rp Abigail:

Abigail reconnu Victor et un sourire se déssina sur son visage. Elle le salua donc chaleureusement malgré le fait que le monde alentour l'intimidait. Elle avait beaucoup apprécié le concert auquel elle était allé avec Victor et s'en souvenait encore. Néanmoins quand celui-ci d'adressa à Kaoum elle se fit plus discrète les laissant discuter (réaction de sa part qui me parait normal et pratique en même temps).

Kaoum regarda l'homme et lui sourit.

"Bonsoir monsieur Victor. Heureux de faire votre connaissance. Je me nomme Kaoum. Il semblerait que vous connaissiez déjà Abigail."

Son sourire s'agrandit et il fut interrompu dans sa phrase suivante par Charon. Ils pouvaient passer, Abigail et lui, mais il fut désolé pour Victor. Enfin plus exactement il fut désolé pour la peine que le laisser derrière ne manquerait pas de faire à Abigail. Ainsi, en bon nosferatu, il fournit l'information, assez fort pour être entendu par tous, mais en parlant directement à Victor.

"Monsieur, si vous souhaitez passer il vous faudra vous fournir d'un bouton de rose noir."

Il montra son propre bouton épinglé à son costume.

"Et si vous souhaitez être accompagné par une dame celle-ci devra être muni d'une broche noir aussi. Navré de vous l'annoncer en une heure aussi tardive, mais ceci est la requête du Gardien faite ce début de nuit via les Chroniques."

Il regarda un moment les autres personnes présentes dont certaines commençaient déjà à se diriger vers la commémoration. Il nota tous les visages et les mémorisa. Son regard insista une seconde sur Liel avant de se tourner vers Victor comme peiné.

"Excusez moi mais nous allons devoir vous précéder. Comprenez qu'en cette heure tardive peu de temps nous reste. Mais . . "

Il sortit une carte de sa poche avec son numéro et le tendit à Victor.

"Prenez celà. Les amis d'Abigail sont les miens. Si un jour vous avez besoin du recourt des masques n'hésitez pas."

Après un salut et quelques secondes d'attente pour voir la réponse de victor (un numéro en retour qui sait) il se dirigea vers la commémoration avec Abigail.

Alice était mignonne, de vouloir personnellement rendre hommage au chevalier. Aussi, Philippe accepta sans grimace les éléments qu'elle lui donna, avant d'entrainer Lucas à l'intérieur.

Lorsque Victor entra, coupant Malicia dans ses propos, Philippe tourna vivement la tête pour le regarder, un peu à la façon d'un oiseau de proie depuis son perchoir.
Alors qu'il l'observait, deux autres personnes entrèrent.
Froid. Glace. Et glace aussi.
Il répondit au bonsoir des arrivants par un bonsoir poli, et à peu près audible. Puis il se retourna vers son interlocutrice.

"Des nôtres...Murmura-t-il, autant pour lui même que pour Malicia. "Mademoiselle Campbel, bienvenue à Paris. Mon nom est Philippe Merle. Je suis enchanté de vous rencontrer."

Le cavalier de la belle femme annonça à haute voix ce que le primogène s'apprêtait à dire à la nouvelle. Une broche noire pour entrer. Il se contenta donc de rajouter à mi-voix.

"Il s'agit d'un geste en l'honneur d'une ancienne, décédée hier soir.
Je n'ai pas de broche à vous proposer, mais Alice m'a donné ceci, si vous vous sentez l'âme d'une artiste."

Il lui tendit la pincette et les petites plumes noires et lustrées avec un air un peu blasé. S'il avait été à sa place, il serait rentré chez lui en criant au foutage de gueule. Fraichement arrivé, trouver l'elyseum pour se faire refouler directement à cause d'un gri-gri sensé honorer une illustre inconnue...

"Si vous préférez essayer de rencontrer le prince une autre fois, voudrez-vous me communiquer vos coordonnées ?"

