Silencieuse, Maya salua et se dirigea vers la sortie.

La voila catapultée nounou royale, les tenants et les aboutissants de tout ceci lui échappaient, il y avait certainement une manœuvre politique, mais la pauvre panthère n'y entendait rien...De toute façon ce n'était pas comme si ça l'intéressait. Elle était là pour traquer des danseurs de la spirale noire, aider sa famille, qu'elle aimait plus que tout, et à présent protéger...

*C'est quoi précepteur?*

...Ou un truc comme ça, les pupilles...Ha oui, et elles devaient respecter les règles et monsieur blanc.

*Si elles sont gentilles je les aurais protégé de toute façon...
Il vas vraiment falloir que j'apprenne ces fameuses règles. J’espère qu'elles sont logiques et qu'il n'y en a pas trop.*

Elle offrit encore un grand et charmant sourire aux autres Gangrels juste avant d'entrer dans le petit salon.

[Direction petit salon.]

Il finissait donc par se redresser, offrant un dernier salut au prince, et répondant au sourire de Maya.



" Une fois encore, je vous remerci Prince"



Finissant par se détourner, et emboîter le pas à Maya, pour rejoindre le petit salon. Forcemment, les déclarations du prince lui trottait dans la tête, et il avait fixer sans le vouloir, sur la féline qui marchait quelques pas devant lui.



[ Direction le petit salon ]

Arrivé de la

Lou arriva rapidement faisant claquer délicieusement ses talons sur le sol, elle s'arrête devant les deux molosses en faction devant la porte et échange quelques mots dans une langue étrangère. L'un d'eux grogne avant de lui donner une oreillette alors que l'autre la sonde avec insistance puis pousse la porte pour laissait la sénéchal entrer dans la salle avec une sorte de révérence.

Une fois à l'intérieur, la femme regarde la salle plongé dans une douce lumière tamisée donnant à la salle une sorte de sérénité. Son regard se braque instantanément sur l'homme assit sur le trône, Parménion. Ses pas à présent bien moi bruyant raisonne tout de même alors qu'elle s'avance jusqu'à arriver à un mètre du trône. Ses yeux ocre caché derrière son masque ne le quittaient pas, tout comme la veille, elle n'exprimait que méfiance et franchise. Il n'avait pas encore mérité plus. Elle effectue une révérence d'une exécution parfaite, portant en cette nuit une jupe plus fluide et plus longue, mais laissant tout de même entrevoir le haut de ses bas. Sa tête se baisse afin de ne plus montrer son visage qu'elle ne pourrait continuer à maintenant sans colère et elle attend que l'homme l'invite à parler ou à se relever.

Lou se relève avec grâce, remet de l'ordre dans sa tenue avant de planter son regard ocre juste à côté du visage du prince. Il n'avait pas commencé les hostilités elle pouvait donc espérait qu'il la laisse un peut respirer. Elle remet une mèche bouclée couleur châtaigne derrière son oreille avant de prendre enfin la parole.

"Mon prince, Je viens vous faire par des doléances de Monsieur Freyrson. Après une nuit dans Paris il a remarqué un problème dont il voudrait vous faire part. Leur
territoire ne semble pas leur correspondre, d'autant plus qu'ils n'ont que peu de verdure sur ceux - ci. Il vous fait donc part de son désir d'obtenir en tant que domaine le bois de Boulogne ou le bois de Vincennes. Je me permets, avant que vous y réfléchissiez, de vous rappeler que ces deux territoires sont sur ceux du clan Ventrue et du clan Trémère. J'ajouterais que le Bois de Boulogne est un territoire fort du clan Ventrue. Mais si Monsieur Freyrson venait à devenir Alpha et primogène, il faudrait en faire un allié, votre Majesté. Sans créer d'hostilité envers les autres clans bien évidement."

Toujours aussi immobile et Lou laisse un silence s'installer laissant le temps au prince dé répondre s'il en avait le désir, mais préférant pouvoir terminer rapidement afin de quitter les lieux le plus rapidement possible.

"Je vous fais aussi part d'une deuxième doléance de Monsieur Freyrson qui vous fait part de sa volonté de faire une ordalie avec tous les Gangrels présents sur Paris. Sa Majesté étant l'Alpha de cette ville et le Vampire le plus âgé il vous demande d'être juge de cet ordalie."

[Petit salon ------->]




Jean suivait le garde en regardant ses
chaussures. Il avait honte de lui. « Mais quel idiot! Mais
quel idiot! Je me mettrai des tartes! » Non décidément
avoir été surpris ne lui plaisait pas du tout.

On lui ouvrit les portes. Face à lui
un homme assis dans un fauteuil le toisait de son regard autoritaire.

Il s'avança à pas mesurés puis
s'arrêta à une distance respectueuse du trône. Il se mit au garde
à vous, puis inclina le buste. Il attendit que le prince
l'apostrophe afin de pouvoir parler.

Le prince laissa l'homme approcher.

Une fois celui-ci fléchi il laissa une seule seconde passer avant de prendre la parole.

-"Bonsoir, relevez la tête et présentez vous."

Elle s'était placée à la droite du prince comme il le lui avait ordonné, avec un pincement de lèvre bien caché par son masque. Il n'avait certainement pas compris que son emploi du temps à elle aussi était bien chargé, ou il n'en avait cure ce qui pouvait être la plus juste des réponses. Elle regarde donc l'homme entrer et s'incliner avec un air intrigué. Cela faisait beaucoup de membre de son clan qui arrivait en si peu de temps.


