Salle du Trône 22 février

Un signe de tête pour signifier qu'il n'en aurait pas pour longtemps. Il entrait et scrutait rapidement la pièce à la recherche du Primogène Gangrel. En vain visiblement ce qui ne l'empêchait pas de poser une genou à terre à la distance que l'exige le protocole et il gardait la tête baissée et prenait la parole en premier avant d'y être invité ce qui était suprenant de sa part mais la situation était exceptionnelle.

" Veuillez m'excuser cette incursion, j'ai conscience que vous avez beaucoup de choses à faire mais je viens d'apprendre de la bouche de balthazar d'une manière que je ne commenterais pas la mort du chevalier Nitthael. J'aimerais vous dire que la raison première de ma présence est vous témoigner mes condoléances mais ce serait vous mentir."

Il fermait les yeux et laissait filer quelques secondes comme le temps de respirer profondément même si ce n'était pas le cas et reprenait plus calmement.

" Ma véritable motivation a déjà quitté la salle du trône visiblement. J'aurais aimé en savoir plus sur les circonstances de sa mort et comprendre pourquoi ils se sont retrouvés dans la tanière de notre ennemi le plus mortel."

" Ceci étant dit je vous présente mes condoléances pour cette nouvelle perte qui vient tous nous affliger."

Il gardait la tête basse et attendait les mots du prince.

Parménion regardait dans le vide. Le regard ailleurs.
Avait il été trop clément? Devait il punir plus que cela le primogène Gangrel, pourtant ancien de son clan?
Dimitri entra toujours doté de sa franchise habituelle.

- Oui une triste perte pour le clan... Un lourd tribut vient d'être versé pour le prix de l'insouciance et de l'arrogance. Le primogène Gangrel a une dette de sang envers moi et le clan désormais. L'épée de Nithael restera plantée dans le sol tant que la dette existera.

Il se tourna pour faire face à Dimitri.

- Je lui ai imposé de vous prêtez main forte pour la mission "Boubanos", il devrait venir vers vous.

Dimitri écoutait attentivement Parménion qui paraissait pensif et accablé par cette nouvelle perte. Il laissait filer quelques secondes avant de répondre le temps de réfléchir préférant finalement faire preuve de «sagesse» en acquiessant silencieusement plutôt qu'ajouter quelque chose en laissant parler sa colère.Une telle réaction ne servirait à rien et le Prince n'avait pas besoin de ça.

Le brujah finissait par relever légèrement la tête pour répondre d'un ton redevenu beaucoup plus calme.

" Très bien, qu'il en soit ainsi. Vous avez raison, il y a un temps pour tout et à l'heure actuelle venger et faire honneur au chevalier en s'occupant de ce Baali est le plus important."

Il avait toujours à genoux à terre et s'inclinait légèrement une main sur le poing sur le coeur.

" Veuillez pardonner les frasques d'un jeune venu vous trouver sous l'effet de la colère sans réfléchir à votre peine."

Il avait une légère moue se rendant compte qu'il avait encore beaucoup de chemin à parcourir dans sa quête personnelle et cette idée le faisait sourire alors qu'il avait un commentaire spontané que son interlocuteur pouvait entendre.

" J'ai était bien impulsif Maître vous devez bien rire là où vous êtes."

Il se relevait et avait un léger sourire.

" Je vous remercie de m'avoir écouté et je vais me retirer si vous n'y voyez pas d'objection. Vous avez sûrement encore beaucoup de choses plus importantes et/ou urgentes à vous occuper avant la fin de la nuit."

Il s'inclinait une nouvelle fois et sortait après avoir attendu la réponse de Parménion évidemment et si ce dernier ne le retenait pas.

[ Direction les bureaux jusqu'à preuve du contraire ]

-Il me reste deux trois détails en effet. Merci de vous investir dans cette enquête Dimitri, tenez moi au courant de vos recherches et des solutions que vous trouvez.

Il laissa ensuite partir son frère de clan, prêt à replonger dans les affres de son poste.

Brujah

[arrivée du petit Salon]

Alexie s'était un peu calmer après les derniers encouragements de Lucien, c'est donc plus sereine qu'elle avait suivit le Gardes jusqu'à la salle du trône. Elle laissa le Garde s'arrêter devant la porte pour continuer jusqu'à une distance raisonnable de Parménion.

Elle resta un moment immobile, hésitant entre une révérence ou un salut plus militaire, pour finalement s'incliner bien maladroitement dans une parodie de révérence qu'aurait faite une Toréador ou une Ventrue après une soirée de bonne cuite. Elle manqua même basculer sur le côté tant le mouvement lui était peu naturel, mais se ressaisit au dernier moment.

- Bonsoir Géné... P... Prince.

