[venant de son bureau de la Zone VIP]

Parménion déboula dans la salle d'inauguration officielle du nouveau bar à la mode. Évidemment son arrivée attira tous les regards, principalement ceux de la gente féminine qui ne manqua pas de discuter en lui jetant quelques coups d'oeil gourmands.

Il salua deux trois personnes qui faisaient parties des gens selects invités. Un acteur, un chanteur et deux-trois personnalités plus ou moins connues. Avant de prendre une coupe de champagne et de se diriger vers son invité : Richard Montaigne.



- Monsieur Montaigne, vous nous avez fait l'honneur d'être parmi nous ce soir. Je sais que vous passez en coupe-vent, mais souffrez que ces quelques minutes ou heures que vous nous accorderez sont autant de plaisir pour nous tous. S'il vous plait!

La salle ne pouvant résister à un charisme comme celui de Parménion, sembla se taire à l'unisson.


- levons nos verres à celui qui descend de cette époque béni des lumières et sans doute celui qui sera à n'en pas douter le nouveau maire de la ville.

Un tonnerre d'applaudissement retentit et quelques hourra, suite à l'annonce de Parménion.

"monsieur Parmentier, vous me flattez..." Il leva son verre "Merci à tous"

Et ils burent leurs coupes à l'unisson, avant de plonger dans des conversations plus feutrées.

Jean marcher normalement depuis le bar en direction de Parménion. Arrivé à environ deux mètres de lui il s'arrêta, son corp se penchant inconsciemment légèrement vers lui. Il attendit, en essayant de ne pas être trop intrusif, de signaler sa présence au Prince.

Quand celui-ci lui accorda son attention (si il le fait) il lui tendit la main pour lui serrer la sienne. Il accompagna son geste d'un sourire qui se voulait amical.

"Bonsoir Monsieur, je suis heureux de pouvoir vous re-rencontrer aussi vite. Je viens vous signaler comme convenu ma présence par rapport à ce nouveau job dont on a parlé hier. Dois je vous attendre dans cette salle ou ailleurs ? Je ne voudrais pas vous déranger plus que nécessaire."

Jean espérais que son ton ferais suffisament "bonjour je sui le nouvel employé chef".

[Devant l'Antichambre-->]

Balthazar tenait la main de Fey lorsqu'ils entrèrent dans l'espace ou même les mortels pouvaient s'amuser. Le monde commençait à arriver. Les gens s’agglutinait autour de la piste en espérant voir quelqu'un de connu. C'était l'effet de la célébrité. Vous pouviez être un paria une semaine avant, il suffisait d'avoir son heure de gloire dans le petit écran , et vous voilà porté aux nues. Balthazar enviait peu ce genre de personne.

Il regarda alentour voir si il connaissait quelqu'un et ne tarda absolument pas à apercevoir la silhouette du Prince qui tenait une conversation avec ce qui semblait être l'homme qui briguait le mandat de maire de la ville. Il vit aussi le colosse brujah tenter d'attirer l'attention du Prince. Encore une manœuvre maladroite. Surtout dans cette salle.

Le gardien s'avança avec sa compagne au bras. Il se dirigea vers le petit groupe. Une fois à leur hauteur il se signala.

- Bonsoir messieurs. C'est une joie de vous voir tous ici. Les enfants seront à n'en pas douté très heureux du soutien que vous leur apportez. Monsieur Le Forestier? Si vous pouviez m'accompagner, j'ai besoin de vos compétences.

Balthazar fit un signe de tête entendu envers Parménion et invita Jean à le suivre. Il fit un baise main à Fey et la laissa aux cotés du Prince.

Pendant que Jean attendait que le Prince accepte de lui répondre le gardien débarqua et lui demanda de le suivre.

*Eh merde je crois que j'ai encore gaffé. Constance, c'est pas facile ton truc.*

"Bien sur monsieur je vous suis."

Puis il se tourna vers le Prince à qui il lança un sourire d'excuse.

"Excusez moi de vous avoir dérangé monsieur. Passez une bonne soirée."

*Aller, joue à l'humain qui cherche un taff Jean. Pas compliqué ça.*

Il suivit donc Balthazar là où celui-ci l'emmenerait.

Balthazar emmena son Frère devant Charon, manifestement, il ne voulait pas parler dans cette salle.

- Nous serons plus à l'aise pour discuter dans un lieu plus... adéquat.

