Bureau du bourgmestre Toréador.

Toréador

Elle incline légèrement la tête sur le côté comme intriguée.

- J'ai l'impression qu'on tente de te piéger de par tes contacts et tes aventures à la Fée Verte Mélissange... Qu'on essaie de faire de toi un complice dans les complots des Baalis. Mais cela n'est que mon avis et je me montre parfois particulièrement parano... Je crois en toet en ta sincérité mais j'avoue que je me demande, tout comme toi, pour qu'elle raison tu es sortie "indemne" de ton entrevue.

Elle fit une petite moue désolée comme si elle réfléchissait à la situation, se concentrant dans ses pensées.

Toréador

"Depuis le départ j'ai l'impression de n'être qu'une marionette ! J'avais fait par de mes doutes à Isabelle, mais elle ne m'a pas écouté, allant presque jusqu'à me traiter de traitre à la reine !"

Mélissange leva les bras au ciel, comme desespérée.

"Crois tu que je ne me pose pas les mêmes questions ? Je lui ai d'ailleurs demandé pourquoi il m'avait sauvé des griffes des 6 six bêtes...Il m'a dit que je faisai partie de la prophétie, que j'étais une des élue et avait un rôle à jouer. Il m'a aussi dit que cette bande avait tué l'un des siens recemment..."

Elle sembla déglutir.

"Si il n'a vraiment pas changé, alors mon rôle sera certainement en faveur de Caïn ou pas, je ne sais plus."

Elle relacha un peu son sac, son regard dans le vide.

"Eléa...Il s'agirait du réveil de Caïn !" Se mordillant les lèvres pour ne pas flancher, elle prit Alpheas à partie du regard.

"Je ne sais plus quoi faire ! Faut il que je me tere dans un coin et ne touche plus à rien ? Que je sois enfermée dans les geoles ? Dois je demander l'autorisation de continuer les recherches ?Faut il que je sonne l'alerte ? Mais qui ? La pierre est la clée et je n'ose même pas prévenir ses possesseurs de se méfier, de peur qu'il soit entrain de me surveiller !"

Elle eut un petit rire nerveux.

"Je crois que je deviens folle, la paranoïa me grignote..."

Toréador

Elle remonta ses mains le long du torse d'Alpheas et laissa tomber sa jambe valide au sol tout en susurrant à son oreille un "ça va aller pour le moment", non sans contenir une grimace de douleur d'avoir à bouger son genou endoloris. Elle s'aida de l'assamite pour reprendre son équilibre, puis laissa glisser sa jambe invalide sur le sol pour accroupir la valide.

* La remontée va faire mal 'moi qui te le dis... *

Elle s'installa le plus confortablement possible et attrapa le visage de sa soeur entre ses mains alors qu'elle la regardait d'en bas. Elle avait retenu un grognement de mécontentement lorsque Mélissange avait laissé entendre qu'encore une fois, Isabelle n'avait pas protégé et soutenue son clan mais il serait toujours temps de la dégager pour une personne plus adéquate...

- Si Isabelle n'est pas un soutient, nous en trouverons autre part. Cesse de te torturer maintenant je suis là et j'y resterais aussi dangereuse penses - tu être. Mais ne le laisse pas gagner et t'accabler comme cela, tu n'es plus seule et je resterais à tes côtés.

Elle tourna la tête vers Alpheas et afficha un visage légèrement inquiet.

- Il nous faut d'abord trouver les réponses sur cette prophétie, cette pierre et sur cette histoire d'élu... Tu sais quelques choses Alphéas ? Moi je vais commencer à me renseigner de mon côté... Mais il faudra que tu me fasses confiance Mélissange et que tu acceptes l'aide de toutes les personnes qui peuvent de la fournir. Tu t'en sens capable ?

[MP Gallus, Bastien, Fleur]

Observant Elea faire attentif à ce qu'elle ne chute pas.

-"Oui pour la prophétie et les élus nous savons. Les Sollers ne sont pas là par hasards. Le seul problème est que nous n'avons pas les noms des dis élus.
Gallus était venus pour empêcher tout ceci de commencer, mais les sceaux on étés ouverts alors que les adorateurs du démon étaient censés avoir tous étés détruits.

Mais de toute façon, la prophétie annonçait qu'il ne pouvait pas l'arretter. Ca ne l'a pas empêché d'essayer, c'est qu'il est têtu le papy.
Je ne révélerais pas les détails sans son accord, mais la présence de l'Ordre en force, sur Paris, a été provoqué par ces évènements. Nous avons une bonne partie de l'histoire mais très peut de gens de confiance.

