[ -1pt de sang ]

*Une nuit entière à attendre au petit salon... Ce n'était pas prévue mais ne déranger pas outre mesure le vieux baroudeur. Il lui était déjà arrivé de rester en planque sans bouger durant des jours, se nourrissant sur de pauvre livreur de pizza.
Après avoir passé une nuit aux frais de la princesse, ou plutôt dans ce cas du Prince, il retourna dans là ce qu'il qualifie de salle d’attente grand luxe. À la place des "femme actuelle" périmées de deux ans il y avait les chroniques de l'ombre. Une lecture qui lassa rapidement Gustave.
Once d'espoir, il avait été informé qu'il serait reçu dès le lendemain. Une fois quelques minutes bien entamées pour laisser un peu de temps au primogéne, il se leva pour rejoindre les bureaux.*


[Direction les bureaux]

[arrivée depuis la Torche]

Ahuizotl était arrivé en costume. Un peu sale et froissé mais pourtant de bonne facture à l'origine. Il n'avait pas de chaussures et sa démarche était légère et rapide.
Ses cheveux longs, lisses et noirs donnaient à son visage un air encore plus fermé que ce qu'il arborait déjà.
Le vieux Gangrel était sans nul doute très préoccupé et s'agitait presque de manière frénétique tant il paraissait agité.
Il s'était annoncé poliment mais pourtant, les goules furent habituées à bien plus de chaleur de la part de ce Gangrel qui, ce soir là, ne semblait pas vouloir leur accorder la moindre attention.

Il s'était contenté de poser ses armes, comme à son habitude et de dire froidement : "Bonsoir, je souhaiterais avoir un entretien avec le Prince s'il vous plait ! J'attends une réponse dans le petit salon ? ...

Une fois à l'intérieur, il avait toute la place nécessaire pour faire les cent pas. Était ce le lien de sang ou son sens de la loyauté exacerbé qui le poussait à croire que le Prince n'était pas responsable de cette trahison ? Il cogitait pourtant sur ce fait établi. Le clan Gangrel était floué de ses droits sans aucune raison et ce, malgré tout ce qui venait de se passer ....
Il y avait surement un traitre qui avait agit dans l'ombre auprès du Prince mais qui ? ... Un membre du clan ? NON ! impossible ! Ce ne pouvait être que ce nouveau Nosferatu. Il sortait d'où celui là ... hum ... tant de choses à creuser. Tant de pistes pour remonter à la vérité.
Le mieux était d'entendre la vérité de la bouche du Prince en personne...

Une goule entra dans la pièce, s'inclina devant Ahuizotl et lui annonça que sa Majesté Parménion était disposé à le recevoir.
Il s'effaça de devant la porte pour laisser le passage, et d'un geste, invita le Gangrel à se diriger vers la salle du Trône.

Le Gangrel se souvint avoir vu le Nosferatu lors de la soirée de fête apres la grande guerre. Il le salua rapidement lui aussi d'un signe de tête mais le sourire n'était pas franc. Visblement, l'ancien Gangrel avait d'autres choses en tête et c'est avec soulagement qu'il vit arriver la goule venir à lui.
Le Prince était prêt à le recevoir. Surtout contenir sa colère et ne pas le tenir pour responsable de ce qui arrivait. Parménion était un vrai leader, il n'avait aucun doute la dessus manquer de respect à celui qui avait su rassembler des individus aussi différents et manipulateurs que les caïnites parisiens ...

Il arriva donc à lâcher un sourire de soulagement tout en se dirigeant vers la salle du trône. Mais le pire était peut être encore à venir ...



[Direction la salle du trône]

Après s’être laisser faire au jeux de la fouille a l'entrée du Louvres, Abel se dirigea tranquillement en direction du petit salon après avoir récupéré au passage le fameux journal de mademoiselle Schmidt. 

Une fois dans le petit salon, il constata avec satisfaction que celui-ci était vide et s'installa dans l'un des fauteuils. Il sorti son telephone et envoyé un message avant de le ranger. 

