Elle le suivit, s'assurant d'avoir son sac et son téléphone et un peu de sous et ses clefs et...

(antichambre)

Revenant de l'Antichambre, Kaoum et Abigail entraire dans l'appartement. Sentant tous deux la torpeur les prendre ils se dépêchèrent de se mettre au lit. C'est donc par des mots doux et quelques embrassade qu'ils finirent par sombrer ensemble et enlacés dans les profondeurs d'un sommeil sans rêve.

Kaoum s'éveilla, son premier réflexe fut de vérifier où il était. Il se rassura de suite avec la présence d'Abigail à ses côtés. Elle était toujours en torpeur. Il se leva alors doucement, toujours en sous-vêtements, en faisant attention à ne pas la réveiller. Il la regarda un instant dormir, s'étira et se dirigea vers la table qui lui servait de bureau, sortit son ordianteur et commença à pianoter dessus. Il vérifia ses mails et messages, le bon fonctionnement de son réseau lisant rapidement les différents rapports logistiques. Après celà il se mis au travail, attendant que sa belle s'éveille.

Kaoum continuait à taper sur le clavier semblant très concentré quand son portable vibra à nouveau. Il y jeta un oeil et sourit. Enfin juste une seconde. Ce qu'il venait de lire lui fit perdre toute sa bonne humeur, cela lui fot même peur. Il jeta un regard vers Abigail qui dormait toujours et fronça les sourcils. Il tapota sur son portable et envoya un message. Puis après un moment d'hésitation en envoya un deuxième. La nuit promettait d'être agité . . . il s'en retourna à son travail l'esprit en ébullition.

Alors qu'il travaillait toujours Zeus vain lui poser ses babines sur ses genoux. Il le regardait avec son petit air de chiot les yeux grand ouvert à lui baver dessus. Un petit gémissement continu s'échappait.

"Ouais ouais j'ai compris gros gourmant c'est l'heure de la pitance."

Il lui gratta derrière les oreilles et la croupe avec affection avant de se lever pour aller remplir sa gamelle. Quand il eut finit, le grand chiot sautant littéralement de joie à côté de lui, il ajouta la petite touche gourmet. Il s'ouvrit les veines du poignet et versa de son sang sur les croquettes. Zeus n'y tenant plus se jetta sur les corquettes à grand coup de dents.

Kaoum le regarda en souriant et en se lechant le poignée pour arrêter le seignement. C'est ce moment là que choisit son téléphone pour vibrer sur la table de la chambre. Il se précipita alors pour l'empêcher de réveiller Abigail.

Il lu le message tout en se rassayant devant son ordinateur et un sourire apparut sur son visage. Il répondit au message reçu et se replongea dans son travail qui commencer à bien prendre forme.

Elle ouvrit les yeux et déjà elle était seule... il était plus matinal qu'elle... mais il était déjà parti... La jeune rose n'avait que fouiller le lit sans ouvrir les yeux...

Elle se tourna dans les couettes et resta ainsi, silencieuse. Elle jouait avec la pierre qu'elle avait dans le cou, machinalement, comme un geste habituel, réconfortant.

Kaoum était totalement concentré sur son travail. Zeus quand t à lui, après avoir fini sa gamelle jusqu'a la dernière goutte de sang était venu se poser à ses pieds et somnolait.

*Toi je vais t'emmener avec moi aujourd'hui. Tu vas potentiellement avoir du travail.*

Il pianota encore quelques instants quand un mouvement et un bruit de drap l'interpella. Il tourna la tête vers le lit pour constater que sa dulciné avait bougé.

*Oh ? Elle doit être réveillée mais elle reste dans le lit ? La Fénéante.*

Cette pensée lui apporta un sourire aux lèvres. Il prit le temps de terminer ce qu'il faisait, appuya sur entrer et vérifia que tout se lançait correctement. Il ferma son ordinateur et se leva le plus discrètement possible pour se raprocher du lit. Il se pencha sur sa belle et l'embrassa sur la joue.

"Bonsoir mon amour. Alors bien dormis ?"

