Dans l'esprit de Gallus, le bruit du métal se faisait assourdissant, la bête se jetais sur sa cage, il pouvait même entendre les chaines commencer à se déchirer...

Ils étaient en train de lui demander de briser la hiérarchie, de fouler du pied le squelette même de l'organisation à laquelle il avait prêté allégeance.

Les yeux de Gallus devinrent vraiment lumineux, laissant une légère trainée de lumière rouge à chaque mouvements de ses globes oculaires. ses mains avaient arrêtés de bouger sur le bureau.

Pourtant, sa voix elle ne trahissait pas son état, même si l'aura que pouvait dégager le vieux chevalier donnait l'impression que le plafond était bas, très bas.

-" Hum, navré pour ma méprise sur dame de la Ruisselière.

En ce qui concerne le cimetière, le Giovanni à lui même envoyé un message indiquant que tout cainites non invité trouvé sur ces terres serait détruit sans sommation. Autant dire que s'il est encore de ce monde, aucun d'entre nous n'est dupe sur le fait que c'est le fléau et non pas le Sabbat qui a tenté de l'assassiner. Ce qui veux dire que, quel que soir le membre de la Camarilla qui y montre sa frimousse, il n'y aura aucun avertissement.

Pour cette question la il est préférable d'attendre un ordre de la reine sur la marche à suivre, nous verrons bien, mais faites confiance à notre monarque, elle saura quoi faire.

Pour les passes droit de territoire je m'en occuperait dès que possible, pour l'heure, je suis surtout préoccupé par ce qui se trouve dans les murs même du Louvre, le fléau dont nous ne savons s'il est victime, ou non de coercition est la priorité car le danger le plus immédiat.

je comprend parfaitement vos désirs d'agir sans rendre de comptes, au vu de l'urgence de la situation, mais pour ma part je ne puis outre-passer mes droit et mes devoirs de primogéne.

Voyez Monsieur Livingston, nous avions commencé à parler de nos forces sans secrets, voici donc une de mes qualité, qui se trouve aussi certainement être une faiblesse : j'éprouve beaucoup de mal à outre-passer les régles et les lois, tout comme je suis incapable de sadisme ou de violence gratuite... Enfin, le Gallus auquel vous parlez à l'heure actuelle en est incapable.

Maintenant, malgré ma position, si vous jugez nécéssaire de violer une règle de territoire avec dans le cœur l'espoir de sauver la Camarilla, je ne vous en empêcherais pas et ne vous accuserez pas, cependant ce sera sans mon appuis.

Le choix vous appartiens."

Malneaus était resté silencieux depuis le début bien installé dans un des somptueux fauteuil du bureau. Il écoutait en ayant l'esprit ailleurs, tachant de réfléchir à plusieurs choses en même temps. Ce nouvel arrivant , ce Livingston l'amusait , il avait son rôle à jouer et ce rôle était appelé à être important sinon majeur dans les intrigues qui allaient se nouer ici! Mais cela ne l’intéressait pas, cela ne l’intéressait plus. Fleur était en sécurité, Alice et l'indien eux courraient un grand danger ; il savait Ernest avec elle, mais face à un lupin il ne pourrait pas survivre. Ses yeux se plissèrent.
* Hors de question que je perde un autre ami*

"je vous écoute avec attention depuis quelques minutes n'osant intervenir tant cette conversation monsieur Livingston prend des airs de conspiration ; je ne sais si vous nous testez nous et notre loyauté ou si vous êtes simplement assez stupide pour avoir ce genre de discours avec des inconnus , mais dans les deux cas sachez que vous jouez là un jeu des plus dangereux ; en des temps troublés, en période de guerre , Madame Orseau n'est pas connue pour faire preuve de mesure quant à éliminer tout danger potentiel" Il appuya ce dernier mot.

Regardant Gallus l'air aussi amusé que surpris

"Monsieur Livingston? Vous continuez donc ? En retournant quelque peu du bon coté de la barrière certes mais tout de même, vos propos sont pour le moins ..... border line , non?"

