Arrive de la salle du trone

William se réveilla dans le bureau, son nouveau bureau....
La nuit s'était bien passée et il avait réussi a faire nommer son valeureux ami a la tête du clan. Lui même s'était vu propulse bourgmestre, ce n'était pas prévu, mais gratifiant...
Il se leva et s'étira, le programme d'Ahuitzotl serait chargé ce soir et il ne l'enviait pas du tout, la seule pensée de toute cette politique lui déclencha un irrépressible frisson.

Il devait se mettre au courant des affaires en cours sur son territoire, tout naturellement il se dirigea vers le bureau du prévôt.

Spoiler:

Sortie vers le bureau du prévôt

Viens du bureau du prevot

William etait parti pour visiter son territoire lorsqu'une idée lui vint. Peut être son prédécesseur avait laissé des informations pour ceux qui viendraient apres lui. L'emplacement du refuge du clan ou des contacts qui ne demandaient qu'a être réactivés...
Cela valait la peine d'essayer.
Il fit donc demi tour et retourna dans son bureau. Depuis la porte il l'observa, pas de fioritures, relativement en ordre. Que du sobre et du fonctionnel.
Il s'approche de l'ordinateur, mais renonça. Un code serait certainement nécessaire et il n'avait aucune compétence en la matière. Il se mît donc a fouiller tiroirs et étagères a la recherche de ce qui pouvait l'interresser.

Spoiler:

Le membre 'William Sheperd' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 2, 5, 4

La fouille succincte n'avait rien donnée, à croire que son prédécesseur n'était venu que très rarement ici.
Ce n'était pas forcément illogique, les gangrels étant assez indépendants il était plausible que les "bureaux" soient installés à l'extérieur du Louvre.
Il sortit donc du bureau, récupéra son sac et après un moment de réflexion choisi de partir à pied.

vers les quais de seine

Viens des quais de Seine

William arriva dans son bureau et alluma l'ordinateur.
Il lui fallu paramétrer l'heure et la date, surement dut a un gros bug...
Il vérifia si les vidéos qu'il avait demandées a la prévôte étaient disponible...

Les vidéosurveillances étaient la.
Il les consulta, prenant le temps de revenir afin de ne rater aucun détails, lorsqu'il fini par voir sa cible sortir précipitamment et prendre un taxi.
Il dut demander a une goule de lui faire une photo de la plaque et celle ci revint peu apres avec.
Il consulta un annuaire afin d'avoir l'adresse de la compagnie, la nota sur son carnet et sortit du bureau.
Arrivé devant l'entrée il demanda a une goule si elle pouvait lui fournir une arme de poing et un holster pour la nuit.
La vieille 205 pourrie qu'il avait récupéré la veille n'avait pas bougé. Il rentra dedans et parti, espérant se débarrasser au plus vite de sa laisse....

Sortie vers société de taxi

Viens des quais de Seine

William arriva dans son bureau avec une goule qu'il avait prié de l'accompagner afin de l'aider a ce servir de ces étranges machines.
Il n'était pas totalement ignare, mais n'avait jamais éprouvé le désir de perdre du temps a apprendre a s'en servir.
Il lui donna donc ses consignes et regarda la video. Très vite il remercia la goule, lui indiquant la sortie.
Elle en avait déjà trop vu....
Et dire qu'il lui avait dit avoir attaquer des mortels et qu'il n'y avait pas prêté attention...
L'affaire pourrait devenir grave et il n'avait aucun moyen de l'étouffée...
Certes il n'avait pas utilisé de disciplines visibles, mais sa nature surnaturelle le nimbait quand même...
Avait il tué le mec ? Si c'était le cas il serait recherché par la police.
Son portable vibra, la réunion etait finie et son frère l'attendrait au petit salon.
Il s'y rendit immédiatement, pressé d'apprendre ce qui avait été dit...

Vers le petit salon

Arrivée depuis le jardin des plantes : t749-un-reveil-au-jardin-des-plantes#11650

Ahuizotl arriva devant la porte du bureau de William et frappa trois fois de manière assez forte pour qu'il ne puisse pas ne pas entendre... Du moins, s'il était là. Le Louvre était un grand bâtiment et le vieux Gangrel avait pensé qu'il se serait refugié dans son bureau, comme lui l'avait fait auparavant.

Il ajouta :

"William ? C'est Ahuizotl !..."

Ahuizotl regarda son frère avec un certain amusement. Il était toujours ravi de voir William mais celui ci avait la tête de quelqu'un qui avait mal dormi. Il avait vécu cette experience il y a peu et l'angoisse de ne pas être en sécurité est la pire des choses que puisse connaitre un prédateur. Sans reflechir, il lança alors d'un air moqueur.