Elle resta penchée en avant pour ne pas relever la tête alors qu'elle enchaînait gaffe sur gaffe.

* Révérence foirée : check ! Salutation foirée : check !
Reste plus qu'à espérer qu'il préfère se moquer de moi plutôt que se convaincre de l'inverse... *

Une nouvelle venue qu'il ne connaissait pas. Des manières un peu militaires, un peu brute de décoffrage, pas d'éducation. Décidément les nouveaux n'étaient pas du meilleur cru...

*Et dire qu'il y a un mathusalem sous la ville*

Il attendit un instant.

- Nom, clan, génération, nom du sire et motif de la venue dans le royaume!

Dit il d'une voix sèche mais imposante.

Brujah

Alexie se redressa en sentant son sang se glacer un peu plus dans ses veines. Elle n'était pas lâche, mais elle n'avait jamais eu autant l'impression de faire perdre son temps à quelqu'un. Elle avala un peu salive, soufflant pour se donner du courage.

* Shön, faut que je le retrouve ! *

- Alexandra von Schwanenburg, enfin... Alexie. Je suis une Brujah de 9ième génération, infante du Colonel de la Croix et... Je cherche mon frère.

Si jusque là, Alexie pouvait avoir donné l'impression d'une pauvre enfant perdue, son regard qui semblait s'embraser de conviction et de détermination à la simple évocation de Shön ne laissait plus planer de doute sur sa véritable force.
Si il était passé par ici, elle le saurait, d'une façon ou d'une autre.

Elle savait néanmoins que cette requête ne serait pas forcement bienvenue aussi argumenta - t - elle avant même qu'il dise quoi que se soit.

- Notre Sire, lorsqu'il a appris il y a un mois la situation à Paris, a voulue vous accorder son soutient en envoyant mon frère. Je devais le rejoindre une fois mon apprentissage fini, mais depuis son départ, je n'ai plus aucune nouvelles de lui. Quoi qu'il arrive, je resterais et mettrais mes capacités à votre disposition, mais sil vous plais Géné... mon Prince, si vous savez quelques choses, je vous supplie de me le dire !

Elle n'avait pas baissé les yeux à aucun moment, pas hésité à un seul instant. Elle DEVAIT savoir. Elle n'avait que peu de repère, que peu de personnes qu'elle aimait et chérissait, alors si elle venait à en voir une trépasser... Elle devait au moins savoir.

Dans un signe de respect, seulement une fois après avoir fini sa doléance, elle tomba un genoux au sol, s'inclina et pencha la tête en avant, espérant ne pas le contrarier plus encore qu'il ne semblait l'être.

Une étrangère venant se présenter, aux manière abruptes, elle lui rappelait quelqu'un. Oui... L'un des brujah que Dimitri lui avait présenté. Le plus discret, le neonate, celui qui était encore le plus humain, sous ses travers d'anciens militaires.

Parménion la regarda, la détaillant de la tête aux pieds.

- Comment se nomme votre frère, jeune enfant?

Brujah

Alexie sembla un peu déçue de la question. Elle aurait préféré que le prénom et le nom viennent naturellement au Prince, même si c'était un piège grossier.

Elle resta genoux au sol, tête baissée et d'une voix claire, elle répondit.

- Il s'appelle Shön Erickson Majesté.

- Relevez vous. Ainsi vous êtes la soeur de Shon. Il est effectivement ici sur Paris. Il accompli quelques travaux pour moi sous la supervision du primogène Brujah Dimitri Roumanof.

Le prince lui tendit une carte de visite.

- Vous pouvez contacter monsieur Roumanof à ce numéro.

Il sourit, se demandant comment Shon allait accueillir la nouvelle.

Brujah

Alexie se dressa sur ses jambes et avança, manquant trébucher en avant sous la précipitation, ponctuant d'une exclamation qu'elle ne pu contrôler.

- C'est vrai ?!

Elle s'avança rapidement faisant fît de toutes règles de bienséance, ne s'arrêtant que le papier en main qu'elle saisit avec tout autant d'entrain, se tournant sur le côté pour en contempler le numéro. Un sourire soulagé se dessina sur son visage et elle soupira, rassurée. Elle se tourna vers Parménion à qui elle sourit, un petit air de défi dans le regard qui n'avait pas était visiblement jusque là.

- Si vous avez b'soin de quelqu'un pour casser des têtes vous pouvez compter sur moi Général !

Elle tourna le visage vers la sortie, maintenant toute proche du Prince, son sourire toujours aussi éclatant, puis se tourna vers Parménion à nouveau.

- Est ce que je peux y aller sil vous plais ?

Pour un peu, Parménion aurait presque pu la voir bouillonner sur place d'impatience. La Brujah était à la limite de sautiller sur place pour gagner du temps sur le mouvement qui lui permettrait de courir dehors appeler ce fameux Monsieur Roumanoff.

