Dalila buvait les paroles de Luddmila comme s’il s’agissait de révélations-chocs.
Elle était penché sur elle.

-Si je crois que…
Dalida se redressa aussitôt.
-Mais mademoiselle, je ne connais pas du tout ce monsieur, sinon que de réputation et celle-ci mentionne qu’il a un gout très sur pour ses tenues vestimentaires, un véritable dandy.
Dalila plissa les yeux vers Luddmilla.
-Mais qui sait quels secrets peuvent se cacher derrière l’image de la probité. Un ogre? Un bouilleur d’enfants? Vous pourriez m’en dire plus peut-être?

Dalila mis ses mains sur l’accoudoir du fauteuil de la Rose comme suppliante.
-Vous pouvez me parler vous savez…Si une information…Que vous souhaiteriez qu’elle soit très très discrètement mise en circulation, vous êtes au bon endroit mademoiselle. Votre nom ne sera nullement mentionné, sur mon honneur.

Elle jeta un regard vers la porte par ou monsieur d’Arcy avait passé.
-S’il a fait quelque chose de mal, peut-être serait-il important que certaines instances en soit au courant pour corriger la situation…Oooooh, je déteste vous voir dans cet état très chère!.

Elle la trouvait de plus en plus drôle... faire confiance a une nosfératue avec une information importante ... elle était trop curieuse celle là... Luddmila était sensible et fragile, plus bouquineuse que combattante et mentir n'était pas son activité favorite, mais... elle avait eu son bal des débutantes il y avait de nombreuses années

elle se pencha a l'oreille de la nosfératue

"il souhaitait simplement m'entretenir sur la longueur de ma tenue... c'est tout... il la trouve...légèrement inapproprié pour l'endroit et a peur que ca choque certaines personnes... "

Elle se redressa

"je ferais attention pour les prochaines nuits... c'est ce que je lui ai promis! mais il s'est montré totalement courtois à mon égard..."

C’était à prévoir, Luddmilla n’avait pas mordu à l’hameçon, ce qui était bien légitime car elle ne connaissait Dalila ni d’Ève ni d’Adam.

Mais, c’était plus fort qu’elle, la Nosferatu saisissait toutes les opportunités, même les plus absurdes ou les plus improbables, c’était un réflexe.

Néanmoins Dalila ne lâchait pas prise pour autant.
Elle n’avait rien a perdre de tenter l’impossible…Parfois il y avait des résultats.

Elle ouvrit donc son sac à main et sorti une carte avec uniquement un numéro de portable dessus, pas d’adresse ni de nom.
-Je vous remets ceci, au cas ou vous seriez trop mal à l’aise de parler a la portée d’oreilles indiscrètes.
Elle jeta un regard tout autour en disant cela, en particulier sur Fenrir, de qui elle se méfiait depuis qu’elle venait de le rencontrer.

-Quant à la longueur des tenues prisées par le Gardien, cela me fera alors un bon sujet de conversation avec lui, nous pourrons parler boutiques et couturiers.
Dit-elle en affichant un large sourire de piranha.

Luddmila prit la carte, et la regarda attentivement... et se pencha pour prendre son sac qui était à ses pieds et y déposer la carte.

"je vous remercie... toujours bon à avoir !"

Elle se retint de réagir quand... la...enfin Dalila sourit... c'était particulier... ele avait cotoyé des nosfératus, mais généralement ils avaient eut la délicatesse de... elle lutta pour rester de marbre et ne pas la choquer

"si jamais il vous donne de bonnes adresses j'espère que vous aurez l'obligeance de me les donner. il n'a pas voulu en discuter avec moi !"

Luddmila avait eu une réaction lorsqu’elle avait sourit.
Dalila perdait parfois de vue que certaines expressions étaient à éviter avec son faciès particulier.
Elle avait perçu le malaise et s’en sentait gênée, elle redressa la cape sur sa tête en pencha son visage vers le sol.
Autrefois sa beauté créait énormément de jalousie et tellement de convoitise, mais un Nosferatu plus tard et HOP! Voilà le travail.

