L'interprétation s'achevait. Jean en profita donc pour s'adresser à son homonyme.

- Et vous mon cher ami, Qu'est ce qui vous emmène sur Paris?

Jean tourna la tête vers Jean un peu surpris. Déjà on interrompue un type qui parle à une jolie fille de deux il était bien curieux le mec. Enfin on va s’énerver pour ça, ça ferait pas terrible devant la belle.

"Ben on m'a dit que c'était la ville des lumière alors je suis venu voir ça."

Il se tourna vers Abigail avec un sourire.

"Et il semblerait que l'on m'ait pas mentit. J'ai rencontré une belle lumière ce soir."

Puis il s'adressa à Jean Lefol.

"Et toi ? qu'est ce qui t'amène ici ?"

Le premier géant s'était réapprocher... les yeux de la rose blanche s'était remis plus bas que terre... * Élyséum...Élyséum... il n'arrivera rien... ils te feront rien...* il voulait la faire sortir d'ici et avec lui... une chance qu'il ne pouvait soir les yeux, il restait préférable qu'ils ne sachent pas la peur qu'ils lui inspirait.

Eh oh...miracle... l'autre géant détourne l'attention du premier... ils se parlent, ils l'oublient presque... elle disparu du piano pour retrouver son porte monnaie qui était resté sur une chaise plus loin... elle s'assit, le prit et le posa sur elle tout en croisant ses jambes... elle devait se ressaisir...

Elle inspira...expira...inspira... ... peut être qu'ils l'oublieraient pour parler de leur...leur trucs à eux

- je reviens en pèlerinage on va dire.

Il se tut quelques instants. Il regarda la pianiste qui se levait et allait s'assoir un peu à l'écart .

- Si vous aimez l'animation vous trouverez ce que vous recherchez ici.

Jean sourit à la dernière remarque de son homonyme.

"Ouais c'est ce que j'ai cru entendre. On m'a dit que ça bougeait dans le coins. Tiens d'ailleurs vu que la miss semble vouloir me snober ça te dit toi un verre ? Je connais encore personne sur Paris . . ."

La jeune rose un peu plus loin se concentrait sur sa respiration, histoire que le coeur se calme... la dernière fois qu'elle s'était senti aussi mal... non pas penser à ça... il ne fallait pas elle se sentait partir... elle se pinça, l'Avant bras, elle devait rester et pas s'évanouir...

elle se mit à penser à grand mère... au soleil et au jardin de celle ci... à la manie qu'elle avait de vouloir l'entendre jouer du piano quand elle jouait dans ses fleurs... aux pauvres gars qui sortaient sporadiquement le piano sur le perron arrière... elle se calmait... elle se calmait tandis que les deux géants parlaient

Inspire... expire... inspi...non éternue... eh merde ! elle fouilla dans son sac pour un mouchoir... se moucha et alla jeter le mouchoir avant de revenir s'assoir! Elle jouait avec sa pierre, se remémorant... se calmant

De l'entrée du Louvre

Devant la porte du petit salon, Hadrien hésita un long moment. Il entendait du bruit à l'intérieur, il en déduit qu'il y avait donc du monde. Mais combien était-il ? Y-avait-il des femmes ?

Il prit son courage à deux mains, les voix qu'il entendait était des voix d'homme une bonne nouvelle pour lui.

Il pénétra dans la pièce, sans y jeter un coup d'oeil, préférant ignorer la composition de celle-ci.

Hadrien se risqua à les saluer simplement et d'une voix faible, sans les regarder :

« Bonsoir... »

Il alla s'asseoir dans un coin en rasant les murs et s'enferma dans sa bulle pour éviter d'avoir à faire la conversation.

*Bon restons discret ... Personne ne fera attention à moi .... Il faut que je reste calme ... Lucas dépêche-toi ... Pitié ...*

Le nouveau lui proposait un verre. Jean allait accepter quand la porte du salon s'ouvrit pour laisser entrer Hadrien. Celui ci entra en rasant les murs et s'installa dans un fauteuil en levant à peine les yeux. Jean afficha un sourire poli.

- Veuillez m'excuser mais je dois m'entretenir avec la personne qui vient de rentrer. Mais c'est à charge de revanche  pour le verre, Vous me remplirez de joie en acceptant mon invitation.

Il lui fit un signe de tête poli et s'approcha d'Hadrien.

- Rebonsoir Mr Chevalier! Quel plaisir de vous revoir. Je ne pensais pas si tôt je vous l'avoue mais la surprise en est des plus agréables. Je vois que vous avez remédié à vos soucis de chaussures? C'est parfait! Puis je m'assoir à vos cotés?

