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Lorsque Philippe reprit conscience, il consulta son téléphone.
Pas de nouvelles d'Alice. Si elle ne répondait pas d'ici la fin de la nuit, il harcèlerait sa goule pour savoir si tout allait bien... Il suffisait bien d'un disparu.
Il ne s'inquiétait pas pour Agrael, qui était après tout une espèce d'éclaireur espion goth mystérieux, sans doute appelé pour une mission ou pour une autre. Ou alors il déprimait dans un coin.

Il se débarbouilla avec soin au lavabo de la petite pièce d'eau attenante au bureau et rejoignit sans tarder la goule qui lui avait proposé de l'accompagner la veille, impatient de découvrir la tête de la prisonnière dont lui avait parlé Gustave.

Sous-sol, donc.

[Depuis les prisons]

Philippe revint dans son bureau de son pas léger, déverrouillant la porte.

Une fois assis, il attrapa le bottin et consulta longuement certaines pages, en attendant de recevoir une réponse. Il devait se trouver une cible relativement vite, sous peine de faire capoter l'enquête à laquelle il attachait une grande importance.

Il reçut et envoya quelques messages avant de laisser tomber son annuaire.
De toute façon, il lui faudrait y aller en personne pour être sûr.

Il était ennuyé de se déplacer seul. Mais Alice n'était pas disponible, quoique joignable. Avec le goth à nom d'elfe qui ne donnait pas signe de vie, il était, à priori, seul.
Il était vraiment temps qu'il se trouve une goule, en plus du reste.

Il passa rapidement son manteau et mit son écharpe. Il vérifia que son carnet était bien toujours dans la poche arrière de jean et sortit en fermant le bureau à clef.
Il savait bien que, techniquement, ça ne servait pas à grand-chose, mais il ne pouvait pas se résoudre à simplement laisser ouvert.

Il sortit, non sans saluer les gardes, et rejoignit d'un pas vif les jardins des tuileries.

Revient des Tuileries

Finalement, la fatigue s'était faite sentir bien trop tôt, et Philippe était rentré au Louvre directement, prenant soin de fermer le bureau à clef derrière lui.

Il fit un gros effort pour rester éveillé au moins jusqu'au petit matin, à moitié groggy, pour passer quelques coups de fils.
Le bottin étant son ami, il avait également cherché des adresses de chirurgiens, pour plus tard.

Finalement, l'aube avait été vainqueur, et il avait sombré dans son fauteuil, petite forme gisante dans un meuble bien trop grand...

[Le mercredi 6 avril 2011] (-1pt sg)

Aussitôt conscient, Philippe envoya un certain nombre de messages et de coups de fil.

Il vérifia ensuite sa mise, se recoiffa un peu et se posa sur l'accoudoir de son fauteuil. Il rédigea d'une écriture assez nerveuse un texte assez long, qui résumait tout ce qu'il avait appris et ce qu'il comptait faire. Puis il le rangea parmi une pile d'autres papiers et regarda l'heure.
Il avait encore le temps d'aller faire quelques courses. Il y aura encore beaucoup de monde dans le métro et les rues.

Il descendit de son perchoir et récupéra la sacoche de Thomas derrière le canapé. Il l'avait récupérée dans la chambre qu'il occupait au Louvre lorsqu'il l'avait vidée dans l'espoir de trouver un indice sur la destination de son Infant adoptif. Il en refit l'inventaire, estimant l'effet qu'il pourrait obtenir de tel produit ou tel mélange en fonction de différentes corpulences.
Puis, relativement satisfait, il referma la sacoche et quitta le bureau pour se rendre à la plus importante grande surface intra muros connue... Un simple Carrefour porte d'Auteuil. Où il pourrait mine de rien trouver tout ce dont il avait besoin.

Il salua les goules gardiennes et rejoignit son transport favori.

[Vient de là]

Philippe était rentré juste avant l'aube, et n'avait quasiment pas réussi à faire quoi que ce soit avant de s'écrouler doucement sur le canapé, comme une marionnette qu'on abandonne.


[Le jeudi 7 avril 2011] (-1pt sg)


C'est donc en gabardine et le téléphone à la main qu'il se réveilla. Il utilisa l'appareil de suite.
Il discuta un moment avec la goule d'Alice, et aussitôt raccroché, il déverrouilla la porte, la referma derrière lui et quitta le Louvre.

[Vers l'adresse donnée par la goule]

[Vient du petit salon]

[22 juin]

Philippe déverrouilla la porte, referma derrière lui et se dépêcha de se changer pour des vêtements plus habituels, avec lesquels il ne serait pas entravé.

Il récupéra également un petit sac à dos dans lequel il fourra un long poignard, de quoi conserver d'éventuels prélèvements, de quoi écrire et un peu de matériel de bricolage, puis il se hâta de rejoindre les autres, non sans reverrouiller la porte derrière lui.

[Vers là]