-S’il me donne des bonnes adresses? Hum, pour ma part, il y a une petite boutique a Paris qui s’appelle Laure, vous y trouveriez surement des articles intéressants.
Cette fois elle resta de marbre.

Elle devint nerveuse momentanément... et se penchant pour dissimuler le tout. Luddmila prit son cellulaire et alla dans les texto lire rapidement et sourit

"pardon... Laure... intéressant, ils vendent des trucs sympas ? ca me dit quelque chose... est ce possible qu'isl aient une boutique ailleurs ? Marseille peut être... enfin le nom me dit quelque chose... ils sont situés ou ? vous avez l'adresse ou trouver cette boutique ?"

Dalila observa le manège de Luddmila avec un regard sur le coté.
Puis elle répondit calmement.
-Oui Laure. Tout à fait. Je ne saurais vous dire l’adresse de mémoire, mais je suis persuadé que vous y êtes déjà allé…Mais que vous ne vous en souvenez plus.
Peut-être devrions-nous le demander au gens présent ici dans la salle? Leur demander ou trouver Laure, la boutique? Sait-on jamais?

Elle jeta un coup d'oeil discret vers les gens présent...

"si cette boutique en est une qui me convient, ... je crois pas que ces messieurs la fréquentent beaucoup... je n'en voie donc pas l'intérêt ! Mais si jamais l'information vous revenait en mémoire... sinon je regarderais sur internet..."

Elle sourit à la nosfératu

"je dois cependant avouée être surprise de discourir au sujet D'une boutique telle que celle ci avec vous... sans offense, je ne croyais pas que vous portiez un intérêt à la chose!?!"

Cela en était assez, Dalila pêchait par orgueil, c’était dangereux.
Et puis elle voulait se faire des contacts directement en personne dans l’Elysium, ce qui était très différent que de passer par personnes interposées.
Elle n’avait donc aucune raison de perturber cette jeune fille tricentenaire.
Elle avait au contraire tout intérêt a copiner avec.

-Ah mais c’est que je porte intérêt a tout, même a vous mademoiselle!
Vous apprendrez à me connaître et peut-être un jour a me faire confiance.
Et je puis vous affirmer en toute certitude que je suis une amie, mademoiselle Luddmila. Je sais reconnaître le bon du mauvais et vous apprendrez également que mes relations, que vous viendrez peut-être un jour a rencontrer par hasard, bref, que mes relations vous confirmeront que je suis une vraie perle pour ce qui est de prendre soins de mes amis/es, que je suis très protectrice et pleine de ressources.
Elle souriait à nouveau a la Rose mais cette fois sans exhiber sa dentition.

Elle.... quoi ?!? certitudes... relations... protectrice... pleine de ressources...CONFIANCE... ?!? elle resta immobile, toujours souriante...on avait quoi là... une d'Arcy version femelle sans la haute couture et lunette... et honnêtement en beaucoup moins sexy... mais avec un avantage, des sous-terrains.

"nous pourrons alors aller magasiner toutes les deux... histoire de copiner!"

Elle lui sourit

"retrouver cette adresse et nous irons dès que possible pour nous deux!"

Dalila mit la main devant sa bouche pour masquer son sourire piranha qui refaisait surface.
-Magasiner ensemble? Oh mais sachez que rien ne me réjouirais d’avance avec tant de plaisir.

Puis elle hocha la tête, toujours souriante.
-Je trouverais cette adresse. Laissez-moi une ou deux nuits et puis nous irons ensemble voir ce qu’il a de bons sur ses étalages. Cependant nous devrons être discrètes, tout de même, car avec mon apparence, je ne voudrais pas mettre la boutique en…Alerte.
Elle fit un clin d’œil.

Elle la regarda ... positivement surprise

"dans ce cas c'est un rendez vous...!"

