[venant de ses quartiers]

Parménion arriva dans la salle du trône prêt à recevoir ceux qui voulaient se présenter ou s'entretenir avec lui. Le nouveau Sénéchal, son ami, allait arriver sur Paris.

C'était tout mignon... le manteau d'Annabelle chantait pour elle. Certes, il est peu commun d'avoir un manteau qui chante, mais la jeune femme, bien que toujours éblouie par l'univers étrange dans lequel elle était plongée, ne s'étonnait pas vraiment d'une telle merveille.
Certes, il ne chantait pas très très bien, mais peut-on réellement exiger d'un manteau d'être un pro...


Puis, après quelques seconde de ravissement et d'étonnement, elle réalisa que c'était son téléphone qui gazouillait dans sa poche. Elle le décrocha et vit un message de Rozenmilna qui se trouvait au Louvre.
Annabelle préférait les belles lettres manuscrite, pliées en quatre que l'on peut conserver longtemps dans sa poche et qui, avec le temps, prennent l'odeur du souvenir. Le téléphone était, à n'en pas douter, un progrès confortable, mais il lui manquait le toucher, l'odorat et cette magie subtile et discrète de la lettre.
Mais avant tout, ce qui témoignait, pour elle, de l'immense supériorité du papier sur le texto c'était le fait qu'Annabelle savait écrire... mais utiliser un téléphone, c'était plus délicat.
Elle s'appliqua donc, appuyant avec difficulté sur les touches minuscules et se battant métaphoriquement avec un téléphone qui lui proposait, sans doute par gentillesse, de terminer ses mots à sa place. Cela partait sans doute d'une bonne volonté mais au final les texto qu'écrivait la jeune femme n'avaient que rarement du sens.
Il fallu donc s'y reprendre à trois fois avant d'écrire quelque chose de convenable, de trop long bien entendu, par rapport à l'information à transmettre, puis de passer à l'étape la plus difficile : ne pas se tromper entre tous ces boutons minuscules pour réussir à répondre à Rozenmilna.


"Madame, j'ai bien reçu votre message. Avec votre autorisation, je désirerais vous rejoindre pour présenter mes hommages au seigneur Parménion que je n'ai pas pu rencontrer préalablement, à cause des incidents du Panthéon.

Je serais fort aise si je pouvais disposer de votre accord, puis de votre aide dans cette épreuve qui m'intime beaucoup.

Je reste, en toutes circonstance, Madame, votre servante et amitié."


Mince, le dernier mot n'était pas le bon, mais il avait échappé à la vigilance d'Annabelle.
Elle espérait que la délicate dame ne lui en tiendrait pas rigueur.
Ça y est, elle angoissait déjà. Le mouchoir dans sa poche lui serait utile pour cacher son trouble noir et huileux.

Le retour du message ne se fit aps attendre. Les quelques lettres qui s'affichaient sur le téléphone étaient dans un ordre qui semblait effrayant. Elles bougèrent, se mélangèrent entre elles, mais toujours pour revenir à leur position initiale : Le prince de paris, Parménion, voulait la voir.


Déjà Annabelle sentait le goût déplaisant et amer de l'encre noire qui envahissait sa bouche, comme la remontée d'un cadavre noyé des eaux profonde et noires d'une tourbe perdue au cœur d'un marécage sans age. Elle en avait la nausée.
Elle sortit de sa large poche un mouchoir bleu à carreau blanc et s'essuya la bouche. Pourquoi avoir si peur de cette rencontre ? Pourquoi avoir si peur tout le temps ? Alors que le seul moment où Annabelle ne craignait rien, c'était justement lorsque la situation devenait dangereuse.

Sans doute c'est parce qu'elle avait des facilités à réduire un homme en bouillie, ce qui conduisait souvent ce dernier à adopter la position d'Annabelle, alors que parler à des gens, ne pas les décevoir, ne pas être ridicule, était bien plus difficile.


Elle sortit de la belle voiture de Rozenmilna et s'employa à se dépêcher. Trop sangs doute, car elle chut lourdement dès le premier pas. Elle rassure immédiatement le chauffeur de sa primogène, qui s'était déjà porté à son secours. Elle tombait souvent et bien peu de choses étaient à même de la blesser.
Mais elle avait tout de même un peu honte.