A l'inverse, ceux qui nous mettent des bâtons dans les roues sont légions, sans mauvais jeu de mots."

Il toisa Mélissange un instant avant de s'adresser à celle-ci.

-"Elu ou pas, nous n'en avons cure, vous êtes de plusieurs manières une victime. L'Ordre peut vous aider, mais je vous sent rétissente à nous faire confiance.
Tendez la main et nous la saisirons, ce choix vous appartient."

Toréador

Elle sourit doucement à sa soeur de clan, toute aussi ravie d'avoir trouvé un soutien que mal à l'aise de savoir qu'elle pouvait l'entrainer dans sa chute. Elle ne voulait pas la voir finir comme Stanislas...

"Ne devrais tu pas d'abord te reposer ? Rester à mes cotés est trop dangereux et je refuse qu'il t'arrive quoique ce soit ! Je suis habituée à oeuvrée seule, je trouverai et finirai bien par m'en sortir sans trop faire de bêtises." Une moue d'enfant prit la main dans le pot de confiture, se dessina sur son visage.

"La question n'est pas de savoir si je fais confiance, mais si on me fera encore confiance alors que je passe ma vie avec le coté obscur !" Elle se mit à rire de bon coeur trouvant l'image plutôt bien pensée.

"J'ai demandé à U..." Elle s'arréta, regarda autour d'elle avant de continuer. "...A mon sauveur de me tenir informée sur la prophétie, il m'a dit qu'on se reverrait..." Elle ne su comment réagir, si elle devait s'en réjouir ou s'en apeurer. Son air resta entre les deux, ses doigts caressant sa jupe.

"Qui contact tu ?" S'enquérit elle alors que sa soeur pianotait sur son clavier. Elle lui tendit la main pour l'aider à se redresser.

"Tu ne devrais pas rester dans cette position..." Murmura t'elle.

Elle rendit alors à Alpheas son regard inquisiteur.

"Tendre la main ? Vous n'en avez cure ?" Que de mots plutot négatif qui n'allait pas dans un discours qui se voulait rassurant.

"Je ne demande qu'une chose depuis le départ, monsieur..." Elle appuya sur le monsieur, visiblement courroucée par les paroles mal choisie. " C'est d'aider à venir à bout de tout cela et l'on ne fait qu'une chose, me pousser dans les bras du sabbat ! Le seul à m'avoir écouté et tendu la main est mort ! Où était Papy ?"

Elle trembla de rage, mais réussit à se contenir.

"Alors tendre la main ? Et puis quoi encore ? N'ai je pas assez reçu ainsi que je doive encore me mettre à genoux et supplier ?" Elle siffla tel un serpent, dépréciative.

"Si on veut de mon aide, je suis là. Si on veut m'écouter, je serais là aussi. Mais supplier et tendre la main ? JAMAIS ! Même si mon amour propre est resté dans la ruelle de Montmartre, j'ai encore un peu de dignité !" Les mots de toute évidence l'avaient blessée et elle ne chercha pas à essayer de comprendre si il y avait eut maladresse ou pas.

"Et mettre en doute ma loyauté, n'est pas la meilleure des façons de me rallier à votre cause ! Pas un mot n'est sortie de mes levres mis à part mon nom et mon clan alors qu'ils étaient sur moi ! Pas une information que je n'ai pesée n'a été caressée les oreilles du baali, qui puisse causer du tord à la sacro sainte Camarilla ! Alors oui, je ne donnerai pas ma confiance aussi rapidement que Gallus l'a fait avec Geoffrey ! Oui, je suis méfiante et rien que ce fait prouve ma loyauté !"

Serrant les poings, elle paru se calmer.

"Désolée de m'emporter aussi rapidement. Si Eléa vous fait confiance, c'est que je le devrai aussi, mais ne m'en demander pas trop, pas si rapidement. Laissez moi le temps, je ne la donne pas aussi aisément..." Le temps de faire le point, d'y voir clair et de savoir, dans ce panier de crabe où étaient ses repères et qui devait être son roc, sa primogène ayant déserté, Merrit trop loin et la reine disparue.

Toréador

Elle accepta la main et le gémissement de douleur s'échappa malgré elle. Elle grimaça quelques secondes, remettant son atèle en place mais refusant de s'asseoir pour le moment. Elle posa une main sur la joue de Mélissange et lui sourit avec douceur.

