Elle était resté tout le trajet contre la portière à regarder par la fenêtre, ne jetant un regard nerveux que te temps en temps sur le côté. Elle soupira de soulagement lorsqu'elle vit les portes du parking souterrain. Alors que le véhicule s'engageait à l'intérieur, Lou sort de son sac une paire de lunette noir qu'elle avait prit le soin d’amener et la tend à son cousin. Son regard semble neutre, son visage aussi lisse que de la porcelaine, pourtant monsieur d'Arcy pouvait sentir que la colère était toujours présente.

"Mieux que sa monsieur d'Arcy, vous me devait un soutient inconditionnelle et je n'attend aucune fautes de votre part."

A la deuxième question, Lou retrouve son regard de glace. Elle s'approche de l'homme assit à côté d'elle pour saisir la cravate comme pour le remettre correctement en place, mais resserre le nœud un tout petit peux trop. Et avec un sourire doucereux elle lui répond en lui murmurant à l'oreille.

"Dite moi, monsieur combien de temps votre petit tour aurait il marché sans menace de mort ? Hum? Dite moi combien de temps avant que vous vous lassiez........... Croyez vous que je n'ai pas le droit de profiter de vous autant que vous l'auriez fait dans le cas contraire ? Alors vos Travers, se tiendront sagement à mes pieds si vous voulez vivre......"

Elle se recule pour fixer l'oeil unique avant de rependre

"Me suis je bien fait comprendre ?"

Lou n'eut pas le plaisir de donner son avis sur la situation que monsieur d'Arcy était déjà dehors. Elle fit une moue boudeuse et attendit qu'il lui ouvre sa portière pour en sortir avec grâce s'aidant du bras de l'homme. Cet fois Lou était redevenue la femme froide et sans émotion de la cours. Elle vint se coller tout de même à monsieur d'Arcy pour lui parler de nouveau dans le creux de l'oreille.

"Vous ne perdez rien pour attendre."

Puis elle reprend place à son bras, comme s'ils étaient les meilleurs amis du monde. sans plus le regarder, elle imprime le pas jusqu'au portes du Louvre ou elle demande à voir le Bourgmestre Gangrel au goules en faction. Puis ils se dirige vers les salon attendant que celui ci soit libre.

Ahuizotl arriva aux portes du Louvre et reconnu les deux personnes qui s'appretaient à y entrer. D'un pas plus rapide, il s'avança, le cainite trainant maintenant comme un poids mort à ses cotés. Pour les derniers mètres le séparant de ce calvaire, il prit le corps dans ses bras et entra dans le bâtiment, sachant que le service de sécurité allait une fois de plus le fouiller.

Le vieux Gangrel portait le même costume que lors de la cérémonie sauf qu'il était en lambeaux. En y regardant de près, il semblait avoir été criblé de balles et brulé. Les marques de brulure semblaient montrer qu'il s'agissait surement d'une brulure massive et intégrale même si elle avait dû n'être que brève puisque le costume était toujours là.

Quand au corps qu'il tenait dans les bras, il semblait avoir souffert des brûlures qui marquaient sa peau noircie même si, étrangement, ces vêtements semblaient intacts ... Il était inerte, comme plongé dans une profonde torpeur ...

Ahuizotl salua les deux Ventrue d'un ton calme et poli, accompagné d'un sourire de politesse mais le visage plutôt fermé.

"Bonsoir ! Madame la Primogène, Monsieur D'Arcy ... La nuit est agitée en dehors de ces murs. J'espère ne pas avoir causé trop de grabuge ... hum .. pardonnez moi ..."

Il posa alors délicatement le corps par terre pour faciliter la tâche aux gardiens qui le soulagèrent de sa dague rituelle et de son Klaive. Une brève inspection au corps en torpeur qui était nu comme un ver sous son manteau et il eut droit à un "C'est bon ! Vous pouvez entrer Monsieur le Primogène"...



Tandis que les goules s'approchaient

Ils s’apprêtaient à rentrer lorsque le Primogène Gangrel fit une apparition pour le moins remarquée. Lou hausse un sourcil surprit en le regardant des pied à la tête, puis son regard s'arrête sur le corps qu'il transporte avec lui. Elle serre instinctivement le bras de son cousin de manière discrète afin que celui ci comprenne ou elle voulait en venir. Puis elle regarde de nouveau le Gangrel, un regard plein compassion et d'admiration.

"Monsieur, vous semblez avoir mené une guerre à vous seule. Laissez monsieur d'Arcy vous alléger du corps que vous transportez."

Elle s'approche du Gangrel avec précaution.


"Mais dite, moi que vous est il arrivé ?"

Le regard de la Primogène était mystérieux. Il en avait gardé un souvenir bref mais plutôt agréable, un ventrue, une chasse ...

