.

- Sa majesté Parménion est retenu par un autre rendez vous. Cependant il a laissé des consignes pour que vous l'attendiez à l'intérieur. Il ne devrait pas être très long.

Puis il se retira, vous désignant la salle après une courbette.

Brujah

Fey remercia le garde d'un geste de la tête et se glissa dans la salle du trône... beaucoup plus sobre qu'a l'époque des toréadors... à l'image du prince en fait et elle trouvait que c'était bien ainsi !

elle avança dans la salle, laissant un passage pour le prince, restant a distance respectueuse du trône lui même !

je suis pas faite pour ca Balt... vraiment pas ! j'ai besoin de savoir exactement ce qu'il attend de moi... et je fais comment pour lui expliquer que, par moment ma tete fera la conne et que je servirai a rien !?!

elle baissa la tête. Elle n'avait pas envie d'ennuyer et encore moins de décevoir et elle avait se sentiment là... Elle s'approcha de Balthazar et vint coller sa tête contre son torse

je vais prendre du temps pour tout noter... histoire de... de me faire des aides mémoire et etre plus fonctionnelle...

elle releva ses grands yeux sur lui... et sourit tristement

c'est peut être un début de solution...

[Arrivant de la planque]

Parménion avait fait vite depuis Aubervilliers. Il n'avait pas été suivi, et la circulation était fluide. Malgré son grand âge il avait découvert la joie de la conduite de nuit dans la capitale... Son entrée au Louvre se fit discrètement. Il posa son blouson sur un siège dans une alcôve de la salle du trône pendant qu'un de ses gardes l'informait de la présence de ses invités.

tenue:

Il n'avait pas eu le temps de se changer, et pour se rendre à la planque de son équipe, il avait mis des vêtements de jeunes... Histoire de se fondre dans la masse.

- Fey, Balthazar... Je suis là... Et tout ouïe pour ce qui vous préoccupe...

Gardien de l'Elyseum [Toréador] (PNJ)

Parménion avait fait son entrée. Pour ne pas faire attendre tout le monde, Balthazar repoussa gentiment Fey.

- Allé c'est à toi.

Il fit un pas en arrière et courba la tête en direction du Prince pour saluer son entrée.

Brujah

Il n'eut pas à la repousser de beaucoup, elle se redressa lorsqu'elle entendit la voix du prince... et s'inclina devant lui...

comme il avait tout entendu, elle n'avait rien à ajouter...

elle se redressa et reformula, tout simplement

mon prince... c'est un honneur que de vous aider et j'ai tenter pendant se mois de remettre les choses en ordre dans mon esprit, mais... j'ai besoin de savoir, ce soir, puisque ma tête y semble être entière, ce que vous attendez de moi afin que je puisse au mieux tout noter et faire les efforts nécessaires pour peut être arriver à la cheville de notre ancienne sénéchale

http://www.mademoisellegrenade.fr/2689-small/jupe-taille-haute-avec-bretelles.jpg

oh et avoir su qu'il n'y avait plus de code vestimentaire j'aurais mis autre chose...

il fallait détendre l'atmosphère, elle la sentait lourde et s'était pas bon pour sa tete

Parménion écouta amusé. Il était bon de voir que les responsabilités pouvaient changer les gens... Parfois.

- Fey... Je veux que vous soyez vous, que vous restiez vous. Évidemment une certaine retenue doit être de mise, vu vos responsabilités nouvelles, après tout c'est comme si vous étiez devenu mon premier ministre. Vous représentez l'autorité lorsque je ne suis pas là...

Il réfléchit un peu les invitant tous deux à s'assoir.

- Le but n'est pas de devenir Lou. Si je vous ai choisi c'est parce que vous êtes de ce temps. Comme le savez sans doute, notre clan a toujours été précurseur sur des tas de choses. Nos traditions, le respect des anciens c'est une de nos lois premières, mais respectons les jeunes et nous serons respectés également.

Il sourit sur sa boutade quant à sa tenue. Évidemment.

