Couloir devant la salle du Trône

Ventrue

[Arrivée du bureau du Primogène Brujah]

D'Arcy, dans son complet gris impeccable, marchait lentement aux côtés de Mélissange dans le couloir à proximité de la salle du trône. Ils échangaient tout deux à voix basse, le pas léger, cherchant visiblement à ne pas troubler la quiétude du lieu.
« Bien, maintenant que vous êtes au courant de la situation, mademoiselle de la Ruisselière, j'aimerais beaucoup savoir si vous seriez capables de détecter quelqu'un qui userait d'occultation, et si vous seriez capable d'effrayer ou de mettre à vos pieds un ennemi…nous risquons d'en avoir besoin. Et gardez l'œil ouvert bien sûr, n'oubliez pas pourquoi nous sommes là. »
Le Ventrue avait analysé la décoration dans le couloir, à la recherche de tout ce qui pourrait servir d'une arme.

Spoiler:

Primogène [Gangrel]

[ Arrivé du Bureau du Primogène Brujah ]

Jonathan arrive d'un pas assuré, il semble de meilleur humeur que plus tôt.

" Ha Monsieur d'Arcy "

Jonathan s'approche de son congénère et chuchote.

" Le Sénéchal à fait boucler la salle d'Arme et a mis ses serviteurs en alerte, méfiez vous d'eux autant que de celui qu'ils gardent. "

Toréador

[Entrée depuis le bureau du primogene Brujah.]

Pas un mot ne sortit de la bouche de la rose, ses yeux étaient aggrandis, effarés. Deux mois seulement qu'elle faisait partie des immortels, deux mois qu'elle connaissait leur existence et voilà qu'elle se retrouvait à devoir utiliser des dons qui lui semblaient occultes dans une guerre dont elle n'était pas certaine que ce soit la sienne.

Acquiessant d'un signe de tête tel un bon petit soldat, elle ne lachait pas d'Arcy d'un regard devenu soudainement suspicieux.

Alors que monsieur Livingston venant tout juste d'arriver murmurait quelque chose à son frere de clan, la jeune femme sembla chercer quelque chose.

"Qui venez vous de saluer monsieur d'Arcy ?" Demanda t'elle étonnée tout en essayant de se concentrer comme Lord Merrit le lui avait appris, elle scruta le long couloir ainsi que le plafond et le sol.

Spoiler:

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'Dés 10 faces' : 6

Ventrue

« Reçu, Cousin. »
Il laissa le Ventrue vaquer à son autre mission.
« Johnathan Livingstone, se présentant comme l'un de mes cousins, mademoiselle de la Ruisselière. Le Sénéchal a fait boucler la salle d'armes, les serviteurs sont en alerte, soyons vigilants. Pourquoi cette question ? »

Toréador

"Non !" La rose s'était écriée un peu trop fortement et porta la main à sa bouche comme pour s'en excuser.

"Navrée, je suis un peu...Nerveuse." Un petit sourire timide vint quelque peu illuminer son visage préoccupé. "Je connais monsieur Livngston pour l'avoir déjà croisé en plusieurs endroits..." Son regard se perdit de nouveau dans la contemplation du couloir, attendant que son Auspex ai fait mouche. "J'ai dû me tromper, veuillez m'en excuser." Elle tourna aussitôt le dos au ventrue.

Spoiler:

Primogène [Gangrel]

" Je vous dit bonne chance à tout deux... "

Jonathan se dirige vers les sous sols.

[ Sortie vers http://vampiredeparis.jdrforum.com/t685p30-geole-n12 ]

Ventrue

« Merci, Cousin. À vous aussi. »
Le Ventrue se retourne vers Mélissange, qui lui tourne dorénavant le dos.
« Ne vous inquiétez pas, je suis là pour prendre les coups si cela devait arriver. Vous, pour le faire fuir ou le calmer. Mais j'avoue avoir du mal à vous suivre…saluer quelqu'un a quel moment ? Nous n'avons croisé personne depuis le bureau du Primogène des Sages ? Attendez, j'ai bien vu le caïtiff de loin au bout du couloir, vous l'avez croisé à votre arrivée dans le bureau, il partait. »

Toréador

La rose saluat le Goéland d'un joli sourire.

"Prenez soin de vous aussi monsieur Livingston."

Mélissange était encore dans sa contemplation du couloir et mit un certain temps à répondre à monsieur D'Arcy.

