Jean ne répondit pas, se contentant d'un hochement de tête affirmatif et d'un sourire. Il suivit du regard Aaron jusqu'à ce qu'il sorte. Quand celui-ci sortit son sourire s'agrandit et il contint difficilement un rire.

*Bon sang on peut dire que ce type est un sacré numéro. Je vais p'têtre trouver deux trois trucs intéressants avec lui qui sait.*

Il regarda ensuite autour de lui. Rien, aboslument rien ne le tentait. Il y avait bien Dimitri au bar, mais il discutait avec la jolie dame de la veille à la langue acéré. Il ne voulait pas les déranger.

*Attend . . et si j'allais taper la discute avec Charon. Si il y a bien un type ici à connaitre c'est lui je dirais. Dans toutes les boites y a toujours un petit nerveux qui filtre les entrés. En général c'est LE type qui va t'ouvrir les portes justement. On va voir si ici c'est pareil.*


Jean se leva et se dirigea vers Charon

[Du bureau du Prince]


Cypher reparti de son entretien avec le prince, le sentiment du devoir accompli.
Restait à avoir son primogène  les contacts importants de la cours de Paris.

Il regardait dans la salle rempli, difficile de voir où se trouvait Morgan.
La faune local mélanger au vulgaire le perturbait un peu, mais il tachait de ne pas le montrer.

(chez elle)

elle arrivait un peu tard, mais quand même... une inauguration d'élyséum avec une cause ... intéressant et la place semblait amusante... elle se glissa dans la foule des invités... observant les lieux prenant ses repères. elle resta dans l,entrée quelques minutes, souriante

glissant sur la piste de danse, elle se mêla aux mortels qui dansaient visiblement à l'aise, dansant suavement avec l'un, l'une et l'autre, dans son éléments il y avait une fête, sa sentait le bonheur, le plaisir... il y avait une certaine effervescence... elle était bien...

Spoiler:

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Un large sourire fendait le visage du vieux Gascon à l'idée de découvrir une contrée enchantée où les distractions se mêlaient au son des jetons de casino. Son imaginaire se déchaînait à propos de Sin City. Il y avait l'endroit du décor avec les paillettes mais il circulait quelques légendes urbaines à propos de caïnites hauts en couleur d'une cour qu'il rêvait de découvrir.

Quelque chose attira l'attention de Lucien qui fit soudain de grands gestes. Tordant le cou pour mieux voir, d'Estirac parvint juste à apercevoir la chevelure du jeune Ventrue croisé la veille qui disparaissait dans le carré VIP.

"Quel dommage qu'il ne soit pas arrêté, nous aurions pu le prévenir qu'il n'y avait rien à voir ni personne à rencontrer." Il se jeta contre le dossier de son siège en soupirant théâtralement. "Cette soirée est une catastrophe, et ce lieu... Une insulte à notre condition. J'en suis à me demander si je n'investirais pas dans un projet qui nous permettrait de nous réunir en un lieu élégant et convivial." Henri était d'humeur boudeuse. Il s'attendait à mieux pour cette soirée que de rester dans un canapé à regarder les mortels danser.

" Ne vous en faites pas ! Il risque de très vite revenir une fois qu'il aura lui aussi constater l'ampleur du fiasco."
 
Lucien hochait ensuite la tête en approbation à ce que venait de soulever son compère.
 
" L'idée sonne agréablement à mon oreille en tout cas. Un endroit où oreilles et yeux ne risquent pas d'être agressés et où le petit personnel sait rester à sa place ! Sâchez que je vous appuierais de mon mieux si jamais vous deviez vous lancer dans une telle entreprise. Après tout, il n'est pas besoin de venir ici *sous-entendu cet Elysée* pour se retrouver ! "
 
Il secouait la tête pour marquer sa consternation après avoir scruté la faune qui peuplait la salle et «prenait note» du départ de certaines personnes.
 
" Que diriez-vous, une fois Gatien revenu, de quitter cet établissement pour en trouver un qui nous correspondra plus ou du moins qui aura des choses à nous proposer pour nous divertir autres que les concours de vomis et autres cérémonies d'accouplement ? "

Henri pouffa de rire derrière sa main.


