Petit Salon, 03 avril 2011

Nosfératu

Spoiler:

Alister était redescendu au petit salon, satisfait de son entrevue avec les primogènes ventrue et brujah. Il se mit à penser qu'en d'autres lieux, les nosfératu se cantonnaient aux seuls égouts, or lui jouissait d'un salon pour lui tout seul.

S'il n'avait été lui même, il se serait probablement assis en ouvrant un journal qu'il aurait parcouru pour attendre. Mais, les années d'obéissance aux ordres avaient fait de lui un animal auto-régulé. Il prit donc le partie de ne pas s'asseoir et garda la posture militaire du repos.

Le regard perdu dans ses pensées. Il attendit comme cela une dizaine de minute. L'Elysée était plutôt calme en ce début de soirée, et malgré l'assemblée du Primogénat conviée, les autres cainites n'étaient pas encore arrivé.

Il attendit ainsi qu'un autre cainite ou qu'une goule vienne à passer pour entammer vers lui ou elle un mouvement de salutations.

[Venant de sa chambre]

"Hey Demolisseur !"

Le toreador débarquait dans le salon de son air toujours décontracté et s'approcha du nosferatu, lui tendant une main amicale.

"Comment aller vous depuis notre partie de chasse ? En pleine mission ultra top sécrète j'imagine ?"

Il souriait à Alister de manière franche.

Nosfératu

Alister fût sorti de ses pensées par l'arrivée du toréador, emprunt de décontraction et de sympathie. Il était rare qu'Alister appelle un caïnite par son prénom, toutefois, Nathanael lui inspirait un sentiment de confiance. Et puis ils étaient arrivé le même jour dans l'Elysée ce qui rapprochait deux êtres que tout sépare.

- Bonsoir Nathanael, je suis fier de vous croiser ici. La non-vie suit un cours surprenant depuis notre arrivée.

Alister n'eut pas d'expression particulière sous sa cagoule, mais ses yeux revelaient l'ironie de la situation qu'il semblait connaître.

- La chasse a été fructueuse, et nos efforts conjugués ont permis de proteger l'Elysée. Au point même de voir saluer nos actes par la Primogène Ventrue. Mais je dois vous avouer que dans mon cas, la partie de chasse n'est pas encore terminée.

Alister tiqua à l'utlisation du terme mission top-secrete.

- Pour autant, je ne crois pas que le terme de mission top-secrete soit réellement celui qui convienne. Disons que j'espère retrouver celui ou celle qui a planifié l'attaque, comme chacun d'entre nous je suppose.

Alister porta sa main au menton en regardant le toréador.

- Nous avons chacun nos taches, et j'ai entendu dire que vous aviez fait des miracles grace à vos dons pour la musique. Il est toujours aussi grisant de constater que le monde qui nous entoure est aussi vaste qu'il est complexe.
En tous cas, mes félicitations, j'aimerai qu'il soit à ma portée de réveiller ainsi notre ancienne primogène.

Nathanael semblait amusé qu'Alister fut au courant du réveil quelque peu original d'Alice. Il ne chercha pas cependant à faire une pointe d'humour lorsque le démolisseur lui apprit qu'une des siens était en torpeur. Il se gratta alors la nuque, légèrement gêné.

"Décidément, Alice aura bien réussi son coup en faisant part de son réveil au journal, tout le monde est au courant il semblerait. Pour ce qui est des miracles, n’exagérons rien, ce qui est arrivé est assez étrange en effet, mais je serai bien incapable de pouvoir vous promettre de reproduire la chose avec votre ancienne primogène...J'en suis navré."

Il revint sur l'enquête mené par Alister.

"On en sait toujours pas plus sur nos envahisseurs ? Le type que j'ai capturé avec Luddmila n'a rien dit ? En tout cas,n'hésitez pas à lui faire peur...il s'est vite calmé quand j'ai monté un peu le ton pour le maîtriser.
Et si jamais vous avez besoin d'un coup de main quelconque, faites moi signe. Entre nouveaux arrivants dans ce beau foutoir, il vaut mieux se serrer les coudes ! "

Fléau [Gangrel]

Le Fléau entra dans la pièce. Il n'a pas grand chose à faire ici. Plutôt présent pour se montrer et voir qui fait de même. Jetant un coup d’œil dans la pièce, il voit que les cadres de la ville sont absent. Un petit comité restreint.

"Messieurs, bonsoir. Comment allez-vous cette nuit ?"

Devant le peu de nécessité de la moindre retenue, il va directement s'affaler quelques peu dans un siège bien moelleux avant de laisser le temps filer et ses oreilles écouter les réponses de ses compères de "petit salon".

"La petite sauterie d'hier vous fut agréable j'espère ?"

Nosfératu

Alister répondit au Toréador sur un ton des plus formel.

- Je vous remercie de votre proposition Nathanael, mais prenez garde, je pourrai en profiter pour réellement vous solliciter. S'agissant du prisonnier, le prince a chargé une équipe d'investiguer à son sujet, mais je n'en fais pas partie. Je ne pense d'ailleurs pas être le plus qualifié pour mener à bien son interrogatoire.
Mais si cette histoire vous interesse peut être pourrions nous....

