Bureau du sénéchal

Toréador

Mélissange eut du mal à cacher sa déception lorsque le sénéchal ouvrit la porte. Dormait il dans son bureau ?

Elle se força à afficher un sourire agréable puis le suivi dans son bureau, prenant place sur un des fauteuils. Elle tira un peu sur son chemisier, ajusta sa jupe tout en croisant délicatement ses jambes, elle n'était décidément pas à l'aise, surtout sous le regard inquisiteur du masque et ce silence pesant qu'il laissa planer avant de lui demander de but en blanc ce qu elle savait.

"Pour m'aider ? " Elle le fixa d'un regard ennuyé. Que devait elle vraiment lui dire ? A qui faire confiance dans ce sac de vipères ?

"Connaissez vous un moyen de ramener à la vie un archiviste ?" Elle se mit à rire doucement, comme pour chasser sa gène.

"Qu'est ce que vous souhaitez savoir exactement monsieur Daragon ? "

Membre du Staff

Elle était trop hésitante, tant qu'elle garderait cette réserve ils ne pourraient pas collaborer...

"Ce que j'aimerais savoir ?
Tant de choses jeune fille, je crois que la seule chose qui puisse me satisfaire soit de percer le secret de l'omniscience..."

Il éclata de rire avant de se rendre compte que son apparence n'avait quasiment pas changée...
Il risquait de l'effrayer, mais elle allait devoir faire avec.

"Plus sérieusement, je veux savoir ce qui se trame sous le Louvre. Je ne sais toujours pas pourquoi Villon est parti, s'il est parti, mais ça ne me dit rien de bon...
Je pense que nous sommes en danger et que peu d'entre nous s'en rendent réellement compte si j'en juge par les mesquins jeux de pouvoirs qui continuent à se livrer ici."

Stanislas se leva et se dirigea vers la fenêtre dont il ouvrit les volets. Il resta là, le dos tourné à Mélissange, en train d'observer la ville qui se dirigeait lentement vers le sommeil.

"Vous savez, j'ai toujours voulu ressembler à mes ancêtres qui ont combattus durant la croisade albigeoise. A l'exception notable que dans mes rêves d'enfant le grand général que j'étais menait ses troupes à la victoire.
J'ai l'impression que je me rapproche de plus en plus d'eux, plus que je ne le souhaiterai.
J'ai besoin de mes troupes d'enfant, des troupes en lesquelles j'avais confiance et qui me portaient une loyauté sans faille.
Dans ma fertile imagination d'enfance il m'arrivait d'envoyer un de mes homme se faire tuer, tout comme il m'arrivait de me sacrifier pour les sauver."

Il se détourna du spectacle que lui offrait la ville et planta son regard dans celui de Mélissange.

"Pas grand monde pour le moment ne m'inspire se sentiment de confiance réciproque ici, et pourtant ce serait la plus grande de nos forces..."

Toréador

Mélissange soutient son regard, essayant de ne pas trop passer son temps à le dévisager comme elle l'aurait fait de la momie d'un pharaon découverte en plein milieu de la vallée des rois. Mais aucune trace de peur ou de dégout ne vint entacher son joli visage souriant.

"A qui le dites vous..." Elle laissa sa phrase en suspend. "Moi qui pensait que les immortels auraient aussi découvert la sagesse, je ne puis que me rendre compte qu'ils ont les mêmes vices que les humains sans en connaitre les vertues." Elle haussa les épaules faisant mine de soupirer.

"Les luttes de pouvoir ne m'interessent pas, je veux juste continuer à sonder le passé. Quand à la confiance et la loyauté, ce sont des choses qui se gagnent et se cultivent au fil du temps." Elle décroisa ses jambes pour les recroiser en sens inverse, prenant toujours grand soin de remettre pudiquement sa jupe en place.

"Les restes de fondations et la base du donjon du chateau médiéval construit sous Philippe Auguste ont été retrouvés sous le Louvre. J'ai toujours cru qu'il devait y avoir autre chose en dessous, un peu comme un mille feuilles." Un large sourire radieux illumina son visage alors qu'elle ne le quittait pas du regard et mimait l'effet de la patisserie de ses doigts fins.

"Cela a eut l'air d'interesser monsieur Giovanni qui a aussitot convaincu la reine de m'accorder l'acces aux archives pour mes recherches." Elle hésita un moment à tenir le même discours qu'à sa primogène, mais préféra laisser Stanislas faire ses conclusions de lui même.

