Mandy sourit à Sébastian, puis lui dit :

" - Ne serait il pas plus judicieux de rentrer avec les nôtres ? "

Puis le Prince fit un nouveau discours, au moment où Mandy posa le pied dans la salle. Puis se fut au tour de la primogène Ventrue, que Mandy écouta attentivement, absorbant chacun des mots prononcé.
Quand celle ci eut terminé, Mandy applaudit la primogène Ventrue et se tourna vers Sébastian :

" - Vous êtes sûr de ne pas vouloir faire une danse avec moi, mon cher ? Cela me ferait plaisir." dit elle en lui faisant un petit sourire.

Mais Sébastian allait il danser, telle était la question...

Étrange soirée.
Étrange personnage.
Étrange sentiments.
Alors que le « Démolisseur approchait », Lucien vint se placer en rempart, tel le chevalier servant d'époques reculées qu'Annabelle n'avait pas connue, ou alors qu'elle avait oublié.
Cette attitude renforça le sentiment de malaise, car de toute évidence danger il y avait, mais étrangement, presque involontairement, était rassurante.
Annabelle était presque invulnérable, mais elle aimait se savoir protégée.
Elle prit délicatement le bas de la veste de Lucien dans sa main, la tenant, comme une enfant qui ne veut pas perdre son père dans une foule de gens trop grand, trop inquiétant, un geste machinal, une réflexe de petite fille effrayée.
A sa grande surprise, le « démolisseur » parlait. Il parlait bien, clairement, et cette voix claire et précise étonnait la jeune femme.
Il est des voix propres aux bêtes et des voix propres aux hommes, mais il est terrifiant d'entendre les unes dans les bouches des autres. Loin de la rassurer, le discours du nosferatu éveillait en elle une crainte morbide, comme un écho blasphématoire enfouie dans sa mémoire, ou plutot dans ses tissus d'éternelle.
Se peut-il que cette terre ai pu engendrer une telle créature, que ses oreilles puissent entendre ce qui ne pouvait être qu'un blasphème, qu'une antique et insondable étrangeté dans ce qui semblait être le réel.
Rêvait-elle ? Non, les immortels ne le peuvent.
Pourtant, le flot interminable de phrases résonnait à ses oreilles et elle cru défaillir. Mais … alors que la crainte, la peur, la terreur allait la dévorer, les phrases prirent un sens, une signification. Le flot était rapide, et il semblait difficile de tout intégrer à la fois.
La main relâcha le bas de la veste. La crainte laissa la place à l'étonnement, puis à l'amusement, un amusement nerveux, comme le soulagement après avoir constaté la vacuité de la crainte morbide qui serrait les entrailles.
Le quidam tentait, maladroitement, de faire des reproches de protocoles à Lucien. Osé. Un peu comme le petit garçon pris la main dans le pot de confiture et qui, pour se justifier, dénonce sa petite sœur qui a fait une bêtise précédemment.
Rejeter sa propre faute sur les autres, voilà bien une attitude déplacée.
Arracher ses deux bras et les offrir en bouquet à Rozenmilna, voilà bien une chose tentante, mais il en va également du protocole. Ce genre de comportement eusse été déplacé, bien que ludiquement porteur.
Comment appellerait-on quelqu'un qui mettrait en pièce le « démolisseur » ? Un dé-démolisseur ?
Annabelle eu un sourire discret, caché derrière la forte présence de Lucien. Le courage a ses limites, et elle ne s'imaginait pas dire cela en face d'une telle aberration de la nature, pas sans lui décharger le contenu de son pistolet dans le même temps. Question de prudence.
Elle se contenta de poser la plat de sa main dans le dos de Lucien, comme pour signifier à la fois sa présence, et son soutien.
Le geste lui paru soudainement déplacé, elle y mit finit immédiatement.
C'était à l'homme de répondre à la bête.

Lucien écoutait Alister qui répondait par un laïus plutôt que faire profil bas.

*miroir miroir ! quelle pauvreté*

Le Ventrue restait stoïque, seul un petit sourire ornait ses lèvres lorsque le Nosfératu l'insultait une nouvelle fois avec son insinuation. Il décidait de mimer un applaudissement à son interlocuteur avant de prendre la parole sur un ton léger.

" Magnifique. Vous auriez pu faire le choix de simplement vous excuser pour votre impair de tout à l'heure mais au lieu de cela vous choisissez une tirade au goût douteux à mon encontre."