Brujah

Elle écoutait Parménion... premier ministre hein ?!? et telle qu'il le souhaitait, elle alla s'assoir

Je veux bien tenter ca ! Il a quoi concrètement à faire votre premier ministre? parce que là je dois laisser des notes à plusieurs personnes et elles ne sont pas encore toutes capable de créer des liens entre elles. Pas encore capable !

elle y travaillait... et avec l'aide de Balthazar, avait déjà créé quelques ponts entre ses fils, mais il restait du travail à faire, beaucoup de travail à faire et elle en était consciente cette nuit !

- Concrètement vous en main les clés de la ville. Je suis l'autorité et le décideur, mais l'âme de la ville ce sera vous. Vous êtes mes yeux et mes oreilles. J'ai toute confiance en vous.

Le regard de Parménion s'était fait plus paternel envers Fey. Le poste de Sénéchale n'était pas le plus simple à gérer, il le savait. Il remarqua d'ailleurs qu'au final il n'avait pas pu s'empêcher de reprendre une femme à ce poste là.

- Je suis conscient que le poste que je vous ai confié est une lourde charge comme la charge que j'ai confié à Balthazar, mais je suis sur que vous y arriverez.

Brujah

Je ferais ce que je peux alors m'sieur l'prince !

Elle rit en sortant son cellulaire ou elle nota quelque trucs dit par Parménion... elle devait passer ca à sa tête d'après...

Balthazar tu voudras me rappeler de lire mes notes quand je changerai de .. de fil... s'te plait !?!

puis elle se leva, elle ne pouvait plus rester comme ca, assise, elle avait des fourmis dans les jambes

Gardien de l'Elyseum [Toréador] (PNJ)

Balthazar regardait le Prince et la Sénéchale converser. Il s'était assis alors que le Prince les en avait invités. Il était conscient qu'il devrait pas mal aider Fey pour faire le lien entre ses personnalités pour la continuité des directives qu'elle pourrait prendre. Ça n'allait pas être chose facile tout ça.

Le Prince avait pas l'air trop coincé. Il était soulagé de le constater car il n'aurait vraiment pas supporté de travailler pour quelqu'un qui se prenait trop au sérieux. Toute proportion gardée bien entendu.

Il attendait que le Prince lui donne la parole. Il était curieux de connaître sa réaction quand il dévoilerait les plans de son nouvel Elysium.

Avoir choisi Fey était une bonne chose. Les responsabilités l'avait assagi, tout en lui conservant son "côté" surprenant.

Il se tourna vers Balthazar.

- Alors gardien, le projet avance?

Il avait dit cela avec un sourire.

Gardien de l'Elyseum [Toréador] (PNJ)

Balthazar mis quelques secondes à percuter lorsque le Prince s'adressa à lui. Décidément il ne s'habituait pas encore à se nouvelle charge.

- Il est pour ainsi dire terminer. J'ai dans ma poche une lettre vous détaillant les plans et l'organisation de l'établissement. Il y a une couverture humaine pour brouiller les pistes. Si vous le permettez, je vous la remets de suite.

Balthazar s'avança à deux pas du Prince, sortit son enveloppe et lui tendit.

Spoiler:

Il tendit la main pour récupérer le pli que lui tendait Balthazar. Il en sortit les documents, les photos et les plans. Il les posa sur la tables et prit le temps de les détailler. Passant de l'un à l'autre avec un oeil expert et intéressé.

- C'est du bon travail... Les travaux en sont où?

Il pointa son doigt quelques documents.

- "Charon" c'est l'un des nôtres? Quels sont sinon vos besoins en personnels "formés"?

Gardien de l'Elyseum [Toréador] (PNJ)

- Merci.

Balthazar avait baissé la tête quand il reçu le compliment. Ça aussi il n'était pas habitué.

- Je pense que l'on pourra ouvrir demain soir, si vous le souhaitez. J'attendais votre feu vert pour ouvrir. Je pense qu'il me faudra une brigade de vingt personnes. Cela suffirait à canaliser aussi bien les mortels que nos semblables.

Pour ce qui concernait Charon, Balthazar ne répondit pas de suite. A vrai dire il ne savait pas comment tourner sa réponse.