Stanislas put voir que dans les yeux du Gangrel brillait une colère presque incontrolable et qu'il gardait tout de même un sang froid digne de son rang.

Vous savez Sénéchal que depuis trop longtemps maintenant des goules sont sur mon territoire et se nourrissent sur des cainites captifs pour assurer leur survie. Malgré l'assurance de votre soutien, rien ne semblait se décider alors j'ai fait ce que je devais faire. J'ai détruit ce repère et sauver le prisonnier survivant.

J'ai jugé bon de l'amener ici afin qu'il soit en sécurité et que je puisse m'assurer de son reveil. c'est alors que j'ai croisé Madame la Primogène et Monsier D'Arcy du clan Ventrue. Malgré tout le respect que je vous dois, ils n'ont aucun droit d'intervenir dans mes affaires et la façon dont ils ont exigé que je leur rende ce cainite est tout simplement intolerable ! Qui sont ils pour venir comme ça et exiger des choses de moi ?

Cette dernière phrase était prononcée avec colère et Ahuizotl dû faire un silence et se forcer à reprendre le controle s'il ne voulait pas exploser de rage et le regretter...

J'ai donc dit que j'allais vous en parler et que l'on reparlerait tous ensemble de tout ça à tête reposée mais ils n'ont pas voulu me laisser regagner mes appartements et se sont tout simplement interposer pour me mettre au défi ! MOI !IL VEULENT ME DEFIER !...

S'en était trop, il devait se taire et penser à autre chose ... Il baissa alors les yeux et recula d'un pas pour signifier son retrait. La gorge nouée de colère, il concentra ses pensées sur William, son frère plein de sagesse qui lui dirait "Ahuizotl, tu as fait ce qu'un Alpha aurait fait, je suis fier de toi, nous avons encore une chose a faire pour me liberer ...."

Oui, son frère aurait surement dit ça ...

Le vieux Gangrel devait être encore patient, bientôt, il aurait fait le necessaire pour sauver san frère ...

Ahuizotl avait envie de crier sa colère et son refus face à la sentence de Stanislas. Oui, ces propos sonnaient comme une deuxieme condamnation alors qu'il avait risqué sa vie pour sauver ce cainite.

Toutefois, en repensant aux conseils de son frère, il se tut et ecouta la suite sans ouvrir la bouche, respectant ainsi la volonté du Sénéchal.

Si William pouvait être là, tout serait tellement plus simple ...

Lou resta dans son coin appelant à garder son calme, alors même qu'elle gardait une attitude digne et froide, mais elle lance un regard navré au gangrel car elle n'avait rien sut de son histoire. Son regard se braque sur les yeux du sénéchal lorsque enfin il lui donne la parole.

"Ma version des fait ne diffère pas de celle de monsieur d'Arcy. J'ai remercie le primogène gangrel de sa bravoure au combat pour sauver un des nôtres et lui au reconnu la dette que nous avions pour lui. Nous avons bien émis le souhait de le ramener parmi les siens, c'est de la que ma parole à était mise en doute ainsi que la valeur de mes promesses. Cet homme se trouve être William Joris la parole de Mithras Lui même, vous comprendrez donc notre désire de le ramener au plus vite."

Elle s'arrêta car rien de se qu'elle pouvait dire ne pouvait effacer l'affront que lui avait fait le gangrel alors qu'elle.... Elle l'avait admiré l'espace d'un instant.

Auizotl osa prendre la parole juste après que le sénéchale eut fini de prononcer sa sentence. Après tout, il n'allait pas accepter une telle décision sans comprendre exactement ce qu'on attendait de lui et surtout sans dire, ce qu'il attendait des autres.

"Pardonnez moi Stanislas mais ce que vous me demandez me trouble un peu. Je n'ai aucune idée de qui est Mithras et par voie de conséquence, sa parole en l'incarnation de ce William Joris. Mais je n'ai pas libéré cet homme pour ce qu'il est ou pour ce qu'il pourrait m'apporter, je l'ai fait car mon frère William en a besoin. Appelez donc William et demandez lui de venir s'il vous plait ! Je veux qu'il le voit pour pouvoir discuter ensuite des choses de notre clan ..."

Se tournant vers la Primogène, l'air plutôt apaisé et gêné.

"Madame ! Je vous prie d'excuser ma maladresse mais dans la precipitation, je n'avais pas envie de relacher ma vigilance. Nous sommes en guerre et je ne suis pas en sécurité dans un Elyseum à longueur de nuit. Je suis sur le qui vive et mon humeur ne se prete pas à la diplomatie, j'en suis désolé. Je ne voulais pas offenser votre clan et je reconnais être un peu trop paranoiaque ces derniers temps."

Enfin, il ajouta une petite phrase pour Mr D'Arcy qui n'était pas en reste.