Riant amicalement en regardant Gallus, cette fois ci plus détendu

"Attention primogène, si ça se trouve votre amis est envoyé par un Justicar afin de tester la loyauté des camaristes!"

Gallus eut un sourire amical envers malnéaus, ce qu'il disait était en effet possible, mais le bruit du métal dans sa tête l'avait empêché de penser correctement.

Cependant le fait que le caitiff ai envisagé cette possibilité à voix haute calma un peu le brujah.
Gallus continua de jouer franc jeux.

-"Je ne connais pas de cainites de ce type, je ne suis pas à Paris depuis plus d'une semaine. De plus de mon point de vue, il est préférable de sauver la camarilla de Paris en respectant ses règles.

Quel intérêt de sauver la camarilla si c'est pour la mettre nous même à mal?

C'est mon point de vue et en tout ces siècles de batailles le respect des régles et de la hierarchie m'a plus souvent sauver la non-vie que mis en danger.

Les temps ont ils tellement changés?"

la luminosité des braises incandescentes qu'étaient les yeux de Gallus avaient légèrement baissée.

-"Je vous pose donc la question et ensuite nous devrons nous mettre en position afin de protéger les cibles potentielles; Penser vous vraiment que la camarilla peut être sauvée par des cainites qui en viole l'âme?"

" Milles excuses monsieur Livingston, je suis navré d'avoir osé prendre la parole et avoir ainsi douté de vos intentions, de cela je m'excuse publiquement , j'ai parfois tendance à oublier que je ne suis qu'un paria, un bâtard ,un rebus , et je vous sais gré de me l'avoir rappelé à temps. Aussi sur votre demande, je ne prendrais plus la parole! SI ma présence ne vous rebute pas trop ou si en tout cas, Monsieur le primogène n'exprime pas sa volonté de me voir quitter les lieux, j'attendrais patiemment que vous m’accordiez l'honneur de prendre une part active à votre conversation "

Il baissa la tête et les yeux en signe de totale soumission au ventrue

Il s'incline devant Mr Livingston

"merci de me donner l'opportunité de répondre Monsieur . Je vais donc vous donner mon sentiment, je pense qu'il faut au contraire prendre le temps ; toute décision prise à la va -vite n'a que peu de chance d'entrainer autre chose qu'un désastre . Si nous vivions dans un monde parfait, Gallus serait le seigneur d'une ville, vous qui sait un farouche gangrel barbu et rouquin , et moi..... oh moi soyons fou un Toréador , un ventrue ...un vampire respectable en somme..... la reine serait de votre avis, votre coterie montée et couronnée de gloire et victorieuse de moult combats épique!

hélas nous ne vivons pas dans un tel monde , n'est ce pas monsieur Livingston ? Et il faut donc composer avec ce que nous avons, nos idées, nos forces mais aussi nos devoirs envers les dirigeant de cette ville; dirigeante qui a eut la bonté de m’accueillir en son domaine ."

Jonathan reste de marbre et fixe le Primogène.

" La balle est dans votre camp Monsieur le Primogène du Clan Brujah, à vous de voir si vous préférez porter affront au Clan Ventrue ou à un Caïtif "

Jonathan navigue sur internet et réserve un billet d'avion ouvert pour Londre...
<< On est jamais trop prudent >> se dit il.

Dans l'esprit de Gallus :

De nouveau, le bruit du métal, Gallus la bête depuis l’intérieur de sa cage se met à rire.

-"Nan mais le type! Il parle de haut linéage à un alibinos brujah faisant parti d'une ancienne noblesse d'épée, franchement Gallus me dis pas que ca te met pas de travers! J'te connais, tu vas te racler la soupière pour leur faire comprendre qu'il font parti du même camps blablabla.

Mais butte les ! Vas ..."

La bête se tue car le Gallus en armure balança un grand coup de poing envoyant la bête rouler à l'autre bout de sa cage.

Dans le monde physique :

Gallus se pinça le haut du nez, entre les deux yeux avec le pouce et l'index droit, les deux yeux fermés. la bête allait se taire un court instant mais elle reviendrait en force.

De nouveau il se força à inspirer et expirer profondément. Il allait prendre la parole.