Elle sursauta en sentant une bouche contre sa joue... elle ne l'avait pas remarqué, pas entendu approcher.Elle se tourna rapidement, le frappant, le repoussant de toute ses forces, regrettant le geste déjà commencé quand elle vit qui c'était, quand elle entendit sa voix.

Elle se jeta dans ses bras, le serrant contre elle, espérant qu'il lui pardonnerait


- je ne savais pas que tu étais là... je suis désolée ! je suis désolée

elle se mit à pleurer, serrant kaoum, suppliant la destinée de ne pas lui avoir fait mal.

Kaoum fut dans un premier temps surpris, très surpris. Ce n'était pas la réaction qu'il attendait. La gifle en elle-même n'était pas forte et ne lui avait aps fait grand mal. Il finit par fermer les bras autour d'Abigail et lui caressa les cheveux.

"Là là c'est rien. C'est pas grave. Tu ne m'as pas fais mal tu vois ?"

Il recula la tête pour lui montrer son visage souriant.

"Alors bien dormi ?"

Elle se blotti dans ses bras quand il la serra contre lui. Elle avait eu peur, elle en tremblait encore.  il la regardait avec son étrange sourire... elle lui sourit, séchant ses larmes

- oui... j'ai..j'ai bien dormi ! je ...je te croyais parti

Elle le resserra contre elle

- et toi ? tu as...as bien dormi ?

"Oui très bien. Et j'ai décider de passer une petite heure au moins avec toi cette fois."

Il lui sourit. Embrassa son front. Il ne souhaitait pas l'embêter dès le réveil, et ça n'avait pas été son intention, du moins, avant le message de Venise. En se le rappelant il la regarda soudain l'air, inconsciemment, un peu préoccupé.

"Mon amour et si on allait prendre un bain ?"

Il savait que la nudité aidé parfois à passer les barrières de la timidité. Il espérait que ça aiderait dans ce cas.

Elle le regarda et lui sourit en faisant signe que oui de la tête. Puis la jeune rose se leva, et se dirigea vers la salle de bain...

un bruit d'eau qui coule...

elle commenca a démêler ses cheveux, qu'elle noua en une énorme natte qui lui retombait dans le dos

l'eau arrêta de couler et elle regarda Kaoum, marcha vers lui et le serra dans ses bras

je t'aime...

Kaoum la regarda revenir vers lui et il se leva pour la prendre dans ses bras. Ses mots le firent sourire, mais son regard était teinté de tristesse. Heureusement pour lui que enlacés comme celà ils ne pouvaient pas voir le visage de l'autre. Dans un instant de pur instinct il attrapa Abigail et la porta, faisant quitter à ses pied le sol. Il la porta ainsi dans ses bras, telle une princesse, jusque dans la salle de bain où il la dépose avec un sourire et un baisé.

"Laisse moi t'aider à te déshabiller tu veux bien ?"

C'est doucement qu'il fit tomber la première bretelle de sa chemise de nuit. Puis encore plus lentement qu'il fit tomber l'autre. Il la regardait dans les yeux tout en la deshabillant complétement avant de faire de même (ou la laisser faire si elle le déshabille aussi).

Puis il la reporta dans ses bras sans quitter ses yeux et rentra avec elle dans le bain remplit d'eau chaude. Si Abigail regarder bien dans ses yeux elle pouvait certainement y voir qu'il la scruter comme s'il cherchait à lire son âme, de même qu'un grand désarroi.

Elle se laissa porter et se laissa dévêtir... Kaoum lui donnait des frissons... de même à son tour, elle entreprit de le déshabiller, lentement, câline

Elle rit doucement quand il la prit dans ses bras, elle y avait cette impression fausse de légèreté et de sécurité. puis ils se glissèrent dans l'eau chaud, mais... il y avait quelque chose d'étrange dans les yeux de Kaoum... une lourdeur, une tristesse... la jeune rose figea.

Elle resta là, debout, dans le bain, le regardant... son esprit amena mille et une question, mais... la seule qui sortie fut

qu'est ce qu'il y a ? j'ai fait quelque chose de mal ?

