Barnabé suivait Stanislas et à son invitation prit place dans un fauteuil. Le bureau était étrange. Il y avait des choses que Barnabé n'avait jamais vu. Déjà les lampes, ainsi l'électricité était devenu commune il semblerait. Les premières piles lui revinrent en mémoire et il prit sur lui pour ne pas montrer son désarroi devant son ignorance et même sa peur de toute cette modernité incompréhensible pour lui. Et puis il y avait cet appareil étrange que le Sénéchal ne cessait de consulter...
Pourtant on lui fournit un carnet qu'il feuilleta rapidement tout en écoutant Stanislas.

*Ainsi il y a eu tant de choses... J'ai beaucoup de retard à rattraper.*

Cependant, il aurait le temps de le lire un peu plus tard, là il devait mettre diverses choses au point.
Il se pencha, posant ses mains sur ses genoux et prenant appuis dessus, plongeant son regard droit devant lui sur Stanislas.

Comme vous le dîtes, la nuit va toucher à sa fin, et je vous suis reconnaissant de me laisser utiliser une chambre ici en attendant que je retrouve mon havre. Et je ne comptes pas être un charge comme vous dîtes.

Je marque un temps d'arrêt.

Mais si on veut justement éviter cela, il va vous falloir être plus explicite. J'ai pleinement subis ma peine, mais comme vous l'avez sous entendu j'ai été oublié. Si vous m'avez réveillé, ce n'est pas par amour de la justice, mais bien parce que vous avez besoin de moi. Je ne suis pas certain d'être utile actuellement pour votre coterie dont le but est de contrôler des instances humaines car je dors depuis trop longtemps. Quand à la coterie du Primogène Brujah, je ne connais pas son but, juste son existence. Je sais que vous voulez que je me fasses mon idée par moi-même. Mais soyez honnête, qu'attendez vous de moi?

Stanislas détacha son regard de l'ordinateur pour lui répondre.

"Pour le moment, tout ce que je vous demande est de rattraper au plus vite votre retard.
Je ne pense pas proposer votre candidature à une des coteries en train de se monter tant que ceci ne sera pas fait, mais votre passé de sentinelle pourrait être fort utile, il faudra que j'y réfléchisse un peu plus."

Stanislas regarda l'heure au bas de son écran, il lui fallait partir à présent...

"Je vous donne rendez vous ici même demain dès que le soleil sera couché, nous allons faire une petite descente dans notre territoire avant de participer à une cérémonie commémorative en l'honneur de celle qui m'a précédée à ce poste.
Si vous n'avez pas d'autres questions, je vais vous souhaiter une bonne soirée..."

Stanislas se leva, et attendit quelques secondes avant de sortir.

vers mon refuge à moins que je ne sois retenu...

Barnabé approuva les paroles de Stanislas. lorsque celui-çi lui donna congé, il se leva et rejoint la chambre qu'on lui mettait à disposition.

Vers la chambre

arrivé de sa chambre

Barnabé marchait dans les couloirs du Louvre pour se diriger vers le bureau tout en lisant ce petit livre. Les explications étaient sommaires et s'adressaient à un enfant, mais cela lui allait très bien pour l'instant.
Il portait les mêmes vêtements que la veille et n'avait toujours pas recours à l'Occultation, jugeant qu'il était en Elyseum et que donc cet artifice n'était pas nécessaire. Les humains qu'il croisaient se détournaient de lui, mais il n'en avait cure, trop absorbé par sa lecture et par son futur incertain.
Il arriva devant la porte du bureau qu'il avait quitté la veille et frappa à la porte, attendant qu'on lui dise d'entrer.

Barnabé rentre dans le bureau et prends place sur un des fauteuil. Il écoute les propos de son interlocuteur et attends qu'il ai laissé son appareil pour lui répondre.

Oui, mon repos diurne a été paisible. Et pour ce qui est de ce livre, je l'ai feuilleté. Il y a trop d'informations pour que je puisse tout comprendre en une seule lecture. Mais j'y ai retrouvé certaines choses qui dérivent des recherches qui avaient eu lieu à l'époque de mon éveil.
Votre appareil est bien un...

