Le personnage étrange semblait gentil et sa réponse, toute en délicatesse, montrait son soucis de ne pas trop fustiger Annabelle. Elle lui en fut reconnaissante. Mais il ne suffisait pas de ressentir, il fallait désormais témoigner. Car l'attitude du personnage au nom des plus barroque méritait une réponse.
Il fallut un moment pour qu'elle rédige dans sa tête une réponse appropriée, de longues secondes, qui faisait de sa réponse un moment décalé, presque incongru.

• Monsieur est trop bon avec moi. Mais je vous remercie du compliment. Je vous propose qu'aucun d'entre nous ne soit le serviteur de l'autre, mais, si vous le … (moment de silence)... souhaitez, que nous soyons amis.
  

Ouf, la phrase avait un sens. Ce n'était déjà pas si mal.
Rozenmilna évoqua alors quelques événements étranges et inconnus, ayant attrait à quelques conflits. La chute lui plaisait beaucoup. La douce Rozenmilna partageait avec Annabelle, visiblement, le goût du démembrement ludique.
Elle se pencha alors à l'oreille de sa primogène et lui glissa, sans toutefois la digression nécessaire pour n'être entendue que d'elles seules :

• Bien que la comparaison ne soit pas … flatteuse... sachez, mademoiselle, que je peux très avantageusement remplacer vos chevaux manquant dans l'exercice que vous …
  

Comme souvent, Annabelle avait de grandes difficultés à finir ses phrases, surtout quand ces dernières étaient aussi longues.
Après un bref moment de silence, n'arrivant pas à conclure, elle y renonça et se replaça à une distance plus convenable de Rozenmilna.
Elle répondit d'un bref salut à ceux qui perdaient leur temps à la saluer, puis se mis à réfléchir intensément au sens du clin d'oeil de Lucien. Pour elle, c'était une marque familière qu'on utilise soit pour marquer une sorte de complicité, ou alors une sorte de compliment graveleux, genre, « tu es bonne! » comme disent les gens dans la télé.
Il était très peu probable que Lucien, ami de Rozenmilna, se comporta comme un goujat. Il devenait évidement que c'était donc la première hypothèse, la complicité, qui devait l'emporter.
Mais quelle complicité? Elle n'en avait gardé aucun souvenir, juste une subtile et discrète impression, plutôt amicale.
Sans dire mot, derrière Rozenmilna, désignée, sur le moment, comme rempart, elle montra à Lucien son poignet où trônait le bracelet trop grand de sa montre. Elle la pointa de son doigt, interrogative.

[discours] Parménion s'avance vers le centre de la pièce, accompagné de Vivian. Et il prononce son discours avant de lancer le bal. Je vous invite à y prendre connaissance dans l'autre sujet. [/discours]

Seb et Mandy attendent près de Dimitri et d'Alice depuis quelques secondes lorsque la tremere tire discrètement sur la manche de son cavalier. Seb suit alors le regard de sa collègue et aperçoit Morgan et son infante qui entrent tout juste. Dans ce cas, tant pis pour le primo brujah ! Il le verrait plus tard ou une prochaine fois...

Mais alors que les deux sorciers se dirigent vers le régent, une goule annonce que Parménion s'apprête à faire un discours. Tout le monde s'immobilise, Seb en fait de même avant de pivoter pour se retrouver dans le bon sens. Le Prince prend la parole et répand ses mots dans les esprits présents dans la salle. Le discours est assez succinct, mais il fait son effet. Néanmoins, un élément chiffonne Sebastian en écoutant Sa majesté ce qui lui forme un sourire narquois sur les lèvres. Effectivement, Parménion clame que ce combat ne fut ni pour un clan, ni pour la ville, mais pour la survie de tous. Autrement dit, personne ne doit rien à personne, officiellement du moins...Il est malin, il s'affranchit de la sorte de toute possible réclamation ultérieure...

Le début du bal est ensuite annoncé. Seb en profite pour rejoindre son régent, à la fois pour présenter Mandy que pour éviter la piste de danse. S'il s'agit de sautiller à un concert, il sera toujours partant, mais danser à "l'ancienne", ça il sait pas faire.
Lorsqu'ils arrivent à hauteur de De Lestrain et d'Elisa, l'apprenti de second cercle exprime un franc sourire envers l'infante, avant de s'incliner à mi-hauteur devant le régent.