"Vous avez l'art et la manière de résumer si poétiquement l'ambiance de cette soirée que c'est vous qui devriez en écrire le compte rendu pour l'édition de demain soir."

Il était hors de question qu'Henri écrive une seule ligne à ce sujet dans les Chroniques de l'Ombre, sauf bien sûr s'il voulait déclencher l'ire du Prince. Il avait déjà assez à faire avec les mesquineries du Gardien. Et puis sa conscience lui interdisait de faire une éloge éhontée de ce qui était pour lui ne correspondait en aucun point à un Elyseum, à commencer par cette zone mixte où la race supérieure caïnite était obligée de fréquenter ce buffet ambulant. 


" Puisque vous le désirez, nous allons attendre ensemble monsieur de Cambiaire, je l'apprécie beaucoup. Un homme de goût. Quant à trouver un autre lieu de perdition, je ne connais pas vraiment ce quartier. Je fréquente d'autres arrondissements, les mêmes que vous je pense. Remarquez, rien n'empêche de nous rendre dans l'Ouest de Paris ou sur les quais de Seine. Changer d'air nous fera du bien." 

Il va sans dire que les quartiers populaires ne sont pas du standing du noble Gascon.

" Mon cher ami je crains que vous n'ayez jamais l'occasion de me lire dans une feuille de chou aussi peu sérieuse qui semble uniquement servir le bon plaisir de sa rédactrice en chef. Et puis restons lucide, je doute que les mots couchés sur le papier ne soient pas «corrigés» d'abord et les sujets suggérés tout comme les personnes interviewées."
 
 Lucien souriait au Gascon avec amusement et lançait un clin d'oeil avant d'ajouter.
 
 " Je suis désolé mon ami, il faudra vous contenter de la primeur de mes impressions verbalement ! Ils auront le mérite d'être «authentiques» comme le dirait ce brave Gordon Ramsay !"
 
 Il avait un petit rire puis hochait la tête pour adhérer aux propos d'Henri quand ce dernier évoquait Gatien
 
" Les lieux de débauche ne manquent pas sur la capitale, nous n'aurons aucun mal à en trouver un ! Le plus important étant simplement de quitter cet endroit si disgracieux en tout points. il serait fâcheux que nous devenions aveugle et sourd  en étant confronté plus longtemps à ce triste spectacle !
 
Gatien aura peut-être un endroit à nous proposé qu'il souhaite se joindre à nous ou non... même si je préfèrerais largement que ce soit le cas !"

[Refuge de Luddmila]

Il était sous dissimulation, portant sur lui le masque des mille visages. Plusieurs fois il avait du dire à Luddmila qu'il s'agissait de lui, pour esquisser quelques pas. Il prit son téléphone et envoya un message à Venise, pour s'excuser.

Ensuite il profita de l'instant.

Henri eut une moue dubitative lorsque Lucien lui parla de l'intégrité journalistique de Cathy Schmit.

"Mon conte n'a pas été retouché, si je suis votre théorie, peut-être a t'on des comptes à régler à la rédaction contre notre ami commun."

La moue se transforma en une fugitive grimace lorsqu'il évoqua la suite, l'air contrarié. 


"Par contre mon second article n'a pas été publié. Je n'ai non plus pas de réponse quant au souhait que j'évoquais de devenir... Un censeur de la mode et des bonnes manières, tout comme Cathy Schmit. J'eus pu croire à une nuit de réflexion. Hélas au vu de ce qu'il s'est passé ce soir à la cérémonie, je ne me fais même plus d'illusion. Ce silence poli cache un refus. Remarquez, je doute de mon efficience à ce poste lorsque je contemple... cela."

Il eut un geste vague de la main en jetant un regard réprobateur autour de lui. Il reporta à nouveau son attention sur son compagnon, passant du coq à l'âne pour changer de sujet de conversation.


"Au fait, qui est ce Gordon Ramsay? Un ami à vous je présume?"

Lucien avait froncé les sourcils un court instant aux révélations que venait de lui faire Henri.
 