A la réflexion faite, Abel aurait apprécié revoir la malkavian de la veille. Elle s'était montrer divertissante dans sa conversation. 
Une fois sa pensée passé, il entreprit de lire le fameux journal. Cela lui pris plus de temps qu'il ne l'aurait souhaiter, sa lecture du français était quelques peut emmousser au passage de ses année en Irlande. 

Une fois celui-ci finit, un léger sourire flotta sur ses lèvres. Le sénéchal avait raison, Ce bout de papier s'était montrer instructif. Le brujah se redirigea alors vers l'entrée du Louvres a la recherche d'une goules et lui demanda alors a rencontrer la fameuse cathy schmidt, supposant que celle-ci ne devrait que rarement quitter l'enceinte de l'Elyseum, avant de retourner dans le petit salon.

Cette soirée s'avéré de plus en plus interessante finalement.

Finalement, cela ne prit que peut de temps pour avoir une invitation de la harpie. 

Le cainite se leva et suivi la goule vers le bureau de schmitt

[vers les bureaux]

Jacques arriva depuis son nouveau domicile temporaire, toujours habillé de manière plus que convenable. même si il bouillait intérieurement, il avait assez de maitrise sur ses nerfs, pour que ça n’apparaisse pas sur son visage. La première qui frappa le jeune vampire, c'était le nombre assez restreint de personnes présentes dans le petit salon.Comme à son habitude, depuis qu'il était arrivé à Paris, il prit la parole.

"Bonsoir à tous. J'espère que vous allez bien."

Puis Jacques se dirigea vers le personnel chargé d'introduire les vampires auprès des membres du gouvernement.

"Bonsoir Messieurs. Je suis désolé de vous déranger, mais il faut absolument que je m'entretienne avec monsieur le sénéchal ou madame le prévôt, pour une affaire très importante me concernant."

La goule qui était toujours non loin du petit salon pour enregistrer les demandes et faire passer les invitations salua Jacques, et Adélaïde lorsqu'elle arriva.

- Monsieur, je vais m'enquérir de la présence du Sénéchal. Madame le Prévôt n'est pas actuellement au Louvre.

L'homme recula d'un pas ou deux et utilisa son oreillette pour échanger quelques mots, probablement avec ses collègues.

Adelaïde rangea son calepin, visiblement agacée subitement. Elle commença alors à fouiner dans la pile de magazines avant de finir par trouver la feuille de chou de Cathy.

Elle haussa les sourcils avant de les froncer à la lecture du message officiel. Puis ses doigts se crispèrent sur la feuille de papier, ses ongles allant jusqu'à en transpercer les mots. Ses lèvres frémirent et ses crocs commencèrent à se révéler, ses grands yeux d'océan rivés sur un amas de lettres qui ne devaient pas lui plaire.

Fermant les yeux, elle essaya de reprendre raison et de ne pas céder à la rage. Cela ne servait à rien, elle avait son temps, tout son temps pour arriver à ses fins.

La jeune femme toussota, repoussant son mépris, elle défroissa la malheureuse feuille de papier sur ses jambes puis continua sa lecture.

"Le clan de la rose ? Se racheter ? Mais qu'elles sont ses anneries ?!" Sa voix avait été sèche et un peu plus et le journal traversait la pièce. Elle se maudit d'avoir foncé tête baissé au lieu de se renseigner et prendre son temps comme à l'accoutumé.

A bien y lire, elle venait de tomber dans un beau panier de crabes ! Elle continua néanmoins sa lecture jusqu'à ce que...

"Ami du prince..." Ses lèvres murmuraient chaque mot écrit comme pour les ancrer en son esprit, sa peau déjà pâle blémissant un peu plus à chaque lettre.

"Les toréadors sans Villon ne sont pas..." La jeune femme manqua s'étouffer puis préféra remettre le torchon sous la pile de magazine et reprendre son bloc note.