Il faisait ce qu'il pouvait pour lui faire bon accueil, mais les circonstances n'aidaient vraiment pas.

Encore des gens... Dont la magnifique danseuse qui avait attiré son attention lorsqu'elle était entré dans la zone mixte. L'endroit était vraiment surchargé, et visiblement, le portier en chef le trouva aussi. Il demanda aux détenteurs du sésame de bien vouloir circuler, tandis qu'elle resterait à l'entrée... Malicia prit sur elle pour rester tout à fait calme et impassible, mais elle se sentait bouillir à l'intérieur... Elle avait envie de bouffer tous les portiers du coin, en commençant par les deux goules du Louvre qui s'étaient bien foutu de leur gueules, à Albin et elle.


Mais alors que le clan malkavian l'abandonnait là sans plus cérémonie, Philippe resta à ses cotés, tentant de lui expliquer la situation particulière de cette nuit. Quelqu'un était mort, une ancienne apparemment. Tout en parlant, il tendit à Malicia des plumes et une pince... L'âme d'une artiste? Peut-être à ses heures, mais certainement pas ce soir. Elle avait assez donné pour une nuit. Puisque le Prince avait mieux à faire que de recevoir les nouveaux venu, au point qu'il ferme l'accès aux ignorants, et bien tant pis! Elle le verrai plus tard!

"Cette femme va s'éclipser. L'aube s'approche à grand pas et il n'est plus temps pour du modelage. Elle a un appartement, dont elle a oublié l'adresse, mais elle peut Lui donner son numéro."

Elle sortit de son sac un stylo et le papier d'un chewing-gum sur lequel elle griffonna son numéro à la va vite avant de le donner à son primogène.


"Elle aurait aimé Lui parler plus longuement, mais cela sera pour une prochaine fois..."


Effectivement. Parler ainsi au beau milieu d'un genre de no man's land gardé par un cerbère à trois corps n'était pas idéal, loin de là. On ne sait jamais quel genre d'oreilles trainent dans ce genre d'endroit.

"Merci pour Son accueil, fini-t-elle par rajouter de la voix la plus neutre qu'elle put, en inclinant légèrement la tête pour le saluer une dernière fois avant de prendre congé.


Elle se tourna alors vers Albin, lui offrant un petit sourire poli.


"Bien, il semble que leurs "amies" goules ce sont bien amusées à leur dépend pour ce soir... Cette femme voulait tout de même le remercier de sa compagnie avant de rentrer, car enfin il semble qu'elle n'ai plus rien à faire ici en fin de compte...!"

Elle s'approcha alors de lui, et se mit sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue, avant de tourner les talons en direction de la sortie.

HRP:

Philippe reçut le numéro de Malicia, une carte de visite très dans le ton de la soirée. Il le glissa, plié avec soin, dans la poche de son jean.
A son remerciement poli, il répondit un non moins poli :

"Bonne journée, mademoiselle."

Puis il la salua, lui aussi, d'un signe de tête amical, la regardant faire la bise au rouquin et s'en aller d'un pas décidé.
Elle était très polie. Lui, il aurait certainement râlé.

Ils parleraient plus longuement une autre fois. Où il n'y aurait pas une boite de nuit à inaugurer pour saluer la mort d'une guerrière... Tout cela lui paraissait si absurde...

Il commençait à se sentir très vide, et grognon, signe qu'il n'allait pas tarder à devoir se coucher. Aussi, il se hâta de rejoindre ses protégés, examinant rapidement les pièces pour les trouver, ce qui l'amena au salon des arches.

HRP:

Encore une fois, beaucoup d’informations en peu de temps. La mémoire d’Albin notait tout, consciencieusement. Comme un ordinateur enregistre des données, ou une caméra la scène qu’elle suit. Cette nuit était tout de même riche il devait le reconnaitre.