Il gardait le silence quelques secondes avant de reprendre sur un ton enjoué.

" Je suis admiratif de voir que de fautif vous vous posez en juge. D'ailleurs je ne doute pas un seul instant qu'un homme tel que vous affichant fièrement son bagage *désignant les décorations du doigt* s'appuit sur des faits solides pour se lancer dans ce genre d'allégation et qu'en aucun cas il s'agit d'une réponse crachée sous la vexation comme le premier néonate venu."

Il jetait un regard par-dessus l'épaule d'Alister avant de revenir sur ce dernier sentant alors la main de sa soeur aggrippait la manche de sa veste.

" Concernant ma cavalière, puisque vous insistez lourdement en voulant jouer au plus malin, je vais vous reprendre aussi sur ce sujet. Elle a choisi de ne pas le faire afin de manifester son offuscation devant vos manières, preuve en est qu'elle n'a toujours pas daigné le faire malgré votre commentaire. Il aurait donc été inconvenant que je la présente contre son gré."

Il feignait d'être pensif avant de reprendre.

" Je suppose qu'on se sent en confiance quand on est le petit protégé du Sénéchal. Mais ne le forcez pas à voler à votre secours une deuxième fois cette nuit."

Il avait appuyé sa dernière phrase en parlant légèrement plus fort de manière à ce que les personnes proches puissent entendre.

" La prochaine fois faites preuve de jugeote en assumant vos fautes plutôt qu'essayer de les couvrir en accusant vos détracteurs comme un enfant le ferait. Ca vous évitera ce genre de déconvenue.J'espère qu'on s'est bien compris ce coup-ci."

C'était rare mais pour une fois le ton était ferme pour mettre un terme à cet échange. Il ne le retiendrait pas plus longtemps et se tournait vers sa cavalière avec un sourire rassurant sur la manière dont il avait perçu son geste.

Mandy et Sebastian reviennent dans la salle au moment où le silence se fait. Ils n'ont pas le temps de dépasser leur primogène, qu'une grande personnalité de la Camarilla parisienne se lance dans un discours plein de verve et de prestance.

Sebastian écoute avec attention, trouvant les mots de Rozenmilna d'une justesse rare. Elle ne brode pas trop, s'exprimant néanmoins avec une élégance et une force que bien des torés aimeraient posséder. Du moins, aux yeux du sorcier. Seb est de même très agréablement surprit d'entendre son nom cité dans la liste des "héros", se considérant encore comme quelqu'un qui n'a guère d'importance et qui ne mérite pas guère un tel honneur. Bien qu'elle soit certainement feinte, cette reconnaissance lui va droit au coeur.

Paradoxalement, cela lui fait penser à la chantrie de Lyon où il était tombé en déchéance avant même d'avoir eu la chance de prouver sa valeur. Seb est de plus en plus convaincu qu'il a été envoyé à Paris dans l'espoir qu'il périsse face au démon. Que son clan, si solidaire pourtant, ait tenté de mettre fin à ses nuits, à lui l'un des plus loyaux et fervents membres, le frustre. Plus encore, cette pensée lui fait mal, très mal.

La fin du "speech" le réjouit moins que le commencement. Ce "message" que Rozenmilna prétend que Paris a envoyé aux ennemis de la Cama n'est pas une bonne nouvelle. Pour lui, cela va attirer d'autres êtres bien plus vicieux et bien mieux préparés que Boubanos. C'est tout comme l'actuelle situation du clan tremere dans la ville, bien trop mis en avant. Cette gloire éphémère dont ils jouissent n'est que le prélude à de futures jalousies, et chez les vampires, la jalousie se termine toujours par la destruction de l'un ou de l'autre...Car tous savent désormais que Paris est forte, et les prochains assaillants prendront certainement soin de noter tout cela et de s'y préparer...Et les trémères seront parmi les premiers frappés.

Mais bon, il fallait bien renvoyer Bouba en enfer, avec toutes les conséquences que cela implique. Le sorcier espère simplement que les vampires de Paris ne se reposent pas sur leurs lauriers...

D'une manière générale, l'apprenti magicien suit les mouvements de foule en applaudissant lorsque les autres le font, hochant respectueusement la tête lorsque quelqu'un croise son regard, le tout avec un petit sourire narquois accroché aux lèvres. Il écoute ensuite Parménion qui prend la parole à son tour, afin de présenter un peu plus le nouveau sénéchal.

