Morgan passa en remerciant le gardien et son vassal. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi tous les autres se prenaient autant la tête pour un détail vestimentaire, alors qu'il y avait tant à faire. Sûrement cela était il dû à leur jeunesse... Il était après tout l'un des plus vieux primogènes avec le gangrel en poste...

Il devait se concentrer sur ce qui l'attendait ensuite.

[Direction la reunion]

[depuis l'entrée de la boite]

*Mais comment je vais faire pour les trouver je suis pas Superman moi. Bon on vas essayer auprès du Gardien il aura peut être une piste ou deux à me conseiller. Je pense qu'il pourra surtout  m'aider pour le fléau.*

Jacques arriva devant l'entrée de la partie V.I.P de la boîte et nota avec un certain déplaisir la présence de cette foutue goule. Mais cette fois-ci, si elle montrait autant d'irrespect que hier, ça n'aurait les mêmes conséquences. Comme la veille Jacques s'était soumis au dress code, par respect envers son primogène. Il portait une tenue de soirée discrète en dehors de ça, et de moins bonne qualité que celle de son primogène.

l y avait du monde devant ce c...de Charon, aussi Jacques entreprit de faire preuve de politesse.

"Messieurs, Mesdames, je vous souhaite le bonsoir. Monsieur Charon je note avec plaisir votre place à ce poste ce soir. Comme vous pourrez le constater, mon primogène a ce qu'il faut pour passer."

Puis il se tourna plus particulièrement vers le gardien.

*Bon va falloir la jouer cool sur ce coup, sinon il risque de m'envoyer voler à travers la salle.*

"Bonsoir Monsieur le Gardien. Je tiens à m'excuser pour ma conduite envers vous hier soir, mais votre homme de main m'avait particulièrement échauffé le sang. J'aimerais savoir  si vous pouvez m'aider à entrer en contact avec Monsieur le Fleau et Izabela une membre de mon clan. Je viens d'arriver, et j'ai malheureusement aucun moyen de les contacter moi même"

Jacques attendit patiemment la réponse du Gardien, mais se prépara à recevoir un coup de celui-ci, après tout il l'avait mérité quelque part.

La salle se désemplit au grès des départs des personnes présentes. Balthazar alla s'adosser à un mur et croisa les bras. Il était perdu dans ses pensées.
Les paroles de Jacques le firent lever un sourcil.

- Izabela? Je ne me souviens pas d'une personne portant ce nom. Quant au Fléau je n'ai pas son numéro sous la main mais je peux toujours demander à mon secrétaire. Un instant je vous prie.

Il sortit son portable et appela le Louvre.

Spoiler:

Ahuizotl arriva à son tour, d'une démarche presque maladroite tant ses chaussures le gênaient.

"Bonsoir !" Fit il rapidement à Balthazar avant de jeter un œil à la goule, par dessus son épaule.
Il prit alors soins de montrer de sa main la belle cravate qu'il portait.

Il n'avait pas l'air de se moquer mais il semblait tenir à ce que la goule voie ce laisser passer.
C'était pour lui une manière de montrer qu'il avait compris l'importance de ce rite et que le Gardien soit un vampire ou une goule, il avait droit au même respect.
Il se moquait bien d'avoir l'air ridicule ou fanfaron aux yeux de certains, d'ailleurs, il n'en avait même pas conscience. Pour le Gangrel, c'était une preuve de politesse et de respect que de montrer patte blanche à cette goule.

C'est alors qu'il fut témoin d'une autre altercation entre cette même Goule et deux des Primogènes. Il fut un instant pris d'un grand doute sur la valeur de ces rites mais n'y accorda pas plus d'importance.
Surtout que Jacques venait de faire son apparition, bien préoccupé à trouver ses frères de clan.
*Il faudra que nous fassions connaissance avec les pigeons du quartier* se dit il en son fort intérieur, laissant échapper un sourire amusé.
Puis il suivit le cortège sans faire de vague.
[Direction la salle de réunion]

[d'ici]

Passant sans un mot derrière Aaron, Venise brandit un éventail similaire à celui de Rozenmilna. Elle resta coite mais ne perdit pas une miette de ce qui avait été dit. Elle haussa les épaules d'un air défaitiste devant toute ce déferlement de politesses puis se rendit à la réunion.