Apparemment le nouvel arrivant, Victor, semblait avoir remarqué le tatouage d'Albin. Mais impossible à ce stade d'en conclure quoi que ce soit. D'ailleurs à peine le rouquin eut fini son geste que de nouveaux un couple s’incluait à la foule, dont la sublime danseuse de la zone mixte. Visiblement ils connaissaient Victor, ou plutôt ce dernier connaissait la timide jeune femme, Abigail. Albin nota le changement de comportement. Qui aurait cru en l’observant danser dans la salle mixte que cette jeune femme soit d’une timidité quasi exacerbée. Les noms et les visages s'enregistraient d'eux même dans la mémoire d'Albin. Ce dernier appris également le prénom du nouveau, Victor. L'homme en couple s'appelait Kaoum et visiblement il faisait partie du clan Nosfératu. Les masques, les miroirs brisés, les roses... C'étaient de belles métaphores, son clan n'avait pas cette chance de pouvoir parler de manière aussi imagée, en toute discrétion.  

Finalement le vestibule commença à se vider. Le gardien faisait implacablement son travail. Le clan Malkavian passa sans encombre, laissant derrière Malicia et le Primogène. Kaoum et Abigail suivirent également. Petit à petit le couloir se dégorgea. Victor en profita pour s’approcher du gardien et lui demander pourquoi ils ne pouvaient entrer. Beaucoup des vampires qui passèrent devant lui glissèrent la solution. Mais des questions demeuraient dans l’esprit d’Albin.
Maintenant qu’il ne restait plus grand monde, le rouquin revint vers le gardien. Lui aussi avait une question à poser, avant de s’éclipser de son côté. Malicia discuta brièvement avec son Primogène, avant de le saluer. Puis elle s’approcha d’Albin.

-"Bien, il semble que leurs "amies" goules ce sont bien amusées à leur dépend pour ce soir... "

Albin hocha la tête.
En effet les goules du Louvre avaient bien dû se marrer en le voyant se changer pour absolument rien au final...

-"Cette femme voulait tout de même le remercier de sa compagnie avant de rentrer, car enfin il semble qu'elle n'ai plus rien à faire ici en fin de compte...!"

Albin lui rendit un sourire en guise de réponse.
Lui non plus n’allait pas s’attarder ici, il lui restait une dernière question à poser au gardien avant de s’en aller.
Toujours souriant il lui répondit.

-"J'ai été ravi de vous rencontrer Malicia. Au plaisir de vous revoir."

A peine eut-il finit sa phrase, que la malkavienne se pencha vers lui pour déposer un baiser sur sa joue. Le tremere ne s’attendait pas à cela. Il ouvrit de grands yeux ronds et resta un moment interdit. Comme il imiter encore les mortels, le sang lui monta rapidement aux joues, et ce dernier rougit légèrement. Décidément les Malkaviens étaient vraiment très... troublants.

*Imprévisibles et... troublants...* Pensa-t-il un sourire légèrement amusé aux lèvres.

Alors que Malicia tourna les talons pour se diriger vers la sortie, Albin se reprit et lui glissa un "au revoir" assez discret.

Il l’observa un moment avant de reporter son attention sur Charon. Le jour n’allait pas tarder et il devait faire vite.
Albin considéra le gardien avec un léger sourire courtois. Le ton était poli.

-"J’ai également un question Monsieur. Cette nécessité d’avoir un accessoire vestimentaire pour atteindre cette partie du bâtiment est-elle en vigueur seulement aujourd’hui ? Ou demain aussi doit-on en être muni pour rentre ?"

Il marqua une courte pause avant de reprendre.

-"Si tel est le cas, où pouvons-nous nous procurer ces "boutons de rose noirs" ?"

Vient de la salle After work

Gatien déboucha du couloir qui menait aux sous-sols, et repassa devant les trois gardes qui l'avaient aiguillé plus tôt dans la soirée.
Il rangea son téléphone, ayant reçu une réponse rassurante de son neveu.