Barnabé fait une rapide recherche dans le livre

....un talkie walkie? Ca sert à communiquer sur des distances plus ou moins importantes.
Mais je vous vois préoccupé. Puis-je me rendre utile?

Il est visible que le Nosferatu déborde de "vie", que l'inaction au final risque de lui peser rapidement.

Je sais que mon manque de familiarité avec cette époque va être un handicap pour moi, mais j'ai repenser à vos propos. Les nôtres ont été décimés, la Camarilla semble être affaiblie et assaillie de toutes parts. Je en peux me résoudre à rester inactif dans un tel contexte. En plus, vous avez laissé sous-entendre que vous ne m'avez pas forcément libéré à cause de la fin de ma peine. Donc vous avez vu ou lu des choses me concernant, et vous avez jugé utile de me ramener.

Il marque un temps d'arrêt pour que Stanislas puisse comprendre tout ce qui est dis sans être formuler.

J'ai été Lieutenant de police lorsque ce corps de métier a été mis en place. Plus exactement, j'ai été de la seconde ou troisième fournée. Ensuite, après mon étreinte, j'ai été mis au service du Prévôt comme Sentinelle. Je ne m'attends pas à retrouver ce rôle ou ce statut, mais cela prouve que je peux être efficace. Alors je vous en pries, ne me tenez pas à l'écart.
Et je dois découvrir ce qu'est devenu Hugo. Est-il mort avec nos frères ou a t il quitté Paris avant?

Barnabé hoche la tête en accord avec les propos de son Primogène. Il acceptait qu'il ne veuille pas trop s'avancer tant qu'il n'était pas sûr. Son ancien supérieur agissait de même, et il comprenait pleinement la logique de ce raisonnement.

Oui je connais les catacombes et ce qui existait des égouts de mon époque. Par contre, le réseau de ce....

Barnabé feuillète de nouveau le livre

....métropolitain est pour moi inconnu. J'en comprends le principe, je crois même avoir rêvé de lui ou l'avoir ressenti lors de ma torpeur, mais il n'existait pas à mon époque. Pour ce qui est des égouts et des catacombes, je penses pouvoir me faire vite aux modifications survenus. D'autant que je n'ai pas obligatoirement besoin de lumière pour me diriger. Mais pourquoi?

Barnabé ne peut que difficilement caché un léger sourire à la mention des catacombes et des déconvenues qu'y a connu Stanislas, car lui aussi a connu les mêmes à son époque.

Les catacombes sont un vrai labyrinthe. Lorsque j'étais Lieutenant, nous avions des soucis car les contrebandiers et autres bandits y avaient des planques. Moi aussi je m'y suis perdu plus d'une fois à cette époque. Mais j'ai appris à les apprivoiser, et lorsqu'Hugo m'a fait rejoindre la famille, il m'y a laissé un moment afin que j'apprenne à m'y retrouver sans problème. A force elles sont devenus un dédale que je connaissais par coeur. Et cela m'a été bien utile lors de ma fonction de Sentinelle. On pouvait gagner un temps précieux et un effet de surprise grâce à elles. Pour les égouts, c'était pareil, bien que le réseau était bien moins étendu. Mais aussi plus facile d'accès.

Barnabé se tait un moment, comme s'il était perdu dans ses souvenirs.

Mais je pense que leur géographie a du changée quelque peu. Il me faudra un peu de temps pour retrouver mes marques. Cependant je penses pouvoir être opérationnel assez rapidement si vous m'autoriser à les arpenter librement pour me refamiliariser avec ses sous-sols.
Pour ce qui est des armes, je vous avouerais avoir une préférences pour le combat au corps à corps. Je me débrouille assez bien avec mes poings, une matraque ou un couteau. Mais j'ai appris à me servir d'un pistolet et d'un fusil, mais ma formation est restée basique. Je ne suis pas un fin tireur. Entre autre parce que ce sont des outils bruyants et que généralement on me demandait d'être plutôt discret. Et à mon époque, tout le monde ne possédait pas d'armes à feu. Je dirais aussi qu'un long fusil dans les sous-sol est plus une gêne qu'autre chose. Je crois me rappeler que les inventions des colonies nord américaines semblaient prometteuses mais je n'en ai jamais manié.