" C'est bien mieux ainsi.Votre verve est magnifique et votre plume acérée alors n'allez pas l'émousser en vous mêlant à la plèbe journalistique. Vous êtes trop entier et sincère pour laisser autrui avoir un droit de regard sur vos lignes et vous suggérez les sujets à aborder."
 
Le sous-entendu était une nouvelle fois clair et avait employé un ton tout à fait sérieux.
 
 C'est  un petit rire sincère qui s'enchainait rapidement à la question du Toréador.
 
" Non non, je le compte pas parmi mes connaissances bien que ça ne me déplaîrait pas. Il s'agit en réalité d'un chef de renom qui intervient dans nombre d'émissions culinaires où il vient en aide à des restaurateurs à la dérive ou encore dans des programmes où il éduque et conseille de jeunes pousses talentueuses. Je vous avoue que c'est pour sa manière très directe de faire passer son désaccord et son mécontentement que je me retrouve parfois moi-même à les regarder. Il a une façon très franche et expressive qui m'amuse beaucoup bien qu'il pourrait vous sembler un peu grossier parfois. Mais ça fait partie du show !"
 
 Le ventrue s'enthousiasmait en expliquant au Gascon et il avait un éclat malicieux dans le regard. Son ami pouvait facilement deviner qu'il s'amusait à faire des parallèles entre les situations qu'il venait d'évoquer et celles auxquelles ils étaient confrontés depuis quelque temps.

Luddmila quitta bientôt la piste de danse et se dirigea vers Henri, elle avait apercu le Gascon et... se devait, pour son grand plaisir d'aller lui dire bonsoir...

Délaissant donc les nombreux cavaliers sur la piste, la setite se dirigea en ligne droite, d'un pas élégant et suave Son magnifique sourire aux lèvres

elle s'inclina légèrement devant Henri et devant l'inconnu avec qui il discutait

 - Messieurs... je vous souhaite une bien belle nuit!
Il fait plaisir de vous voir ici Henri, je dois avouer que c'est une surprise... agréable, très agréable.. mais une surprise !

Henri leva un sourcil, un petit sourire sur les lèvres.

"Ainsi c'est un cuisinier cru... Comme c'est cocasse!"

Il eut un petit rire léger puis, tout surpris, s'aperçut de la présence de la belle Séthite. Il se leva, comme tout gentilhomme se doit devant une dame, et la salua sobrement, sa main droite sur le cœur en penchant légèrement son buste en avant. La jeunesse débridée aurait remarqué le baisemain d'un autre âge.


"Mais c'est une joie partagée. Je suis un homme de cour, je suis là où je dois me montrer. Pour le reste, eh bien..." Il haussa les épaules d'un air médusé, transmettant le sentiment que la soirée était loin de l'enthousiasmer. Il retrouva bien vite son dynamisme. "Mademoiselle Luddmila, permettez moi d'avoir l'honneur de vous présenter monsieur Rousselet. De toutes les grâces qu'il possède, la plus grande est sa noblesse digne des rois."

Luddmila avait un esprit vif, et Henri ne s'inquiétait pas qu'elle saisisse l'allusion enrobée de mascarade obligatoire.

Lucien riait de bon coeur à la remarque d'Henri et remarquait l'approche élégante de Luddmila.
 
Il l'accueillait avec un léger sourire et laissait Henri parler le premier puis l'imiter quand il eut terminé.
 
 " Mademoiselle Luddmila c'est un véritable plaisir. Vous pouvez m'appeler Lucien si le coeur vous en dit."
 
 Il s'était bien évidemment relevé de manière à pouvoir la saluer comme il se doit et lui offrait exactement le même que son ami.
 
 " Je suis littéralement charmé. J'ai tellement entendu parler de vous que cette rencontre s'apparente à un véritable privilège."
 
 Un sourire charmeur, un regard malicieux et il se reculait afin de ne pas s'imposer et les laisser discuter librement.