- Le repos du corps, un vampire n'en a plus besoin Mélissange. Si il est vrai que je ne peux pas me défendre comme il convient, je peux être un appuie pour toi et j'y tiens ! Je viens d'envoyer un message à Gallus, Bastien et Fleur. Ce sont les plus anciens camaristes que je connaisse et ils me donneront des informations sans que j'ai besoin de faire valoir ça comme une faveur.

Elle continua de sourire tranquillement.

- Et moi je ne te demandes pas de tendre une main. Je prends la tienne c'est totalement différent.

Elle rigola doucement et se racla la gorge pour contenir le sang qui s'agglutinait peu à peu.

- Si tu ne me fais pas confiance, tant pis, moi je crois en toi et j'ai décidé de ne pas te craindre non plus. Libre à toi de lâcher la main que j'ai prise mais je suis obstinée, si tu décides de ne pas accepter mon aide officiellement, je me débrouillerais pour t'aider en usant de manipulation et sournoiserie. Dans un cas comme dans l'autre...

Elle afficha un sourire polie et amusée.

* La balle est dans ton camp Mél' *

Toréador

Mélissange serra la main d'Eléa avec une petite grimace souriante.

"J'ai compris...Voilà que j'ai deux chaperons, Ludmilla et toi." Un clin d'oeil amusé et elle continua.

"Vampire ou pas, le corps à besoin de se reformer et les os se ressouder, si tu les maltraites à chaque fois, comment veux tu qu'il se régénère ?" Un petit pincement de tête soutin ses propos..

"Je n'ai pas le choix il me semble, tu es une véritable tête de mule Eléa...Et j'en suis ravie. Je m'en voudrai de t'obliger à tomber dans la sournoiserie et les complots..." Elle porta la main de sa soeur à ses lèvres et y déposa un baiser fraternel.

"Maintenant, il me reste à trouver la suite des évènements...J'aimerai interroger le prisonnier. Pensez vous que cela soit possible ?" Elle s'était adressée à ses deux interlocuteurs l'air un peu plus sombre, le sourire fané.

Toréador

Elle se figea lorsqu'elle parla de Anthony et déglutit bruyamment, serrant sa main un peu plus fort. Elle s'assit dans le fauteuil et soupira d'aise de pouvoir enfin reposer son genou qui ne demandait que cela.

- Merci. Et je crois que nous pouvons en faire la demande mais il est hors de question que tu ailles le voir SEULE. Moi même j'hésite encore à le rencontrer à nouveau...

Elle baissa les yeux, il était à parier que les Sollers l'inciteraient à ne pas y aller et elle, se laisserait convaincre.

[arrivée depuis le bureau de Gallus]
Ahuizotl venait de voir entrer une cainite dans un bureau, pas loin d'ici. Il était persuadé d'avoir reconnu la fille qui jouait pour les Dieux. Celle qui avait été aggressée par le sabbat selon la Harpie ...
Il regarda Jessica rapidement.
"Attends !" Puis se precipita aussi vite qu'il le put pour entrer dans cette piece dont la porte était restée entre ouverte.
Il y avait effectivement Elea à l'interieur ainsi que Melissange, la belle rose qui connaissait son histoire et un autre homme.
Totalement en confiance, il entra en ne rononçant que quelques mots de politesses pour excuser son intrusion.
"Bonsoir ! Excusez moi mais je voulais m'enquerir de votre santé !"
La force qui grondait en lui, il la connaissait trop bien, mais il arriva aisement à la contenir, non pas que sa volonté était bien plus forte que sa Bête mais parce qu'il savait qu'elle aurait ce qu'elle reclamait: une chasse ! La seule loi qu'il connaissait et qu'il respectait ... détruire ou être detruit ...

Toréador

Mélissange glissa un petit pouffe brodé sous le pied d'Eléa, surelevant avec délicatesse sa jambe afin de la soulager quelque peu.

"Ce n'est peut être pas une si bonne idée que cela, mais j'aurai aimé savoir si il faisait parti du même gang que celui de la fée verte et quel était leur leader...Et puis j'ai..." La rose fut coupée dans son envolée par l'entrée du primogène, qu'elle saluat immédiatement comme il se devait.

Il s'adressa à Eléa, elle ne prit donc pas la parole, se contentant de se rasseoir dans son fauteuil, en profitant pour envoyer quelques messages.
[MP Ludmilla et Doryan]

Gangrel

Jessica s'était précipitée aux suites d'Ahuizotl dans le bureau ouvert, y reconnaissant quelques personnes qu'elle avait pu croiser lors de ses passages au Louvre.

