La jeune rose entra dans le Louvre
a nouveau, toujours accompagnée de Frédérique. Son pas était lent, finalement mourir
paraissait facile. Elle n’aimait pas la confrontation et la présentation au
nouveau prince la stressait beaucoup. Ils repassèrent a sécurité et son pas
devint plus lent, elle regarda Fred, soupira et accéléra légèrement le pas.





Ils entrèrent dans le petit salon,
elle regarda les gens rapidement, s’arrêtant sur Elea. Elle s’en allait pour …
non elle se dirigea vers une chaise non loin. Il fallait mettre ses idées en
place avant… ne pas dire de bêtises, ne jamais dire ce que l’on pourrait regretter,
ne pas lever le ton, ne pas s’énerver… elle savait tout ca ! mais… quoi dire.





Elle risqua un autre regard vers
elle, elle semblait occupée de toute façon… mais… Elle regarda Fred tout en
affichant un sourire triste mais resta silencieuse pinçant ses lèvres. Elle
avait besoin de… quelques instants

Hadrien vit une jeune femme arriver vers lui en courant. Il se raidit sur sa chaise prêt à se lever et à fuir à la moindre menace. Elle arriva près de lui et lui parla d'une façon bizarre, apparemment elle s’appelait Rosie.
Il se questionnait quant à ces attentions, anxieux d'avoir une conversation avec une femme.

*Mais qu'est-ce qu'elle me veut celle-là ? De quoi elle parle ? Les deux Lutins … ?*

Hadrien réfléchit et il se rendit compte qu'elle ne s'adressait pas seulement à lui, mais aussi à une autre personne dans la salle, un homme assit non loin de lui. Elle voulait qu'ils aillent voir « Monsieur le Chef » et leur demandait de la suivre. Il ne comprenait pas tout.
Hadrien n'avait encore rien répondu, il réfléchissait, il ne connaissait ni cette fille, ni l'autre homme auquel elle s'adressait. Il ne lui faisait pas confiance, évidement, comment pouvait-il suivre une fille aveuglément. Mais quelque chose en lui le poussait à la suivre, peut-être de la curiosité ? Non, c'était autre chose. Elle n'avait pas l'air menaçante, et luttant contre son appréhension, et sa méfiance il lui répondit d'un hochement de tête, incapable de prononcer un mot.

Cela faisait un moment qu'il était rentré dans ce petit salon et il avait regardé les allées et venues d'inconnus qui semblaient bien se connaître. Il se sentait de trop et perdu, il avait encore le discours du Gardien qui résonnait dans son esprit et il avait beau se le rabâcher sans cesse pour ne rien oublier il ne voyait pas comment il pouvait arriver à se mouvoir dans ce monde parmi ses inconnus et pourtant ils étaient sa nouvelle famille.
Une petite chanson s'infiltra dans son esprit et bizarrement cela le fit se détendre et il sourit en cherchant des yeux d'où venait cette comptine. Il avisa une jeune fille qu'il détailla et pour qui il éprouva une montée de tendresse à son égard. Une dispute éclata et il avait envie de s'interposer entre cette jeune fille et l'homme avec qui elle semblait au prise, mais il se ravisa, après tout il ne la connaissait pas.
La jeune fille c'était rapproché de lui et lui demandait de la suivre pour aller voir leur chef. Il avait dû rater un épisode là ! Il encra son regard dans le sien et ne put supporter cet échange aussi dévia-t-il son regard vers un jeune homme à qui elle semblait s'adresser également.

« Qu'est-ce que tu entends exactement par lutin ? Et qui est notre chef ?»

Il demanda cela en sachant très bien que de toute façon il allait suivre cette jeune fille. Non pas qu'après avoir croisé son regard il se trouva bien en sa compagnie, non, mais elle semblait sûr qu'elle connaissait leur chef. Elle avait un comportement bizarre, mais on aurait pu en dire tout autant de lui ! À quelque part il l'a trouvé...amusante. Le Gardien lui avait dit qu'il devait connaître sa Famille et si cette enfant pouvait l'aiguillier alors il la suivrait.
Il se leva et fit un sourire crispé en regardant la mâchoire de son interlocutrice afin de ne pas devoir la regarder dans les yeux.

