Alister eut un instant d'hésitation lorsque Luddmila lui tendit la main. Son regard se fixa droit devant lui, avant de retourner sur la main de la sétite qu'il saisit en se cambrant légèrement. 

 - Je vous remercie madame, comme je viens de le dire à ces messieurs, je suis connu sous le nom de Démolisseur. J'arrive d'un long voyage et il est plaisant de vous rencontrer. 

Alister lacha maladroitement la main de Luddmila après l'avoir secouée à la façon d'une poignée de main. 

- Hum... Mes manières ne sont pas celles de l'Elysée, je vous prie de m'en excuser...

Alister se remis en position de repos. Non sans avoir gratifié Luddmila d'un timide sourire. Puis il repris d'une voix posée: 

 - Je me demande si c'est le hasard qui nous réuni ici, ou bien si cela est la volonté de l'un des nôtres. 

Son regard parcourut un à un les autres membres présents.  

Luddmila serra délicatement la main du nosfératue lorsqu'elle y eu accès... le pauvre homme n'avait pas beaucoup de manière, mais suffisamment pour savoir qu'il n'en avait pas ... s'était déjà un bon départ

Ce n'est pas grave... 

Elle lui sourit franchement

C'est un plaisir que de vous rencontrer en cette merveilleuse nuit !

une phrase qu'elle ne comprit pas sorti des lèvres de Nathanael, Julien semblait embêté de ne pas en savoir davantage sur le nosfératu, la situation se tendait lentement et la belle n'aimait pas cela... il fallait faire quelque chose... Elle sourit donc à tous  avant d'ajouter à l’intention de ceux toujours debout


Je vous prie messieurs de bien vouloir m'accorder le plaisir de venir vous asseoir avec moi... ce lieu en est un propice à échanger et... son Altesse étant fort occupé en cette nuit, nous avons du temps

puis elle alla reprendre place dans un fauteuil, croisant, dans un geste lent, ses longues jambes espérant ne pas avoir à pousser plus loin les choses et que les événements redevient courtois et civilisé

Alister après un dernier sourire crispé à l'attention de Luddmila et un regard bienveillant à l'attention de Nathanael, se tourna vers Julien dont le ton était passé dans un nouveau registre. Il reprit de manière calme et posée sa voix burrinée.

 - Hum... Je comprends votre désarroi Fléau, un peu moins votre ton.

Après une pause réthorique, il poursuivit sur un ton égal.

 - Toutefois, sans vous offensez, je vous ai donné mon nom et c'est ainsi que je suis reconnu. Ne voyez pas la un acte de résistance ou de défiance envers vous, mais je me trouve en Elysée, c'est donc que vous avez accompli votre devoir.  Par ailleurs, je doute que les goules du gardien ne m'aient laissé entrer sans avoir eu connaissance des raisons de ma venue. Je déplore simplement que vous n'ayez pas été informé.

Alister ajouta d'une voix monocorde.

 - Je peux aussi comprendre que ma réponse vous fache. Ce n'est pas le but. J'ai été convoqué ici pour apporter mon aide à cette Camarilla. En cela, je pense que nous devrions collaborer. Mais je ne prendrai pas ombrage du fait que vous ne vouliez pas vous présenter, ni me faire part des désagréments pour lesquels je pourrai certainement être utile. Un autre le fera sans doute à votre place. Soyez assuré de mon respect.

Alister conserva sa position et son humeur égale tout en instaurant trois secondes de silence.

Alister qui ne voyait rien n'avait pas pour autant changé de position. Toutefois, l'extinction de la lumière le mis aux aguets, laissant ses yeux s'habituer à l'obscurité, il vit les yeux du gangrel changer de couleurs. 

 - Hum, je ne sais que penser de cette situation... Quoiqu'il en soit, il est préférable de ne pas se séparer. 

*Pas de précipitation, peut être est ce le signal que l'on vient me chercher...*

Changeant de position, il se mit à tâtons à chercher à s'orienter tout en répondant au Fléau d'un ton neutre. 

 - Je me passerai de demander votre nom avant de proposer mon aide Fléau. Je vais vous suivre jusqu'au tableau électrique, mais j'ai laissé mes outils aux goules de l'entrée. 

Ayant entendu que le gangrel avait ouvert la porte, il lança à l'attention de Luddmila.

 - Souhaitez vous nous accompagner Madame? 

Ils avaient ignoré sa demande... elle haussa le sourcil... meme Julien avait fait comme si elle n'avait rien demandé et la lumière se ferma d'un coup, la belle se crispa ... si c'était elle... si elle venait la chercher, après tout, personne n'avait mis la main dessus...
*ok on arrête de penser à ca !*

Elle décroisa ses jambes et se pencha afin de prendre son sac qu'elle posa sur ses genoux puis, le nosfératu s'adressa à elle lui demandant si elle souhaitait venir, elle lui sourit, faisant signe que non et se trouva riidicule

 Non... je vais rester ici

Elle n'avait pas envie de bouger et il n'y avait pas de chemin pour elle pour se rendre là de manière sécuritaire... du moins pas de connu.

Je serais encombrante et inutile de toute facon... je vais laisser faire ces messieurs... et peut être qu'unir vos forces calmera vos caractères mieux que de vous assoir...