« Bonsoir. »
Dit-elle aux personnes présentes dans la pièce avant de se pencher vers l'Alpha pour ajouter.
« C'est pas vraiment l'protocol d'entrer comme ça dans les bureaux du Palais, Alpha. »

Ahuizotl salua d'un franc sourire Mélissange pour qui il vouait un espoir sans limite. Chaque fois qu'il la regardait, il voyait celle qui pourrait le rapprocher de son peuple et une joie immense l'envahissait. pourtant, il devait l'admettre, il avait des souvenirs de certaines images, mais aucune emotion ni aucun moment marquant ne lui revenait à la surface lorsqu'il essayait de repenser à sa vie ...

Il se detourna un instant pour répondre à Jessica.

"C'est vrai Jessica mais ..." Il se tourna de nouveau vers les roses. "Ce n'est pas le bureau de votre Primogène ?"

Il trouva soudainement bizarre que tous ces cainites fussent reunis ici alors qu'Isabelle n'y était pas.

Toréador

A peine avait - elle eut le temps de se poser qu'elle entendit deux voix qui la firent de dresser et se mettre au garde à vous - tant qu'elle le pu... Elle se leva d'un bond et vacilla en avant se raccrochant à Alpheas et Melissange de justesse, étouffant un râle qui lui fit remonter dans la gorge un filet de sang bloqué depuis quelques minutes déjà. Elle sentit le sang agglutiner dans sa bouche et le cracha dans son mouchoir le plus discrètement possible, serrant son carré de soie dans sa main, se reculant un peu plus contre Alpheas dans un instinct de protection. Elle passa son regard d'un gangrel à l'autre, sentant les souvenirs la tirailler et la déchirer à l'intérieur. Elle se blottie contre l'Assamite, lâchant la main qu'elle avait posé sur sa soeur, toute tremblante entre ses bras.

* C'est trop ... Pas un gangrel ... Pas encore ... Je veux qu'ils sortent... *

Elle ravala de sa salive nerveusement, cachant ses sentiments derrière un sourire polie et se laissa un peu plus retomber contre le torse d'Alpheas. Elle hocha de la tête et commença d'une voix trop faible pour cacher son malaise.

- Je vais bien merci Ahuizolt... Et ceci est le bureau de Bastien qui, je suis sûre, ne nous en tiendra pas rigueur ...

Elle continua à toiser Ahuizolt puis Jessica l'un après l'autre, son regard tendant sur un bleu profond, absolue, mélancolique ...

* Qu'ils sortent ... Par pitié ... *

Il s'était contenté de lever un sourcil aux propos de Mélissange, la rose avait pris de travers son discourt mais c'était pas son problème.
Il était juste amusant de constater qu'elle prétendait ne plus avoir d'amour propre avant de lancer de telles phrases demandant une dose nocive de ce dis amour propre.

Finalement l'Assamite se contenta de sourire et de ne pas répondre.

Les Gangrels débarquèrent... Alphéas fut bien plus amusé que couroussé, mais lorsqu'il vis Elea se tendre il ne fut plus vraiment amusé.
Attrapant la Rose par les épaules afin de la soutenir, voyant que celle-ci commençait à avoir du mal à tenir, il pris la parole.

-"Monsieur, mademoiselle. Nous sommes effectivement dans le bureau du Sir Bastien De La Tour , qui... me l'a prêté afin que mademoiselle Casato puisse se reposer.
Sans vouloir me montrer désagréable, ce n'est pas le meilleur moment pour lui parler, cependant si vous souhaitez avoir des nouvelles de sa santé, je pourrait plus tard vous en transmette. Si toutefois vous me laissez votre nom."

Poli mais ferme, pour l'instant.

Quelquechose n'allait pas, il le sentait mais ce fut l'homme qui lui adressa la parole qui coupa court aux interrogations du Gangrel.
Il le regarda d'abord d'un air sévère car il ne voulait evidement pas que l'Azteque reste en ce lieu mais son regard s'adoucit et il lui répondit avec une grande politesse puisqu'il était visiblement un être chèr à Elea.
"Pardonnez moi Monsieur, je suis Ahuizotl, Primogène Gangrel et voici Jessica. Je ne resterai qu'un instant ..."
Il regarda alors Elea dans les yeux.
"... pour vous dire que je suis profondement en colère pour ce que l'ennemi a osé vous faire et que j'espère que vous pourrez bientôt rejouer votre musique avec autant de grâce que la première fois que je vous ai vu le faire."
Il lui adressa un sourire d'une tendresse inconsciente.
"Ils veulent chasser de cette manière et c'est ainsi que j'aime chasser ..." ...
Il regarda Melissange apres avoir salué la pauvre caïnite blessée et s'être reculé vers la porte de sortie.
"Pourrions nous parler un instant s'il vous plait ? Je n'abuserai pas de votre temps, c'est promis."