Il laissa Monsieur D'Arcy s'approcher mais son visage exprimait la désaprobation bien qu'il tenta de garder un sourire poli envers cet homme qu'il avait déjà croisé et dont il avait gardé une bonne impression.

"Ce corps n'est pas un fardeau. Je vais m'assurer qu'il sera vite remis de ses blessures, ne vous inquiétez pas !"

Il regarda alors de nouveau Lou pour répondre à ses interrogations.

"Des goules indépendantes s'étaient appropriées mes terres et gardaient ce vampire prisonnier pour pouvoir survivre. Leur refuge était une vraie forteresse et leurs armes crachaient du feu mais j'ai tout de même réussi à le libérer. Malheureusement, il est le seul survivant de ce carnage. Le sang n'a que trop coulé et tout ceci en pure perte je le déplore ..."

Il tenta toutefois d'afficher un visage moins sombre en terminant par une touche plus optimiste.

"Mais mon territoire est à présent sécurisé et je vais pouvoir annoncer ceci au Sénéchal."

Lou écoute attentivement le Primogène avec un sourire amical, mais fait une moue désapprobatrice lorsqu'il refuse de lâcher le corps de l'homme. Elle s'avance à son tour pour être suffisamment prés du corps afin de l'observer. Elle sursaute en regardant de plus près le visage de celui qui est en torpeur semblant le reconnaitre. Puis elle lance un regard triste ennuyé au Gangrel, mais ou se mélange beaucoup de gratitude.

"Monsieur, vous venez de sauver un des nôtres. Je reconnais cet hommes. Laissez nous vous aider s'il vous plaît, nous vous devons tellement."

Elle pose délicatement sa main sur le bras de l'homme avec beaucoup de respect.

Ahuizotl ne pu cacher sa surprise devant les avoeux de la Primogène. Sa méfiance et son instinct de survie l'aurait forcé à protéger ce corps jusqu'à ce qu'il soit en sécurité mais là, il ne pouvait pas refuser cette faveur au clan Ventrue. Pourtant ....

Il tenta de se reprendre et dit d'une voix toujours aussi calme et légèrement perturbée.

"Madame ! Je suis ravi de savoir que mon instinct ne s'est pas trompé et je suis soulagé aussi à l'idée que vous allez pouvoir récupérer l'un des vôtres. Mais je voudrais si vous le permettez, être le premier à lui parler lorsque qu'il ouvrira les yeux. J'ai des choses à lui dire et je ne voudrais pas que cet homme ne disparaisse sous mes yeux, me laissant seul avec mes questions."

Il regarda les deux Ventrue, ne sachant pas vraiment comment il devait se placer sans commettre d'impair.

"Hum ... Pourriez vous me dire ce que vous savez de lui ?"

Lou sourit chaleureusement au gangrel. Il était un guerrier valeureux et n'aurait jamais laisser un autres mourir sous ses yeux. Sa demande était toute naturelle, Lou ne voyait pas l’intérêt de lui refuser. Il était évident qu'il pourrait parler avec l'homme puisqu'ils avaient partagé se combat. Par contre en se qui concerne son identité devait elle llui dire quoique se soit ou en laisser le choix à l'homme lorsqu'il se réveillera ? Elle regarde avec intensité l'homme au sol cherchant la réponse. Puis elle regarde le Gangrel.

"Je suis sur que notre ami serait heureux de pouvoir vous remercier de votre geste lui même et rassurez vous il ne risque pas de disparaitre maintenant que vous nous l'avez ramené. Par contre je pense qu'il serait plus sage de lui laisser aussi la possibilité de se présenter lui même lorsqu'il sera en état de le faire."

Ahuizotl paraissait satisfait de la réponse de la Primogène.

"Merci Madame la Primogène, je vais prendre soin de lui et aussitôt qu'il sera reveillé, je suis sûr qu'il s'empressera de retrouver son clan."

Le regard de cette femme était si mystérieux, son histoire ne cessait de l'intriguer mais elle jouait le jeu dangereux des hommes de pouvoir et Ahuizotl n'avait aucune envie d'entrer dans ce jeu pour percer le mystère de la Ventrue.

Il soutint le regard de cette dernière pendant quelques instants, devoilant cette curiosité qui l'avait envahi depuis sa première rencontre mais il détourna son regard, un peu gêné surement; Mais pour un Ventrue, cela ne faisait aucun doute, il y avait bien de la peur dans ce regard...

Ahuizotl écouta avec attention les précisions apportées par Monsieur D'Arcy et sembla songeur.

Il ne voulait pas causer de trouble entre le clan Ventrue et le clan Gangrel mais il n'était pas prêt à lâcher cet homme entre les mains de ces manipulateurs ...

Son regard se fit plus sombre et ces négociations semblaient le mettre plus que mal à l'aise.