"Vous n'avez pas à prendre de coups à ma place, les temps de la chevalerie sont heureusement ou malheureusement révolus." Elle se tourna enfin vers monsieur d'Arcy, plongeant son regard noisette dans ses lunettes noires.

"Oui, je l'ai vu dans le bureau du primogène Gallus...Le problème, c'est que je n'ai vu personne au bout du couloir, caïtif ou pas...Mes yeux doivent commencer à me jouer des tours ou mes nerfs prêtent trop d'importance à des broutilles qui n'en ont pas." Elle retourna à la contemplation du couloir, visiblement anxieuse.

"Croyez vous vraiment que si ennemis il y a une commode Louis XIV sera de taille ? " Elle pouffa nerveusement.

Ventrue

« S'il s'agit d'essayer d'arrêter un potentiel ennemi, j'espère bien pouvoir rester debout suffisement longtemps pour vous permettre d'utiliser vos dons pour l'empêcher de nuire…car si qui je crains devait venir, je ne serais pas capable de tenir bien longtemps. Alors, chevalerie ou pas…j'espère bien qu'être en première ligne permettra de sauver ou du moins de ralentir sa progression vers la cible. D'où mon besoin de connaître vos dons, pour savoir comment nous serions les plus efficaces. Je suis bien trop jeune pour pouvoir tenter de dominer qui vous savez, peut-être mon don de présence suffira à le calmer, mais j'en doute. Il ne me reste que ma résistance à la douleur…et mes faibles capacités martiales. Quant à la commode…disons que ses pieds pourraient nous être utiles…mais en dehors de cela je crains que sa beauté n'arrête pas grand chose. »

Toréador

"Mes dons ?" La jeune femme resta pensive.

"J'ai fait un peu de tir, je sais donc utiliser une arme à feu et vous avez déjà vu de quoi j'étais capable avec une épée..." Un rictus navré se dessina. "Si vous parlez des pouvoirs surnaturels qui pourraient être utiles, je ne vois que la rapidité, ma capacité à terrifier étant faible....Sauf si quelqu un détruit un artefact sous mes yeux." Elle se mit à rire doucement. "Je ne suis pas un soldat, juste une érudit habituée à se battre avec son ordinateur au milieu des livres ou avec une pelle en plein désert..."

Ventrue

« Il faut être réaliste. Si le Fléau voulait aller à la salle du trône, nous ne serions pas de taille à l'en empêcher. Notre mission est de donner l'alarme en cas de problème - quel qu'il puisse être, d'ailleurs. Ceci dit, si nous restons à faire les 100 pas dans le couloir, nous risquerions de nous attirer les foudres de la garde…de même si nous restons immobiles. J'essaie désespérement de trouver comment nous pourrions rester dans les parages sans attirer l'attention. Mais comme vous êtes l'érudit, je vous en prie… »
D'Arcy sourit d'un air navré.

Toréador

"Moquez vous..." Plaisanta t'elle. "Et bien trouvons une raison pour être obligés de rester comme des piquets au milieu du couloir !" Elle lui sourit divinement tout en se mordillant les lèvres, cherchant le prétexte qui pourrait leur être utile.

Alors qu'elle cherchait, elle ressentit subitement une tristesse infinie la submerger, son sourrire s'évanoui, les larmes lui montérent aux yeux. Ce ne fut que l'espace d'un instant, une seule seconde durant laquelle tout s'écroula.

La rose parue déboussolée, son sourire revint, après tout ses nerfs avaient droit de flancher durant un instant, elle ne voyait pas d'autre raison à cette breve nostalgie qui s'était emparée d'elle.

"C'est pourtant tellement évidant ! Nous sommes dans un musée ! Des centaines d'années nous observent depuis ses murs !" Elle se rapprocha d'un des tableaux ornant le mur du couloir. Il n'avait pas grand attrait pour elle, soit pas assez ancien soit que ce ne soit cette nature morte qui ne l'inspirait pas, mais elle fit comme si il s'agissait là d'une oeuvre sans pareille.

"Aimez vous l'art monsieur d'Arcy ?"

Elle attendra qu'il se rapproche d'elle ainsi que du tableau pour lui chuchoter à l'oreille "Mes sens me jouent des tours, quelque chose ne tourne pas rond ici."