Parménion sourit devant tant de fraîcheur et de spontanéité.

- Allez y jeune fille.

Gardes faites venir les suivants! s'il y en a.

Brujah

Alexie sentit sa joie monter plus encore et c'est presque au pas de course qu'elle sortit de la pièce. Arrivée à la moitié de la salle, elle se retourna et dans un salut très militaire, elle porta sa main droite à sa tempe, puis se mis au repos.

- Merci mon Général.

Enfin elle se retourna vivement, pour sortir avec cette même allure pressée, attrapant déjà le téléphone dans sa veste en cuir, ainsi que la carte qu'elle garda dans la main tout en envoyant son sms pour rencontrer le Primogène.

[SMS/MP à Dimitri]

[Direction ...?]

Fléau [Gangrel]

Quelques instant plus tard le Gangrel fit son apparition, accompagné à deux pas derrière de serviteur du prince. Habillé très passe partout, il passe facilement comme étant quelqu'un d'insignifiant, un pécore marchant au milieu d'autres pécores.

Il mit un genoux à terre et baissa la tête avant que des mots sur d'eux mêmes ne sortent de sa bouche :

"Merci de me recevoir votre seigneurie. Je sais votre temps précieux, mais j'ai deux requêtes à vous présenter afin de me faciliter ma mission. Accepteriez-vous de me donner quelques instants malgré vos impératifs ?"

Le Prince se détendit à l'arrivée du Fléau. Faisant les cent pas dans la salle du trône.

- Relevez vous Julien. Que désirez vous me demander?

Fléau [Gangrel]

Julien s'exécuta, il se mit en position apprise il y a quelques années dans ses classes, ne sachant pas vraiment quelle posture adoptée, il est ainsi certain qu'aux moins ça ne fasse pas idiotement relâché.

"Et bien c'est très simple, ce dernier mois, je me suis demandé comment mes prédécesseurs pouvaient réussir à bien les tâches leurs incombant. J'ai réalisé qu'il me manquait la capacité de réellement pouvoir tomber comme de par hasard sur les petits nouveaux vous ayant oublié. Aussi j'aimerai dans un premier temps pouvoir obtenir une goule. J'aimerai prendre dans mes filets l'un des commissaires divisionnaire ou un contrôleur générale. Je pourrai ainsi avoir facilement vent des étrangetés de la ville.

Mon autre demande est d'avoir un trombinoscope de la ville. Mon réseaux de surveillance va être incapable de reconnaître qui que ce soit sans cela, mais peut plutôt facilement découvrir l'un des nôtres au lieu de le prendre pour un vivant. J'ai donc besoin de ce trombi, pour leurs apprendre à reconnaître les nôtres et me signaler lorsqu'un membre de la famille est inconnu au bataillon.

Si vous accédez à ces deux demandes, je suis certains d'arriver à faire mon travail avec efficacité."

Julien garde alors le silence, attendant avec un léger doute l'accord ou le désaccord du prince Parménion.

Le prince écouta le fléau. Il en allait ainsi dans la vie de prince. Argumentaire, réflexion et décision. Parfois cela se tenait parfois non.

- Une goule? C'est effectivement une demande légitime. Je pense vous l'accordez, toutefois sachez qu'elle ne sera pas la goule de Julien, membre du clan gangrel, mais celle du fléau, cela possède son importance. Pour le reste j'ai une solution à vous proposer. Il vaut parfois mieux avoir une secrétaire bien placée qu'un général aussi je pourrais utilement vous mettre en relation avec un officier de police travaillant à l'état major de la Prefecture de police de Paris. Vous savez le genre de personne recevant tous les télégrammes des forces de police des environs. Cela devrait faire l'affaire. A vous ensuite de faire ce qu'il faut pour l’appâter et la conserver dans vos contacts.

Il prit un temps de réflexion.

- Pour valider cela, j'aurais besoin de vous demain soir à l'inauguration du nouvel Elysium. Il y aura des humains, des gens importants, des gens que je soutiens dans la politique de la ville. Et il y aura notre famille. Aussi soyez vigilant et aidez moi à veiller à la sécurité de l'endroit pendant l'inauguration...

Fléau [Gangrel]

Julien ne bougea pas d'un iota sous les mots de Parménion, prenant ses mots comme ce qui'ils sont, non un conseil, mais un fait, cela sera ainsi et pas autrement.

"Il en sera donc ainsi votre seigneurie. Pour l'inauguration de l'Elysium, je serai à vos côté avec plaisir, toutefois vous devez savoir qu'il est possible que ma présence déplaise à certains des plus talentueux de nos politiciens, mes positions passées, si elle sont connus, pourraient placer quelques tension indésirable. C'est pour ceci que j'ai soigneusement éviter quelques réunions où ma présence aurait été déplacée."