-Monsieur, bonsoir. Permettez-moi de vous présenter mademoiselle Shalimar, arrivée cette nuit même...

Ahuizotl avait salué comme il se devait les nouveaux arrivants et alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la bouche pour interroger Morgan, la jeune Annabelle parla ...
Au début, il ne comprit pas que c'était à lui qu'elle parlait. Mais assez vite, il s'en rendit compte et fut stupéfait devant de tels propos.
Il essaya de se contenir mais laissa échapper un rire amusé.
D'aussi loin que pouvait remonter sa mémoire, il ne se rappela pas avoir jamais rit de la sorte.
Il oublia alors les autres caïnites l'espace d'un instant et lui répondit en s'approchant d'elle à une distance plutôt intime et dangereuse pour lui parler sur un ton très bas, presque chuchoté à l'oreille.

"Aucun maitre, juste deux amis, voilà qui est bien tentant..."

Il se détacha alors et repris sur un ton tout aussi léger.
"Mais il a raison, rien de pire que les beaux parleurs, je ..."

Alors le Prince fit son discours et Ahuizotl fut des plus attentifs. Peut être s'attendait il a la vérité des Dieux mais il n'eut droit qu'à la version du Prince. C'était déjà pas mal, l'histoire lui plaisait ...

La musique était douce et invitait les gens à la danse. Ahuizotl se souvint de ce moment quasi divin aux bras de Shanel.
Il n'était pas à l'aise dans ces situation mais Annabelle non plus et cela lui fit oublier sa gêne.
Il s'approcha de nouveau d'elle avec un sourire discret mais présent, lui tendant la main droite, le corps légèrement courbé.

"Un ami pourrait il inviter l'infant d'un Prince à danser même s'il n'y connait rien dans l'art de la danse ?"

Mandy s' inclina légèrement, pour saluer le Régent puis lui dit de façon claire et posée, avant de lacher le bras de Sébastian et se retourner pour écouter le Prince, puis, revint à son point de départ, pile en face du Régent :

" - Je suis enchantée de faire votre connaissance, monsieur de Lestrain. Sachez que les Anciens apprécient votre travail, mais nous parlerons "travail" une fois à la Chantrie..."

Le sourire de Mandy se fit plus franc quand son regard croisa celui d' Elisa. Elle prit presque un ton maternel pour lui parler :

" - Si vous avez besoin d' un conseil, demoiselle, je serai là pour vous aider. "

Puis, se recentrant sur le Régent, elle lui dit, d' une voix calme et amicale :

" - Vous avez également les salutations de la part de mon grand sire, monsieur Théodore de la Vallière, monsieur de Lestrain."

Certes, Mandy n' aimait pas les mondanités, ni la foule, mais le fait que d' autres trémères étaient présents cela la rassura. Un hic : elle ne savait pas danser...

Dimitri avait un signe de tête discret en direction du couple Sebastian/mandy pour leur signaler qu'il avait bien pris note de leur présence avant que ceux-ci ne s'éloignent vers Morgan qu'il saluait à distance avant de répondre à son interlocutrice sur un brin amusé.

" De rien, c'est bien peu de choses ! C'est effectivement lui qui discute actuellement avec Monsieur Delcroix."

Le Nosfératu approchait lui aussi pour prendre la parole et il était accueilli par une légère inclinaison de la tête bien avec le sourire.

" C'est un plaisir pour moi aussi."

Le Brujah avait évidemment perçu le malêtre de la Malkavian et restait subtilement entre eux pour la rassurer. L'intervention du Prince tombait à point nommé et il écoutait avec intérêt en appréciant ce qui était dit.

Une fois le bal officiellement lancé, la belle Alice s'éclipsait sans demander son reste ce qui faisait sourire le Primogène qui bien sûr, comme elle l'espérait, se chargeait de la présenter.

" C'était Mademoiselle Alice Claudel, du clan des Masques. Il ne faut pas lui en tenir rigueur mais elle a une affaire urgente à traiter avec Monsieur Zilberman."