Annabelle se dépêcha autant qu'elle le put vers le lieu de rendez vous, passant les obstacles comme on lui avait expliquer de faire. Pour cela, elle avait un petit mot de la main de Rozenmilna, plié en quatre dans sa poche qu'elle consultait souvent.
Le mot devait être diablement explicite car aucun obstacle n'entrava la marche de la jeune femme. Elle reconnaissait les lieux, en tous cas ils lui étaient familier. Quelques souvenirs d'une bibliothèque, d'une jeune fille à l'aspect juvénile et c'était à peu près tout.


Elle se fit indiquer la salle du trône à quelques serviteurs assemblés qui restaient interloqués par cette demoiselle au pas hésitant qui parvenait à louper l'encadrement d'une porte sur une simple distraction.
Ses lunettes tombèrent... et du coup elle y voyait quand même mieux. Elle les ramassa avec élégance, pliant gracieusement les genou malgré la rigidité du lourd manteau qui ne la quittait pas.


Il y eu sans doute d'autres déplacements, d'autres couloirs, mais ces derniers n'avaient pas marqué son esprit. Elle retrouva ses sens lorsqu'elle fut dans la grande salle du trône, à coté de Rozenmilna, presque par magie, peut être par magie...
La presence de la belle primogène la rassura immédiatement, puis elle tourna son regard livide d'enfant mort vers un étrange personnage. Beau, sans doute, impressionnant, assurément. Il affectait un air dominateur, puissant qui mit la jeune femme immédiatement mal à l'aise.
Elle baissa le regard, intimidée, soumise.


Puis, comme un réflexe, les souvenirs mille fois répétés revinrent dans sa modeste mémoire. Elle fit une brève révérence et récita un compliment à l'encontre du prince, ou, tout du moins, de celui qu'elle prenait pour tel.

• Monseigneur, je me nome Annabelle De Luca, la fille de Nieves Navaro, Prince de Milan. Je suis honorée d'être admise à votre regard et je souhaite, par ma présence, vous témoigner le respect, l'affection, et l'admiration de mon pays pour le votre.
  

Puis le compliment effectué, elle s'avança à petits pas vers le noble personnage et en s'inclinant encore plus, elle lui tendit une lettre cachetée, sans toutefois oser regarder le maitre de Paris.
HRP : c'est une lettre de Nieves à l'attention de Parmenion, introduisant sa fille auprès de lui.

Parménion attendit assis sur son trône, le siège qui symbolisait le pouvoir dans Paris. Il laissa Rozenmilna s'approcher. Elle se présenta de manière courte et efficace, il reconnaissait bien là, la ventrue, son esprit tactique et pratique. Il se demandait si la vie représentait pour elle autre chose qu'une partie d'échec.

- Relevez vous Rozenmilna.

Elle était accompagnée d'une jeune cainite étrange. Bien que plus grand chose ne surprenne Parménion.

- La fille de Nièves est ainsi dans mon royaume. Comment va se vieux camarade?

Il se leva, et descendit lentement les marches pour venir prendre le pli qu'elle lui tendait. Il en prit connaissance, d'une manière impartiale.

- Vous êtes entre de bonnes mains Annabelle, votre primogène est le meilleur guide qui soit à Paris.

Il regarda Rozenmilna.


- Ma chère... J'ai une mission pour vous. Dont il faudra que je vous entretienne en privé.

Il fallu un petit moment à Annabelle pour bien comprendre ce qu'on lui demandait. Et cela lui allait fort bien.
La présentation au prince était fini et celui ci ne l'avait pas faite jeter dans un puits. Grande victoire. Le prince possédant une présence imposante, s'éloigner de lui était un soulagement.


Elle fit une révérence au prince, puis, se retournant, une à Rozenmilna, et sans mot dire, sans jamais leur tourner le dos, elle sortit de la pièce.
Mais déjà que marcher était une activité à haut risque pour Annabelle, mais marcher à reculons... La concentration et le temps prit à réaliser cet exploit permit de sortir en toute dignité, mais au prix d'un looooong moment.