Puis, le calme revient. Tous semblent plus ou moins subjugués par les deux interventions. Le silence après du Mozart, c'est encore du Mozart, comme on dit...là c'est pareil. Il faut quelques instants avant que l'effet ne se dissipe et que les personnes retournent à leurs "petites" discussions, entraînant dans une effet boule de neige le reste de la salle. 

A son côté, Mandy se tourne vers lui. Le magnifique sourire ainsi que le regard pénétrant de la dame attirent immanquablement l'attention du sorcier, qui porte sur elle un regard encore perdu dans les méandres de Lyon. Elle lui propose, non demande, une danse d'une manière qu'il ne pourrait refuser même s'il l'avait voulu.

-Je suis votre humble serviteur pour la nuit, Mandy, et ce sera avec plaisir que je danserais avec vous jusqu'à ce que le clan se retire, répond-il avec un franc sourire. Par contre...bien que je le regrette, je ne peux pas prétendre être un bon danseur, j'espère que vous ne m'en voudrez pas.

Il pose alors sa coupe sur une table avoisinante avant de se diriger vers la piste de danse en compagnie de Mandy.

[Direction la piste de danse]

Morgan avait tout suivi de loin. Il était resté à part, mais avait profité de la soirée. Elisa s'amusait, visiblement Mandy et Sebastian également.

L'énigmatique primogène s'alluma une dernière cigarette avant de quitter les lieux pour se rendre aux tâches ingrates qui incombaient à un régent. Les siens pourraient s'amuser. Il envoya un SMS à Elisa pour ne pas qu'elle s'inquiète.

Il prit congé discrètement.

HRP:

[Direction la fondation pour le saut de nuit]

Abel observa Aaron s'eloigner sans le suivre puis se tourna a nouveau vers dimitri.

"Y'a-t-il des membres de la secte sabbat au sein de paris"

Il atendit quelques secondes lareponse du primogène avant de reprendre.

"Je ne souhaite pas faire l'objet d'une embuscade en me retrouvant par inadvertane dans un lieu que je devrait eviter. aussi si vous pouviez m'indiquer les frontières du territoire de la camarilla, je vous en serais reconnaissant."

Alister tourna la tête vers la primogène ventrue, mais fut saisi par la réponse de Lucien sur qui il reposa ses yeux le temps du discours de l'interessé. Il encaissa sans broncher, tandis que les époumonements du ventrues se faisaient piquants et jouaient sur les cordes sensibles de tout être.

Au demeurant, Alister avait appris à endurer la souffrance avec une certaine philosophie, il savait que cet instant, bien que peu plaisant ne durerait pas plus qu'il ne le souhaitait.

Il jugea bon toutefois de répondre aux dires de Lucien, qui, sans doute pris par la confiance aiguisait, au fur et  mesure, les couteaux d'une conversation déjà tranchante.

 - Monsieur Rousselet, je vous remercie pour vos remarques et n'hésiterai pas à repasser vous voir si j'ai besoin d'autres leçons de savoir vivre ou de conseils en matière d'habillement. Quel être incontournable vous devez être ici...

Alister avait compris que son interlocuteur était en démonstration, dès lors afin d'écourter la conversation, il se contenta de le laisser parler sans le reprendre. Le débat n'était pas vif, et l'arbitre muet quoiqu'en grande beauté, Alister comprit qu'il fallait laisser à son interlocuteur l'occasion de briller. Il fit une énième réverence à l'attention d'Annabelle et dit à son attention

 - Monsieur Rousselet a tout à fait raison sur ce point. Je vous prie, madame, d'accepter mes excuses si j'ai été rude.  

Puis vint la conclusion, durant laquelle Lucien joua avec brio de la menace et du sens caché. Un autre qu'Alister aurait sans doute été intimidé, mais le nosfératu n'avait à perdre que son temps et reprit donc d'une voix monocorde.

 - Il était plaisant de discuter avec vous des choses qui vous interessent. Même si vos avis semblent vous convaincre, je ne crois pas que nous verrons la vérité surgir de votre bouche ce soir. Dès lors, je vous propose d'en rester là. Nous finirions par regretter ces moments de compréhension mutuelle passés ensemble.