Elle ne savait pas trop pourquoi elle faisait ca... dans 2 jours, elle serait soit A partie de paris, B morte, C prisonnière quelque part, mais... s'il y avait une chance... elle devait la prendre

Elle fouilla dans son sac et prenant une feuille elle y inscrivit son numéro de portable. elle tendit le papier à la demoiselle devant elle et haussa les épaules

"prévenez moi d'avance mon horaire risque d'être complexe... je vous y ferais un place!"

-C’est un rendez-vous, donc.

Et Dalila tendit la main, le temps que Luddmila termine d’inscrire son numéro sur le feuillet, puis elle le saisit en y posant les yeux pour ensuite l’enfouir à bien a l’abris…Pas dans son sac à main, car des nos jours il y avait encore des gosses qui les volaient, elle le glissa plutôt entre ses seins sous sa cape.

Dalila ressentait parfaitement que c’était avec beaucoup d’espoir que Luddmila lui avait remise son numéro.

C’était de toute beauté, magnifique!

Elle ferait alors tout pour l’aider sachant qu’en cas de succès, que Luddmila lui serait redevable et que la Nosferatu viendrait de se faire un contact de plus dans son réseau si considérable.
Et cet éventuel nouveau contact s’avérait être particulièrement intéressant, très prometteur du fait de son âge, de son expérience, de ses connaissances et surtout…De sa rareté.

-Je vous préviendrai, soyez assuré, vous êtes entre de bonnes mains.

Aussitôt, Dalila affichait une mine innocente, comme si elle ne venait que de causer véritablement boutique avec une nouvelle amie.

[HRP : Je reprends quelques éléments pour répondre, étant donné que vous vous êtes défoulées durant la nuit...]

Lojence était passablement outré des manières inconvenantes de la Nosfératu. D'habitude, ceux de ce Clan étaient habiles pour se dissimuler, cacher leur apparence, à l'aide de dons, ou à défaut, de capes, gants, capuchons, cagoules ou autres masques. Ce n'est pas le Clan des Masques pour rien. D'autant plus au sein d'un Elyseum ou la priorité est de respecter l'Art et les œuvres qu'estiment les Anciens... Quoi de plus choquant alors que de voir se balader une abomination au sein de ces œuvres...

Écoutant les questions et réponses, le Fenrir put vérifier sa première impression, Dalila était habile et maitrisait certaines techniques de manipulation digne de grands politiciens. Répondre à côté tout en donnant l'impression d'avoir répondu, faire semblant de faire comme tout le monde pour dissimuler ses véritables objectifs...

A la mention de la disparition de la Senechale, Lojence laissa échapper un sourire. Il avait fait mouche. La rose était indisposée, gênée, et l'autre... Impossible de le déterminer...

Puis la conversation dévia sur les gouts et habitudes du Gardien. Monsieur d'Arcy, Coincé de compétition nationale, si ce n'est mondiale. Dont le style vestimentaire exprimait toute la vanité. Qu'une rose, afin de plaire, mette un soin particulier à se vetir correctement, c'est compréhensible. Qu'un Rat, afin de ne pas briser la mascarade et de ne pas choquer, veille à dissimuler chaque parcelle de sa peau, c'est nécessaire... Mais qu'un Ventrue s'obstine à porter toujours un costume trop serré, sortant de la dernière mode hors de prix, cela n'avait aucune utilité pratique ou coutumière... Si ce n'est de montrer, par un autre aspect la vanité de ce Clan.

Lorsque les deux femmes -si elles pouvaient encore être nommées ainsi - commencèrent à parler chiffon, s'en fut trop. Fenrir reprit la parole :

"Je suis ravi que vous vous entendiez aussi bien, mais peut être que d'ici à deux jours, vous pourrez vous rendre utiles à la Cour de Son Altesse, et essayer, par exemple, de participer aux recherches du Senechal et des autres disparus..."