Il ne restait donc plus qu'à retrouver le petit salon.
Un serviteur, elle en était sur, allait lui montrer le chemin.


[direction le petit salon]

Parménion attendit que Annabelle quitte la salle. Puis il se leva de son trône pour s'approcher de Rozen.

- Madame de Sancy, j'ai... Une tâche à vous confier. Je ne vois personne d'autres et les obligations de la cour me prennent trop de temps. Je dois me rendre à la raison. J'ai l'intention de vous confier une enquête qui je le sais ne manquera pas d'éveiller votre intérêt tactique et intellectuel. J'ai cru comprendre que vous auriez été intéressée par le poste qu'occupait autrefois Gallus Sollers.

Il lui laissa le temps d'absorber cela.


- Aussi j'ai décidé de vous confier une enquête qui me pose bien des problèmes. Cela sera une sorte de test à la fois pour vous mais aussi pour moi vis à vis de vous. Qu'en dites vous?

Parménion faisait les cent pas. Visiblement troublé par quelque chose.

- vous le savez sans doute, le primogène Gangrel a fait des siennes peu avant notre combat. Il s'est aventuré en territoire sabbat et il a été puni. Nous avons un status quo en ce moment avec la représente de l'ennemi, une dénommée Sublime. Il s'agit d'une sorte d'accord de principe ou chacun de nos camps doit rester de son côté en échange de non-agressions. Le dénommé Lucien Rousselet se charge de cela.

Parménion regarda Rozenmilna. Nul doute qu'il devait sonder son esprit de ses yeux séculaires.


- Cette femme m'a parlé, ici, dans cette salle.

Il laissait l'effet de la surprise faire son effet.

- Elle avait envoyé un coursier avec le primogène empaqueté comme un cadeau sanguignolent. Et ce coursier m'a parlé de sa voix à elle via la domination... Ce qui, vous le savez est normalement impossible ici.

**Sublime ? et on me dit orgueilleuse**

*La révélation du prince fit son effet, Rozenmilna s'imagina tout un tas de contextes avant que Parménion n'explique la méthode que la sabbatique avait employée*

**Statu quo mes fesses, on serait incapable de se comporter comme avec eux dans leur territoire.**

Depuis mon retour sur Paris, les choses ont bien changé. Autrefois le respect et la peur des anciens suffisaient pour éviter les débordements de discipline. Aujourd'hui il y a mesure de sécurité sur mesure de sécurité, que ça soit ce blocage de nos dons, les rendez-vous secrets pour organiser la moindre chose, la rétention d'information pour éviter les fuites.
Au final pourquoi ? internaliste ou sabbatique, voir autres *pensant à l'attaque du Louvre* nos adversaires ont toujours un temps d'avance.

Pour ce sujet précis mon Prince, il s'agit d'une pénible démonstration de force. Certes Ahuizotl a ouvert les hostilités, cependant il en ressort que l'on ne pose pas un pied à plus de 10 mètres dans leur territoire là où elle vient nous narguer au cœur du fief.

Bref, le pacte étant toujours d’actualité je suppose que l'enquête sera de déterminer comment les protections ont pu être passées, enfin, surtout, qui est allé prévenir le Sabbat de l'existence même de cette protection ?

*le style de domination utilisé par cette Sublime était probablement une dès ses plus puissantes formes, la possession de corps. Rozen n'avait que la théorie, son sir avait toujours réussi à volontairement mal la guider dans le long apprentissage des disciplines pour la laisser inférieur à bien d'autres vampires.*

Rozenmilna résumait les choses que pensait Parménion depuis toujours. Evidemment l'aseptisation de tout  suscitait l'envie et générait des parades.

- Exactement. Qui? comment? pourquoi? ce sont les questions qu'il vous faudra élucider. Vous avez carte blanche. Mon nouveau Sénéchal vous aidera aussi du mieux qu'il le pourra lorsqu'il sera là et opérationnel. Il y va de la sécurité de la Praxis.