Il prit quelques secondes pour oser une question.

"Votre excellence, accéderiez-vous à ma seconde requête ? Elle me faciliterait bien la tâche afin que je fasse surveiller la ville par des êtres qui ne peuvent parler sans mon consentement et sans quelques talents bien rare au final. Mes petits oiseaux en auraient bien besoin votre seigneurie."

Le fléau ne bouge pas, il reste dans son éternel position de soumission bien pesante, acceptant ce patron qu'il n'a pas choisit et se contrat qui l'étouffe, pour un bien qu'il ne voit pas, mais qui lui fut apprit.

parménion leva un sourcil.

- vous saurez vous faire discret pour l'occasion. Pour la deuxième requête, voyez avec ma sénéchale elle saura vous donner le trombinoscope des membres de la famille.

Fléau [Gangrel]

Julien s'inclina profondément.

"Il sera fait selon votre bon vouloir votre excellence. Puis-je disposer ?"

Julien se redressa attendant la réponse de Parménion.

Parménion acquiesça et invita Julien à quitter la pièce.

Fléau [Gangrel]

Et bien puisqu'il est invité à se casser, il se casse ! Non, mais et ho ! Il va pas se faire jeter comme une merde par un prince grossier sans éducation ? Par un imbécile informe ressemblant à un cul trapéziste de seconde catégorie classé dans l'imaginaire démodé des films de série B des années 63 ?

Donc Julien pars poliment en faisant attention de ne pas froisser le prince par un retour un peu trop rapide.

Ha... Merde... Il avait pas vus que la porte était déjà ouverte... Forcément il la repeint légèrement avec le sang de son nez laissant apparaître un jolie craquement.

Un homme entra, accompagné par le serviteur du prince. Grand et large d'épaule, un léger embonpoint au ventre. Une certaine tête de voyou avec son visage peu entretenu et ses cheveux presque totalement rasés par goût d'une mode dépassé et pas bien belle. Ni moche, ni laid. Juste anodin au possible, un passe partout comme tout le monde avec un mauvais genre.

Il semble un peu perdu, comme s'il ne savait pas quoi faire. Il s'approcha, restant à 3 ou 4 mêtres du trône afin de ne pas être trop proche, selon lui, de Parménion. Il a peur de traitement qu'il va recevoir, de ce qui va bien encore pouvoir lui arriver.

"Monsieur le Prince, je m'appel Zac. J'ai une lettre pour vous de l'un de vos soutiens externe à la ville. J'aimerai que, une fois que vous aurez pris connaissance de ce pli, vous acceptiez de me garder en vôtre ville."

Le vampire ne bafouille pas, mais sa voix est peut audible. Son stresse s’évacue par ses mains qui ne savent rester calme. Quelques tic nerveux prennent son visage sous la terreur de ce que lui réserve la dirigeant de la ville.

Parménion leva un sourcil à l'approche de l'inconnu. Le manque d'étiquette il avait l'habitude, en ces années récentes, mais là...

- commençons par le commencement jeune homme. Je ne sais pas qui vous a éduqué, mais pour commencer, mettez un genou à terre et tendez moi votre pli. Cela réglera assurément le problème de bienséance entre nous.

Le ton n'était pas fort ou menaçant. Bien que cela ne faisait nul doute pour le prince.

Et là, l'espace d'une seconde, une seule chose passa par la tête de Zac : Et merde...
Immédiatement il mit donc genoux à terre et leva la lettre en direction de Parménion afin de lui proposer. Il ne s'attendait pas à grand chose de positif de l'entrevue, il a l'habitude d'être traité comme une merde, il a également comprit que les Prince traitent toujours les jeunots comme des merdes, c'est un peu le protocole par ici. Il avait vus la pseudo liberté des Sabbatiques, au moins ici on sait à quoi s'en tenir, on fait pas semblant d'en avoir.

Il ne sait pas s'il doit demander pardon, prier Parménion de l'excuser ou fermer sa grosse gueule bien foireuse. Dans le doute, ni une ni deux, il se dit simplement : Je vais fermer ma gueule, écouter et apprendre. Je fais ça quasiment à chaque fois et ça marche bien. Je crois que je vais continuer à apprendre et à me taire, de toute façon c'est pas comme s'il avait besoin que je parle.

» La salle du trône 9 fevrier
» Salle du trône du 14 février
» Salle du Trône [20 Février]
» Devant la salle du trône [21 Février]
» salle du trone samedi/12/fevrier/2011.

Salle du Trône 22 février

Salle du Trône 22 février

Sujets similaires

Sujets similaires