Dans l'esprit de Gallus :

la bête Gallus n'attendait que cela, rebondissant contre le fond de sa cage elle bondis sur le chevalier et lui griffa le bras gauche, arrachant des lambeaux de chaire.

Dans le monde Physique :

D'une voix clairement audible.

-"Messieurs!"

Ca c’était pour capter leur attention, même si il l'avait déjà. Son bras gauche se contracta de lui-même, les muscles saillant déchirérent même la manche de la chemise, Gallus y jeta un regard, on voyait bien que ce mouvement était involontaire.

Il continua comme si de rien n'était.

-"Restons raisonnables s'il vous plait, pour l'heure j'aimerais savoir si nous restons dans les règles de la camarilla, qui donnerait le droit de naissance à monsieur Livingston de par son linéage et son clan?

Seulement, si nous restons totalement dans ces règles et que nous les respectons jusque là il est hors de question de les transgresser ailleur... vous suivez le raisonnement j'imagine. Si nous brisons une loi pourquoi pas toutes?

Soit j'écoute une autre possibilité et j'oublie les clans et les lignées mais j'ouvre aussi la possibilité de mettre le Fléau dans les geôles de force ou même de le détruire voir pourquoi pas carrément aller casser du Giovani pour récupérer les terres anciennement camariste.

Bref Monsieur Livingston, je ne vais insulter ni l'un ni l'autre. Je vais agir comme le primogène et non plus comme Gallus, comprenez bien la différence, avant tout ces débats j'avais déjà une idée pour la crise en cours et SEULEMENT pour la crise en cour à savoir: un Fléau qui n'est pas la moitié d'une bille en combat peut nous exploser à la tronche cette nuit et nous n'avons pas encore de nouvelles de la reine à ce sujet!

C'est très simple je veux deux personnes prêt de la salle du trone, une dans les geôles, Heinrich, le primogéne des prophéte est déjà sur place seul ou accompagné je n'en sait rien. De mon coté je vais aller près de l'enfant et m'assurer qu'il soit en sécurité, pour le reste des personne s'il y en a qui se joigne, qu'ils se répartissent dans les divers endroits sensibles du Louvre.

Personne ne tente d'actions directe sans m'en informer au préalable. Nous restons tous en contact."

Il posa une pile de carte de visite avec un numéro de téléphone.

-"Tout le monde passe son téléphone sur silencieux et vibration, j'entend bien que cette surveillance soit la plus discrète possible sauf si passage à l'action obligatoire.

Maintenant soit vous en êtes soit vous déclinez cette tentative de ramener un peut de sécurité en nos murs"

Le visage de malneaus se fit plus sérieux , plus sévère.

" Le fléau n'est pas un danger, enfin pas dans le sens ou vous l'entendez Gallus; il est instable mais il a vraiment détruit le Giovanni et n'est sous l'influence de personne ; il dit vrai il a vraiment détruit deux sabbatiques cette nuit. ne perdez pas de temps avec cette fausse piste croyez moi "

Malneaus se leva brusquement

" Bien , tout cela ne m'amuse plus je vais donc prendre congé! ce fut un plaisir messieurs ;Gallus, faites ce que vous dicte votre coeur, bonne ou mauvaise votre décision sera toujours juste et c'est là le principal.... Mais croyez moi ne perdez pas votre temps avec Mr Duffeau, je ne suis pas ici pour convaincre juste pour dire ce que je crois être important au vu de la situation à Paris ."

"Monsieur, Sollers, au plaisir " il s'inclina et tourna les talons vers la porte non sans s’arrêter et souffler un mot à l'oreille de Mr Livingston

Spoiler:

Gallus se leva et salua le caitiff qui partait.

-"Monsieur Néaus, merci de vos informations, au plaisir de vous revoir."

il avait fait discrètement signe à d'Arcy d'ouvrir la porte quand il avait entendu frappé.
Une fois la porte refermée, il sorti un sac de sport de dessous le bureau, et en sortit une autre chemise, noire cette fois-ci.

Il Salua Mélissange poliment.