« Je te suis ! »

Amélie avait comme à son habitude suivit Rosie et le géant de granit, l'air absente, comme absorbée dans la vision d'un autre monde. Elle entra donc dans le salon vêtue de sa robe blanche d'été et ses pied nues un sourire sur le visage tenant par la main le géant. Amélie voyait, la réticence et les doutes des lutins, mais elle était incapable de comprendre se qui leur faisait cette effet. Rosie saurait, elle savait toujours alors elle ne s'inquiéta pas. Elle lâcha la main de Byrion pour avancer dans la salle pour se placer derrière Rosie, posant ses mains sur ses épaules. Elle regarda le premier lutin quelques secondes perplexe avant de sourire, puis détourna son regard sur l'autre lutin pour le détailler lui aussi. Elle voyait, Rosie ressentait, aussi Amélie laissa Rosie partager se qu'elle voyait bien incapable de mettre des mots sur ses visions. Elle finit par se pencher sur l'oreille de sa soeur laissant glisser ses long cheveux blond sur son épaule.

"Rosie, le Chef veut me voir."

IL avait accompagné Abigail en silence, la laissant décider elle même de la suite à donner. Lorsqu'elle s'assit à l'autre bout de la salle, il fit une moue déçue, mais ne fit aucun reproche à la rose.
Elle s'installa à côté d'elle avec un regard qui se voulait réconfortant avant de se laisser aller contre le dossier de son fauteuil avec un sourire presque moqueur alors qu'il observe la salle.
Il arrête son regard curieux sur Elea, cette femme qui avait presque fait fuir Abigail.

Hadrien se leva et commença à approcher sa main de la main de Rosie. Mais quand il vit une autre femme se placer derrière elle, il ramena rapidement celle-ci. Et regarda d'un œil soupçonneux la nouvelle venue.
Heureusement, l'autre homme c'était lui aussi levé. S'il avait été seul, il aurait refusé cette invitation.
Il attendait maintenant qu'ils se mettent en route, ainsi il se sentirait plus tranquille de ne plus être regardé par ces demoiselles.

Encore de la peur et du doute ! Amélie recule jusqu'à la porte sans Rosie avec un petit sourire timide. Elle ouvre la porte pour laisser passer le groupe tentant de se rendre la plus discrète possible. Elle avait encore l'impression d'avoir fait une bêtise, mais Rosie avait rien dit, la laissant douter. Elle regarda une dernière fois le géant de granit avec une petite moue déçue mais finit par lâcher la porte et prendre la tête de la marche jusqu'au bureau du chef, bien plusieurs pas en avant afin de laisser Rosie s'occuper des lutins.


Direction le bureau du chef

Elea avait arrete de chanter et de saigner et bastien semblait mieux. Que c etait il passe? La rose en avait aucune idee mais autant discuter sur le coup de la colere est un mauvais plan autant discuter au mauvais moment quand il y a d autres preoccupations n est pas une idee de genie.

Elle regarda elea et soupirant elle se leva pour la rejoindre. Elle avait l impression que ses pieds pesait des tonnes et pourtant elle marchait avec toute sa grace habituelle. Elle s arreta a quelques pas d elea et d une voix faible et hesitante elle lui dit

* je sais que..thrumm.. ce n est pas le..pas le moment mais...thruuuuummm... j aimerais te...te parler seule a seule...s il te plait!??

La jeune rose entra a nouveau et alla s assoir seule dans un coin repliant ses genous sur sa poitrine laissant glisser sa robe tout autour elle affichait un visage neutre. Mais dans sa tête on etait loin de la neutralité elle avait de la colere des regrets des souvenirs... il fallait bien se rattacher a quelque chose!

Elle resta la silencieuse songeuse

Luddmila suivit tout des yeux... le spectacle était navrant il y avait beaucoup à faire pour ce clan et le travail serait pénible... le garde entra et fit son annonce.

Elle prit son portable et envoya à nouveau un message à Mélissange pourvu qu'elle face rapidement ! Puis elle se leva replacant la robe rose et ses cheveux puis le pas droit et fière suivit le garde

(vers ou il a dit là)

Arrivée depuis le bureau du gardien

Une jeune femme entra dans le salon et un sourire de circonstance su un visage angélique , salua d'un mouvement de la tête les personnes présentes. De taille moyenne, elle avança avec grâce ne semblant aucune gênée par les cliquetis métallique produits par sa lourde armure de métal. A sa main droite un sac contenant des vêtements de couleurs sombres soigneusement pliés . Elle s'assit , ramena sa longue chevelure orange sur le coté gauche et baissa les yeux afin de ne fixer personne . La pose était digne, d'aucun diront noble , elle prenant bien soin de ne s'intéresser à personne afin de ne pas s'imposer et semblait simplement attendre .