Ventrue

Il répondit à son sourire, rieur.
« Me moquer ? Loin de moi cette idée ! »
Il sembla interloqué de voir le sourire de Rose disparaître, son visage perdant lui aussi sa gaieté.
* Allons bon, qu'est-ce qui lui arrive à cette cruche ? *
« Aurai-je fait ou dit quelquechose qui vous aurait déplû mademoiselle de la Ruisselière ? »
Il s'approcha d'elle, et planta son regard dans le sien, ses mains gantées de blanc se posant délicatement sur les frêles épaules de la Rose. C'est alors qu'elle éluda sa question en ayant l'idée d'observer les œuvres d'art, puis s'éloigna, le laissant là, pantois. Elle ne pût le voir, mais ses poings se serrèrent un instant, avant qu'il ne la rejoigne, souriant.
« Ma foi, je crains fort de ne pas le remarquer au point où il le mériterait. J'ai toujours vécu − à de rares exceptions bien entendu − dans des demeures cossues, à la décoration riche et même parfois trop présente. Ce qui fait qu'avec le temps j'ai cessé d'y prêter attention… »

Toréador

Le ventrue ne répondit pas à son murmure, Mélissange resta donc seule avec ses doutes. Quelque chose n'allait pas dans ce couloir, mais elle n'arrivait pas à pointer le doigt dessus.

Le regard toujours perdu dans la nature morte insipide, la rose commença à tapoter légèrement du pied, tout en écoutant le Roy.

*Encore un dandy blasé...*

"J'avouerai ne pas non plus m'interresser à cette forme d'art, mon sir ne s'y interessant pas non plus d'ailleurs. Je prefere les objets qui ont quelque chose à raconter."

Elle se rapprocha de lui et sur le ton de la confidence. "Non, vous n'avez rien dit qui ne m'ai déplu, tout du moins dans ce couloir !" Ses yeux devinrent rieurs. "Subitement, une profonde tristesse s'est emparée de moi, j'ai été submergée par une nostalgie immense et cela sans aucune raison ! Rajoutez le fait que vous voyez des gens que je ne vois pas...Monsieur d'Arcy ne pensez vous pas que ce soit intriguant voir même effrayant ?" Ses yeux cherchèrent du reconfort qu'ils ne trouvérent pas dans les immenses lunettes en verre fumé.

Ventrue

Le Ventrue restait immobile devant le tableau, les mains dans le dos, se contentant de tourner son visage vers la Rose.
« J'apprécie certaines peintures…mais celle-çi me donne envie de…partir chasser ou m'adonner à tout autre plaisir car je risque de choir de torpeur si je reste planté devant celle-çi ! »
Il rit, et s'approcha davantage d'elle alors qu'elle se confiait à lui, entrant même physiquement en contact avec elle, sans esquisser toutefois le moindre geste.
« J'ai eu peur de vous avoir froissé…j'ai ce don avec la gente féminine, à mon grand dam ! »
* Du mielleux, en veux-tu en voilà ! *
« Intriguant, ça je le conçois parfaitement. Mais il en faut bien davantage pour que j'en sois effrayé. Certaines choses me terrorisent, mais ce mystère n'en fait pas partie. »
Il lui sourit de manière douce.
« N'ayez crainte…la symbiose de nos dons fait de nous une unité hors-pair ! »
Il semblait parfaitement serein, son visage tourné vers le sien.

Spoiler:

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'Dés 10 faces' : 10

Toréador

La rose parut quelque peu soulagée puis retourna à sa contemplation fatiguée de cette oeuvre d'art sans âme.

"Je vous suis sur cette analyse, cette oeuvre est tellement insipide que s'en est presque un art !" Elle se dégagea doucement du contact de monsieur d'Arcy et se dirigea vers l'autre tableau, à un metre de là.

"Qu'elle surprise ! Une scene de chasse !" Mélissange plaqua presque son nez sur l'oeuvre, essayant de trouver la signature de l'artiste puis se redressa.

"Et à votre avis, monsieur d'Arcy, combien de temps notre calvaire va t'il durer ? "

Ventrue

Il la suivi sans empressement, se postant à nouveau à côté d'elle.
« Ah ! Je le savais ! Mon côté voyant ressort, ma grand-mère avait ce don ! Je suis persuadé que c'est fait exprès pour me donner envie de planter mes crocs dans une gorge offerte, cette scène de chasse… »
Il rit, tout en dévoilant un sourire carnassier, sa langue passant rapidement sur ses lèvres, tel un animal se préparant à savourer un bon repas. Il restait tourné vers l'œuvre accrochée au mur.
« Au moins nous sommes deux à le partager, ce calvaire, c'est déjà ça. J'apprécie votre compagnie, mais je suis certain que nous pourrions avoir d'autres passe-temps bien plus agréables que celui-çi…j'espère que nous aurons d'autres occasions quand cette situation de crise sera terminée… »
* Sortez les violons… *
Il ne la regardait toujours pas, un petit sourire timide marquant son visage pendant cette dernière phrase.