Une goule entra dans la salle, et transmis un petit billet à une autre qui était de faction non loin du Prince, qui le présenta à son maître.
C'était la liste des gens qui attendaient dans le petit salon.
Jacques Delcroix demandait un entretien rapide, et un certain Agrael attendait de se présenter.
Pour une fois, il n'y avait pas foule.
C'était toutefois au Prince de décider qui il voulait recevoir en premier, ou s'il avait des gens à convoquer, et le premier homme attendit les directives à l'entrée de la salle.

Parménion prit le papier.

- Faites venir Jacques Delcroix, puis ensuite le dénommé Agrael.

*Allez courage, tu vas t'en sortir mon vieux. Enfin bon je remercie mes parents, Dieu, mes amis, ma famille, et mon p...de primogène qui m'on conduit là où je suis ce soir. Blablabla...Je crois que j'ai la trouille. Bon en avant, on verra bien.*

Jacques laissa le temps à la goule de faire son travail, et la laissa se retirer, avant de prononcer le moindre mot.

"Bonsoir Monseigneur Parménion. Avant toute chose, j'espère que vous allez bien en cette belle nuit. Ensuite, je tiens à m'excuser pour l'absence de mon primogène qui aurait dû être présent lui aussi, et qui semble t'il a été appelé vers des affaires plus importantes."

Le jeune gangrel arrêta là de parler pendant quelques secondes, afin de remettre de l'ordre dans ses idées puis il décida qu'une franchise nette et sans détour était la meilleure solution.

"Monseigneur Parménion. le seigneur Ahuizotl a pris conscience récemment qu'il n'était peut être pas le meilleur choix possible pour être le représentant des gangrels au sein de la camarilla parisienne. Aussi il désire démissionner de son poste de primogène. Il m'a d'ailleurs remis les clés de son bureau dans le palais. J'aurais préféré qu'il vous fasse cette annonce lui-même, mais... Enfin il a ajouté qu'il désirerait me voir prendre sa place. J'ajoute que pour tout ceci j'ai au moins un témoin qui ne soit pas gangrel, et qui est présent à l'heure actuelle au Louvre."

Jacques marqua encore une pause dans son discours, puis reprit.

"Je ne voyais pas très bien comment vous annoncer tout ça. J'espère ne pas avoir trop fâché Sa Majesté, avec ces nouvelles."

Pour le moment le jeune gangrel, ne voyant pas quoi ajouter, arrêta là de parler. Il attendit patiemment la réponse du Prince, qu'il espérait pas trop violente.

Le prince accueillit Jacques.

- Oui il est dans les égouts normalement accompagné de mon fléau, qui lui même est de votre sang et de quelques autres.

Pour le reste Parménion resta silencieux et observateur. Ecoutant ce que Jacques avait à lui dire. Dur de deviner ce qui pouvait se passer derrière ces yeux millénaire pour un jeune gangrel.
Parménion regarda Jacques puis déliant les mains qu'il avait dans le dos, s'approcha de lui.


- Je ne suis pas surpris. A vrai dire, je prends cela comme un gage de bonne résolution de sa part, il a enfin pris le taureau par les cornes pour essayer de se sortir de son monde imaginaire.

Il fixa Jacques.

- Ca gardez le pour vous...

Il posa une main puissante sur l'épaule de Jacques.

- Je pense que vous ferez un meilleur primogène que lui. Ca je n'en doute pas. PAr contre... Car il y a toujours un revers de la médaille... C'est vous qui allez devoir le gérer désormais. J'ai toujours le respect dû à son statut d'ancien, mais... Sa prochaine erreur sera sans doute la dernière, à vous de faire que cela n'arrive pas.

*Bon, ça c'est mieux passé que je ne l'avais cru au départ. Mais quand même Ahuizotl aurait pu me prévenir que c'était sur ordre du prince. Il va falloir qu'on se mette au point là dessus. Bon maintenant va falloir que je sois à la hauteur de mon nouveau statut et de mes nouvelles responsabilités. Répondons au Prince, afin qu'il puisse vaquer à ses responsabilités aussi.*

Jacques ne perdit pas plus de temps que nécessaire et répondit au Prince.