[arrivant des environs du prince]

bien, tout n'était pas régler, mais vieux fallait faire preuve de patience pour l'instant. 
Le brujah se dirigea alors vers un mur de la pièce contre lequel il s'adossa, observant alors les nouvelles têtes qui étaient arrivé durant son entrevue avec le prince.

Il s'attarda sans trop savoir sur le visage de primogène ventrue, puis fini par sortir son telephone et envoya un message a sa goule attendant a l'exterieur du louvres.

Il croisa les bras, observant le prince durant son discours. 

Bien, rester a savoir qui était le primogène brujah ...

• Vous savez, mademoiselle, il y en a qui survivent...
  

Annabelle espérait que Rozenmilna reconnaitrait le ton de la plaisanterie. La voix d'Annabelle, bien que douce, était également lente et monotone, ce qui ne permettait que rarement de percevoir le ton.
Elle espérait surtout que sa plaisanterie en fut une.


Beaucoup de gens commençaient à se rapprocher d'elle, et lorsque le seigneur au nom imprononçable se rapprocha d'un peu trop près, elle du faire un pas en arrière, manifestement intimidée.
Avec beaucoup de gentillesse, il lui proposa une danse, c'est à dire une activité totalement inconnue, et, à vrai dire, au regard de ce qu'elle avait observé en boite de nuit, un brin ridicule.
Comment refuser sans heurter ce nouvel ami ?
Comment accepter sans vomir d'angoisse ?
Heureusement le prince Parmenion choisit ce moment pour prononcer son discours.
[…]
C'était court.
Et Annabelle n'avait aucune idée à quoi il faisait référence. Toutefois elle avait bien noté la présence d'une sorte d'homme chauve souris, mais sans le costume noir et le majordome anglais distingué.
Non seulement les nosfératu étaient vilains, mais en plus Rozenmilna ne semblait pas les porter dans son cœur.
Et ce que Rozenmilna n'aime pas, Annabelle déteste. Simple solidarité féminine.


Hélas, le prince conclu par l'ouverture du bal, ce qui ramenait Annabelle à son premier soucis.
Elle resta un instant muette devant le seigneur (ou ex seigneur, tout cela se mélangeait) gangrel, prenant toujours ce temps de quelques secondes qui paraissent des éternités, le regard vide, quoi qu'un peu étonné, la tête légèrement penchée sur le coté accentuant le sentiment de perplexité.
Ce temps fut judicieusement mis à parti, car Rozenmilna lui présenta une nouvelle personne.


Elle se nommait Abigaëlle et était charmante. Son air perdu lui inspirait immédiatement une compassion certaine et Annabelle lui sourit en guise de bienvenue.
Mais que dire pour ne pas paraitre trop empotée ?
Il fallait répondre à Ahuzitolotlo...quelque chose comme ça et à cette personne... Vite ! Il fallait se lancer, dire la première chose qui passait par la tête.

• Bonsoir... vous êtes très jolie. J'aime beaucoup vos cheveux... j'aimerais beaucoup être ailleurs...
  

Ah ?! Visiblement trop de chose passait par la tête d'Annabelle.


Elle se retourna vers Rozenmilna, ostensiblement, pour attraper la première bouée qu'on lui lancerait, mais hélas, la dame, appelé par le prince, devait la quitter en la confiant à Lucien.
Du coup, elle se retourna vers Lucien, interrogative, mais muette.


Le seigneur gangrel attendait une réponse depuis maintenant plus d'une minute. Elle désespérait de se montrer aussi perdue.


Viiiiite ! A l'aide !!

"Je m'inquiètes sans doute pour rien. Merci de m'avoir rassuré sur ce point, et merci de m'avoir renseigné sur votre ancien."

Il écouta le discours du Prince, et le trouva assez banal. On aurait dit un bon discours politicien, mais sans plus. La neutralité politique discours semblait présager du changement futur au sein de la ville. D'ailleurs cela avait commencé par la nomination d'un Sénéchal sortit d'on sait où. Pour le moment le jeune gangrel garda ses réflexions pour lui-même et concentra sur l'immédiat. Le bal allait commencer. Il espérait que personne n'allait venir lui demander de danser. En tout cas Jacques n'avait pas l'intention de danser. La dernière fois qu'il avait dansé, cela s'était...mal terminé de son point de vue. Il reprit alors la parole.