Un homme de type arabe, vétu à la mode paramilitaire, à la mine patibulaire, pénétra dans le petit salon. Il ne mit pas longtemps à aviser la femme vêtue d'une boite de conserve plus que dépassée. Il s'approcha d'elle à un pas cadencé. s'arrêta à quelques pas.

« Mademoiselle, vous êtes attendue dans la salle du Trône. Suivez-moi. »

Sans attendre de réponse, comme s'il n'avait pas l'habitude ni même l'idée qu'on puisse ne pas suivre ses directives, il fît un demi-tour des plus militaires, quittant la pièce sans autre forme de cérémonie.

Quelques minutes à peine s'étaient écoulée depuis que la majorité des cainites avaient quittés le salon, elle était encore perdue dans ses pensées , arrivant enfin à ce que ses souvenirs les plus lointains refassent surface dans l'océan de sa mémoire encore troublé par la tempête que fut sa longue torpeur . Elle voyait très clairement à présent le visage de celui vers qui son bras vengeur devait s’abattre , et sentit la douce présence qui allait la réconforter et lui permettre de survivre dans cette époque si différente de celle qu'elle avait connue .

A l'arrivée du Maure elle se raidit un peu avant de rapidement se détendre, après tout rien de plus normal qu'un vampire ancien comme Parménion ait réduit à la servitudes ses anciens ennemis .... Le temps des présentations étaient donc venue , elle se pinça les lèvres à l'idée de l'humiliation qui serait la sienne en se présentant ainsi désarmée mais se ressaisit , elle commençait à comprendre sinon tout , au moins que la norme était à présent d'être sans armes en ce lieu !

La jeune femme qui avait salué le serviteur comme on salue un représentant du prince , se leva et sans attendre et d'un pas pressé rattrappa le jeune homme pour devenir son ombre jusqu'à la salle du trône.

Départ pour la salle du trône

[Arrivée du bureau du Gardien]

Tel un hôte attentionné, d'Arcy s'efface de la porte du petit Salon après l'avoir ouverte, invitant d'un geste délicat de la main le Gangrel a pénétrer dans la pièce.

« Et enfin, voici le petit Salon monsieur Freyrson, si vous voulez bien vous donner la peine…l'on viendra vous chercher dès que possible afin que vous puissiez vous présenter à Son Altesse. Je vous souhaite une excellente nuit, monsieur, au plaisir. »

Une fois le Gangrel entré, d'Arcy le suivit. Les deux hommes présents correspondaient à la description qu'il en avait eu. Il salua d'un signe de tête le serviteur et d'un simple « Monsieur… », tout en se rapprochant du Roy.
À distance respectable, d'Arcy stoppa, les mains dans le dos, s'inclinant poliment pour saluer son Sang.

« Bonsoir…monsieur Estacado je présume ? Soyez le bienvenu au Louvre, monsieur. Je suis monsieur d'Arcy, Gardien de ces lieux, si vous voulez bien me suivre… »

À nouveau un geste délicat de la main, indiquant la sortie.

« Votre serviteur peut nous accompagner, si vous le désirez…tout comme il peut rester en compagnie de monsieur Freyrson, du clan de la Louve. Tel est votre choix, monsieur. »

Se tournant une dernière fois vers le Loup, d'Arcy s'incline poliment pour le saluer, avant de quitter la pièce.

[Sortie vers le bureau du Gardien]

La porte s'ouvrit... Presque autant que les yeux de Edward et son fidèle assistant à la vue de ce colosse...

D'instinct, la goule mit la main sur des armes qui n'étaient plus là en se reculant d'un pas de la porte... Edward essayant de jauger le nouvel arrivant...

* Pas de danger apparemment... Mais ça surprend...* Ce personnage n'était pas dans son calepin... Ce qui était une surprise en soi... Il faudrait combler cette lacune au plus vite.

Edward calma son compagnon d'un geste de la main, et se leva pour saluer le nouvel arrivant en soulevant son chapeau d'une main...

Quelques secondes plus tard Un homme en blanc se présentant comme le Gardien, entra lui aussi et se présenta...

" Bonsoir Monsieur d'arcy... Je suis enchanté de faire enfin votre connaissance! Je vous suis avec plaisir!" lança-t'il avec un immense sourire.

" Monsieur Freyrson... Mes hommages et à bientôt je l’espère! "

Il salua à nouveau le loup... Qui ressemblait plus à un ours monstrueux qu'un loup vu sa taille... Fit signe de la tête à sa goule de le suivre et sortit en suivant le Gardien...

Une fois dans le couloir il ressortit son calepin et nota quelque chose... Puis le rangea.

[Vers le Bureau du Gardien]