Dalila tourna la tête vers Fenrir qui venait de l’interpeller.
*Pourquoi je ne suis pas surprise?*

Elle écouta ses propos avec la plus grande attention et elle ne put en ressentir qu’une profonde satisfaction.
Ce charmant Tremere venait de prouver par ses paroles qu’il était à cents lieux de savoir de quoi Luddmila et elle-même étaient en train de discuter véritablement.
Il avait vraiment cru qu’il s’agissait de boutiques et de vêtements.

Dalila abaissa les épaules mu par un sentiment de soulagement, elle avait donc pu être discrète malgré les oreilles tout autour et elle était également reconnaissante envers Luddmila d’avoir jouer le jeu avec elle.

Cependant l’intervention de ce brave Fenrir méritait une réponse.

-Oh, veuillez nous pardonner monsieur Fenrir, moi et cette dame avons été égarés à parler chiffons.
Mais vous savez ce que c’est, deux femmes ensemble et toute cette longue attente dans ce salon…Encore pardon monsieur.
Elle se redressa sur sa chaise.
-Et je puis vous assurer que moi et Luddmila, nous mettrons tout en œuvre et dès que nous en aurons la possibilité, pour retrouver cette infortunée Sénéchale.
Répondit-elle pour le calmer bien que ce ne soit pas ses véritables intentions.

Par contre, elle était sur le point de lui demander : « D’autres disparus? Par Caïn! Vous en savez plus peut-être? » Bien qu'elle connaissait parfaitement qui étaient ces personnes disparues.
Mais cela aurait été simplement dans le but de le dépouiller de quelques informations supplémentaires, constatant qu’il semblait être un client bavard.
Cependant, discuter avec lui ne semblait pas être une sinécure, aussi elle opta pour communiquer avec ses contacts pour le faire suivre et apprendre ce qu’elle pourrait apprendre en le cuisinant. Ensuite elle jeta un regard en coin a Phantom, lui afficha un sourire aimable suivi d’un clin d’œil.
Dalila était persuadé que Phantom venait de noyer le poisson avec Fenrir.

Nonobstant, connaître le nom de Phantom et ses activités récentes qui datait de 24h, était une chose mais en savoir davantage sur un Nosferatu en était une autre.
Elle avait entendu des rumeurs sur lui, mais rien a authentifier concrètement, cela n’avait fait que soulever plusieurs questions auxquelles elle devrait obtenir des réponses en tant et lieux
En conséquence de quoi, Dalila était mitigé sur ce qu’elle devait penser de Phantom, mais le considéra toutefois comme un allié d’entrée de jeu, de par son alliance sanguine.
Seulement…Des Nosferatus Antitribus n’était pas une fiction.
Donc une pointe de prudence était de mise.

Les discussions, les mouvements, les agissements des uns et des autres ne l'intéressaient pas... ne l'avait jamais intéressée. Et ce soir encore plus que les autres, perdu à quelque part entre son chagrin et sa solitude, elle ne savait plus ce qu'elle souhaitait vraiment...enfin si, mais ne savait plus ce qu'elle pouvait faire de ce qu'elle ne pouvait pas... entre ces envies et le ne fait rien qui puisse porter préjudice au clan, elle ne savait plus... elle prit sa liste et nota... dans aucune des catégories : faire ce que j'ai envie de faire. Elle rangea la liste dans son sac et mis son sac au sol.

La jeune rose se leva, toujours aussi discrète que légère et elle se dirigea vers le piano désormais seul. Elle s'y assit, caressa les touches délicatement, elle joua quelques notes pour être certaine qu'il soit juste... il l'était ! ca faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas assise derrière cet instrument... elle sourit et... commenca a jouer


https://www.youtube.com/watch?v=wygy721nzRc

elle finit par fermer les yeux... connaissant dans ses souvenirs la pièce par coeur.

[depuis le bureau du gardien]

*La petite ventrue descendit seule du bureau, souriante. Les plus attentifs remarqueront ce regard malsain d’excitation que peuvent les accros au gambling. Elle marchait lentement et salua ce qui était arrivé entre temps. Elle prit son portable tout en continuant son chemin*

Stheno… faite demi-tour. Changement de plan.