[là]

A la suite de Rozenmilna

Philippe avait suivi la primogène Ventrue dans la boite déjà plutôt remplie et remuante, puis dans le couloir, ou elle eut la délicatesse de lui lâcher la main.
Il en profita pour retirer ses gants et déboutonner sa gabardine, tout en savourant les tacles adressés au gardien.

Il salua poliment le... vampire qu'il ne connaissait pas (Jacques), et resta un peu en arrière des autres primogènes, le temps de tendre son éventail spécial papier d'imprimante à Charon.

"Bonsoir. Puis-je vous laisser l'éventail destiné à mademoiselle Malicia Campbell, du clan de la Lune ? Il s'agit d'une nouvelle venue. Elle repassera sans doute ce soir pour se présenter."

Il ne doutait pas que la goule se souviendrait de "cette femme" singulière qu'il avait refoulée la veille, l'empêchant de se conformer à une tradition séculaire. Il préféra ne pas en rajouter une couche. Le venin avait assez volé pour ce soir.

Il sortit donc de sa poche la cravate qu'il s'était confectionnée en papier, et la montra tandis qu'il rejoignait les autres.

Arrivé de la zone mixte Il longea tout le couloir puis tourna au coude pour se retrouver devant les deux gorilles de la veille et le petit fluet à la langue asséré et aux yeux miopes. Mais en plus d'eux se trouvait deux autre personnes qui semblaient discuter. Le Gardien, Balthazar était son nom si il se souvenait bien, et un autre homme qu'il avait vue la veille mais dont il ne savait rien.

Il s'avança forcé de s'arrêter de par sa carrure avant les deux hommes à qui il adressa une signe de tête amical et un sourire.

"Bonjour Gardien, monsieur. Comment allez vous ?"

Puis se tournant vers Charon, sans non plus ignorer les deux autres, il montra sa rose noire.

"Serait-il possible de passer s'il vous plait."

Puis il revint vers Balthazar.

"Je voulais aussi discuter avec vous Gardien si vous avez un moment à me consacrer dans la nuit je vous en serais reconnaissant."

Balthazar reçu confirmation de ce qu'il pensait. Il coupa la communication et se tourna vers Jacques.

- Non désolé, je n'ai pas le numéro du Fléau dans mes dossiers. Il ne m'en a pas fait le présent. Je peux seulement vous conseiller de vous rendre au Louvre afin d'essayer de voir si jamais il y a quelqu'un au bureau du Fléau, style un secrétaire, qui puisse vous renseigner mieux que moi.

Dans ces entre faits, le Colosse fit son entrée. Il salua l'ensemble puis s'adresser à la personne qui occupait le poste de Gardien pour le moment. Visiblement il avait une nuit de retard.

- Bonsoir Monsieur. Juste histoire de dire, vous vous êtes trompé dans votre dress code. Ce soir c'est une cravate blanche pour les hommes, mais au point où on en est, on s'en bas un peu les couilles. Je suis disponible en l'instant. Le bal des casses burnes est terminé, j'ai donc ma nuit devant moi. Je fracasserai bien quelques crânes, si le coeur vous en dit...

Balthazar s'en alla en faisant signe à Jean de le suivre.


[---> Salle after Work]

*Ainsi donc, monsieur le Gardien transgresse ses propres règles. Voilà qui est intéressant. Mais bon le fait qu'il faille que je retourne au Louvre pour tenter d'obtenir cette information ne m'enchante guère. Si j'avais su. Puis cet espèce de...viking survitaminé aux hormones de croissance qui vient d'arriver, il serait bien que je le garde en contact, je vais lui donner ma carte, on sait jamais.*

Jacques écouta avec attention la réponse du gardien, mais ne put s'empêcher de noter la présence l'autre personne qui venait d'arriver à leur hauteur et qui essayait de passer devant Charon, il était probablement la personne la plus grande que Jacques eu l'occasion de rencontrer. Après quelques instants il se décida à prendre la parole.
Il se tourna d'abord vers le gardien de l'Elyseum.