Toréador

"N'importe quel passe temps serait plus agréable que celui ci monsieur d'Arcy, n'importe lequel..." Elle leva les yeux au ciel, croisant les bras comme absorbée par la toile.

"Pour ma part, une fois l'orage passé, je compte bien me terrer avec délectation comme un rat dans les sous sol ou aux archives. Il me tarde de commencer enfin mes recherches et bien entendu les fouilles ! Je n'arrive toujours pas à croire ce qui m'arrive !" Ses yeux se mirent à pétiller "C'est un rêve qui devient réalité ! Combien aimeraient être à ma place ! Fouiller les sous sol du Louvres à la recherche du temps ! C'est exquis, que dis je...Divin !" Sa voix s'enflammait alors que ses lèvres frémissaient. "C'est comme ouvrir fébrilement un présent sans savoir ce que vous allez y trouver...Bien que j'ai mon idée sur ce point..." Elle laissa sa phrase en suspend, comme attendant la réponse de quelqu un.

"Mais peut être devrais je commencer par visiter Paris à la recherche d'indices encore présents, les années n'ont pas tout effacé." Elle semblait se parler à elle même, mordillant adorablement le bout de son index. "J'ai déjà visité Notre Dame, mais n'y ai rien trouvé d'interessant mis à part votre frère de clan." Elle sourit doucement " Le Père Lachaise nous est désormais interdit..." Le regard perdu dans le tableau qu'elle ne voyait plus, elle semblait réfléchir. "Les catacombes ! Quoi de mieux pour remonter le temps et se rapprocher de Lutèce !" Le visage radieux, elle fit face à monsieur dArcy. "Mon prochain passe temps sera la visite des sous sol de Paris." Elle l'observa de pieds en cape "Je ne pense pas que vous souhaitiez partager celui ci avec moi..." Une moue facétieuse, elle dévisageait le ventrue.

Ventrue

« Nous ne pouvons aller à l'encontre de la demande du Primogène…et ne pensez-vous pas qu'il vale mieux s'ennuyer ici et maintenant que d'avoir un réel problème à affronter ? Dites-moi, mademoiselle de la Ruisselière, j'ai du mal à croire que vous puissiez utiliser l'expression vous terrer comme un rat dans les sous-sols. Dans ma région en tout cas, les Nosferatu, autrement appelé clan des Rats dispose des sous-sols à sa guise et est en quelque sorte leur domaine réservé de fait…vous risquez de faire des découvertes autres qu'historiques et archélogiques… »
Il sembla réprimer un frisson à l'idée de rencontrer un de ses monstres dans leurs sous-sols puants et grouillant de vermine et autres rongeurs.
« Je vous avoue préférer grands hotels, restaurants, théatre, ou opéra à des sous-sols abritant on ne sait quoi…en tout cas dans cette tenue. »
Il fit mine de s'observer, se moquant de lui-même.
« Mais ma foi, vous en parlez avec tant de passion que je pourrais me laisser tenter…si vous acceptiez, par exemple, que nous dinions ensemble avant de nous rendre au théatre ou à l'opéra ? Ce serait un sacrilège d'être en la ville-lumière et ne pas profiter des charmes qu'elle nous propose ! »

Toréador

« Nous ne pouvons aller à l'encontre de la demande du Primogène…et ne pensez-vous pas qu'il vale mieux s'ennuyer ici et maintenant que d'avoir un réel problème à affronter ? Dites-moi, mademoiselle de la Ruisselière, j'ai du mal à croire que vous puissiez utiliser l'expression vous terrer comme un rat dans les sous-sols. Dans ma région en tout cas, les Nosferatu, autrement appelé clan des Rats dispose des sous-sols à sa guise et est en quelque sorte leur domaine réservé de fait…vous risquez de faire des découvertes autres qu'historiques et archélogiques… »

"Ce n'est qu'une expression monsieur d'Arcy , humaine, je passais mon temps dans des archives ou sous sol de musée sans beaucoup voir la lumière du jour. Pour ce qui est du clan des masques, je demanderai bien entendu leur autorisation avant toute recherche." Elle sortit son téléphone et se mit à tapoter dessus tout en continuant la conversation."Je ne pensais pas aller à l'encontre de la demande du primogène, n'ai je pas juste le droit de réver à ce que je ferais ensuite ?"