"What the f..." Croisant les jambes, elle finit par perdre son regard par la fenêtre, essayant de penser à autre chose qu'à ce qu'elle venait de lire, mais cela était il possible ?

HRP:

La goule de service au petit salon cette nuit-là ne manqua pas de saluer les caïnites présents lorsqu'ils entrèrent.

A Jacques, il répondit :

- Madame le Prévôt n'est pas en ces murs. Mais je transmets de suite votre demande à monsieur le Sénéchal.

Il se recula d'un pas ou deux et utilisa son oreillette pour transmettre la demande du Gangrel.


Aux mouvements d'humeur d'Adélaïde il garda un visage impassible, mais on pouvait tout de même sentir son attention discrète.

Adelaïde resta elle aussi figée, se demandant ce qui était entrain de se passer et ce qu'elle avait loupé. Se pouvait il qu'elle n'ai pas reconnu un caïnite déjà croisé ? Avait elle commis une énorme erreur ? Sa robe était elle inappropriée ?

Une multitude de raisons à la réaction du caïnite lui vinrent à l'esprit sans en trouver une qui puisse la contenter. Elle chercha donc une voie de sortie du regard mais n'en voyant aucune, les verres fumés la suivant tout aussitôt, elle interrogea du regard la goule jusqu'à ce que l'immortel reprenne enfin un soupçon de vie.

Peut être un malkavian ? Bien que peu probable, se fut la seule explication qu'elle garda en tête pour le moment, lui offrant un sourire agréable alors qu'il baisait sa main avec délicatesse.

"Je vous remercie pour votre accueil...Chaleureux... monsieur d'Arcy." Une pointe d'amusement pu s'entendre dans sa voix avant qu'il ne parle de la croix à son cou.

"Cette croix ne peut en effet que capter le regard..." Sur le ton de la taquinerie, elle venait de lui faire remarquer que malgré ses lunettes de soleil, rien ne lui avait échappé sur son regard baladeur. Quel genre d'homme ferait remarquer un bijou dans le décolleté d'une dame qu'il vient tout juste de rencontrer ?

"Un cadeau de mon père ramassé sur un champ de bataille...Afin de ne jamais oublier que nous sommes mortels...Bien étrange bijou de famille, ne trouvez vous pas ?" Elle haussa ses épaules nues, navrée de ne pas avoir une explication plus exotique à donner, tout en caressant machinalement le bijou du bout de ses doigts fins, ses lèvres souriant doucement.

Une question...Ou plutôt deux, lui brulaient les lèvres. Laquelle oserait elle ? La curiosité la rongeait, mais le petit salon n'était pas approprié et qui plus est ce genre de demande était bien peu convenable vis à vis d'un inconnu ayant peut être une fonction élevée.

Elle fit un pas vers lui, le frôlant presque, rapprochant ses lèvres de son oreille.

"Pardonnez ma maladresse, mais nous sommes nous déjà croisés ? Votre réaction me laisse à penser que cela est le cas..."

Elle avait murmuré, s'écartant aussitôt de lui.

Elle ne s'était permis qu'une seule question.

La goule avait répondu à l'arrivée de monsieur d'Arcy par un salut respectueux, et le laissa discuter un instant avec Adélaïde.

Toutefois, l'homme s'approcha bientôt en périphérie du duo, pour indiquer qu'il souhaitait prendre la parole, sans toutefois s'immiscer dans la conversation.

La goule s'inclina et répondit à monsieur d'Arcy :

- Monsieur, je viens annoncer à mademoiselle Kane que sa majesté est prête à la recevoir.

Il regarda toutefois le Ventrue ainsi que Jacques, plus loin et rajouta :

- Toutefois, monsieur le Sénéchal reste actuellement injoignable. J'en suis navré, et espère qu'il sera disponible demain...


Il attendit de voir si les messieurs voulaient dire quelque chose à ce sujet, puis il proposa ensuite à Adélaïde de l'accompagner jusqu'à la salle du trône, si elle le souhaitait.