Lorsque Henri se leva, le sourire de Luddmila grandit...puis il lui tmoigna silencieusement que la soirée n'était pas au gout de monsieur... elle se pencha alors sur lui délicatement

 - il vous faudra danser avec moi ...
 
elle ponctua la phrase d'un clin d'oeil au moment ou celui ci attira l'attention de Luddmila sur monsieur Rousselet... un roi. Luddmila s'inclina à nouveau devant Lucien

-monsieur Rousselet, Lucien... le privilège est tout pour moi... je vous assure !

il reculait ?... il pensait se retirer de la discussion... elle lui offrit un sourire tout aussi charmeur que le sien.
Puis elle se tourna vers Henri

 -vous connaissez ce charmant jeune homme depuis longtemps mon ami ?

son regard retourna sur Lucien

 - Je ne suis pas ici depuis très longtemps Lucien, mais je n'avais pas eu le ravissement de vous rencontrer encore, cette soirée est donc une bénédiction ! vous êtes arrivée sur Paris récemment ?

et hop on le retient !

Henri eut un demi-sourire, une expression mi-amusée, mi-énigmatique se peignit sur son visage.

"En guise de danse mes préférences vont à la volte et au menuet. Ces chorégraphies sont bien loin des lascivités contemporaines."

Alors qu'elle babillait quelques mondanités, d'Estirac détailla son visage et ses expressions. La belle avait nombre d'admirateurs, mais apparemment elle n'en avait encore pas assez à ses pieds. Que la chose fasse jaser, passe encore, mais elle risquait de se mettre à dos les autres dames de la cour. Et le jour où l'une d'entre elles, plus jalouse que les autres, lancera les hostilités, il devrait adroitement manœuvrer afin de ne pas être pris dans le feu croisé. Il laissa Lucien répondre à ses questions et puisque la dame en était curieuse, il eût été impoli d'intervenir.

Lucien profitait de ces quelques instants pour se faire remarquer d'une demoiselle de la salle d'un signe de tête ponctuer d'un clin d'oeil aguicheur.
 
Il revenait rapidement sur les deux qui échangeaient des mondanités et observait Luddmila et Henri tour à tour bien qu'il son attention était bien plus captivée par la belle visiblement.
 
" Ne me flattez pas trop, je risquerais de m'évanouir."
 
Un brin d'humour et il avançait pour revenir à leur niveau vu qu'elle l'invitait à se joindre à eux en lui posant une question. Henri qui connaissait bien le Ventrue pouvait facilement deviner qu'il n'avait jamais eu l'intention de s'éclipser et avait juste voulu être poli en respectant leur intimité.
 
" J'ai été absent assez longtemps par obligations tout d'abord puis par plaisir ensuite car j'aime beaucoup voyager. J'ai bien sûr fait quelques étapes ici mais ça ne fait que quelques semaines que j'ai décidé de revenir à Paris."

Ainsi Henri préférait le menuet... Luddmila trouverait un endroit ou il était possible de le danser dans cet établissement 

 - si vous me la promettez Henri je trouverais l'endroit et la musique...

elle avait effleuré la main d'Henri de la sienne. Elle avait envie de danser avec lui, cela faisait longtemps et les occasions étaient rare.

Elle rit à la plaisanterie du ventrue... s'évanouir !


 Mais... Lucien, dites moi... curiosité oblige, qu'est ce qui amène, un grand voyageur à revenir à Paris, enfin avec tout ce qui trouble cette cité présentement ? c'est tout de même étrange non ?

elle gardait toujours son sourire, son regard se faisant enveloppant

Henri eut un sourire de complaisance lorsque Luddmila lui proposa de danser avec lui dans un endroit solitaire. Tout cela était bien tendancieux, surtout quand on y ajoutait la caresse sur sa main. Il s'était toujours tenu à des relations strictement amicales avec ses consoeurs malgré leurs sollicitations et ce soir n'allait pas être l'exception à la règle.S'il lui prenait l'envie de forniquer -chose bien rare étant donné son état de cadavre ambulant- il préférait les corps chauds et insouciants des mortelles.

"Hélas je suis au regret de vous décevoir, mais nous allons bientôt vous abandonner. Nous avons à régler quelques affaires ce soir, nous danserons, je vous le promets, une autre nuit."