Elle devint livide, inquiète, nerveuse et recula sortant de la baignoire, mettant l'objet entre eux deux

Kaoum lui sourit et tendit la main pour la calmer.

*Je pris pour que tu n'es rien fait mais surtout que l'on t'ai rien fait*

"Tu n'as rien fait de mal mon amour. Juste une affaire qui me prend un peu la tête en ce moment avec ces histoires d'infernalistes."

Il la prit par la main et l'attira vers lui.

"Ce dont j'ai le plus besoin là maintenant c'est de ton amour."

*Je souhaites tellement qu'il soit vrai.*

Ses yeux étaient toujours tristes mais en même temps supliant

Un autre qui parlait d'infernaliste ?!? elle se rapprocha de lui et le prit dans ses bras. Elle était tremblante il faisait froid, mais voulait tenter de le réconforter un peu... pourquoi il était si inquiet de ca

Elle cherchait dans sa mémoire... elle avait déjà entendu ça mais où ? ses mains caressaient le dos de Kaoum, l'entrainant dans le bain, elle se plaça dernière lui, le tenant dans ses bras tendrement.

c'est un truc avec les démons ca non ?

la question était innocente, mais la jeune femme était un peu confuse... mais si ca avait un lien avec les démons, ceux qui étaient dans les dessous de la ville, c'était normal qu'il soit si affecté

Kaoum accueillit Abigail dans ses bras, son coeur redémarrerait presque. Il resta un moment comme cela en s'enfonçant dans l'eau quant il sentit sa belle frissonner pour l'immerger avec lui. Si . . humaine, qu'il aimait ça. Car il n'avait jamais voulut briser son utopie il n'avait jamais osé, une première pour lui, assouvir sa curiosité plus tôt.

Il caressa ses cheveux humides et sentit son parfum. Il s'assurait d'une certaine manière que son existence était réelle et non le fruit d'un de ces choses qu'il faisait avant . . les rêves. Il réfléchissait aussi à comment obtenir ses informations sans la brusquer. Puis lui vint une idée. Il verrait bien si ça marcherait. Il finit par répondre.

"Oui c'est de ça qu'on parle. J'ai entendu dire que l'ancienne reine et un certain Raphael et Gabriel fricotait avec ces gens là."

Il poussa un soupir, dernier vestige de réflexe humain.

"Si à cette époque c'était le cas qu'en est-il maintenant ? J'ai peur mon amour. Peur de te perdre et de perdre tout ce que j'ai réussit à construire et qui fait ce que je suis. Je dois donc savoir ce qu'il en est."

Abigail pouvait surement entendre le son de l'angoisse dans la voix de Kaoum même si il se repris assez vite.

Elle se réchauffait lentement, caressant Kaoum, cherchant un moyen de le réconforter... mais elle ne l'avait jamais vue dans cette état, aussi elle ne savait pas trop comment réagir.

Elle se montra attentive et douce jusqu’à ce qu'il parle de Geneviève... elle figea et cessa de respirer et Raphael... Elle ne savait pas... avait il raison de toute façon ? non Geneviève ne pouvait pas être de ces gens là et... ses doigts se repliaient sur eux même, elle devenait nerveuse...

je ne comprend pas le lien entre... Geneviève et la peur de tout perdre Kaoum... explique moi

Kaoum la sentit réagir et n'aima pas ça. Il avait frappé juste, elle leur était lié. Venise ne lui avait pas mentit au final. C'était le genre de cas qu'il n'aimait pas. Le genre de cas ou la résolution ne peut être que désagráble.

"Eh bien il semblerait qu'elle ait agit avec le baali, l'aidant à s'installer. Va savoir ce qu'elle a fait ou dit ? Elle était la régente de paris, la reine de France. Et on sait pas où elle est maintenant. Enfin j'imagine que tu la connais."

Kaoum la regarda dans les yeux. Il se hait en faisant ça, il se hait plus que tout à cet instant.

"Tu la connais ?"