Sans vraiment attendre la réponse d'Hadrien il alla chercher un fauteuil et le positionna à coté du sien.

- Que nous vaut la joie de votre présence dans ces murs?

Jean laissa s'élargir son sourire pour essayer de mettre à l'aise le nouvel arrivant.

Jean soupira quand l'autre jean refusa son invitation. Il hocha la tête.

"Ouep ca roule mon pote."

il s'éloigna et regarda autour de lui. son regard retomba sur Abigail. Aller, on retente ? Ouais !

Il se dirigea vers la belle et s'assit pas loin.

"Alors mademoiselle ? Vous ne vous ennuyez pas trop toute seule ? Que diriez vous que je vous tiennes compagnie ?"

Il lui fit un sourire qui pouvait passer pour timide sur ce gros ours de Jean.

Elle vue un autre de ces géants entrer... moins impressionnant que les deux autres... il avait l'air de craindre quelque chose ... elle ne savait pas quoi! il longeait les murs... elle trouvait ca étrange, même elle ne le faisait pas...

elle avait enfin réussit a calmer sa respiration, quand le second géant quitta le premier pour aller voir le troisième et que le premier rejeta son dévolue sur elle... il vint s'assoir près d'elle... elle garda les yeux bas vaut mieux pas les provoquer... il lui parla... le coeur d'Abigail reparti en peur... comme elle d'ailleurs... elle redevint une rose toute blanche

 euh ..je euh..non non..ca...ca va mon..monsieur... je...

elle déglutie péniblement

thrummthrumm... je ne m'en...m'ennuie pas...pas trop...

il voulait lui tenir compagnie

si..si...euh...si ca vous fait plai..plaisir...

elle tenta de sourire, mais non elle en était incapable

Jean se rendit compte de l'effet qu'il faisait à Abigail. Il trouva cela étrange. Il se savait impressionnant voir un peu effrayant pour les personnes ne le connaissant pas. Mais c'était la première fois qu'il faisait un effet aussi . . . eh bien violent !

Il se gratta l'oreille en regardant Abigail.

"Hum . . eh bien mam'zelle j'vois que vous avez peur de moi . ."

Il s'ébouriffa les cheveux par gêne. Décidément ces bourgeoises . . .

"Écoutez ! Je voulais juste passer un peu de bon temps avec vous mais si c'est que dans un seul sens ben ça a pas de sens ! Alors désolé de vous avoir déranger."

Il se leva et se tourna vers la demoiselle et, chose surprenante car il ne l'avait pas fait depuis plusieurs dizaines d'années, il s'inclina , et bien bas, devant elle.

"Je vous souhaites une excellente nuit mademoiselle."

La transformation de Jean au niveau des manières pouvait paraitre surprenante pour ceux qui l'avait déjà croisé. Son maintient était impeccable et quand il se redressa son sourire était polie et charmant.

Puis il fit demi tour et se dirigea vers Jean et son voisin  de fauteuil et le naturel était revenu en courant dès qu'il avait tourné le dos à Abigail.

Il quittait... elle ne savait pas si elle devait être soulagée ou déçue d'elle-même... sa grand mère aurait elle été déçue, ou elle aurait comprit la peur...

elle resta replié sur elle même... ne sachant quoi dire ou quoi faire... en cas de doute et pour éviter un ennemi. elle se redressa légèrement et murmura

 je suis désolée...

cela lui avait tout prit, la voix était faible, elle paraissait encore plus fragile et désœuvrée...

Jean se figea un instant et se retourna. Avait il bien entendu ? En tout cas la demoiselle était debout. Il la regarda perplexe, à moitié tourné vers elle. Puis, il se retourna franchement et lui sourit chaleureusement.

"M'dame, vous avez pas besoin de vous excuser. Je connais mon apparence, j'en ai effrayé plus d'un dans le passé à cause de ma stature. Ainsi je ne vous imposerais pas ma présence si celle-ci vous est insupportable. Vous avez vos raisons j'en suis sûre."

A ces mots il hocha la tête vers elle avec un sourire compréhensif.

elle tremblait, mais fit tout de même un pas en avant, les yeux bas tout comme la tête d'ailleurs

 Si, j'ai a... a m'ex...m'excuser... je... je.. euh...je ne de...devrais pas me permettre de...de ju..ju...juger sur la stature ou l'appa...apparence même si, par le...le passé ...

elle se tut,

si votre pro..proposition de...de...de sortir d'ici ti...tient toujours...

elle misait sur le fait qu'en le connaissant ses craintes allaient disparaitre et sinon... peut être la tuerait-il avant qu'elle ne le fasse elle-même, s'était peut être devancer les choses mais les rendre plus facile...