Elle laissa la phrase en suspend, affichant un air détaché et confiant... mais elle avait peur... ce soir, avec ce qui se passait en ville, elle se sentait vulnérable

Alister s'adressa a Nathanael et à Luddmila, sur un ton doux mais qui ne laissait pas de place à la trivialité. 

 - Comme il vous plaira, néanmoins, je vous recommande de rester ensemble et de fermer la porte derrière nous. Ce n'est probablement rien... mais soyez prudents. 

Déambulant en se guidant à la lueur qu'émettait les yeux du gangrel, il sortit de la pièce en sa compagnie.  

 

Spoiler:

Spoiler:

Elle les observa quitter la pièce, silencieuse, et resta seule avec le jeune toréador. 

Gracieuse, elle se leva et alla, telle que l'avait recommandé le nosfératue, fermer la porte, et en profita pour vérifier que la goule à l'entrée du salon y était toujours puis elle alla à la fenêtre, les yeux au ciel, elle les observait à nouveau... elle le faisait un peu trop ces derniers temps... avait elle si peur ? et de quoi ? devant l'incompréhension de ses propres sentiment, elle sourit

Alors Nathanael... pourquoi avoir choisi une cité en guerre pour vous établir ? dites moi... je suis curieuse

puis délaissant le trop peu d'étoile, elle vint s'assoir près de lui

Luddmila écouta attentivement le jeune homme... l'Amérique elle avait bien aimé elle aussi... même si restée que trop peu! l'histoire du jeune manageur la fit sourire...un vrai toréador celui là...frimeur et tout... intriguant aussi

lorsqu'il fit son petit clin d'oeil, elle ne bougea pas d'un cil, immobile, délicate

oui... vous arrivez à un bien mauvais moment...les choses n'ont jamais été simple ici et... ca ne va pas en s'améliorant !

Elle lui sourit, se callant dans son fauteuil... observant la pièce avant de revenir sur le jeune homme qu'elle enveloppa de son regard caressant.

quoi qu'il en soit, mon cher Nathanael, je suis plus que ravie que de vous rencontrer...vous avoir à mes côtés dans ce petit salon tout à coup si lugubre... m'emplie de joie

Elle sursauta quand elle entendit le bruit... et le silence la stressa passablement beaucoup. Elle observa le jeune toréador s'énerver... et elle lui murmura

- n'essais pas d'user de tes pouvoirs ici... tu te viderais de ton sang ...

elle resta immobile, tentant de faire le moins de bruit possible, peut être qu'ils s'énervaient pour rien et que le garde avait échappé un truc... néanmoins, elle envoya un message rapide au fléau qu'il fasse lui aussi attention... au cas ou !

Elle le regarda faire... un enfant qui ment... qui ment mal en plus... elle pinca ses lèvres pour ne pas rire. Au moins avait il le mérite de la détendre ce qui était bien

Le cellulaire vibra, elle le prit... Julien allait leur envoyer du matériel... ils devaient participer à la protection du Louvre... les yeux de luddmila devinrent énormes, une minuscule lueur jaune les fit briller un instant si bref que ce pu passer pour ... un reflet de lumière . Elle était contrariée... elle ne s'était pas battue depuis des lustres, en fait depuis... elle ne savait plus

Elle s'approcha du jeune toréador et lui mettant une main délicate sur l'épaule elle se pencha à son oreille et murmura

 sais tu te battre ? nous sommes de corvée de protection du Louvre... on doit considérer qu'il est envahi...

la main de Luddmila, naturellement se mit à caresser le bras du jeune homme

"....Pas de réponse...Bon bah il est bien KO...ça pue du .."

Nathanael vit Luddmila sortir son portable et y lire un message, les yeux écarquillés pendant un bref instant.

"..cul..."

La jeune femme se dirigea alors vers lui et lui susurra à l'oreille ce qu'il craignait, le branle-bas de combat.

"Me battre...merde c'est pas trop ma tasse de thé en général..il y a bien eu une ou deux fois où...peut être trois..."

Perdu dans ses pensées pendant une fraction de seconde, il se rendit compte que la ravissante caïnite lui caressait le bras.
Il lui répondit alors d'un ton assuré

"C'est dans mes cordes ! Soldat Nathanael à vos ordres mon colonel !" 


"Et merde..."

la main de la sethite restait en contact avec le bras du jeune toréador... un contact chaleureux, tendre... elle en avait besoin pour se rassurer, la présence physique de nathanael lui faisait le plus grand bien


 tu n'es pas un soldat hein ?

elle en avait vue et connu des soldats... eh ils n'avaient jamais été comme celui là! il pouvait surement se défendre, mais... bon... elle devrait se protéger elle même ! encore. la belle passa sa main libre sur ses côtes...souvenir pénible... 

 bon... voyons de quoi il en retourne n'est ce pas ?

Elle murmurait toujours à son oreille se faisant de plus en plus caline sans même s'en rendre compte

 je suis donc une brujah badass c'est ca ? eh merde ! ... reste là je vais ouvrir...

puis d'un pas déterminé, tentant de cacher ses craintes, elle avanca vers la porte, faisant volontairement retentir ses talons hauts, puis, se placant de manière à être protéger par la porte, elle ouvrit d'un coup, observant ce qui se passait dehors