Thibault se met debout alors qu’Amélie se redresse et se dirige vers la caméra cachée, il sent l’énervement monter en lui, cette fureur contenue prête a exploser, il sourit en voyant la détermination de son âme sœur tandis qu’elle arrache le système électronique du mur. Elle est si belle, si astucieuse, elle est parfaite. Redressé sur ses jambes, droit, l’apparence de Thibault se met à jour, enflammé par sa « femme » il respire la force, la puissance, cela change de l’image de jeune abruti pas fini habituelle, sa vie mortelle reprend le dessus, ses souvenirs à guider ses équipes à travers les ruelles pourchassant assassins et criminels, ces moments de doutes où avec son coéquipier il prenait d’assaut la maison d’un força. Il se souvient de l’adrénaline qui s’insinuait dans ses veines au moment des fusillades.

Le visage d’Amélie se pose contre le sien et tout son être hurle, hurle de rage qu’on la retienne ici, hurle de rage qu’elle ne puisse s’épanouir comme elle le désire, il hait ce monde, ce monde qui l’a privé d’elle, de son existence si longtemps, que n’aurait-il pas déplacé pour elle ? Que n’aurait-il pus réussir pour elle ? Il voit leur non vie s’étaler devant eux, il regrette, regrette tellement que la vie ne les ai pas réunis au lieu de la mort. Il regrette ces enfants qui seront absent, ces souvenirs qui seront emplie de mort et de tristesse.

Et pourtant dans sa haine il revit, il revit d’elle, il respire par elle, il lutte pour elle, il a enfin un but, quelque chose à défendre, quelque chose pour lequel de battre, pour combattre, il ne survit plus, il exulte la volonté de continuer, il veut partager l’éternité avec elle et que ce ne soit pas un vain mot. Puisse Dieu leur sourire, puisse t-ils continuer jusqu’à la toute fin, qu’importe le temps, une seconde, une minutes ou milles ans ! Chaque instant avec elle est un état de grâce ! Et alors qu’elle se retire, que ses yeux la regardent, Thibault se sens gonfler de fierté de l’avoir, il se sent pousser ailes, armure de bronze, lance d’acier, que les flammes de sa colère s’animent d’une rage destructrice…

« …il faut que nous sortions d’ici… »

Thibault se retourne, sans crie, sans hurlement, sans un mot, ses pieds se décollent du sol l’un après l’autre dans une charge puissante, ses pied battent le sol, il court à tout rompre, aussi vite, aussi fort qu’il le peut, la porte et le mur sont de plus en plus proche de lui, il vise la jointure entre l’embrasure de la porte et le mur, cette partie ni reliée par le ciment, ni reliée par les soudures humaines, il rentre son épaule pour la protéger, il rentre la tête pour offrir qu’une partie solide et agressive de son corps, il charge cette partie fragile de la structure afin de la défoncer, de créer l’ouverture et de briser ce rempart qui les retiens prisonnier. Il refuse qu’un instant de plus, il refuse qu’Amélie ne puisse profiter de sa liberté un instant de plus.

Il fait bouillir son sang de rage, son sang qui renforce ses muscles pour lui donner plus de puissance, il fait bouillir son sang afin d’être plus rapide, pour tuer. Il frappe, il frappe et il frappe encore pour ouvrir ce putain de mur, pour offrir de nouveau la liberté à son amour.

Thibault se tient en retrait, les sourcils froncés, la peur essaye de se saisir de lui, il doit être fort pour Amélie. Il recule de deux pas, il fléchit légèrement les genoux, décale ses pied et se tiens prêt à récupérer Amélie vers lui pour la faire esquiver tout attaque. Les poings crispé il se prépare à un bon magistrale, ce n’est pas parce que l’autre connard est planqué qu’une énorme mandale de rangers dans sa gueule ne lui arrachera pas le dentier ! Il observe, tendu, il attend encore un peu avant d’agir, il attend qu’Amélie ait terminé..