"Depuis que les archives m'ont été ouvertes, je ne cesse de chercher un indice pour m'aider à savoir vers où aller, mais je ne fais que tourner en rond et pour cause...Les archives sont tronquées, ils manquent pas mal de choses, pour ne pas dire la moitié...Pourtant, le système de classement est là, il ne reste plus donc qu'à trouver où sont les archives manquantes et pourquoi elles ont été retirées."

Membre du Staff

Les yeux de Stanislas brillèrent d'une lueur triste. Il n'y avait pas 36 destins pour ce genre de caïnite, innocente et diablement intelligente elle se prendrait aux jeux de pouvoirs ou mourrait.
A moins qu'une personne ne la protège, ou plusieurs...

"Quelque chose d'antérieur à Phillippe Auguste... Oui, fort probable. J'ai lu que dans les temps anciens les gens bâtissaient les bâtiments importants aux croisées des lignes telluriques.
Il en a été ainsi des pyramides de Gizeh ou de Khéops, enfin, selon mon sire..."

Pourquoi n'avait il pas plus écouté les péroraisons mortellement ennuyeuses de Zélios ??
L'absence de certaines parties des archives confirmait ses doutes. Son regard se fit inquiet.

"Je suppose qu'aucune des archives dont vous avez besoin n'est sur support informatique ?
Bien, je vais y descendre avec vous, voir si à deux cerveaux nous arrivons à trouver quelque chose d'intéressant."

Après une hésitation il ajouta

"Autre chose Mlle de la Ruisselière. Je ne veux plus vous voir seule. Je pense que vous êtes en danger tant que vous continuerez vos recherches, j'imagine que ce n'est pas le genre de choses qui vous fera arrêter, aussi je vous somme de choisir quelqu'un pour assurer votre protection de nuit. Quelqu'un que vous estimez apte à vous défendre. Je me chargerai de lui faire accepter cette mission."

Toréador

La rose fut agréablement surprise en entendant Stanislas parler d'énergies télluriques ainsi que des grandes pyramides. Quoique sur ce point les astres soient plus importants que les ligne d'énergies présumées, elle lui en fit grâce.

"Pourquoi aller si loin ? La Cathédrale de notre Dame ainsi que beaucoup d'Eglises. La géobiologie est encore d'actualité."

Il parla ensuite de support informatique, la rose eut un rictus amusé, ne s'étant inquiété que des supports physiques.

"Si le vrai support à été corrompu avec minutie, imaginez ce qui doit en être du systeme informatique..." Elle laissa sa phrase en suspend, commença à se lever pour sortir du bureau afin de rejoindre les archives en sa compagnie.

"Peut être en effet verrez vous des choses qui m'ont échappées. Une vision nouvelle peut être intéréssante."

La rose se rassit rapidement en entendant la suite du discours du sénéchal .

"Vous me sommez ?" Mélissange porta une main à ses lèvres comme pour ne pas en dire de trop. "Monsieur Daragon, vous me voyez touchée par votre inquiétude, mais je n'ai pas besoin d'avoir une baby sitter !" La rose était restée calme, son regard toujours plongé dans celui du masque.

"Qui plus est, je ne connais personne sur Paris en qui je puisse avoir confiance, qui soit doué au combat et pret à rester des nuits entiere à me regarder batailler avec des livres poussiéreux. Je vous promet d'être prudente..." Elle lui sourit timidement, espérant que la discussion était close.

"Pouvons nous y aller ?"

Membre du Staff

Stanislas cilla, visiblement elle ne souhaitait pas lui reconnaitre la moindre autorité...
Tant pis pour elle il allait devoir lui montrer qu'il pouvait avoir une poigne de fer...
Il se dirigea vers elle d'un pas ferme, il aurait pu appeler le pouvoir de son sang pour lui écraser cette délicate mâchoire, mais il n'en fit rien. Tout n'était qu'une question de juste dosage après tout.

Il se plaça face à elle, quelques centimètres seulement séparaient le doux visage de la belle de son hideux faciès, son souffle putride envahissant le nez de la belle alors qu'il lui parlait d'une voix basse et profonde.

"Ecoutez moi bien jeune présomptueuse, je suis votre sénéchal et je vous donne l'ordre de prendre quelqu'un pour veiller sur vous. Choisissez vous même ou laisser moi choisir qui vous accompagnera peu m'importe.
Mais vous aurez dès ce soir quelqu'un qui vous collera aux miches, que vous le vouliez ou non."

Il la fixa droit dans les yeux afin d'être sur que le message soit passé avant de sourire, aucune amabilité dans son visage, plutôt quelque chose de malsain.

"Vous n'êtes rien d'autre qu'un outil important et utile, c'est ce qui vous maintiens en vie ici. Tenez moi tête encore une seule fois et je vous réduirai en pièces."