Il lui faisait quoi là... pourquoi il se placait contre elle... pourquoi il la fixait comme ca... pourquoi au moment ou elle était arrivée a mettre tout ca de coté, lui... lui il venait peser sur le bouton douleur... pourquoi lui venait tourner le couteau dans la plait...

de quoi voulait il se venger ? elle avait peur, elle avait mal... toutes ses douleurs lui revenaient en tête... et il la fixait... poussant l'audace a reposer la question...

Elle le repoussa et prit la fuite, s'enfermant dans la chambre

Kaoum ne fut par surpris par la réaction d'Abigail. Elle avait toujours fuit les conflit direct, ou du moin les souvenirs douloureux et cela semblait en être un. Plus ça allait et plus il s'inquiétait de ce qu'il allait apprendre. Il lui fallait définitivement trouver une solution pour d'un avoir le degré d'implication de Abigail et de deux essayer de ne pas la détruire. C'était loin d'être gagné, mais le coeur de pierre, la deuxieme facette de Kaoum, prit le dessus et il se leva pour rejoindre la porte de la chambre.

Il s'appocha de la porte et toqua.

"Mon amour je vais entrer."

Il poussa la porte qu'il referma derrière lui.

"Ma belle que ce passe-t-il ? Pourquoi cette réaction ? Racontes moi."

Il se rapprocha d'elle la prenant par les épaules.

"Mon amour ?"

elle l'entendit frapper et s'éloigna...
elle le vit entrer et se placa le plus loin possible
elle senti ses mains sur ses épaules et tenta de fuir... son corps était pétrifié, elle pleurait, tout se mélangeait dans sa tête... elle ne voulait pas ca ! elle ne voulait pas être là ! elle voulait rester avec ce qui était pour elle la seule personne à la comprendre... son violoncelle.

les mots comme belle et amour lui faisait mal... elle était livide, elle pleurait et tremblait... tout le monde savait, lui ne pouvait pas pas savoir... elle détourna la tête et tenta de se sortir de son emprise... en vain.

Elle se laissa tomber au sol, se repliant sur elle même, marmonnant des trucs inaudibles, se faisant de plus en plus petite dans le coin

il m'a offert ce violon et... j'ai été la favorite... LAISSE MOI

Il la vit s'écrouler au sol. Un instant sa main trahit son envie de la rattraper mais il se contint. Il finit par s'assoir aussi en face d'elle lui bloquant toute retraite mais sans en donner l'impression.

Elle était la favorite ? On lui offrait des choses ? Pourquoi était-ce si dur d'en parler ? Qu'avait elle donc vécu ainsi qui la traumatise ?

"Mais que ce passe-t-il ma belle ? Je ne comprend pas que t'ont-ils fait pour que tu agisse comme cela. Je suis inquiet tu sais là . . racontes moi."

Il pensait ce qu'il disait, mais ces mots sortaient difficilement de sa gorge. Il la faisait se remémorer d'horribles souvenir c'était évident et pourtant . . .

il s'assit devant elle, elle replia ses genoux contre sa poitrine il voulait qu'elle raconte elle n'en avait pas envie. Les idées se bousculaient dans sa tête et au travers de sanglos quelques phrases incompletes, entrecouper de respirations difficiles

elle à dit que je devais pas la décevoir et

il me l'a donné et je pensais ... ... ami... et les fantômes partout et la douleur...

Je l'aimais tant  ... disparue... Elea et... ... me suis senti trahi et...

Elle se sentait mal, elle avait honte, elle souffrait... elle tenta de fuire, se levant et tentant de passer par dessus lui pour se réfugier dans le lit

*Encore cette Elea ? Eh bien j'en entends parler partout ma parole de celle la*

Kaoum ne laissa pas Abigail fuir, il l'attrappa dans ses bras et la retint en la serrant contre lui et en lui caressant les cheveux. Il commença à parler d'une voix tendre.

"Là! Là! Mon amour calme toi. Je ne te veux aucun mal. Je cherche juste à comprendre. Prend ton temps, laisse toi aller."

Il commença à fredonner une petite chanson de son enfance maintenant si lointaine. Sa mémoire était un atout et parfois aussi une malédiction qui lui permettait de se rappeler des temps révolues comme si c'était hier.