Alister tourna les talons et repris sa démarche cintrée en direction de Rozenmilna.

Alors qu'elle s'était dirigée vers le balcon afin de prendre un peu l'air et profiter de la fraicheur de la soirée, même si elle ne pouvait plus la ressentir sur sa peau, Elisa reçu un message. Elle sortit son portable et le lu. Ainsi son Sire était rentrée à la chanterie et enverrait une de ses goules la recherché un peu plus tard.

Profiter de la soirée, c'était plus simple à dire qu'à faire. Elle avait l'impression de se trouver au milieu de loup et ne pas savoir comment agir. Elle jeta un oeil à Mandy et Sebastian. Ces dernier avait rejoint la piste de danse. C'est alors que la jeune infante vit Ahuitzolt arriver et lui proposer une danse. La demoiselle lui répondit le plus cordialement possible :

"Oui je veux bien monsieur Ahuitzolt."

Elle prit le bras de son cavalier du moment et le suivit sur la piste de danse.

[Piste de danse]

"Une trève ? voila qui n'est pas banal."

même si le ton aurait laisser entreprendre une pointe de surprise, son visage ne trahissait aucune emotion.

Quand au territoire de chasse, c'était bien la première fois qu'Abel entendait parler d'un tel dispositif au sein d'une cours...
sa ressembler plus a une moyen dissimuler pour connaitre les clan de chacun, même si personne ne semblait chercher a garder ce mystère.
Enfin soit, il n’était pas la pour se mettre lui même des bâton dans les roues a peine arrivé.

"Peut-être pourriez-vous alors m'indiquer les zone de chasse de notre clan, ainsi j’éviterai toute rixe avec les autres."

Annabelle écoutait les échanges virils, mais corrects entre les deux hommes... enfin, entre Lucien et … quoi qu'il soit...
Lucien s'était montré dur envers le Nosferatu, cassant même et la jeune femme craignit, un instant, que les choses ne dérapèrent en un ludique, mais déplacé, bain de sang, bain de sang auquel elle aurait volontiers participé.
Mais les deux personnes parlaient très vite, trop vite, et la conversation finit par devenir du bruit. Le temps de comprendre et d'intégrer une phrase, ils en étaient à quatre plus loin.
Telle la spectatrice de match de tennis, son regard voguait au grès des interlocuteurs, bien que toujours prudemment derrière Le costume élégant de Lucien en guise d'armure.


Puis la créature s'adressa directement à elle pour lui présenter ses excuses, liant le geste à la parole.
Il s'excusait de quoi ?
Déjà, le souvenir du début de l'accrochage se faisait incertain.
Mais la politesse impose des réponses. Quel qu'il soit, quelque furent ses actes, il les regrettait, ce qui faisait de lui une personne respectable.
Annabelle prit entre deux doigts un des pans de sa robe et l'écartant un peu, fit, en réponse, une genou flexion.
Elle était trop intimidée pour répondre à haute voix. Elle espérait que le geste suffirait.


Le démolisseur d'ambiance étant dès lors parti, Annabelle se retourna vers Lucien, sans expression, le regard toujours perdu.

• Il a l'air gentil, finalement... il s'est excusé... il a reconnu que vous étiez de grande qualité...
  

Annabelle s'arrêta un moment, se disant que la naïveté avait peut être des limites. Et puis tant pis, il vaut toujours mieux être naïf que cynique.
Elle sourit timidement à Lucien.

• Il est dommage que la nuit se termine. Votre compagnie est plaisante. Vous êtes gentil pour un homme.
  

Lucien se désintéressait de la réponse d'Alister. Il avait déjà connu pareille situation avec Balthazar et Le Forestier qui, vexés d'avoir fauté, l'avaient pris à parti eux aussi mais n'avait su que renvoyer la balle en usant d'inepties.

Il reportait son attention sur Anabelle qui se satisfaisait des excuses du Nosfératu de manière presque innocente.

" Oui, effectivement. C'est l'essentiel à mes yeux."

Le Ventrue se contentait de sourire à sa soeur sans donner son propre avis sur le baroud d'honneur du Démolisseur mais ne manquait pas de faire quelques signes discrets en direction de Rozenmilna qui le prendrait sûrement au sérieux voyant la mine sérieuse qu'il affichait.