Toréador

Elle soupira et son regard devint tendresse absolue. Elle lui adressa un sourire faible et hocha de la tête avec entrain.

- Je jouerais à nouveau pour toi très bientôt Ahuizolt et tu me vois désolée de t'apprendre qu'il n'y a qu'un seul survivant du Sabbat qui m'est ... agressé et qu'il est entre des mains sûres. Entre les mains d'une personne de notre secte dont je ne donnerais pas le nom pour le moment.

Elle s'enfonça un peu plus dans les bras d'Alpheas ne tenant plus.

- Sortez sil vous plais maintenant. J'ai besoin d'être seule un moment...

Elle resterait debout le temps que chacun sortent puis se laisserait retomber dans le fauteuil ou dans les bras d'Alpheas, selon si ses forces lui permettaient d'arriver jusqu'au dit meuble ou non.

Toréador

Mélissange salua avec un sourire de politesse la jeune Jessica, s'inquiéta pour sa soeur de clan dont la réaction l'intriga puis murmura à l'oreille d'Eléa.

"Tu vois, tu es érintée. Prends soin de toi, je dois voir la sénéchale. Promis, je te tiens informée de ce que je fais." Elle déposa un baiser sur son front, toisa Alpheas d'un regard froid, promesse de milles tourments si il ne la surveillait pas.

"Monsieur Ahuitzotl, j'avais à vous parler aussi, le hasard fait bien les choses..." Un sourire exquis se dessina sur ses lèvres.

"Votre bureau ?" Question réthorique bien évidemment, la jeune rose sortie avec un dernier regard inquiet vers Eléa.

[Sortie vers bureau d'Ahuitzotl]

Toréador

Elea les regarda tous sortir, puis dans un mouvement lasse, se laissa complètement retomber contre Alpheas en gémissant de douleur : son genou n'en pouvait plus elle forçait plus qu'elle ne pouvait en supporter. Elle se sentit légèrement glisser et perdre ses derniers appuis. Elle poussa un long soupire intense et plein de fatigue et de contrariété et sourit doucement à Alpheas.

- Juste une minute ... Après j'irais sautiller jusqu'au fauteuil.

Elle rigola de bon coeur d'un rire léger et indolore et força une dernière fois pour se redresser.

Elea n'eut pas à finir son effort, délicatement, l'Assamite la déposa sur un fauteuil, la coupant dans son élan pour se relever.

-"J'ai été garde du corps pour princesse lors de ma vie mortelle...Amusant on prétend qu'a un certain point lorsque notre vie à étét trop longue, le karma se répète... j'espere pour toi que ce n'est pas le cas."

Il s'assit à coté de la princesse écarlate.

-"Bien détend toi.
Je ne puis guérir les mots de l'âme, mais si tu le souhaite, je puis t'enseigner comment les régénérer plus vite."

Toréador

Elle le regarda et comme un songe, capta le visage d'Alpheas d'une main sur sa joue pour avoir toute son attention, inclinant légèrement la tête sur le côté comme intriguée, plongeant son regard bleu acier dans le siens.

- Al' tu veux bien me raconter l'histoire de ta princesse ?

Il observa la néonate en face de lui, un sourire paternaliste sur le visage.

-"C'est une histoire trop triste et trop sanglante pour aider une jeune femme à se reposer."

Il se leva et commença à fouiller le bureau, ouvrant les tiroirs un à un.

-"J'ais des histoires plus légères ceci-dis, si tu as vraiment envie d'entendre un vieux radoter de vielles histoire."

le bruit d'une serrure qui se décoinçait se fit entendre et l'assamite eut un sourire satisfait en ouvrant le tiroir.

-"Tu sais que j'ai été le maître d'arme de ton parrain...Et qu'il fut aussi mon parrain d’ailleurs...

Tu fumais mortelle?"

Il sorti une boite qu'il posa devant lui.