Stanislas lui tourna le dos le temps d'aller chercher son pistolet dans le tiroir de son bureau et de le ranger dans l'holster de sa ceinture.
Son ton se fit à nouveau aimable et souriant.

"Bien! Maintenant que tout cela est clarifié allons voir ce que je peut faire pour vous aider. J'espère que mes maigres talents d'informaticiens pourront nous être utiles.
Je vous suit."

Toréador

Bien des mots passèrent par la tête de la rose, certains plus ou moins aimables, d'autres bien plus grinçants et inavouables qu'elle eut du mal à tenir entre ses jolies lèvres nacrées. Ses ongles se crispérent sur les bras du fauteuil, laissant de légers sillons sur le bois, son visage restant pourtant de marbre.

"Présomptueuse par ce que je refuse d'avoir un étranger collé à moi qui ne pourra certainement rien faire ? Que je refuse qu'on sacrifie encore des vies dans ce palais maudit ? Dites moi qu'elle chance aura ce bougre si Gabriel revient ?"

Elle soupira puis se leva d'un bond, se rapprochant de lui comme il l'avait fait auparavant, son souffle vanillé fouettant le visage du masque.

"Vous parliez de confiance et de loyauté, vous avez une bien curieuse manière monsieur d'essayer de vous les gagner !"

Un léger spasme dans sa voix indiquait qu'elle était plutôt courroucée mais essayait de se maitriser, par contre son regard s'enflammait comme autant de prières à le voir bruler dans les flammes des enfers.

"Et n'oubliez pas que je suis un outil qui peut quand il le souhaite retourner à Londres !" Prenant son sac besace, elle en serra furieusement les anses entre ses mains.

"Je sais aussi utiliser les logiciels, ce que je veux, c'est trouver le shéma des pages manquantes." La réponse fut froide et concise, sans fioriture ni sourire alors qu'elle attendait pret de la porte du bureau, la main sur la poignée, n'ayant soufflé mot quand au choix du gorille inutile.

[Si pas de réaction de Stan, sortie vers la salle des archives.]

Membre du Staff

Elle avait poussée le bouchon trop loin, il ressorti son pistolet qu'il replaça dans le tiroir de son bureau.

"Sortez, et dites a votre primogene que je me passerai de vos services.
Ce sera tout. Au revoir Mlle."

Le ton etait froid et cassant. Il se réinstalla a son bureau et l'ignora tout bonnement.

Toréador

"Bien monsieur Daragon."

Répondit elle tout en s'inclinant respectueusement, un sourire en coin qu'il ne pourrait voir, sa tête observant le sol.

Elle avait obtenu ce qu'elle désirait : rester seule. Elle le laissa bouder comme un enfant gachant sa dernière cartouche, il se passerait de ses services ! La belle affaire ! Pourquoi souhaiterait elle travailler pour un homme ne sachant fouiller dans la nature humaine ?

Elle actionna la poignée et sortit.

[Sortie vers les archives]

Membre du Staff

Stanislas ne releva la tête que lorsqu'elle sortit, un sourire amusé sur son visage...
Intérieurement il souhaita bonne chance à Mélissange, une forte tête bien faite et bien remplie, avec une force de conviction exceptionnelle.
Il comprenait fort bien ce que son sire avait trouvé en elle, même s'il déplorait son manque de formation.
Il retourna à ce qu'il était en train de faire, envoya deux mails et s'activa une énième fois sur ce satané réseau schrecknet....

Spoiler:

Le membre 'Stanislas Daragon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 7, 6, 1, 8, 8

Membre du Staff

Tout d'abord son front se plissa, signe qu'il réfléchissait. La réponse lui vint soudain. Sa mâchoire tomba et sa main tremblante chercha son téléphone. Il n'avait pas peur, il était complètement terrorisé...

Il envoya une série d'appels, espérant qu'au moins un d'entre eux aboutirait, même s'il n'y croyait déjà plus. Tout espoir était vain et futile à présent...

Spoiler:

Membre du Staff

Il passait encore ses coups de fils quand une goule entra dans son bureau.

"Mr Daragon, Orléane demande à parler à la reine et donc pénétrer dans l'elyseum. Elle dit porter un message de Mlle Castille.
Dame Syriniel l'avait bannie il y a peu..."

Stanislas se jeta en arrière dans son fauteuil en se prenant le visage à deux mains.
Orléane... Il l'avait aperçue lors du bal de la Reine d'où elle avait été chassée sans ménagement...

"Faites la entrer et monter dans mon bureau. Je veux la voir avant."