« Je vous avoue préférer grands hotels, restaurants, théatre, ou opéra à des sous-sols abritant on ne sait quoi…en tout cas dans cette tenue. »

"Si vous saviez toutes les splendeurs cachées en sous sol monsieur d'Arcy, vous ne diriez pas ça..." Le téléphone émis un petit son, notifiant l'arrivée d'un message que Mélissange lu avec amusement.

« Mais ma foi, vous en parlez avec tant de passion que je pourrais me laisser tenter…si vous acceptiez, par exemple, que nous dinions ensemble avant de nous rendre au théatre ou à l'opéra ? Ce serait un sacrilège d'être en la ville-lumière et ne pas profiter des charmes qu'elle nous propose ! »

La jeune femme releva le menton de son téléphone restant interdite, puis le rangea dans son sac, lançant un regard méfiant au ventrue.

"Vous voulez dire que si j'accepte de passer avec vous une soirée telle que vous les aimées, vous vous préterez ensuite au jeu de passer une soirée telle que moi je les conçois ?" Elle l'interrogea du regard tout en souriant malicieusement.

"Je relève le challenge, monsieur d'Arcy." Elle parut amusée puis lui tendit une main comme pour sceller le pact. Loin d'accepter un rendez vous, elle acceptait juste un défis, celui de faire partager sa passion ou tout du moins en donna t elle l'impression.

"Juste pour en revenir à notre mission. Je trouve cela dommage d'attendre derrière une porte close, sachant que ce batiment est truffé de passages secrets, comme tout chateau qui se respecte. Il y a forcément un passage reliant la salle du trone à dieu sait qu'elle pièce ou endroit du sous sol. Et ça, nous ne pouvons le prévoir à moins de retrouver les plans initiaux dans la salle des archives, à laquelle je n'ai toujours pas acces. " Elle fit mine de soupirer. "Si tel est le cas et que l'ennemi connais leur existence, nous ne servons à rien..." Haussant les épaules, elle retourna à l'observation de son tableau tout en regardant le ventrue du coin de l'oeil avec un sourire. "Avez vous déjà une idée de l'opéra ou de la pièce, je ne connais pas les programmes..."

Toréador

Salle du trône

A peine sortie Syriniel vit les deux vampires qui surveillaient l'accès à la Reine. Elle se dirigea droit sur eux, les détournant de leur conversation surement futile et leur glissa sans prendre la peine de s'arrêter.

"Faites savoir à ceux qui vous on envoyés ici que la reine est saine et sauve et que je suis chargée de m'occuper du fléau."

Sans même un regard elle se dirigea droit vers le petit salon, pleine de majesté et de mépris...

petit salon

Ventrue

"Ce n'est qu'une expression monsieur d'Arcy , humaine, je passais mon temps dans des archives ou sous sol de musée sans beaucoup voir la lumière du jour. Pour ce qui est du clan des masques, je demanderai bien entendu leur autorisation avant toute recherche." Elle sortit son téléphone et se mit à tapoter dessus tout en continuant la conversation."Je ne pensais pas aller à l'encontre de la demande du primogène, n'ai je pas juste le droit de réver à ce que je ferais ensuite ?"

*Mais continue de rêver, je t'en prie. Et si tu ne ranges pas prestement ce téléphone, tu vas comprendre ta douleur.*
« Je comprends bien votre besoin d'évasion, mademoiselle de la Ruisselière. Néanmoins la tâche qui nous a été confiée est des plus nobles, servir de rempart au plus proche de notre Reine ! C'est un honneur que de nous avoir vu confier cette charge, pour la sauvegarde de notre Très Sainte Camarilla, à nous, simples Nouveaux-Nés ! Nul doute que nous aurons, je l'espère pour vous et moi, d'autres siècles durant lesquels avoir des activités plus stimulantes, mais nous pouvons bien consacrer quelques nuits, semaines, mois, voire même années pour pouvoir profiter en toute quiétude des siècles à venir… »

"Si vous saviez toutes les splendeurs cachées en sous sol monsieur d'Arcy, vous ne diriez pas ça..."