-"Ma foi monsieur d'Arcy, si vous êtes tout deux capables de vous faire inviter dans la salle du trône, c'est encore mieux, sinon, rester au plus proche.

Ne vous inquiétez pas pour cette histoire de légitimité c'est déjà dans mon agenda, cela ne tardera pas.

Monsieur Livingston cela vous laisse donc le poste aux Geôles, c'est a mon avis aussi, le poste ou vous en apprendrez le plus, l’étude du prisonnier est en cours. Si le primogéne des prophète vous pose problème, dite lui que vous êtes là à ma demande.

Hé bien dame de la Ruisseliére, je puis vous résumer l'entretient, cela vous dérange si je change de chemise pendant?"

Jonathan fronce les sourcils en entendant le persiflage chuchoté par le Caïtif mais il ne montre pas plus de mécontentement. Ces choses devraient attendre, ils avaient une ville à sauver, et des espions à surveiller...

Néanmoins il avait senti la tension de son frère de clan.
Lui aussi avait du mal a tolérer les libertés que s'était offert un sans clan, cela le fit sourire, il savait pouvoir compter sur lui pour le cas improbable ou Malneaus tenterai une charge politique...
Il se tourna vers D' Arcy et le salua discrètement de la tête en gage de remerciement et de soutien.

La porte s'ouvre et la futur beauté fatale de la coterie entre, Jonathan quitte instantanément son air suspicieux et calculateur pour adopter une posture plus avenante et joviale, comme si tout ce qui venait de ce passer n'avait pas eu lieux.

" Dame Mélissange ! Quel plaisir de vous voir enfin vous joindre à nous ! Vous avez manqué à la discutions vraiment et surtout vous avez raté un moment d'anthologie digne du Livre de Nod ! << Et le jour où les sans clan régnerons >> huhuhu "

Jonathan part d'un petit rire qu'il étouffe derrière son poing.
Il s’écarte du fauteuil et le tourne dans sa direction, l'invitant à s'y assoir.

" Je vous en pris installez vous, nous avons grand besoin de vos vues sur notre sujet, votre aide serait indispensable à la noble tache que nous nous sommes fixés. "

Jonathan se tourne vers le Primogène.

" Ho Joie ! Je vais avoir la chance de rencontrer le premier malkavien de la ville ! En revanche qui allons nous envoyer recruter ceux que nous voulons voir parmi nous si je n'y vais pas ? Il faut encore aller voir le jeune Tremere, aller voir le Primogène du Clan Gangrel pour savoir si'il peu nous proposer l'aide de sa petite meute... "

Gallus regarda les deux Ventrues tour à tour.

-"Hum, Monsieur Livingston, il y aura sur place le primogéne prophète, comme je l'ais dis, il fait parti des gens potentiellement capables, de plus je doute qu'il soit seul et ceux qui cherchent à trouver des informations sur ce prisonnier sont certainement des adeptes de l'augure. Je fait entièrement confiance à votre jugement sur ceux qui se trouverons la-bas. De plus la nuit est encore jeune et dés que la reine aura donné des ordres concernant le fléau, nous pourrons passer à la phase deux.

Monsieur d'Arcy, en effet n'allons pas provoquer la gardienne, je n'ai pas le pouvoir de vous autoriser le port d'arme. Seulement, les meubles du petit salon sont en bois, notamment les pieds des fauteuils, en cas d'attaque il y a des armes partout, il suffit de savoir regarder."

« Effecivement, mais leur efficacité n'est pas la même. Ceci dit je comprends que vous ne puissiez vous impliquer davantage. Mademoiselle de la Ruisselière et moi-même allons donc surveiller les alentours de la salle du Trône dès maintenant. Voici comment me joindre. »
Le Ventrue sorti de son veston plusieurs cartes de visite, qu'il posa au coté de celles du Primogène, et s'empara d'une d'entre elles. Il salua respectueusement Gallus, fît un signe de tête à son cousin, et se dirigea vers la sortie, non sans avoir invité d'un geste de la main la Rose à le précéder.
« Primogène, Cousin, à très bientôt. Mademoiselle de la Ruisselière, je vous en prie.»

[sortie vers le petit salon]