Si une caresse et la promesse d'une danse particulière pouvait exciter les sens des mignons de Luddmila, il en était autrement d'Henri. Celui-ci avait connu les siècles de la cour "à la française" comme on l'appelait, où les Grands usaient du chaud et du froid pour attiser les passions et les maintenir dans le cœur de leurs courtisans. Bien que roué aux nobles manières, Henri n'étaient pas de ceux qui suivent docilement leur maître comme un petit caniche. Il gardait son libre arbitre et l'esprit assez clair pour ne pas se laisser abuser par ces petits jeux qui l'agaçaient. Et il lui faudrait longtemps pour oublier la sensation glaçante qui avait étreint son cœur la veille.

Lucien ne pouvait retenir un élan de camaraderie envers Henri et venait lui mettre une tape dans le dos.
 
" Voilà exactement ce à quoi je faisais référence il y a quelques instants mon cher."
 
Il s'inclinait légèrement devant le Gascon pour lui témoigner tout le respect qu'il lui inspirait de ne pas le voir plier à la proposition de Luddmila.
 
Le Ventrue se tournait ensuite vers la demoiselle et s'inclinait légèrement pour venir lui murmurer au creux de l'oreille sur le ton de la confidence pour ne pas être entendu exepter par son compère.
 
" Etrange ? Pas plus qu'une Séthite faisant partie du clan Toréador. Disons que nous aurons tous deux un point qui attise la curiosité de l'autre."
 
Il se redressait l'instant suivant avec un sourire mutin et reprenait normalement cette fois.
 
" Je crains que vous ne deviez faire face à une nouvelle frustration après celle assurément suscité par le refus mon ami."

Elle sourit a Henri qui lui refusait a nouveau une danse... dommage elle aurait bien aimé ce menuet...  puis Lucien se pencha a son oreille, ainsi donc il savait qui elle était...

elle lui sourit... curieuse devant cette injustice

 - eh bien... vous avez un avantage sur moi Lucien... vous connaissez mon secret

elle rit et l'écouta parler de nouvelle frustration

 - allons... il n'y a aucune frustration ici... comme il n'y a pas eu de refus... notre délicieux Henri à toujours su se faire désirer et attendre ... cette danse que je lui demande depuis des années peut être une nuit aurais je le privilège de l'avoir et elle en sera encore que plus aggréable !


elle sourit a Henri

Lucien avait un ton malicieux quand il répondait à Luddmila.
 
" Un avantage ? La position favorite de tout bon joueur. A vous de nous remettre à égalité si vous ne trouvez pas ça à votre goût."
 
Il ponctuait d'un clin d'oeil très taquin puis il jetait un regard vers le Toréador alors que son sourire s'étirait.
 
" Un véritable étalon que nulle ne saurait monter si facilement pour de longues chevauchées quand bien même l'approche délicate ou les flatteries qu'il reçoit. Il est aussi libre et insaisissable que le vent et c'est ce qui fait, à mon sens, sa beauté."
 
Il terminait en inclinant légèrement la tête à l'intention d'henri puis lui offrait un nouveau sourire charmeur à la Séthite qu'il fixait avec ravissement.

Henri adorait que l'on parle de lui surtout en des termes flatteurs même s'il aimait rester discret sur ses prouesses sexuelles.

"Je me considère comme un cow-boy solitaire plutôt qu'un étalon qui fuit dans la lande crinière au vent. Si j'ai vraiment envie de me livrer à ce genre d'activité, je me contente du tout venant." D'un geste de la main, il désigna le buffet.

"S'il y a une chose que m'ont appris les ans, c'est que la femme est une créature extrêmement dangereuse qui vous ensorcelle le temps d'une volte. Vos sens sont grisés par sa grâce et son parfum. Et c'est ainsi que, vaincu, vous lui laissez mener la danse à son gré jusqu'à ce qu'un autre balleur vous ravisse la belle qui aura illuminé votre cœur, ne vous restant que l'amertume de la solitude et les regrets d'instants révolus." 

Ces paroles étaient bien graves mais prononcées avec un grand sourire. Henri s'étonnait lui-même de tant de sagesse, mais au milieu de cette boîte de nuit bruyante éclairée par des néons clignotants, il se sentait vieux.

Spoiler:

Ne voyant pas Morgan, Cypher se dit qu'il a du partir.
Il sort sont telephone est envoi un message.

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