Elle était déjà en train d’énumérer les prochaines actions qu’elle devait effectuer, mais tout d’abord elle devait sortir de cette satanée salle du trône. A croire qu’il faisait exprès de la dégouter afin qu’elle évite se lieux le plus possible. Son regard s'étrécie un instant alors qu’elle lance un rapide regard au prince avant de se concentrer sur le nouveau venu.

-Je viens vous
présenter mes hommages votre Majesté. Je me nomme Jean LEFOL. J'ai
l'honneur d'appartenir un clan Ventrue. Ma génération est la
onzième après Caïn. Henreich Van WIMMERS m'a accordé le privilège
de l'étreinte. Je suis un ancillia et pair parmi ceux de mon sang.
Je viens demander à votre Majesté l'autorisation de rester sur ses
terres et de pouvoir m'y nourrir.




Après avoir dit cela, Jean salua à
nouveau de la tête. « Voilà tout est dit. On va bien voir
si ça passe... »

Lou tenta de rester impassible lorsque Parménion imposa l'aura de sa personne au Ventrue, observant le Prince régler ce problème de sécurité avec intérêt et curiosité. Elle figea une expression tranquille malgré le masque qui aurait pu cacher la crainte tirant ses traits. Elle se tenant droite et tranquille, résistant au charisme de Parménion non sans difficulté.

Alors que Parménion l'interrogeait et que leurs deux attentions s'en trouvaient détournés, elle stoppa l'enregistrement et récupéra la puce du téléphone. Elle s'avança dans la pièce comme si Jean était seul face au prince et son aura, confiant la dites puce à l'un des gardes, lui ordonnant quelques choses dans une autre langue avant de revenir à sa place initiale : à la droite de sa majesté.

Jean sentit l'aura du prince l'écraser.
Si son organisme était encore vivant il aurait transpiré à grosses
goutes.




« Faute avouée, à moitié
pardonnée » se dit il.




-Votre Majesté
à raison. Un espion à la manque avec des méthodes dignes d'un
roman de bas étage. Je suis certain que d'autres dans le salon ont
aperçu mon téléphone. Alors que se sont ils pensés? Que je n'étais
pas à la hauteur de ma réputation, que je les décevais par mon
amateurisme? Oui votre Majesté, tout ça. Qui se méfiera d'un
pauvre espion raté assez bête pour venir filmer dans l'Elysium? Je
suis venu vous présenter mes hommages et en même temps vous offrir
mes services. Plus personne ne se méfiera de moi jusqu'à ce qu'il
soit trop tard. Alors bien sûr il est évident que tout ceci
engendrera un châtiment. Je m'y soumets et en même temps j'en ai
besoin pour parfaire mon masque que j'offre aux autres. Si vous
passiez outre cela serait suspect voir même un aveu de faiblesse de
votre part. Je dépose à vos pieds mon humble demande de ne pas
m'infliger de châtiment physique pouvant diminuer mes capacités
opérationnelles.




Jean
savait qu'il jouait gros. Mais il devait donner le change auprès de
la population caïnite de la ville. Tous ses efforts seraient réduits
à néant si il n'avait pas pris ce risque. Il espérait que le
Prince comprendrait où il voulait en venir et qu'il tiendrait sa
colère en laisse afin de prendre les mesures qui s'imposent en
prenant compte de ses déclarations.


[MJ Ventrue: Attention Jean si possible essayez d'éviter la couleur noire qui est très difficilement visible pour les lecteurs sur ce forum due au fond déjà très sombre... Merci mon petit ventrue ]

Jean entendit sa mise aux arrêts. Il
savait qu'il ne pouvait en être autrement. « Je vais plus
souvent visiter les geôles des endroits où je me rends que les
hôtels de luxe, je vais finir par me changer en rat d'égouts »
se dit il.




Il inclina la tête en signe de respect
envers le prince puis vers la sénéchale à ses côtés puis se
retourna et suivit les gardes qui l'escortaient vers les geôles du
Louvre. Il savait que son existence ne tenait plus qu'à un fil. Mais
pour gagner gros faut savoir jouer gros se dit il. En ces temps
troublés, Jean était persuadé que Paris avait besoin d'homme comme
lui. « Exitus acta proba, exitus acta proba... » Il ne
cessait de se répéter cette phrase dans sa tête, comme un mantra.
Jean n'était pas assez bête pour ne pas ressentir de
l'appréhension, voir même de la crainte. Seuls les héros n'ont pas
peur, et les cimetières en sont remplis.

Deux gardes entrèrent selon les ordres du Prince et guidèrent le Ventrue jusqu'en cellule sans se retourner, ni poser de questions.

Lou regarda le prince d'un air désapprobateur, mais le laissa faire. Il avait ses raisons mais il n'était pas question qu'elle reste les bras croisées à attendre. Elle attrapa non portable et pianota rapidement dessus.

"Oui effectivement j'ai beaucoup mieux à faire ceci dit il est hors de question d'attendre afin de régler cette histoire. Je fait venir la personne qui représente le clan Ventrue."

Elle pianota une nouvelle fois sur son portable. Elle aurait bientôt les informations nécessaires.

Spoiler:

Elle resta à sa place et se contenta d'un hochement de tête, le regard braqué sur l'homme à qui elle venait de demander de l'aide. Pourvu qu'elle n'est pas à le regretter plus tard.

"Bien votre Majesté. Monsieur Estacado, je suis au regret de vous
apprendre que Monsieur Lefol vient d'être mené dans les geôles pour avoir dérogé à l'une des règles de l'Elyseum. En effet le prince vient de le surprendre à filmer le Louvre et la présentation à son Prince. Je viens donc en référer à votre personne."

Elle se contenta de ce rapport simple et clair. Que pouvait- on ajouter ?
de toute façon ?