*Elle raccrocher alors que la servante eu à peine le temps de confirmer. C’était ainsi quand Rozen donner des ordres. Continuer les déplacements en taxi était trop dangereux avec tous les enlèvements récents.
L’Ouverture était accomplie, la caïnite se sentai enfin sur la table de jeu, elle sentait de nouveaux… vivante ? Elle en avait oublié son primogéne, mais elle préféra le rencontrer après le prince. Elle se méfier des plus ancien de son sang. Et avec son entretient, elle certaine qu’ils aller se méfiée d’elle. Pour l’instant elle devait réfléchir et préféra cette fois rester debout dos à un mur.
Les agissements de Villon l’intrigué, elle ne trouvait aucune logique a son agissement. Personne ? Il n’avait vraiment prévenue personne ? Elle se remémora son éducation de « détective » Plusieurs schéma se dessinaient dans sa tête. Toujours dans une impasse. Elle n’en savait pas assez. Attendre… Elle ne pouvait maintenant qu’attendre.

Et soudain ? N’est-ce pas là ce bon vieux Chopinou ?

Elle se focaliser sur chaque notes comme chacune des étapes de sa réflexion. Elle n’était pas une rose (malgré son nom) mais le piano était une de ses faiblesse, une des rares choses qui calmer le diable de sa personnalité. Si brillamment jouer qu’elle s’approcha sagement entendant une pose dans ce récital magnifique pour glisser une requête a la pianiste.*

Elle jouait depuis quelques minutes seulement, mais senti que quelque chose avait changée dans son environnement immédiat, était ce elle qui était là en plein coeur de l'élyséum ? ... l'odeur... non. la musique avait arrêtée, elle ouvrit les yeux et regarda autour d'elle...

oh... une étrangère... dans ce salon s'était a prévoir mais...

"je... j..thrumm..thrumm.. je peux vous... vous aider ?"

Elle avait baissé les yeux, elle toussait en s'exprimant, elle était devenue toute rougit... elle était visiblement très nerveuse, très gênée

Les mains de Luc caressaient les reliures de cuir de la bibliothèque tandis que ses yeux parcouraient les titres les accompagnant. Un observateur pouvait y voir sans difficultés un passionné de Lettres qui cherchait un nouvel ouvrage pour compléter son savoir, et il n'aurait pas tort car c'était ce que le jeune toréador donnait l'impression. Il venait simplement d'arriver en ville et ne voulait pas non plus dévoiler son jeu trop vite, il n'aimait guère les conflits à demi-mots que semblaient affectionner les autres caïnites au sein des Elysium mais il avait du apprendre au fil des années le jeu d'équilibriste que cela demandait. Et une des meilleures armes dont disposait Luc était son appartenance à la Rose, clan bien souvent sous-estimé par les autres vampires, ce qui n'était pas lui déplaire. Il n'avait qu'à rentrer dans son rôle d'artista bien plus intéressé par les Arts que le reste et il était souvent exclu de l'échiquier politique caïnite

Ses oreilles n'en n'étaient pas moins inactives et il ne laissa pas échapper le moindre mot que le groupe laissait entendre : il était de la plus haute importance qu'il en sache le plus possible sur ses disparitions parisiennes. Il en profita pour sortir un livre de son étagère histoire de donner un peu plus de contenance à son personnage et il en lâcha presque un sourire quand il reconnut le titre : De prospectiva pingendi, un livre sur la peinture écrit par un vieil artiste italien Piero della Francesca connu mondialement pour être un maître dans l'art de la perspective. Mais le plus intéressant pour Luc était que le livre qu'il avait dans les mains était une copie intégrale et originale de son traité, ce qu'il n'avait jamais eu l'occasion de pouvoir lire. Des traductions ou des copies récentes mais jamais l'œuvre originale avec ses croquis parfaitement reproduit d'après ce qu'il en feuilleta