Jean la regarda toujours avec le sourire.

"Eh bien m'dame si c'est ce que vous voulez j'accepte volontiers."

Il se plaça à côté d'elle et lui tendit son bras.

"Si vous êtes prêtes nous pouvons y aller. Par contre étant nouveau sur Paris, je ne connais pas vraiment le coin. Je m'en remet donc à vous m'dame. Soyez gentille avec moi."

Il avait dit les derniers mot sur le ton de la plaisanterie et souriait à pleine dent.

Elle déposa sa main tremblante sur le bras du géant, son sac à main dans l'autre main.

je... euh... ok !

elle marcha lentement vers la sortie au côté du mastodonte... elle laissa le bras pour mettre son manteau et le reprit... ils quittèrent le louvre...

(ballade sur les quais)

Jean sortit du petit salon en compagnie de Abigail. Lorsqu'il passa en face de Lefol et son acolyte il hocha la tête dans sa direction, puis il sortit pour une ballade sur les quais

Hadrien leva la tête en entendant son nom. C'était l'homme du taxi, monsieur Lefol.

*C'est vrai il avait dit qu'il se rendait au Louvre*

Hadrien n'eut pas le temps de dire un mot que l'homme s'installait déjà à côté de lui.

« Euh ... Moi aussi je suis ... euh ... ravi de vous revoir. J'allais justement vous re-contacter pour m'excuser de mon comportement et aussi parce que je n'ai pas payé ma part du trajet ... »

Il regardait la salle pour vérifier si son frère était finalement là ou pas. Il y avait seulement un homme, dont la taille le surprit à tel point qu'il ne put dissimuler sa surprise et une femme.

Il n'avait aucun moyen de fuir cette conversation, il décida de faire bonne figure. Il sourit timidement à Jean et répondit à sa question.

« J'attends juste mon frère. Et vous pourquoi êtes-vous là ? »

La voiture venait de le déposer avant de repartir en trombe  avec la stéréo à fond ! La fête allait continuer sans lui ! Merde !!!!! Mais bon avec un peu de chance il arriverait à voir le prince rapidement et à se présenter !

Il arrive en courant devant le petit salon, vérifie sa coiffure avec un petit miroir; s'enlève le surplus de coke dans sa moustache et sa barbe et entre !

Il salue poliment toutes les personnes présente et va s'assoir dans un fauteuil attendant qu'on l'appelle !

Photo:

[devant le Louvre]
 
Les traditions ont la vie dure et Henri d'Estirac se félicitait des mesures de sécurité mises en place. Après le néfaste accident qui était arrivé à Lou, il était nécéssaire que la Famille soit en sécurité. Il présenta docilement son sac au contrôle et se laissa fouiller sans faire de manière. Par expérience cela ne servait à rien. Il s'en était énervé dans son jeune temps et avait été puni d'un banissement de quelques mois. Rien de bien méchant en somme mais il souhaitait se présenter sous un jour plus respectable. Avait-il gagné en sagesse? Que nenni, d'Estirac n'avait pas de point de chute, il souhaitait simplement bénéficier de l'hospitalité du Prince.

"J'ai appris la tragédie qui a touché la Sénéchale, c'est abominable! Je sais que le gardien de l'Elyseum doit être fort occupé cette nuit, mais serait-il possible de lui demander audience?" demanda t'il au service d'ordre.

"Ben, c'est que..."

"Il est indisponible, ô comme je comprends."

"Non monsieur, c'est qu'il est dans l'incapacité de vous recevoir. Ni d'faire quoi qu'ce soit."

"Mon Dieu, une seconde victime!? C'est... Non, il n'y a pas de mot... Permettez, messieurs." 

Feignant la tristesse de connivence quelques secondes le temps de passer le portique de sécurité, d'Estirac retrouva tout son entrain en pénétrant dans le Petit Salon. Il y avait là quelques personnes dont les visages lui étaient inconnus.

*Tant mieux, moins je retrouverai d'ennemis, mieux cela sera.*

Il s'inclina avec la grâce des gens qui ont l'expérience de la cour, un sourire aimable aux lèvres.

"Messieurs, je vous souhaite le bonsoir."