"Tout d'abord, sachez que mes lèvres resteront closes à ce sujet là. Ensuite sachez que j'ai bien conscience de mes nouvelles responsabilités, et je tâcherais de m'en montrer digne. Certains des autres primogènes seront soulagés aussi je pense."

Le jeune vampire marqua une pause très courte puis reprit.

"Un membre de mon clan du nom de Kildare Callaghan est de nouveau à Paris après une longue absence, dois-je lui dire qu'elle doit venir s'entretenir avec vous. Et sinon, Est ce qu'il y a autre chose ou puis-je aller vaquer à mes nouvelles responsabilités?"

Oui manifestement l'ensemble des clans allaient être soulagés de la décision, pour une fois, sage de Azuitothl. Le prince ne pouvait qu'abonder dans cette voie.

- Qu'il en soit ainsi.

Les dernières paroles du prince scellèrent le pacte entre les deux vampires.


- Non ce ne sera pas nécessaire. Je la connais, et le fait qu'elle se soit présentée à vous me suffit. Vous pouvez disposer, sauf si vous avez d'autres choses à me dire?

Il n'y avait plus rien à ajouter pour Jacques il était temps pour ce dernier de quitter le bureau du Prince, et de se frotter à nouveau aux autres vampires, mais surtout d'assumer ses nouvelles responsabilités. Il se leva fit la courbette de référence, puis adressa quelques mots au prince.

"Non je n'ai plus rien à ajouter mon Prince. Je vous souhaite la bonne nuit, et à bientôt."

Jacques sortit du bureau, et repartit vers le petit Salon, où ça n'allait pas tarder à jaser sur le compte de Jacques.

[direction le petit salon]

[venant du petit salon]

Agrael arriva près de la salle du trône, et nota mentalement des changements, puis suivit la goule, silencieusement, il se concentra sur ce qu' il avait à dire. Dire qu' il était stressé... Oui, et s' il avait été encore humain, nul doute que ses boyaux auraient gargouillés.
Enfin, il arriva près du trône, devant son Prince. Il commença par déposer la serviette en cuir prés de lui, puis en signe de respect, il mit un genou à terre, et baissa la tête, en disant :

" - Majesté, je me présente : Agrael de Perlezac, du clan Malkavian, 13éme génération, je suis l' infant de Jules Dupont et je viens vous demander de pouvoir rester sur vos terres."

Sans se relever, et dit ensuite :

" - J' ai, dans cette serviette, des documents de la part du prince de Rome ainsi qu' une lettre de recommandation de sa part, suite au coup de main que j' ai donné aux camaristes romains pour repousser une attaque sabbatique."

Agrael ne dit plus rien, il attendit sans doute que la goule donne la serviette au Prince ou qu' il l' autorise à lui donner directement.

Parménion accueillit le nouveau venu les mains croisées derrière le dos. Vivian ne tarderait plus à arriver désormais. Il l'aiderait à redresser le royaume.

- Monsieur de Perlezac qu'il en soit ainsi. Il faudra me faire connaitre le lieux que vous avez choisi comme résidence. Il y a peu de représentants de votre clan désormais sur Paris. Vous pouvez vous relevez.

Parménion s'approcha et lui prit la sacoche des mains. Il l'ouvrit et compulsa les documents se trouvant à l'intérieur, rejoignant la salle du trône pour les y étaler. Regardant rapidement de quoi il était question.


- Bien si tout ce qui est écrit ici est vrai, ce que je ne doute pas vu la validation de mon confrère, j'espère que vous passerez un bon séjour sur notre beau royaume.

Agrael se releva, il était content de voir que les documents soient ainsi mis en sécurité, ici, à l' Elyseum. Il ne voulait pas embêter le prince en lui demandant pourquoi la reine était partie, aussi se tut il sur cette histoire.
D' une voix toujours aussi calme, il demanda simplement au prince :

" - Majesté, puis je vous demander si mon primogène est au Louvre, j' aimerai le rencontrer. Et comme je n' ai pas encore trouvé de refuge, je pensais que celui ci m' autoriserai à utiliser le refuge du clan."

Agrael se tut, se tenant debout, presqu' au garde à vous. Visiblement, le malkavian avait un peu de mal à se détendre...