Avec une grimace désapprobatrice dissimulée par sa révérence la pétale obtempéra.

Ravnos

Une goule vint lui annoncer que le sénéchal aller la recevoir.

*bon au moins je peut entrer c'est déjà ça*

La goule la conduisit a travers les couloir du Louvre jusqu'au bureau du sénéchal, Orléane restait sur ces garde car rien de garantissait sa sécurité.

Elles finirent par arriver au bureau ou la goule la fit entrer après avoir frapper, Orléane resta debout près de la porte en attendant que l'homme prit la parole.

Membre du Staff

Stanislas avait tenté tant bien que mal de se calmer avant de recevoir la ravnos. Pourtant quelques signes a peine perceptibles témoignaient de sa nervosité. Une main tremblante, une voix légèrement chevrotante, un regard qui revenait sans cesse sur l'écran de son ordinateur laissaient entendre que le Nosferatu etait aux abois.

Lorsqu'Orleane entra il lui fit signe de prendre place. Sa main droite tenait un stylo qui ne cessait jamais ses va et viens entre ses doigts.

"Bonsoir Orleane. Je vous reçoit car la personne qui vous a banni du Louvre a péri hier soir et que j'assure l'interim en attendant de trouver un remplaçant.
J'ai cru comprendre que vous aviez un message de Mlle Castille pour la reine. Pourriez vous m'en dévoiler le contenu s'il vous plait?"

Ravnos

Stan l'invita a s'assoir, Orléane hésita quelque minute avant de prendre place sur la chaise. Elle pouvait voir que le sénéchal était nerveux, a cause d'elle? peut probable mais aller savoir.

Elle ne put s’empêcher de sourire quand elle apprit la mort de la fille
qui l'avait bannie surtout qu'elle avit était bannie alors qu'elle avait
sauver la vie d'une des leur, elle reprit son serieux.

"Je suis navrer d'apprendre la mort de cette femme."

Elle regarda l'homme avant de continuer.

"J'en suis désoler mais le message de ma sœur s'adresse a la reine tout se que je puis dire c'est que c'est suite a la visite d'un sabbatique dans notre club."

Membre du Staff

La réponse de la ravnos focalisa toute l'attention de Stanislas. Le stylo s'arreta en pleine course et il regarda Orleane droit dans les yeux. Plus aucune once de nervosité ne subsistait en lui, son esprit décortiquait le problème.
Les ravnos etaient des indépendants, ils pouvaient aller et venir a leur guise tant qu'ils respectaient les règles des sectes qu'ils côtoyaient.
Si elle venait suite a une visite du sabbat c'est qu'il y avait des chances que des accords aient etaient passé entre ravnos et camaristes, surement incluant une protection, dont ils risquaient d'avoir besoin.
Pourtant si ce qu'il pressentait etait avéré, une alliance avec le sabbat serait certainement la seule voie de salut, si elle suffisait...
Il y avait la une bonne occasion de prendre contact, mais il hésitait. Il manquait de preuves pour le moment.

"Oui, je vois. J'imagine que ça peut etre gênant...
Ils ont subis des pertes dernièrement alors ils tentent de vous acheter, et vous venez demander notre contre proposition..."

Il l'observa silencieusement, pesant le pour et le contre soigneusement. L'investissement risquait d'être onéreux d'un coté, mais de l'autre le vieux gangrel semblait tenir shanel en haute estime, au point de la définir comme cruciale. Si le sabbat les voulaient, Stanislas les voulaient aussi, rien que pour savoir pourquoi.

"Bien, je vais lever temporairement la mesure retenue contre vous, je laisse le soin au prochain gardien de statuer sur votre cas. Vous pourrez demander audience a la reine qui vous recevra si elle le désire. Je lui expliquerai votre situation si nécessaire."

Ravnos

"Je vous en remercie sénéchal et j’espère pouvoir discuter un autre fois avec vous, si jamais vous avez besoin de quelque chose n’hésitez pas a demander et si nous pouvons nous vous aiderons"

Orléane se leva et se dirigea vers la porte

"j’espère que la reine acceptera de me recevoir et si un mot de vous peut aider se sera grandement apprécier, je vous souhaite une bonne fin de nuit ."

Elle s'inclina avec grâce vers le sénéchal, sortit et se dirigea vers la salle du trône.