"Tu as eu peur de ne pas te reveiller ? Ha Ha ... Dire que tu insistais pour que je vienne avec toi !..."

Il entra dans le bureau pour regarder comment il était agencé sans pour autant y prêter une grande attention. Pour lui, ces intérieurs se ressemblaient tous.

"... J'ai une bonne nouvelle pour toi ! La chasse à Jackson et à sa petite bande est officiellement ouverte ... pour toi et moi ! Si tu veux inviter un ou plusieurs caïnites, libre à toi de le faire, tu as d'ores et déjà mon autorisation mais à une seule condition. Avant d'attaquer, je veux que vous soyez sûrs du nombres de personnes à détruire et de l'endroit où vous tendrez votre piège."

Il attendit un instant pour que William apprecie son plaisir devant la nouvelle puis il reprit pour préciser le plus important des détails.

"Enfin ... pour donner tout l'interêt de cette chasse, le premier de nous deux qui tendra son piège remportera la proie."

Son regard pétillait de désir lorsqu'il finit sa phrase car il sentait que cette chasse serait une des plus excitante jamais réalisée.

"Qu'en penses tu William ? Ce challende te plait il ?"

Il regarda William avec un air désapprobateur. N'avait il plus confiance en lui ? Il chercha une réponse dans son regard car oui, il se posait une vraie question.

"Je te parle d'une chasse, pas d'une guerre ! Tu crois vraiment que je pourrai me lancer dans une chasse et me faire tuer par ma proie ?!? Voyons William c'est tout l'interêt de chasser un groupe, il va falloir les traquer, les harceler, les isoler pour les detruire un à un. Il faudra être malin, precis, patient pour fabriquer des pièges efficaces. Sinon, pourquoi ne pas prendre une de ces voitures comme l'a fait Alex pour foncer dans le tas et detruire tout cequi bouge ou bien mettre le feu au batiment ! ... Non William, je te parle d'un exercice interressant avant de se mesurer aux danceurs ...."

Il observa un silence, attendant que William daigne le regarder comme un frère, dans les yeux, et non à travers un miroir. Se pouvait il que la Bête soit si différente de lui pour qu'il soit ainsi méconnaissable à l'approche de la pleine lune ?

En constatant ceci, il imagina quelquechose qu'il n'avait pas encore imaginé ...

Quelle que soit la réponse de son frère, le vieux Gangrel avait déjà prévu de changer ces plans. Oui, c'était décidé, il s'occuperait de son frère cette nuit ...

Ahuizotl était le spectateur d'une scene ahurissante, son frère qui disait n'importe quoi et qui soudain, lui montra une image vivante de ... lui ! Il y a quelques nuits de cela.

Il eut un moment de recul comme petrifié par cette magie insolite qui lui fit peur! Il eut peur d'avoir été emprisonné dans cette machine technologique démoniaque. C'était bien lui mais comment ?.... Comment avait il pu capturer son corps et celui de ces hommes pour les faire se battre exactement de la même manière que cela s'était produit dans le passé ?!

Il toucha son corps, son visage comme pour se rassurer de la réalité de son existence, tout en regardant William d'un air stupéfait. Constatant qu'il était toujours là, en même temps que dans cette boite, il pensa alors que c'était une espèce de machine à voir le passé. Il se rassura un peu et s'approcha pour la toucher ... mais il se ravisa.

Après un instant, il se détourna de cet objet maudit pour se concentrer sur son frère. Ahuizotl était plus que préoccupé par la réaction de William. Non seulement il devenait de plus en plus violent mais il était aussi de plus exigeant. Et pour corser le tout, il était complètement aveuglé par cette camarilla qui lui cachait la véritable valeur de sa non vie de Gangrel ...

Il sentait sa Bête qui tirait sur ses chaines pour tenter de les briser et il sentait William qui perdait complètement la raison. Le vieux Gangrel devait faire quelquechose; il sentait que sa propre Bête était attentive à tout cela; il avait lui aussi envie de sortir ses crocs et de mordre ce jeune louveteau pour calmer ses craintes. Mais il prefera raison garder et tenter une explication plus "conventionnelle" ...

"William ! Je crois que tu as oublié ce qu'était une chasse tout comme tu as oublié qu'il n'y a que toi et moi, et pas une MEUTE. Ces cainites de la camarilla ne sont pas comme toi et moi, ils ne te comprennent pas; En plus, ils sont avide de pouvoir et de manipulation, on ne peux pas leur faire confiance.

Quant à cet homme là (en désignant la scene sur l'ecran), il n'était qu'un inférieur au service d'un ennemi plus dangereux et je n'ai fait que l'utiliser comme appât pour faire sortir le loup de sa tanière... Je pensais que tu avais compris ... Tu m'as toujours bien conseillé depuis que je suis arrivé ici mais n'essaie pas de m'apprendre à chasser ni de me dire qui chasser. Si le gibier est trop gros pour moi, c'est à moi d'en décider."