"Monsieur D'Arcy, je vous remercie d'avoir essayé de me faire entendre raison et remercie les Dieux de ne pas vous avoir blessé dans cet incident qui n'aurait pas dû avoir lieu. J'espère que vous ne m'en gardera pas rancune."

De nouveau vers le sénéchal.

"Acceptez vous ma requête Monsieur le sénéchal ? Voulez vous bien faire venir William ? Où qu'il soit, il sera pressé de venir nous rejoindre, j'en suis sûr. J'espère qu'il ne sera pas déçu...."

Lou écoute avec attention le sénéchal et ensuite le primogène Gangrel, sans un mot, un éclat étrange dans le regard. Lorsque tous eurent finit leur petit laïus, elle regarda le sénéchal dans les yeux tout en parlant.

"Tant que l'honneur du fier guerrier et sauf !........"

Elle ne dit pas le fond de sa pensée bien qu'elle soit compréhensible et se retourne vers la Gangrel, cet fois sont regard et amical, sa voix douce.

"J'avais déjà faite cette promesse à monsieur le primogène avant votre intervention, monsieur le sénéchal. Je ne manque jamais à ma parole, même après avoir était insultée."

Regarde de nouveau le sénéchal.

"Je suis à vos ordres, monsieur le sénéchal, je tiens toutefois à préciser, vu que mon honneur à moi vous importe peux, que comme compensation, je ne m'estime redevable en rien envers le clan Gangrel vivant sur Paris."

Elle ne lâche pas le regard du sénéchal, car s'il compte la faire céder sur se point elle compte bien lui montrer sa détermination.

Lou hausse un sourcil, surprise que le sénéchal lâche si facilement. Il devait vraiment tenir à l'amitié du Gangrel pour agir ainsi. Lou baisse donc le regard comme si elle se soumettait à l'autorité de l'homme, mais en faite elle cache son visage pour mieux réfléchir. En quelques secondes elle relève ses yeux vert sur le sénéchal avec un sourire aimable. Il n'avait rien dit pour sa phrase sur les Grangrel, elle restait donc toujours valable. Elle n'avait plus de raison de continuer dans se sens et suivrait le sénéchal.

"Nous nous en tiendrons donc a sa, monsieur le sénéchal."

Lou reste de marbre sous le regard du nosfératu, mais un léger froncement de sourcil abime son visage si lisse.

"Non, je n'en donne pas l'autorisation. Monsieur, n'avez vous pas demandé à me parler en privé ?"

Ahuizotl n'attendit pas son reste et salua les trois personnes d'un leger signe de tête.

"Je vais prevenir la Reine ... Et ... Je reviens vous voir aussitôt !"

Il sortit et déjà dans le couloir, il se sentait déjà plus à l'aise. Pourquoi était ce si difficile de parler avec ces créatures. Au moins Stanislas semblait le comprendre et à plusieurs reprises il avait montrer de véritables signes de coopération. Il allait faire venir William, c'était là, le geste le plus important ... Si le caïnite était bien celui que son frère recherchait alors le vieux Gangrel aurait fait son devoir. Il avait donné sa parole à son frère et ferait tout pour la tenir ...

Il s'enfonça dans les couloirs avec un sourire victorieux sur le visage ...

[sortie vers le petit salon]

Lou laisse sortir le Gangrel un petit sourire amical sur les lèvres pour lui montrer qu'elle n'était plus fâchée, du moins en apparence. Puis se concentre sur le sénéchal l'expression du visage ayant totalement changé, pour redevenir totalement neutre. Elle s'approche en silence du bureau, avec toutefois une pointe d'étonnement en voyant l'objet.

"Je suis au courant de plusieurs disparitions et j'ai pus remarquer par moi même à quel point les nôtres déserte la ville....."

Elle resta le debout à attendre de savoir ou le sénéchal voulait en venir.

Lou commença à voir se dessiner un schéma dans les propos du sénéchal, mais préfère ne pas répondre. Elle hausse ses sourcil délicat avec un air faussement innocent, auquel elle en ai sur l'homme ne croira pas un instant. Se simple échange de regard pourtant en dit long du côté de la Primogène.

Lou ne sourit pas, son visage semble concentré et ses yeux vert scrute ceux de sénéchal cherchant une certitude dans les propos de l'homme. Elle lance un regard rapide à monsieur d'Arcy pour se concentrer de nouveau sur le nosfératu. Il tournait autour du pot, comme s'il s'amusait de la situation, bien qu'elle ne doute pas que de son point de vu cela puisse être drôle.

« Sénéchal, parlons peu mais parlons bien voulez-vous ? Il est question du poste de Gardien d'Elysium si je puis me permettre d’interpréter vos propos ? Histoire qu'il soit clair de ce dont nous sommes en train de parler. »

Elle attendit donc que l'homme réponde, avant d'avancer la moindre proposition, se demandant se que cet pseudo proposition cachait. Comptait il se débarrasser de la faveur qu'il lui devait en lui balançant un poste pour ses gens ? Ma fois cela pouvait se négocier.