"Monsieur Zilberman. Va t'il falloir que nous dansions tous? Je ne suis pas...particulièrement friand de ce genre de mondanité."

Ahuizotl sentit le temps passer, comme si chaque seconde qui s'écoulait faisait souffrir la jeune Annabelle. Avait elle peur de lui ? ... C'était étrange et en même temps, sa nature profonde s'excitait à l'idée que ce puisse être le cas. Sa Bête était toujours présente, à l'affût de la moindre opportunité de prendre du plaisir. Et cet instant était aussi plaisant qu'il pouvait être gênant.
Alors Lucien arriva et mis fin à son plaisir d'une réponse rapide et courtoise. Comment ne pas répondre avec un joli sourire à l'homme qui venait les sortir Annabelle et lui d'une situation embarrassante.
NON ! Il venait gentiment lui ravir sa proie. Cet enfoiré de beau parleur qui tentait une manœuvre dangereuse pour sa survie. De quel droit se permettait il de se mettre en travers de son chemin. La Bête qui grondait en lui décupla ce sentiment de frustration et voulait de l'agitation. D'abord la colère pour son frère ensuite ce Lucien ... RRRrrrr... N'y a t il que de jeunes provocateurs sur ces Terres de neutralité.
Le regard du Gangrel sembla fusiller Lucien d'un regard malsain mais le vieil azteque contenait sa Bête avec beaucoup d'expérience et de volonté.
Il savait que cet endroit était un territoire hostile et qu'il devait faire bonne figure malgré sa nature. Il savait qu'ici, il devait faire l'agneau pour prouver qu'il n'était pas un animal sauvage.
Il commençait à comprendre cette "mascarade" ... Ce n'était pas qu'une volonté de rester caché, c'était un véritable vice, un besoin de contrôle et de manipulation.
Apres quelques secondes fixées sur les yeux de Lucien, il finit par lui lâcher un sourire poli mais forcé.

"Je ne peux que m'incliner dans ce cas."
Il tourna les talons après avoir salué un peu tout le monde d'un signe de tête.
Puisque ce petit jeu était fini, il fallait aller saluer le sénéchal officiellement nommé ...

Tout le monde y allait bon train. Jusqu'à ce que le Prince fasse son discours. Un discours très martial récompensant chacun de part ses actions et son rôle.
Morgan ne dit rien pendant le discours du prince, se contentant, quand il n'était pas absorbé par son charisme, de regarder les autres convives.

Puis il regarda Mandy et Sébastian.


- Madame Shalimar j'ai été prévenu de votre arrivée. Bienvenu à Paris. Nous nous entretiendrons ultérieurement effectivement. D'ici là profitez de la commémoration. Sébastian est de bonne compagnie.

-Vous m'honorez, monsieur, déclare le sorcier en s'inclinant légèrement vers le régent.

Malgré la confiance que le primogène tremere lui montre, Sebastian n'est guère enchanté d'entendre qu'il doit faire le baby-sitter pour le reste de la soirée. Pour tout dire, il avait espéré pouvoir s'éclipser assez rapidement, lorsque les regards seraient trop occupés pour observer les mouvements dans la salle. Après tous les évènements de ces dernières nuits, un grand besoin d'isolement s'est emparé de lui. Il avait pensé pouvoir se retrouver un peu seul, profitant de cette soirée où tous seraient au bal.

Tout n'est pas forcément perdu. Les sorciers sont connus pour ne pas apprécier outre mesure ce genre de rassemblement, et peut-être que Mandy elle-même ne pense qu'à quitter cet endroit. Il lui en parlerait un peu plus tard, en le faisant passer comme une proposition courtoise.

De même, Sebastian espère avoir l'entrevue privée avec De Lestrain en fin de nuit, que ce dernier lui a accordé la veille, bien qu'il doute qu'il l'obtienne si tôt. Sans compter son impatience masquée à apprendre la première étape de sa seconde voie thaumaturgique.