Toréador

Elle gloussa et lui sourit tendrement, le laissant s'échapper. Elle détacha son atèle, puis remonta lentement sa robe jusqu'à son boxer.

* CLIC *
Elle détacha sa jarretelle tout en fixant l'Assamite dans les yeux, sourire en coin, elle ne voulait pas manquer une miette de sa réaction.

- Tu me la raconteras un jour ou faut - il que je gagne ce droit durant une partie de poker.

Elle sourit à belle dents, captant le bas entre ses doigts puis le fit lentement, doucement glisser le long de ses jambes graciles et parfaites, se penchant en avant avec souplesse, ses longues boucles glissant le long de ses épaules et de son dos.

- Je ne fumais pas et j'évitais aussi de boire. J'avais besoin d'avoir les idées claires lorsque je mettais des raclées aux brutes épaisses qui me mettaient une main au cul dans les bars.

Elle rigola puis conclue finalement.

- Mais l'idée de se vautrer dans la débauche me plait bien et ça ne risque pas de me faire tousser !

Elle ironisait maintenant.
Une fois arrivée jusqu'à sa cheville, elle retira le bas, puis défit le bandage petit à petit, l'enroulant proprement pour le remettre le moment venu.

Suivant du coin de l'oeil les mouvements de la rose, un sourire taquin sur le visage, il finissait de rouler une grande cigarette à l'aide de ce qu'il avait trouvé dans la boite.

-"C'est effectivement une des histoires qu'il faut gagner. Une des plus difficile à obtenir, certaines histoires révélant une part de votre âme..."

Il commença à tasser l'objet sur le bureau.

-"Ceci est un joint de Tar. C'est pas bien compliqué, c'est comme un joint pour les humains mais ça fonctionne sur les cainites, sensation et tout le tremblement.
Je me suis dis que ça te ferait pas de mal, un petit écart de temps à autres...

Juste deux choses, évite de te faire calculer, Gallus n'aime pas trop et surtout c'est normalement utilisé dans les rituels de sorcellerie Assamite, histoire de nous rapprocher de... Enfin ça tu t'en fout."

Il tendis le joint de Tar à la Rose.

-"Se vautrer dans la débauche, c'est beaucoup dire, il faut savoir profiter des instant, sans pour autant s'abandonner totalement. Parcimonie et équilibre."

Toréador

Elle fini de défaire le bandage en le pliant soigneusement, dévoilant un genou dont la chair était légèrement brûlée en plus de deux entailles précises, laissant une cicatrice propre et nette. Elle soupira enfin soulagée de laisser sa plaie à l'air libre et de voir la douleur de son genou grandement diminuée.

- Allez mon mignon, fais péter le joint qu'on rigole un peu et que j'arrête de serrer les dents à chaque fois que je fais un pas.

Elle allongea sa jambe, lu doucement le SMS qu'elle venait de recevoir, répondit tranquillement et jeta son portable sur l'un des fauteuils plus loin.

* Si je lis pas les messages, on me pardonnera peut être d'avoir été en retard. *

Elle attrapa le dit joint, humant le parfum, inspirant profondément, gardant la fumée dans sa gorge, profitant de l'odeur et du goût avant de souffler légèrement l'excès dans l'air, laissant sa tête retombée sur le fauteuil puis elle attendit qu'Al' revienne s'asseoir à ses côtés pour lui tendre le dit joint à Al'.

- Je ne m'en fou pas, mais j'ai plus tendance à penser que c'est toi qui préfère ne rien dire.

Elle lui fit un léger clin d'oeil et rit doucement, s'enfonçant un peu plus dans la fauteuil, soupirant d'aise, semblant déjà soulagée de ce premier humage.

- Par contre parci et quiqui je les connait pas ces deux là, faudra que tu me les présente un d'ces quatre.

Il eut un petit rire en tendant le joint et un Zippo à la Rose.

-"Vas , commence le.
Je te les présenterait, tu verras, ils sont pratiques bien que parfois un peut rigides."

Il s’enfonça lui même dans son fauteuil, de manière confortable.

-"comme je t'ais dis, je connais un chemin qui permettra à ton âme de guérir, je puis te le montrer, être à tes cotés mais pas l'arpenter pour toi.
Mais il faudra être discret, c'est un chemin que les anciens cachent aux plus jeunes à la Camarilla. Ils n'apprécient pas leurs jeunes intelligents cultivés et renseignés...C'est d’ailleurs un des principaux soucis qu'ils ont avec l'Ordre."

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