[----> devant Charon]

Fey avait suivit Balthazar qui la laissa au côté du prince, dans une foule de personnes, majoritairement inconnue... elle ferma les yeux, ils étaient trop vraiment trop ... il fallait rester calme. Elle se recula contre un mur... de toute facon auprès de Parménion, personne ne la remarquerait.

Parménion vit approcher le grand balourd de brujah Jean le Forestier. Il resta un moment interdit alors qu'il venait s'immiscer dans la conversation pour son histoire de poste. Cela pouvait attendre, qu'elle mouche l'avait piquée? Heureusement l'intervention de Balt fut salutaire. Son invité n'y vit que du feu.

"Qui était ce? monsieur Parmentier?.. Ce jeune homme ne manque pas d'applomb... C'est une qualité que l'on trouve rarement désormais?"

- Un homme motivé à qui j'ai proposé du travail... IL manque juste un peu de bienséance, mais pourra faire un très bon ouvrage si je trouve un poste à sa hauteur.

Parménion fit un clin d'oeil à son gardien.

- Laissez moi vous présentez celle sans qui je ne serais rien, celle qui gère tout pour moi, ma très chère Fey, elle n'aime pas que je la nomme de son nom complet aussi m'excuserez vous... N'était elle pas fascinante?

"Assurément... Madame" Il salua Fey d'une courbette polie. Puis il consulta sa montre.

"Le devoir m'appelle, on reste en contact et merci de l'invitation monsieur Parmentier. Je repasserais peut être plus tard si je le peux."

Parménion s'inclina, il avait reussi à voir avec lui les sujets qui lui tenaient à coeur. Placer les intérêts de la famille parmi ceux des mortels c'était aussi le rôle du prince.

- Tenez moi au courant, je vous ferais entrer dans le salon réservé aux invités de marques... Bon courage et bonne nuit.

"Bonne nuit!..." il s'inclina devant parménion et devant Fey.

Parménion s'approcha d'elle.

- Merci... Non pas que J'ai pas confiance en ce le forestier, mais je préfère assurer. J'oeuvre ici pour l'avenir de la famille. Ma chère Sénéchale, vous êtes ravissante, Balthazar à de la chance. Je ne vous l'ai pas dit mais je suis content de vous avoir chacun au poste où je vous ai nommé.

Elle fit un signe de tête et peut être même un sourire a l'homme qui quitta le prince et baissa la tête a défaut de pouvoir s'incliner  lorsque celui ci se tourna vers elle avec visiblement l'intension de la gêner de ses gentillesses...

monsieur... c'est euh trop..trop aimable ! je tenterais de ne pas faire honte a votre regne monsieur.

elle avait tant de respect pour lui qu'elle ne voulait le décevoir...

Jean suivait Elea amusé par le rebond et les reflets que prenait sa chevelure à chacun de ses pas. Elle était petite et jolie, enfin comme toutes les roses. Il devait rester méfiant et prudent. Dans tous les cas il était content de ne plus être dans cette sordide salle noir. La femme qui était morte était peut être une ancienne de son clan, qui sait peut être une amie de Constance, mais jamais il n'aurait aimé pour sa part qu'on se rappel de lui dans un environnement aussi maccabre. Lui si il mourrait il faudrait que l'on mette ses cendre dans une pleine boisée au nord du Canada et que l'on chante et rit lors de sa commémoration. Pas de pleures, pas d'affliction, juste la joie de vivre et un paysage magnique.

Il revint à la réalité quand Elea lui proposa de s'assoire. Il lui sourit alors et désigna un petit sofa un peu isolé avec une table.

"Je veux bien et cette endroit me semble parfait. Ça te va ?"

Si elle acceptait il lui prenait la main et la conduisait, le plus galament qu'il pouvait, vers la place. Sachant que Jean est un peu maladroit mais qu'il reste un homme connaissant les femmes il s'en tire pas trop mal.

[ Arrivée de la salle des arches ]
 
Dimitri arrivait à son tour de la zone VIP et constatait que la salle était bien plus remplie, les gens commençaient à affluer dont certaines personnalités dont la présence était annoncée dans les journaux . Il se contentait d'un signe de la tête sobre et respectueux à l'intention de Parménion et Fey pour les saluer afin de ne pas attirer l'attention avec des courbettes un peu trop maniérées.
 