Barnabé fit silence, regardant son Primogène, puis repris la parole d'une voix douce

Je vais être honnête. Vous êtes le Primogène et pour moi vous n'avez pas à connaitre tout notre dédale. D'ailleurs, déjà à mon époque, peu de gens pouvaient se vanter de le connaitre dans son ensemble, alors maintenant, s'il c'est agrandit, il doit y en avoir encore moins. De plus vous êtes Sénéchal, ce qui est bien pour notre Clan, car cela prouve que vous avez su gagner la confiance du Pri.., de la Reine. Vous êtes l'image publique des nôtres et avez beaucoup de responsabilités. Vous m'avez appris que les nôtres ont été décimés, donc jusqu'à peu, vous étiez seul. Laissez moi les sous-sols et gardez les palais. J'ai toujours été à l'aise dans l'obscurité des souterrains et beaucoup moins dans la lumière des salons.

*Ils ont cartographiés les catacombes?*

Lorsque Stanislas se lève, Barnabé comprend que l'entretien est fini.

Je vous remercies pour ces affaires. J'assisterais à la cérémonie car tout membre disparaissant au service de la Camarilla mérite le respect, même s'il n'est pas certain que je reste jusqu'au bout.
Pouvez vous me dire dans combien de temps elle doit avoir lieu et où je pourrais me renseigner sur l'époque actuelle avant que je quitte ces murs?

Alors qu'il se lève et s'approche de la porte, il se retourne vers le Sénéchal

Avant que je ne vous quitte, pouvez vous me préciser quelque chose. Les sous-sols sont notre responsabilité, mais est-ce notre domaine? Et si oui, qui a l'autorisation de les parcourir? Et si nous avons nous même un territoire, j'en déduis que d'autres aussi. Il faudra me donner cela que je n'enfreigne pas le territoire d'un de nos cousins par méconnaissance.

Barnabé regarda l'objet, perplexe.

Un téléphone?

Mais il n'avait pas le temps de s'interroger là-dessus pour l'instant. La goule Bénédicte était là et il avait du retard à rattraper.
Il commenca par un rapide cours d'histoire, il avait 140 ans à combler. Il assimilait les données, ne relevant que quelques points importants. Ensuite, il fallu aborder l'évolution de la société et surtout le bon technologique.

Tant de choses. Tant de différences. Comment cela a pu être?

Plus il en apprenait, plus il se rendait compte du gouffre qui lui faudrait remplir. Et il n'avait que peu de temps.
L'inquiétude le gagna lorsqu'on aborda l'évolution de Paris et l'obstruction des catacombes.

Ma salle aux miroirs, mon hâvre!

Sa conscience lui dictait de rester dans les murs le temps de faire honneur aux disparus de la Camarilla, mais il voulait retourner dans ses sous-sols, arpenter le sol de ces salles innombrables qu'il connaissait par coeur fut un temps. Et puis il devait aussi se familiariser avec cette nouvelle ville qu'étais Paris.
Il voyait l'immensité de la tâche; connaitre la faune urbaine, découvrir le réseau des égouts qui s'était agrandi au point de devenir un labyrinthe sous la ville. Mais ça ne lui faisait pas peur, au contraire, cela réveillait en lui l'être qu'il avait été. Il voyait le défi et s'en délectait par avance. Il étudia les cartes qu'on lui avait amené, les plans de la ville, les chemins de traverses. Mais aussi la répartition des clans et de leur autorité en termes géographiques.

Le temps filait sans qu'il ne s'en rende compte. Toutes ces informations, toutes ces connaissances. Cela était difficile, il n'avait été un cérébral, et pourtant il devait être opérationnel pour son clan, sa famille.

Il va falloir gérer par priorité. Stanislas veut un guide des sous-sols, il faut que je me concentre là-dessus en premier. Une coterie va être montée et il faut que je sois prêt.

Sa décision était prise et il savait par où commencer.

Bénédicte, auriez la gentillesse de me conduire où cette..... voiture m'attend avec des vêtements? Il me faut me nourrir, puis me changer pour la cérémonie de commémoration.

direction hors du Louvre

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'Dés 10 faces' : 7, 2, 1, 3, 7

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