Il en avait presque oublié de suivre la conversation qui se tenait non loin de lui. Et son oreille reprit son écouté à point nommé car la conversation arrivait sur les autres disparus. Mais son attention fut de nouveau distraite par quelques notes de piano qui s'élevèrent dans les airs. Le peintre sursauta surpris, en laissant même tomber le volumineux ouvrage qu'il avait dans les mains. Ce dernier tomba au sol avec un bruit sourd

« BAM »

*Et mon vier !* Il était à deux points de se frapper la tête contre le mur. Niveau discrétion il venait de faire fort. Il s'empressa de ramasser le livre avec un regard plein d'excuses envers les éventuels courroucés qui l'auraient regardé et l'épousseta avec attention avant de prendre direction d'un siège où il pourrait toujours entendre la conversation même si les chuchotements ne lui seraient plus audible. Il ouvrit la première page du traité qu'il fit semblant de lire en prêtant attention aux prochaines paroles du groupe

La belle laissa les yeux au sol... elle semblait chercher, muette... un mini sourire s'afficha, elle se rappelait... sans jamais vraiment relever la tete ni les yeux, elle fit signe que oui...

elle se remis en place, placa ses doigts sur les touches, les caressa, prenant courage

la jeune femme se remis à jouer

https://www.youtube.com/watch?v=qa0Z6g1XJkU

Dalila regardait à droit et à gauche puis elle vit Abigail, Toréador anciennement favorite de Geneviève d’Orceau s’installer au piano pour y jouer du Chopin.

La Nosferatu s’était mise à l’écouter mais son attention fut attirée par la petite Rozen qui revenait de chez d’Arcy.
A voir son visage, on aurait cru qu’elle venait d’assassiner le Gardien de L’Elysium.

Dalila fronça les sourcils, curieuse de savoir ce qui avait bien pu se passer dans le bureau de monsieur d’Arcy.

"Stheno… faite demi-tour. Changement de plan."
Venait d’ordonner Rozenmilna sur son portable.
Dalila sorti aussitôt un papier et un crayon de son sac à main et nota le nom qui avait été prononcé.
Chteno…ou Shteno.
A vérifier.
*Changement de plan. Tiens donc? Elle vient d’arriver et fait déjà des plans maintenant? Intéressant, cette petite cache un peu trop de chose et elle semble un peu trop à l’aise pour être une parvenue.*

Ensuite en rangeant le bout de papier dans son sac, elle en sorti son portable et elle fit semblant d’envoyer un SMS, alors qu’en vérité, très discrètement, sans que personne ne puisse s’en rendre compte, elle prenait Rozenmilna en photo, il n’y avait aucun flash. Alors si quelqu’un l’observait, il ne pourrait que penser qu’elle ne faisait que composer un message texte.
Elle en fit effectivement un par la suite, y joignant la photo qu’elle envoya à son contact Caïnite en lui demandant de déterrer tout ce qu’il pouvait sur cette petite, l'informant par la même occasion qu'elle aurait déjà été a Paris dans le passé.

Puis l’intérêt de Rozen se porta sur la pianiste et alla même lui demander une pièce de musique à interpréter

Dalila se leva en présentant ses excuses a ceux qui étaient près d’elle, puis elle s’approcha de Rozenmilna par derrière.

« BAM »

Dalida redressa les épaules et tourna la tête.
L’inconnu avait laissé tomber un volume et semblait perturbé.
La Nosferatu le regarda encore un moment puis son attention retourna sur Rozenmilna.

Debout derrière Rozen, Dalila écouta solennellement la pièce de la Toréador.
Elle devait bien admettre qu’elle jouait très bien et que la pièce était de toute beauté.

-Jolie musique en vérité, pour ma part j’aime beaucoup ce bon vieux Ray Charles, Elton John et Roger Hodgson.
Murmura t-elle a l’oreille de Rozenmilna lorsque la pièce fut terminée.