Sa cavalière chassait bien vite cet agacement avec quelques mots auxquels il répondait en s'inclinant respectueusement, une main sur le coeur.

" Je vous retourne le compliment. Votre compagnie a sûr ensoleillé cette soirée jusque là un peu terne."

Une nouvelle fois, il ne manquait pas de noter dans un coin de sa tête la dernière remarque qui semblait confirmée ce que son attitude craintive vis à vis des contacts avec lui semblait indiquée.

" Souhaitez-vous que je vous raccompagne ? ou peut-être préfèreriez-vous attendre Rozenmilna ?"

Il avait évidemment une idée sur la question mais se devait de le proposer.

Sans détour depuis l'entrée, Gatien entra timidement dans la salle des fêtes.
Il fut soulagé de voir que des personnes dansaient encore, apprécia au passage la musique de chambre, et chercha du regard des gens qu'il connaitrait.
Le Prince n'était pas - plus ? - là, ce en quoi il se sentit coupable, mais ses camarades de Clan étaient encore tous présents.
Il avait lu qu'un nouveau Sénéchal, encore un, était prévu, mais il ne pouvait deviner de qui il s'agissait. Aussi, ne pouvait présenter ses respects aux autorités supérieurs, il choisit d'aller saluer sa Primogène.

Elle était entourée, aussi, il se posta à distance en attendant d'attirer son attention.
Chemin faisant, il ne manqua pas de saluer de loin les visages connus, notamment Lucien et la Princesse Italienne, qui était superbe dans une robe stricte mais délicate.
Il fit un signe respectueux au Primogène Brujah qui se trouvait non loin de Rozenmilna. Ils étaient en train de discuter avec une personne qui ne lui rappelait rien de particulier.

Il observa enfin la salle en elle-même et frémit en voyant la statue du Baali. Ses yeux ne s'en détachèrent pas. Était-ce une réplique ? Était-ce l'individu pétrifié ?
Dans tous les cas, c'était...
Mon Dieu, on ne pouvait plus parler de mauvais goût à ce stade-là...
Placer la dépouille d'un ennemi au milieu des réjouissances lui apparaissait comme profondément barbare. Une tête sur une pique ne l'aurait pas d'avantage choqué.
Le jeune Ventrue dirigea enfin son regard vers le sol, se réjouissant de tout son être d'avoir pataugé dans les égouts plutôt que d'avoir eu à faire bonne figure toute la soirée dans un environnement aussi malsain.

Histoire de ne pas rester le regard baissé comme un enfant pris en faute, il releva les yeux et se concentra sur sa Primogène.
Elle était plus ravissante que jamais, dans sa robe digne d'une princesse. Le bleu soutenu à la taille soulignait la blancheur du reste, et la finesse des volants et décorations allait parfaitement avec son beau visage.

Une jeune femme en tenue de soirée vert sombre circula un peu dans la salle de bal, avant de se diriger vers Aaron.
Choisissant un bref instant où il n'était pas directement impliqué dans une conversation elle lui tendit un petit billet, y joignant une révérence à son adresse, et celle des personnes proches.

Elle fit deux pas en arrière, mais ne partit pas, attendant une éventuelle réponse.

Abel observa la main tendu par le primogène et fini par la serrer.

"Tout le plaisir est pour moi Dimitri."

"Je prend note de vos recommandation , mais mon sire m'a appris a ne pas dévoiler, ni demander le clan et la génération d'un cainite, habitude que j'ai gardé."

Il fouilla une poche de la veste qu'on lui avait prêté et en sorti un carnet, griffonna son telephone sur une feuille qu'il déchira et tendit au brujah.

"Au cas ou vous auriez besoin de me contacter."

Abel prit la carte qu'il plaça en intercalaire, dans son carnet.

"Je n'y manquerai pas, il se peut même que j'en vienne a vous demander des renseignements sous peu."

Il s’apprêtait a partir quand dimitri l'informa pour le refuge Brujah.

"Je me suis déjà arranger pour trouver a passer la journée, mais l'offre est apprécié."
"Bonne fin de soirée Dimitri."


Il fit quelques pas dans la salle, essayant de trouver le sénéchal du regard, puis observa sa montre. La fin de la nuit n'allez pas tarder a arriver,Et il lui falait rejoindre sa goule.

Il pris donc la direction de la sortie, en sortant son telephone.

[direction Sortie du Louvre]