"Je vous remercie monsieur le gardien d'avoir pris le temps de me répondre. Ces informations que vous avez communiqués, vont m'être très précieuses pour la suite de mes recherches. A tout hasard je vous donne ma carte, si jamais vous avez besoin de me contacter. Sur ce je vais prendre congé de vous si vous le permettez, et me mettre en route pour la suite de mes recherches. "

Après avoir donné sa carte au gardien, Jacques se tourna vers le viking survitaminé, afin de lui adresser quelques mots, pour ne pas se montrer impoli.

"Bonsoir, il me semble que nous nous sommes croisés dans la soirée d'hier. Vous vous nommez Jean Le Forestier. Un nom approprié, si vous voulez mon avis. Puisque les présentations n'ont pas été faites, je vais remédiez à cela. Je suis Jacques Delcroix du clan gangrel. Je constate également que vous comme moi sommes fortement occupés en ce début de nuit, aussi je vous laisse ma carte, on sait jamais, vous pourriez en avoir besoin. On dit que je suis de bon conseils. Sur ce, mes obligations m'appelle dans un autre lieu."

Après avoir donné sa carte à Jean, Jacques les salua d'une courbette respectueuse, se tourna et rentra dans sa limousine, pour repartir en direction du Louvre. Il profita de l'abri de la voiture pour communiquer avec une personne qui pourrait peut-être la renseigner.

[direction le Louvre, et MP Mère Courage.]

*Le bal des casses burnes ?*

Jean sourit à cette allusion. Il en connaissait aussi un ou deux des casses bonbons mais l'entendre dire n'était pas pareil. Il répondit sur un ton amusé au gardien.

"Eh bien soit si vous voulez. Mais je vous préviens j'ai la tête dur . . ."

Il rigola intérieurement et s'apprêtait à suivre le gardien quand il fut interrompu avant même d'avoir entamé son geste. L'homme qui disait se nommer Jacques lui donna un numéro qu'il prit.

*Oh il est du même clan que Bela !*

Cette pensé lui tira un nouveau sourire, cette fois plus amical que moqueur ou amusé. Mais il n'eut pas le temps de lui répondre qu'il partait déjà. Il haussa donc les épaules et s'en retourna suivre le Gardien.

Jean Arriva devant Charon depuis la zone VIP et s'arrêta à sa hauteur. Il l'accosta d'un sourire et d'un salut de la tête à ses éternels gorilles de compagnie.

"Salut Charon. Le Gardien m'a dis que tu pouvais m'aider. Il t'as briefé ?"

Charon vit arriver Le Forestier avec une question qui le prit à dépourvu. Il réfléchit cinq secondes à ce dont il pouvait s'agir mais il resta dans l'étonnement.

- Heu... non. Que puis je faire que le Gardien vous envoie me voir?

Jean leva un sourcil étonné. Il pensait que Balthazar aurait au moin prévenu l'intéressé de son arrivé. Bon ben à lui de le faire tant qu'il n'y avait personne d'autre.

"Il m'a dit que tu pourrais m'aider à vérifier si je ne suis pas tracé. J'ai eu quelques doutes à ce sujet dernièrement et vu que je m'y connais pas j'ai demandé son aide avant qu'il me renvoit vers toi. Tu peux faire quelque chose ?"

Le ton était celui de la conversation. Il s'accorda même un sourire amical avec sa question.

- Ah oui bien sûr on peut faire ça. Il suffit d'aller dans la salle de garde.

Charon montra à Jean une porte dérobée. Il le devança et ouvrit la porte. Trois autres gardes se tenaient là, à regarder des écrans de contrôles. Charon alla prendre une sorte de palette et invita Jean à imiter l'homme de Vitruve.

Spoiler:

Jean suivit Charon et le regarda faire perplexe. Il suivit l'homme qu'on lui indiquait mais ne se départissait pas de son visage aux sourcils froncés.

"Avant de faire quoique ce soit ce serait cool qu'on m'explique d'abord ce que vous allez faire. J'ai pas envie que vous en veniez à m'ouvrir le ventre ou quoi."