« Oh j'ai eu l'occasion de voir de bien assez près un ou deux Nosferatu s'étant oubliés, je n'appellerais pas ça des splendeurs ! Mais chacun ses goûts. »
Il rît, faisant mine d'éviter la baffe qu'il s'attendait à recevoir.

"Vous voulez dire que si j'accepte de passer avec vous une soirée telle que vous les aimées, vous vous préterez ensuite au jeu de passer une soirée telle que moi je les conçois ?"

* Enfin tu ranges cette fichue babiole…il eût été dommage qu'elle cause ta perte…pour le moment. *
« Rigoureusement exact ! Nous avons − et le Sabbat l'a bien compris − tout intérêt à nous connaître et à échanger. Renforcer nos liens c'est renforcer notre Très Sainte Camarilla. Et si nous y gagnons en parallèle des heures plaisantes, je ne vois pas ce que nous pourrions demander de plus ! »
Il tendit sa main gantée, s'emparant franchement de celle de la Rose.
« Ceci, un défi ? Diantre, puissent tout les défis que nous aurons à relever être aussi prometteurs que celui-çi ! »
Après avoir serré la main de Mélissange, il lui fît un baise-main dans les formes, se courbant, sans la toucher, avant de se redresser, souriant.

"Juste pour en revenir à notre mission. Je trouve cela dommage d'attendre derrière une porte close, sachant que ce batiment est truffé de passages secrets, comme tout chateau qui se respecte. Il y a forcément un passage reliant la salle du trone à dieu sait qu'elle pièce ou endroit du sous sol. Et ça, nous ne pouvons le prévoir à moins de retrouver les plans initiaux dans la salle des archives, à laquelle je n'ai toujours pas acces. " Elle fit mine de soupirer. "Si tel est le cas et que l'ennemi connais leur existence, nous ne servons à rien..."
« Vous avez raison…mais telle est notre place. Je comprends votre frustration, néanmoins si les autorités ont décidé de nous placer ici, il y'a une bonne raison, même si elle ne nous apparaît pas. Quant aux archives, vous finirez par y avoir accès, ne soyez pas si impatiente… »

"Avez vous déjà une idée de l'opéra ou de la pièce, je ne connais pas les programmes..."

Il s'était machinalement tourné vers le tableau, imitant Méliisange.
« Absolument aucune ! Je n'ai pas eu le temps de m'interesser aux pièces, ballets et autres représentations à l'affiche. D'autant que vu l'incertitude de nos emplois du temps pour les nuits à venir, il nous faudra probablement nous y prendre à la dernière minute. À moins que… »

L'arrivée de Syniniel le coupa, mais son corps ne trahit aucune réaction, il restait à observer ce tableau certes peint d'une main de maître, mais d'une banalité affligeante.
« Votre Cousine est…des plus piquantes, mademoiselle de la Ruisselière. Vous prenez contact ou je m'en charge ? »

Toréador

Mélissange regarda passer la rose avec un léger pincement au coeur. La scène dans la salle d'armes lui revint en mémoire, ce n'est pas une femme piquante ou hautaine qu'elle vit passer avec tristesse, mais une rose blessée par ce qu'elle se voyait contrainte de faire. Où pouvait elle bien trouver le courage et le force de mener à bien l'ordre qui lui avait été donné ? A moins que Mélissange ai mal compris toute la teneur de l'ordre de la reine, se dont elle douta.

"Imaginez avoir comme ordre de vous occuper de l'être aimé, peut être seriez vous aussi piquant et désagréable."

Elle paru pensive, ses lèvres frémirent , son regard se perdant dans le néant des tapis du sol. Peut être était cela qu'elle avait ressentit peu de temps avant, Merrit ne lui avait il pas parlé d un lien ?

"Je préviens Gallus, nous n'avons plus qu'à attendre de savoir si il souhaite que nous restions plantés comme des piquets inutiles ou vaquer à d'autres occupations." Elle fit mine de soupirer tout en regardant le tableau. "Si vous pouviez éviter l'opéra, je vous en serais reconnaissante, j'ai en horreur l'opéra."

Elle lui sourit timidement puis composa le numéro de Gallus.

[Appel Gallus]

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» Devant la salle du trône [21 Février]

Couloir devant la salle du Trône

Couloir devant la salle du Trône

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