"Ecoutez Monsieur D'Arcy, Madame la Primogène ! Je vais apporter ce caïnite jusqu'à mon bureau pour lui offrir un lieu de repos confortable en attendant de reflechir et de prendre une décision raisonnable. J'ai moi même besoin de repos et de prendre du recul devant tous ces evenements. Je pense que je vais parler de tout cela au sénéchal et vous êtes bien sûr invités à venir participer à cet échange. Dans l'immédiat, je ne suis pas en état de prendre une décision sensée et je m'en excuse. Si vous vouliez bien me pardonner et vouloir accepter que l'on remette tout cela à plus tard !"

Il fit un signe de la tête, un peu gêné mais pressé de mettre un terme à cette discussion dont il perddait le controle...

Il ramassa le corps pour s'en aller dans son bureau ...

Le Gangrel se relève et commence à partir, trainant la pauvre William comme un vulgaire sac, en l'insultant. IL venait de faire comprendre qu'il n'avait pas confiance en elle est qu'il verrait cela avec le sénéchal. Lou en fut attrister, elle ainsi que son clan n'avait rien fait aux Gangrel pour mériter pareil injure. Elle ne se laisserait tout de même pas insulté devant le Louvre.

« Primogène, pour qui vous prenez vous ? Je suis votre pair et
Vous insultez ma parole, mon Sang, le Sang fondateur de notre Très
Sainte Camarilla ! Vous n'irez pas plus loin avec ce corps ! J'exige des excuses sur le champs, et la remise immédiate du corps ! »


Puis elle sort son téléphone portable pour envoyer un message au sénéchal.

Ahuizotl stoppa net son mouvement devant la provocation de la Ventrue. Il avait du mal à croire ce qu'il était en train d'entendre ...

Il tourna la tête pour regarder Lou droit dans les yeux. Son visage était fermé à présent et son air n'était plus du tout amical.

"Madame ! Je vous ai dit que ce n'était pas le moment ! Préférer vous le savoir ici, au Louvre ou loin d'ici dans un endroit que je serais seul à connaitre. Je vous conseille de reflechir et de faire preuve d'un minimum de patience car je n'ai pas envie de me prêter à ce petit jeu avec vous ici et maintenant."

Monsieur D'Arcy se posta en travers de son chemin en signe de défi. Il fusilla cette paire de lunettes des yeux. Sa colère grondait et il savait qu'il était encore trop imbibé des sensations du combat pour pouvoir garder son calme plus longtemps.

"Une vie pour une vie, Monsieur D'Arcy ? Est ce cela que vous voulez ? Vous allez me faire commettre l'irréparable et nous le déplorerons tous."

Le veiux Gangrel continua d'avancer comme si Monsieur D'Arcy n'était pas là. S'il restait sur son chemin, il était bien décidé à l'écraser comme un vulgaire insecte...

Lou se relève pleine de colère. Elle relève ses lèvres pour émettre un grondement sourd suffisamment sonore pour que le Gangrel l'entende et sache qu'il venait d'elle. Jamais elle ne laisserait passer cette homme qui l'insultait et la menaçait.

Le membre 'Monsieur d'Arcy' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dés 10 faces' : 5, 4, 7, 8

Ahuizotl resta là, supportant les cris de desapprobation du Sénéchal qui venait d'arriver. Au moins cette intervention avait le mérite d'avoir ausitôt calmer sa Bête qui était encore prête à faire des siennes...

"Très bien Sénéchal !" dit il d'un ton solennel. Il semblait cependant attendre quelques instants, n'étant pas décidé à donner ce corps à Rebecca sans avoir la certitude que les ventrue allaient obeir et suivre le sénéchal..

Lou se redresse, le regard fixant un point au loin afin de reprendre le contrôle de son esprit. La bête n'avait pas était loin de sortir et elle en avait honte. Elle avait vu bien trop d'évènement pour la nuit, sans avoir rassasié sa faim. Lou prend le bras de son cousin, mais n'amorce pas un seul mouvement temps que le Gangrel n'a pas donner l'homme à la garde de la reine.

Devant l'immobilisme de la Primogene, Ahuizotl se resigna à donner le corps à Rebecca pour suivre le sénéchal avant qu'il ne prenne son retard pour une provocation.

"Si William Sheperd est là, dites lui de venirvoir cet homme s'il vous plait ?" Dit il à Rebecca sur un ton presque implorant.

Il esperait que William serait dans le batiment pour donner son avis sur l'identité de cet homme. Il avait fait tout ça uniquement pour son frère et il ne voulait pas que ces maudits Ventrue se mêlent de cela.

Puis calmement, il se dirigea à la suite de Stanislas pour entendre sa sentence, se rappelant malgré lui comment la première fois, il avait dû payer par un lien de sang le mépris que lui avait porté Raphael. Il ne put refraine une certaine appréhension devant la scene qui allait se jouer maintenant ...