Il serait passé en se contentant d'un simple signe de tête pour tout le monde, mais il reconnut l'homme aux cheveux châtains clairs. Il fouilla sa mémoire et revit le bureau de Monsieur d'Arcy, et les deux Tremere. C'était celui qui avait tiqué sur son nom dans le petit salon...
Il était également là pour sauver sa pauvre Dame...

Aussi, il s'avança vers l'homme, sans s'interposer non plus dans une éventuelle conversation.
Lorsque celui-ci fut disponible, il lui sourit et lui tendit la main :

- " Bonsoir monsieur Kastler. Comment allez-vous ? "

Certes, il avait hâte de rentrer, mais de toute manière son taxi n'apparaitrait pas dans la seconde devant l'Antichambre. Autant discuter quelques instants avant de rentrer.

Charon se tourna vers Victor, en profitant pour répondre aux interrogations d'Albin.

- Vous auriez du vous munir d'un bouton de rose noir comme l'exige le dress code pour ce soir. Et demain vous devrez vous munir d'une cravate blanche pour vous les hommes et d'un éventail de couleur pour les femmes. Si vous ne les portez pas, vous ne passez pas.

HRP:

Abigail était toujours aussi charmante et chaleureuse... et toujours si peu à l'aise en société. Aussi, Victor comprit son attitude "en retrait" dès qu'il se fut retourné vers Kaoum, tout en la remerciant intérieurement d'avoir fait l'effort de lui parler devant tant de monde et lui adressant un sourire amical.

Kaoum se présentant, Victor lui répondit :
"Le plaisir est pour moi... Mais "Monsieur Victor", cela fait un peu trop non ? Appelez-moi... Monsieur."dit-il avec un sourire un brin joueur aux lèvres. Ou Victor plutôt. Ce sera plus pratique."

Puis Victor réfléchit une fraction de seconde. *Kaoum... hum. Ce nom me rappelle quelque chose. Ah oui !! Les chroniques ! l'article un peu incendiaire. Bof, s'il est avec Abigail, c'est qu'il doit être plus cool que ce qu'il avait laissé supposer par ses écrits.*

Victor se saisit de la carte que lui tendait le Nosfératu, et lui en rendit une en échange.

Kaoum a écrit:

l sortit une carte de sa poche avec son numéro et le tendit à Victor.

"Prenez cela. Les amis d'Abigail sont les miens."

"Merci... Par contre, je ne peux pas en dire autant des petits amis d'Abigail..." ajouta-t-il le sourire toujours aussi large.

HRP:

Puis le couple prit congé, ayant obtenu le droit d'entrer dans la zone VIP. Victor les salua, accentuant un hochement de tête lorsque Kaoum l'informa de l'existence et de la nature du sésame pour le remercier de l'avoir informé.

Le clan Malkavian entra aussi alors dans la fameuse zone, et Alice, avant de partir, portant toujours le frêle garçon, lui donna aussi le même renseignement au sujet du code vestimentaire, sur le ton de la confidence, ce qui, vu le fait que Kaoum l'avait annoncé un peu à tout le monde une seconde auparavant, amusa un peu le Trémère, qui se dit toutefois que cette Alice était vraiment une personne sympathique.

Victor la remercia naturellement, lui adressant un sourire.

Restaient donc ici le rouquin, ainsi que la jeune fille à l'accoutrement particulier. Cette dernière avait discuté quelques secondes avec, ce qu'avait pu sans difficulté comprendre Victor, le nouveau Primogène Malkavian, avant qu'il ne disparaisse. Du coup, Victor le salua avec un peu plus de déférence quand il rejoignit son clan de l'autre côté.

Enfin, la jeune fille partit à son tour, visiblement énervée, après avoir néanmoins déposé un bisou sur la joue de l'homme au tatouage, ce qui le fit rougir ; détail qui intrigua et dérouta Victor : était-ce un humain ? une goule ? un vampire ?

Quand la jeune fille passa près de lui, Victor s'effaça avec élégance pour la laisser passer, lâchant un poli "Mademoiselle" pour la saluer.