Il parlait à moitié en plaisantant mais espérait vraiment qu'ils allaient rien faire de tel. Puis il repris plus sérieux.

"Et aussi je veux d'abord savoir si on m'a marqué et surtout ce que les personnes qui l'ont fait peuvent faire. Du genre entendre, voir ou autre, avant qu'on n'enlève le marquage. Si on peut faire en sorte qu'ils soient pas au courant que l'on est nous au courant ce serait parfait. Bien sur tout ça si je suis effectivement marqué."

Jean utilisait le terme marqué comme s'il parlait de traqué un animal. Il ne voyais pas d'autre terme.

- On va juste vous passer un détecteur de mouchard. Si vous avez un appareil sur vous dans ce genre, la palette va sonner.

Charon marqua une pose pour chercher ses mots.

- Et... en ce qui concerne votre " marquage " je ne vois pas ce que je pourrais faire pour vous. Ces hors de mes compétences je le crainds.

Jean acquiessa aux paroles de Charon et fit ce qu'on lui demandait. Mais ceux-ci l'avait titillé. Il n'y avait pas pensé, mais la mauvaise compréhension de ses paroles de la part de ce dernier avaient marqués juste. Peut être était-il marqué par la magie . . .

Il savait que les trémérés pour la Camarilla manipulait des forces obscures pour lui et dangereuses pour tous. Alors peut-être que d'autres pouvaient aussi le faire ? Il était franchement songeur.

*Non non non ! Va pas dans ce genre de conneries Jean. Allan est un humain et je vois pas pourquoi il aurait utilisé ce genre de méthode qui aurait tout de suite donné l'alerte à un esprit un minimum vigilant chez les vampires. Et puis si tu te rappel bien la magie est proscrite au Louvre, y a une histoire de protection ou de barrière ou je sais pas quoi. Te prend pas la tête . . .*

Ces sur ces pensées qu'il fit ce que les hommes de la sécurité lui demandaient.

Henri cheminait agréablement avec Alexie à son bras, lui adressant force sourires. Il se concentrait sur la demoiselle complimentant la beauté de sa chevelure blonde pour ne pas passer pour un raseur en critiquant l'endroit infesté de mortels. Si l'un d'eux avait le malheur de l'effleurer, il lançait un regard noir au malotrus afin de marquer sa désapprobation et le dégoût qu'il avait d'être touché par une créature seulement digne de son souper... Et encore!

Enfin ils atteignirent le couloir menant au saints des saints... Ou à la porte de l'Enfer, selon la manière dont ils allaient être reçus. Il faudrait déjà traverser le Styx et séduire le passeur. Henri eut une moue dédaigneuse lorsque Lucien leur parla en a parte du petit personnel. "Hier vous avez refusé d'entrer parce qu'il vous avait courroucé, à raison je le concède." dit-il, se défendant de toute réponse." Mais aujourd'hui nous devons montrer patte blanche car l'affaire est délicate. Si vous le désirez je puis passer devant alors que vous tiendrez compagnie à Madame, ainsi vous n'aurez pas à adresser la parole aux employés." La proposition semblait sensée au Toréador et prévenait tout risque d'esclandre, mais Lucien décida de tenter le sort. Henri eut un sourire mutin pour Alexie et lâcha à mi-voix "en scène". A nouveau acteur d'une comédie cruelle, il se présenta à la suite de son ami devant Charon, la belle à son bras.

La palette ne donna aucun résultat positif.

- Bon d'après l'engin vous avez pas de traceur sur vous. Maintenant le reste n'est plus dans mes cordes.

Charon leva les mains en signe d'impuissance. Le colosse devrait se trouver un autre moyen de savoir si il était " marqué " ou pas.

Puis arrivèrent les Dupont et Dupond de l'Elysium. Ils étaient accompagnés par une femme. Apparemment tous répondaient au dress code.

- Bonsoir messieurs dames. Je crains que cette demoiselle n'attende qu'on lui apporte ce qu'il faut, sinon elle devra se contenter de l'antichambre.