Il laisse Mandy et Morgan discuter à leur aise, souriant à Elisa si leur regard vient à se croiser, et observant le reste de la salle d'un air distrait. Il se rappelle le primo brujah et se dit qu'il sera désormais difficile d'accéder à lui, et qu'il faudra remettre cette entrevue là à plus tard. C'est alors qu'il aperçoit des serveurs portant une multitude de coupes couleur grenat sur des plateaux, proposant un verre aux invités. Il suit attentivement les trajectoires des employés et attrape un verre dès qu'il se trouve à portée.

Phase 1 du plan: Est-on gentiment lié au sang ? Achevée. Passons désormais à la phase 2...

Ahuizotl passa devant le petit comité tremere en traversant la salle et ne manqua pas de s'arrêter en chemin pour saluer tout ce petit monde.
Il commença bien sûr par le Primogène face à qui il courba le dos pour le saluer avec le respect qui lui était dû.

"Primogène, je vous salue ! Félicitations pour cette magie inspirée dont vous avez su canaliser la puissance. Ce fut si grandiose que j'apprécierai énormément que nous en reparlions quand vous aurez un peu de temps à me consacrer."

Il regarda ensuite Sébastian et le salua tout aussi respectueusement.

"Sébastian, je vous salue également et vous remercie pour l'aide que vous m'avez portée. Sans votre soutien, qui sait ce qui me serait arrivé."

Il était le seul à penser qu'il avait affronté un Dieu et il continuait de penser que sans l'intervention de Quetzalcoalt et de sa magie, il n'aurait rien pu faire.
Il porta enfin son regard sur Madame Shalimar puisque c'est ainsi qu'elle s'appelait :

"Madame Shalimar. Enchanté, je suis Ahuizotl du clan Gangrel.."
Elle avait dans son apparence et son attitude quelquechose qui titillait son instinct. Pourquoi ? Il ne savait pas encore mais il était curieux de voir comment elle allait réagir.

Ah !? La réponse a du trop se faire attendre, le monsieur au nom bizarre était parti, non sans exprimer de tout son corps une certaine... hostilité envers monsieur Rousselet.
Pourquoi ce soudain départ, cette antagonisme, Annabelle faisait fonctionner les quelques neurones qui lui restaient mais toutes ses réflexions n'amenaient qu'à une conclusion farfelu.
Les deux hommes rivalisaient pour elle.
Elle en conçu un étonnement sincère, puisque c'était la première fois que cela lui arrivait.
D'un autre coté, c'était également une des rares fois où elle se retrouvait en présence de plus d'une personne. Ça joue.


Monsieur Rousselet avait trouvé un stratagème malicieux pour éloigner son concurrent, ce qui fit sourire Annabelle. Sourire qui disparu rapidement car peut-être n'en était-ce pas un ? Peut être qu'elle avait réellement promis une danse à monsieur Rousselet. Malheureusement elle n'en avait aucun souvenir, ce qui, hélas, était fréquent.


Lucien lui tendait la main, sans doute dans l'espoir qu'elle la lui prenne. Annabelle n'avait pas beaucoup l'habitude de toucher les gens. Mais elle portait des gants et puis il était gentil.
Elle aurait quand même espéré que ce fusse Rozenmilna.
Elle avait un air moins... prédateur...


sans réfléchir aux conséquences, Annabelle glissa sa main ganté dans la paume de Lucien, petite mimine emprisonnée dans une poigne immense...

• Puisque je vous l'ai promis...
  

Elle regarda Lucien de son regard pâle et vide.

• L'ai je fait ?
  

Mandy souria à Ahuizotl, puis lui dit sur un ton chaleureux :

" - Enchanté cher Ahuizotl. Appellez moi Mandy, très cher, cela me fera plaisir. Nous nous sommes sûrement déjà croisé au Louvre, mais c' était avant mon départ à Vienne."

Puis Mandy prit une coupe, quand le plateau passa, prenant soin de se servir après son primogène et Ahuizotl. Tout en se demandant si ce dernier allait se souvenir d' elle...