Le rouquin s'adressant au portier, Victor en profita pour pianoter sur son portable, pour finalement y trouver ce qu'il cherchait. Il le colla ensuite sur sa poitrine, et s'approcha de Charon, affichant un air interrogateur.

Ecran du téléphone de Victor:

*On ne sait jamais !* pensa-t-il.

HRP:

Charon secoua la tête non sans conclure d'un : "Bien essayé" à l'intention de Victor, un sourire amusé s'étirant sur son visage.

L'habile stratagème du brillant Victor ne lui permit pas de passer outre le cerbère... Diantre ! certains étaient entrés avec des feuilles de papier pliées...

Qu'importe, il était bien tard, le moment de rentrer arrivait... cependant son Régent pouvait se trouver encore ici, et il était hors de question, sans nouvelles, de risquer qu'il soit bloqué dans cet Elyseum.

Il envoya un message donc un message écrit à la va-vite à son Régent, pour s'assurer qu'il allait bien.

L'homme aux cheveux roux s'adressa au garde, et ses paroles masquaient des allusions à la cinquième tradition. Victor avait sa réponse. Ou pas... Vampire ou goule pouvait être initiés à ces règles. Mais cela suffisait pour tenter une ouverture plus importante.

S'adressant à Charon :
"J'aurai essayé... Pouvez-vous me dire au moins si M. de Lestrain a quitté les lieux, et le cas échéant depuis quand ? "

Il attendit la réponse, puis "Merci." Mais c'était plus la réaction de l'inconnu qui l'intéressait.

C'est à cet instant qu'arriva Gatien. Bien sûr, Victor le reconnu, se remémorant que le caïnite avait perdu sa Sire il y a peu... l'ancienne Sénéchal.

Naturellement, il se tourna vers lui, lui retournant un sourire amical tout en lui tendant la main.
"Bonsoir monsieur. Je vais bien. Bien que je me suis vu, à regret, refuser l'accès à la zone VIP.

Sans rire, je comprend que l'on veuille instaurer des règles de sécurité, mais bon, du temps de monsieur d'Arcy, il aurait au moins employé un média lui permettant que tous puissent recevoir l'information à temps, et ne se serait basé sur le hasard.

J'espère donc pouvoir en toucher un mot au responsable, avant qu'un véritable incident diplomatique ne se produise.

Mais vous-même, comment vous portez-vous ?"

Gatien fit un sourire et une courbette au jeune homme qui l'avait salué. Il ne le connaissait pas, mais il avait évité le Louvre le mois passé, et il n'était certainement pas à jour.
Et puis de toute façon, il était loin de connaitre tout le monde...
Aussi, il se présenta, en lui tendant la main.

- " Bonsoir monsieur. Je suis Gatien de Cambiaire. "

Il n'osa pas énoncer son clan, n'ayant pas bien compris où se trouvait la délimitation entre Elyseum et zone ouverte à tous...


Il écouta les doléances de Victor, et y réfléchit. Dans sa tête, un Gardien pouvait faire tout ce qui lui plaisait dans son domaine, et cela ne l'avait pas choqué qu'il impose un signe à arborer en l'honneur de la défunte. Il baissa la voix pour répondre :

- " Du temps de Monsieur d'Arcy, je crois qu'un tel endroit n'aurait jamais vu le jour... Je suis peut-être un peu vieux jeu, mais j'avoue que je ne compte pas spécialement revenir. "

Un peu plus haut, il reprit :

- " Je suis navré que vous n'ayez pas pu entrer... "

Il ne répondit sciemment pas à la dernière question de Victor. Car après une nuit aussi remplie que celle-ci, et quelque peu éprouvante malgré tout, il aurait probablement répondu qu'il voulait mourir. C'était lâche et pleurnichard, mais sincère. Le mieux était donc de s'abstenir.

Mais au fait. Mourir. Belle Louve. Laure. Luddmila... Tremere ?
Une vieille idée qu'il avait eue lui revint en tête, et il profita de l'occasion.