Il se ferma alors comme pour clore la discussion et tourna les talons vers la sortie du bureau. En ouvrant la porte, il se tourna pour ajouter une dernière chose.

"Mon frère, je ne vais pas te laisser tomber, tu es le seul qui compte à mes yeux mais te voir ainsi, rongé par la peur m'est intolérable ! Reste caché si tu veux mais ta Bête ne le supportera pas longtemps, ce n'est pas ta véritable nature. Tu es un chasseur et tu es courageux et noble ! Tu ne pourras pas te cacher bien longtemps. Et puisque tu es ici, previens ta "meute" de la menace des danceurs ! Je ne l'ai pas encore fait !"

Le mépris qu'il avait pour la camarilla à ce moment était clairement exprimé. Cette camarilla qui faisait de son frère un lâche frustré par ses peurs les plus profondes. Oui, en ce moment, plus que jamais, il ne pouvais compter que sur lui même pour changer les choses ...

Il parti dans un claquement de porte pour regagner son bureau.

[sortie vers bureau du primogene Gangrel]

viens de l'entrée du Louvre

William entra dans son bureau et ôta les restes de sa chemise qui pendaient en lambeaux sur ses épaules...
Malgré le sang utilisait à la guérison les plaies n'étaient pas encore refermées...
Doucement il s'assit sur le canapé pour enlever ses bottes... Après quelques secondes de réflexions il se décida à s'étendre un moment, juste le temps que la goule arrive avec une chemise. A moins que Luddmila ou Alice n'arrivent avant...
Il ferma les yeux quelques instants, et les rouvrit plusieurs minutes plus tard lorsqu'on frappa à sa porte. La chemise était déjà là...
Il la posa sur le dossier d'une chaise avant de se réinstaller dans sa position initiale...
Il réfléchissait au changement de comportement de sa bête, elle ne l'avait pas enjoint à boire le sang du coeur du tzimisce... Pourquoi ?
Pour un peu il avait eu l'impression de se retrouver avec la même qu'au début de sa non-vie, sauvage certes, mais sans vices...
Ses yeux se refermèrent à nouveau....

Durant les quelques minutes qui le séparaient de sa torpeur diurne plusieurs choses passèrent dans la tête de William...
Le changement d'état d'esprit de sa bête, trouver un vrai refuge pour son clan, les sensations étranges qu'il avait au contact d'Abigail et de son frère...
Très vite tout se mêla pour laisser place à une certaine quiétude, ses lèvres et paupières tressautèrent et ses doigts se replièrent sur eux mêmes...


Le réveil... Il sortit de sa torpeur diurne avec une odeur de brulé dans les narines...
Une goule passe en courant devant lui...

"Vite à la salle du trône !!! Le Roi est en danger !!!"

Aussitôt William fonce, les combats semblaient avoir duré longtemps, il savait qu'ils avaient à craindre une attaque garou mais ne la pensé pas arriver si tôt...
Le temps qu'il arrive à la salle du trône sa forme de combat avait été adoptée...
Son frère le rejoint devant la porte, Aethelwulff était lui aussi prêt à en découdre...
Ils entrèrent et virent Mithras au prise avec une meute Garou, un était à terre mais cinq autres lui tournaient autour.
Sans attendre il attaqua le plus proche avec son frère, pendant qu'Aethelwulff le déséquilibrait en lui sectionnant le jarret, William lui sauta à la gorge, ignorant les griffes qui courraient le long de son échine de pierre et se repaissant de cette vitae si puissante, si enivrante...
Puis le blanc total, sa bête avait été emportée par la puissance du sang garou...
Lorsqu'il repris conscience, un seul garou était debout, tenant le moignon de son bras, William venait de lâcher l'autre morceau devant ses pattes...

"faolchú carraig, beithíoch!!!!!"

dit il avant de disparaître...

Sa bête menaça de reprendre le dessus, mais Aethelwulff la calma et Mithras regarda le petit William qu'il n'avait jamais vraiment vu...

"Il va te falloir un collier chien fou, et je vais te le poser de suite..."

La seconde d'après, au grand désespoir d'Aethelwulff, William était l'un des plus ardents défenseur de Mithras...
Sur son ordre il renonça à une partie de ses pouvoirs afin de ne pas laisser trop de champ libre à sa bête...
Il avait toujours cru que le garou l'avait maudit, pervertissant sa bête à jamais... Mais à présent il savait ce qu'il en était. Sa bête n'a fait que se débattre pour échapper à son collier... A présent, grâce à son frère, tout deux étaient libres....