 Il décida de ne pas importuner le duo qui discutait et décida de s'asseoir un fauteuil plus loin que l'homme coiffé à la Andy Wharol, mais en pire. Avec l'index il repoussa son Borsalino un peu en arrière, ce qui lui donna un faux air négligé mais toujours élégant. De la poche intérieure de son costume noir il sortit un intrigant petit feuillet qu'il ne cessait de lire comme pour en mémoriser la moindre virgule. En l'observant attentivement on voyait ses lèvres bouger involontairement tant il se concentrait sur le texte.

- Oh ne vous inquiétez pas pour ça, vous aviez besoin d'aide, et j'ai su vous l'apporter. Je suis certain que vous auriez fait de même. Libre à vous de me retourner la faveur au moment opportun. " et t'inquiète pas pour ça, ça ne saurait tarder..." Vous attendez votre frère? Bien! J'aurais donc le plaisir de faire une nouvelle rencontre. Une nuit sans nouveaux visages est une nuit gâchée ne trouvez vous pas? Pour ma part je suis venu ici pour prendre connaissance des conditions d'utilisation de la salle d'arme. Voyez vous, je suis un peu rouillé ces temps ci et j'ai besoin d'un peu d'entrainement. Puis l'exercice n'a jamais fait de mal à personne. Mais je me rends compte je monopolise la parole, veuillez m'excuser. Ah, une dernière question, me feriez vous l'honneur de m'apprendre qui est votre primogène?

Jean gardait son sourire de marchand de voiture sur le visage. Si son corps était encore vivant il ne ferait aucun doute qu'il commencerait à sentir les crampes venir.

" Qu'est ce qui faut pas faire..."

Il observait la pitoyable comédie vampirique des pauvres âmes parisienne : ça sortait, ça rentrait , ça parlait, des grands, des très grands , des trop grands, des jolies , des moches , des bizarres , mais aucune classes, des vampires à la petite semaine sans aucune classe ni envergure ....

Pourtant ils avaient leur utilité  à défaut d'avoir de la valeur, ils servaient à meubler et surtout, à montrer, par comparaison, ceux qui comme lui sortaient du lot . Il les regardait donc , de temps en temps, avec un oeil paternel, presque amical.

*Et ben ... c'est un vrai moulin à parole ce gars...*

Hadrien remua sur son siège pendant que l'autre parlait. Comme d'habitude, des gens sortaient, d'autres rentraient et il lui tardait vraiment que cette conversation se termine.

« J'ai vu un peu trop vu de nouveaux visages ces derniers temps ... trop de nouveauté ... je suis pas trop fan. »

*Une salle d'arme ... comme dans les châteaux du moyen-âge !*

Hadrien sourit à sa pensée, les vampires avait l'air de vivre comme jadis et il commençait à trouver ça drôle.

« Mon primogène ? Euh ... c'est Monsieur Heinrich du clan Malkavian. Et vous de quel clan êtes-vous ? Cela fait longtemps que vous êtes un vampire ? Vous venez souvent au Louvre ? Et est-ce que .... »

Il s'arrêta et reprit calmement.

« Désolé ... Il m'arrive d'être une vraie mitraillette à question des fois ... »

Il sourit à l'homme et attendit ses réponses, ce demandant à quel clan au nom étrange, il allait bien pouvoir appartenir.

" Malakavian? De plus en plus intéressant" Jean voyait se dessiner petit à petit des plans dans sa tête.

- Avec la valse des sièges, je ne sais plus très bien qui est qui, et surtout qui fait quoi.

Jean marqua une pose. Il consulta son téléphone mais il n'y avait rien de nouveau.

- Puis je vous inviter à m'accompagner? Je trouve que l'ambiance du lieux est vraiment trop guindee pour apprécier une nouvelle amitié, qu'en pensez vous?

« Vous accompagnez ? Où ça ? ... Je pense qu'il ne faut pas que je quitte le Louvre ... Euh ... Mon frère (Hadrien jette un coup d'oeil sur son téléphone et toujours pas de nouvelle) doit arriver ... Il faut que je reste dans les environs ... Je lui ai dit que j'étais ici »

Il réfléchit quelques instants, se demandant s'il devait accepter ou pas.

*Une nouvelle amitié ... Hola ... tout doux bijou ... on se connait depuis cinq minutes et en plus tu n'as pas répondu à mes questions ....*

« Nous n'avons qu'à discuter dans les couloirs si vous le souhaitez (se racle la gorge) Mais n'ayant pas de nouvelles de mon frère ... Je préfère rester ici ... enfin dans les environs ... »