Il allait ensuite au bar pour commander un whisky pour les faux-semblants et une fois servis s'adossait contre le bar, verre en main, pour avoir une vue d'ensemble de la pièce comme le lambda moyen le ferait.

Jean s'assit aux cotés d'Elea et s'adossa au dossier. Il la regarda un moment sourire aux lèvres après sa question avant de réponde.

"Eh bien, disons que c'est lié à mon rendez-vous de la veille. Et puis je penses vous l'avoir déjà dis. On m'a demandé de me sociabiliser. Et quoi de mieux en la matière que d'être avec une rose parmi les plus belles."

Il lui fit un clin d'oeil taquin la mine amusé. Il semblait prendre plaisir à lui parler mais il faisait aussi attention aux termes qu'il employait. Une chasse de sang était si vite arrivé avec chez les vipères.

"Et toi tu ne m'as pas répondu. Que viens tu faire ici si toi aussi tu n'apprécie pas le drapé noir ?"

[dehors--->]


Jean entra après avoir passé le vestiaire sans avoir déposé quoi que ce soit. Il voyageait léger.

La musique résonnait et les gens étaient venus en nombre. La nouveauté et les personnalités avaient joué comme un lampadaire avec des papillons de nuit.

Il choisit d'aller au bar et de se coller au comptoir dans un coin afin d'observer le spectacle.

Jean rigola à sa remarque sur les épines et sur l'ours faisant une petite remarque au passage, un sourire aux lèvres.

"Un jour je présenterais un grizzly à Henri."

Puis il prit un air un peu plus sérieux lorsqu'elle parla de la morte qui finit en regard interrogateur. Malgré de son intérêt un peu soudain et forcé pour la cour Parisienne il n'était pas très aux faits des différents courants politiques actuelles et des dirigeants. La preuve en est qu'il venait d'apprendre qui était son primogène en mois seulement la veille. C'est donc tout naturellement qu'il posa la question suivante.

"Ah je vois. Mais qui est ce monsieur de Lestrain ? Un ami à toi ?"

*Oups ! Encore une bourde !*

Cette pensée lui tira un sourire, avec Elea il ne se sentait pas gêné de son ignorance. euh . . non en fait je crois qu'il s'est jamais sentit gêné de son ignorance. Il répondit sur le même ton de la confidence après sa déclaration.



"Hum . . j'avoue que un Tremere gentil et serviable ça cours pas les rues, tu dois être chanceuse."



Il rigola à nouveau.

"Je serais curieux de rencontrer une telle perle rare. Tu me le présenteras ?"


Puis comme si ça lui revenait tout à coup en mémoire il la regarda avec un air de curiosité.

"Sinon je me posais une question depuis hier. Tu n'y répond que si tu le souhaites bien sûr. Mais chaque fois que je t'ai vu tu ne semblais pas à l'aise au milieu de notre chère famille. Puis je demander pourquoi ?"

Dimitri voyait Rozen approchait alors qu'il scrutait la pièce sans réel but. Elle semblait attendre et il ne mettait pas longtemps à lui donner ce qu'elle attendait. Un hochement de tête le visage assez neutre mais au moins il n'était plus aussi froid qu'il y a quelques minutes . Ce qui s'était passé ne changeait pas ce qu'il pensait d'elle et c'est une chose dont elle pouvait être sûre. Son regard qui redevenait plus doux et bienveillant ne pourrait que la conforter dans cette pensée.

" Comme si tu avais besoin de mon autorisation pour me parler. On est ami non ? "

Le ton qu'il avait employé était calme et accueillant, comme il était toujours en temps normal, et c'était une manière d'en terminer une bonne fois avec cette histoire.

Jean écouta Elea lui répondre, un sentiment d'intérêt apparaissant sur son visage. Puis il finit par rire à nouveau devant sa dernière remarque. Cette femme, mystérieuse, était des plus intéressantes. Il savait qu'il ne fallait pas se fier qu'aux apparences mais elle, elle dégageait une forte aura charismatique qui ne manquait pas son effet sur Jean. Il soupçonna un instant l'utilisation d'un don cainite et redoubla de méfiance et d'amusement.

"Eh bien merci et dans ce cas je vous pose la question. Pourquoi ne vous sentez vous pas à l'aise dans le monde des vipères ?"

Jean la regardait intéressé par la réponse qu'elle pourrait lui donner.