Membre du Staff

Stanislas lui sourit en lui rendant son salut. Une fois qu'elle eut franchi la porte son visage se ferma.
Elle semblait avoir été conquise facilement, très facilement, a la limite du trop...
Si elle n'était pas aux abois, c'est qu'elle préparait un coup fourré. Il donna donc quelques directives pour qu'une surveillance accrue, bien que discrète soit effectuée sur les allées et venues de cette ravnos.
Il avait envie de croire en elle, mais elle comprendrait qu'il ne pouvait etre parvenu a obtenir la confiance de la reine qu'en sélectionnant rigoureusement les personnes qu'il estimait digne de confiance.
Il s'aperçut que pres de la moitié d'entre elles etaient toujours en torpeur a l'étage du dessus et en fut attristé. Enfin, autant que son coeur mort le lui permettait, c'est a dire peu...

Membre du Staff

Le passage de la ravnos avait aidé Stanislas à reprendre ses esprits, et surtout sa capacité de réflexion.
Avant toutes choses il devait vérifier s'il s'agissait bien de ce qu'il pensait.
Il se replongea dans le monde virtuel de son pc et entrepris d'établir un diagnostic du réseau.
Il pensa à la dernière solution possible pour vérifier ses théories, sa lèvre supérieure eu un spasme de dégout. Ce sera vraiment la dernière option envisagée...

Spoiler:

Le membre 'Stanislas Daragon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 5, 5, 4, 9, 8

Membre du Staff

Bien, visiblement il n'y aurait pas d'alternatives. Au moins l'angoisse initiale était passée, il ne restait plus à présent qu'une résolution glacée face à l'inévitable.
Il restait beaucoup de choses à régler avant de partir. Heinrich et Isabelle n'étaient toujours pas là, et n'avaient même pas daignés répondre. Gallus absent et Ahuitzotl... inutile pour ce qu'il voulait faire, dommage, c'était son plus loyal confrère.
Il ne songea même pas à appeler Ondoval, tellement distant que ça en devenait angoissant, aussi le numéro qu'il fit vint naturellement. Il fallait de la stabilité, et les ventrues étaient les mieux placés pour ça.

Spoiler:

Membre du Staff

viens de l'entrée du Louvre

Stanislas fit installer le corps de cet homme mystérieux sur le lit de camp où il avait passé la nuit.
Tout le monde à part lui pourrait ainsi garder un oeil dessus.
Il les fit s'installer tout trois devant son bureau, il ne les invita pas à s'asseoir bien que lui le fit.
Le regard courroucé, les trois contrevenants alignés devant lui, il revoyait son CPE du lycée prenant trois garnement en train de faire une bêtise...
Il décida d'ignorer les rangs et se tourna vers D'Arcy.

"Pouvez vous m'expliquer comment vous en êtes arrivés à cette situation?"

Le ton était grondant, visiblement il attendait une très bonne excuse...

Ventrue

Il avait laissé Lou passer avant lui, lâchant son bras, puis vint se poster à la droite de sa Primogène. Immobile, les mains dans le dos, lunettes sur le nez, son costume impeccable…une légère odeur de lavande emplissait subtilement la pièce.

« Sénéchal, Lou, Primogène des Roys ici présente, et moi-même arrivions au Louvre lorsque nous avons croisé ce monsieur, ici présent, reconnu comme Primogène Gangrel. Il trainait un corps à même le sol, qu'il mit sur son épaule en nous approchant. Nous nous sommes de suite inquiétés de son état, voyant que tout deux avaient visiblement eu des problèmes. Nous avons proposé à ce dernier de l'aider en portant la personne inconsciente afin d'alléger son fardeau, ce qu'il nous refusa. Lou reconnu en la personne en torpeur un membre de notre Sang, et remercia le Primogène Gangrel de l'avoir sauvé, l'assurant par la même occasion de sa reconnaissance.
Nous avons émis le souhait de le garder sous notre protection, chose que le Primogène de la Louve nous a refusé. Comprenez qu'il soit hors de question pour nous de laisser un de nos Cousins entre des mains étrangères, fussent-elles celles du Primogène Gangrel. Nous avons assuré à ce dernier qu'il serait le premier à pouvoir converser, comme il le voulait, avec notre Cousin dès son réveil.
De là, il a été insinué que la parole de Lou n'était d'aucune valeur et qu'il ne nous faisait nulle confiance pour nous occuper de notre Cousin. Telle insulte ne pouvant être tolérée, d'autant plus sur le pas de porte de notre Elyseum, le ton est monté et vous êtes arrivé. »

Le Ventrue semblait serein, se contentant d'exposer les faits, d'un ton calme.

Membre du Staff

Stanislas hocha la tête, visiblement satisfait et se tourna vers Ahuitzotl.

"Quelle est votre version Ahuitzotl ?"

Il commençait à distinguer le schéma qui avait fait s'affronter deux caractères bien trempés...

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