- " Puis-je vous proposer mes coordonnées ? J'aimerais beaucoup vous poser une question technique, mais je crains que nous ne manquions de temps pour cela actuellement. Aussi, j'apprécierais beaucoup que nous puissions nous recroiser ultérieurement... "

Spoiler:

Parfois l'absence de réponse à une question constitue une réponse en soit. C'est ce que se dit Victor suite à son rapide entretien avec Gatien. Aussi il n'insista pas sur ce point, respectant la pudeur du Ventrue.

Gatien lui tendit une carte de visite, Victor la prit et lui en proposa une en échange.
"Si vous avez besoin de mes talents ou de mes conseils, sachez que je n'ouvre mon office qu'en début de soirée ; alors n'insistez pas : je ne répondrai pas pendant la journée !" dit-il en souriant.

"Sur ce il se fait tard, il me faudra penser à rentrer rapidement."

Mais constatant que l'homme roux s'était volontairement mis en retrait pour attendre de lui parler, Victor laissa Gatien partir en premier avant de se tourner vers l'inconnu.

Les deux hommes échangèrent quelques mots, d'abord normalement, puis quelques uns à voix basse. Ils se serrèrent la main, et quittèrent les lieux ensemble ; Victor emmenait le nouvel arrivant à la Chantrie, après avoir fait un très rapide détour pour récupérer les affaires d'Albin au Louvre.

Gatien sourit à la plaisanterie de Victor, et rangea soigneusement sa carte dans la poche intérieure de sa veste.
Il salua les deux hommes et partit attendre son taxi devant l'antichambre.
Le temps était tellement passé qu'il n'aurait pas l'occasion de récupérer sa moto ce soir... Il donna donc directement une adresse proche de chez lui, finit le chemin en galopant, et rentra chez lui in-extremis.

[ salle de réunion]

Le Gardien arriva sur les rives du Styx. Il salua les deux gardes et alla serrer la main de Charon.

- Bonsoir mon ami, comment vous portez vous?

- Bien merci. Aussi bien qu'un homme qui attend de se faire arracher une dent.

- Tant que c'est que les dents tout n'est pas perdu!

Il lança un clin d’œil à l'homme et les deux gardes eurent du mal à s'empêcher de rire.

- Vous n'avez pas perdu votre sens de l'humour pourri malgré vos nouvelles fonctions à ce que je vois...

- J'ai bien peur qu'il ne me soit plus que nécessaire à ma santé mentale maintenant. Trêve de plaisanterai, je vais attendre avec vous les membres du Primogénat, si cela vous convient bien entendu.

- Mais comme Môssieur le Gardien souhaitera! Il peut même prendre mon job si il veut, histoire que j'aille faire coutume avec une ou deux demoiselles...

Balthazar se contenta de sourire.

[arrivant de l'entrée de l'antichambre]

Morgan arriva avec sa canne à la main et une odeur de Cigare le précédant. Le dress-code apparent... Il avait appris à ne pas froisser les brujah quand ils avaient des responsabilités. Il se présenta à la suite de Dimitri.

Il y avait du monde dans la partie commune. Le bar ne désemplissait pas.

- Cher Balthazar, Charon, bien le bonsoir. Autant vous en parlez tout de suite, je vais avoir besoin de ma canne ce soir pour... Sécuriser le lieu de la reunion, je souhaiterais donc la conserver, c'est pour ainsi dire un "catalyseur" pour les affaires qui me concernent.

Les deux premiers Primogènes firent leur entrée. Balthazar les salua tous les deux d'un hochement de tête respectueux. Au geste de Dimitri il afficha un sourire poli. Il préféra devancer Charon avant qu'il ne commette un nouvel imper.

- Primogène j'ai bien peur qu'il vous faille porter la cravate ce soir. L'avoir en boule dans la poche enlèverai tout le sens symbolique de la chose. Je suis sûr que vous le comprendrez. Mais par contre il n'y a aucun problème en ce qui concerne votre étui. 

Il se tourna vers Morgan.

- Il en est de même pour votre canne Monsieur. Je n'y vois aucun inconvénient. D'ailleurs conservez la bien, car je songe à une nuit prochaine ayant ce thème.

Il sourit à tous deux puis repris la parole.

- Mais je ne veux point vous retenir plus longtemps. Le Prince vous attend déjà dans la salle des réunions. Des rafraichissements vous sont également destinés. Je vous souhaite une bonne soirée.

la mâchoire de Balthazar se crispèrent  sous l'insulte flagrante de la Primogène. Il prit un instant pour lui répondre.

- Sachez tout d'abord que je vous rends votre bonsoir. Le devoir m'y oblige. Vous voyez, il est des choses que l'on fait par soucis du devoir, alors que l'on préférerait plutôt se faire bouffer les parties par une meute de chihuahuas édentés. Ensuite vous n'êtes pas si bonne élève que cela car si vous aviez lu correctement l'énoncé du problème, vous y auriez vu que le port de la cravate est pour les hommes.  A moins que votre apparence féminine est juste un passe temps, histoire d'occuper vos nuits ennuyeuses. Remarquez que je n'ai aucun grief contre cette pratique, chacun prend son pied comme il le peut. 
En ce qui concerne Boubanos, je dois vous donner raison, je ne l'arrêterai pas si il se présentait ici. De même je ne pense pas que vous feriez mieux que moi. A moins de l’assommer d’ennui en le forçant à vous écouter, je ne vois pas ce que vous pourriez lui faire de plus.

Bien que je connais parfaitement le teneur de votre présence ici, je me dois de vous rappeler que l'accès à tous Elysia est soumis à un règlement. Celui là ne fait pas exception. Je pensais votre Clan plus respectueux des lois. Une personne venant ici ou au Louvre, mais qui n'aura pas les objets conformes, se verra pour le pire simplement retardée. Elle pourra tout simplement demander à un Semblable de lui en fournir un. Il suffira que cette personne en demande auprès du personnel dans la zone VIP et les portes s'ouvriront pour l'étourdit. Je ne vois pas d'exclusion dans cela. Quelqu'un s'offusquant de cela pêchera par orgueil.

Après vous me dites que votre éventail est dans votre cartable. Fort bien mais je n'ai pas encore le pouvoir de regarder à travers les objets. Vous me porter trop d'importance si vous me prêtez pareille prouesse. Alors je vous demanderai d'avoir l'amabilité de me présenter le dit objet et vous pourrez passer. C'est aussi simple que cela.
Ah une dernière chose. Vous qui semblez être à même de savoir comment se régit un Elysium, je ne vous ferai donc pas l'insulte de vous rappeler qu'ici, Vous êtes mon Hôte. Je Vous accueille. Gardez en mémoire les lois de l'hospitalité avant de monter sur vos grands chevaux.

Il afficha un sourire carnassier qui ne cachait rien de l'animosité qu'il ressentait.

Puis ce fut le tour de Dimitri de renchérir. Balthazar se sentit las. Comment un morceau d'étoffe pouvait être un sujet de discorde entre des gens ayant vécu pour la plus part presque une centaine d'années sinon plus. L'Homme est prompt à la guerre, mais Balthazar sous estimait ses Congénères.

- Soit qu'il en soit ainsi. Passez. Tous autant que vous êtes. Le Prince vous attend. Et il a assez attendu.

*" Moi aussi d'ailleurs "*

Le message n'avait visiblement pas été entendu ou tout simplement  pas compris. Dimitri avait l'esprit tourné vers le combat qui s'annonçait et ne perdait pas plus de temps en palabres inutiles et hors de propos préférant rejoindre la salle de réunion où attendait le prince.

Avant de passer il inclinait légèrement la tête à l'intention du Gardien et de Charon pour les saluer tout deux.

[ direction ici ]