A cet instant, le Fléau entra avec une grande décontraction dans les locaux du petit salon. Alister n'avait pas oublié les échanges musclés qu'ils avaient eu. Mais ayant combatu à ses cotés, il savait qu'une bataille commune pouvait rapproché de manière flagrante des êtres aux profils pourtant incompatibles. Alister choisi donc de le saluer avec le respect du à son rang.

- Fléau, je vous renouvelle mes respects. hum, les mondanités ne sont pas mon domaine d'excellence, mais tout ce que j'y ai vu m'a plu. Par ailleurs, vous n'êtes pas celui que j'attendais pour ce soir, mais si vous le souhaitez, vous allez pouvoir m'aider.

Alister éclaircit sa voix rauque d'un court raclement de gorge, mais qui resta sans effet sur la voix burrinée du nosfératu.

- Je souhaiterai, sous votre supervision, avoir accès à l'équipement saisi sur les intrus. J'ai un contact dans le milieu de l'armement, un homme sérieux et habilité à consulter les fichiers de circulation des équipements soumis à autorisation. Il pourrait nous aider à remonter la piste jusqu'à l'acheteur. Si vous êtes partant pour une autre sortie en ma présence bien entendu. Et, a mon sens, nous ne serons pas trop de trois.

Alister après avoir tourné le regard vers Nathanael, le repointa sur le fléau.

- Qu'en dites vous ?

Nathanael salua le Fléau d'un geste de la main se voulant amical et détendue.

Fléau, c'est un plaisir de vous revoir ! Ça l'est encore plus en compagnie du Démolisseur, tout ça me rappelle le bon vieux temps où nous nous sommes rencontrés...quelle équipe de choc nous formions !

"Il manque la nana sexy de l'équipe par contre..."

"La sauterie d'hier était, ma foi.. (bizarre et pompeuse?)..fort agréable bien que trop courte à mon goût ! Je regrette de n'avoir pas eu le temps d'échanger quelques mots avec vous ainsi qu'avec vous Démolisseur."

"Faudrait que je me rematte Demolition Man moi tien.."

À la proposition d'Alister, le toreador se tourna vers celui ci. Il songea au sms envoyé à Aaron Zilberman mais celui ci ne lui avait pas encore répondu, et celui ci n'y verrait sans doute aucun inconvénient à ce qu'un membre du clan aille prêter main forte dans cette enquête. Quand au rendez vous avec sa goule Salomon en fin de nuit, il ne pressait pas pour le moment.

"Et bien, pourquoi pas ! Je n'ai rien de prévu de particulier pour le moment, si je peux me rendre utile pour votre enquête, cela sera avec plaisir."

Fléau [Gangrel]

Bien confortablement installé dans un fauteuil, il écoute attentivement les deux vampires dans la pièce. Il ferme les yeux quelques instants afin d'écouter ses compère et de réfléchir à la question du DÉMOLISSSSEEUUURRR ! Il ne peut se faire à ce surnom, ce n'est vraiment pas possible. Il reprend une pause un peu plus sérieuse.

Revenant vers le Démolisseur :

"Je vous remercie, c'est partagé, mais je dois faire une entorse, je ne supporte pas votre surnom. C'est horrible de l'avoir à la pensée. Donc sois je vous appel maintenant Fred, prénom que j'aime bien, humble etc. Sois vous me donner un prénom. Je me moque qu'il soit vrais, faux, mais pas un truc comme Démolisseur. On est ni à Marvel et à DC comics, ça devient idiot."

Il prit une petite minutes pour réfléchir à la question de "Fred" avant de lui répondre.

"A vrais dire, je ne suis pas le Préfet, donc je n'ai plus accès à leur matériel. Il vous faudrait faire cette demande sois au sénéchal, puisque maintenant nous en avons un, sois au préfet qui n'est, je crois, pas encore nommé. Je ne vois aucune autre solution. Après je peux avoir cet accès plus facilement que vous même, je puis éventuellement aller voir les réponses qu'il vous faut."

Il revint alors à Nathanael.

"Oui... J'ai été quelques peu négligeant sur mon heure d'arrivée hier soir. J'ai quelques empêchements de temps en temps et ne puis véritablement me soucier comme je le devrais des mondanités. Toutefois, nous nous sommes retrouvés ce soir et pouvons décaler à maintenant les sujets que nous aurions pus aborder hier !"

Nosfératu

Alister acquiessa en signe de remerciement à l'attention de Nathanael. Puis, il fut surpris par la réponse du fléau, au demeurant, il en fallait plus pour le destabiliser et des années de rabaissement militaire quotidien avait fait de lui une machine à supporter les sarcasemes. Il répondit au Fléau de sa voix rauque et posée.

- Je comprends votre embarras, mais c'est le nom que me donne les gens et je partage avec l'ensemble des caïnites que je connais. C'est une pratique commune, notamment chez les nosfératu que de prendre le surnom que l'on veut bien leur attribuer. Je remarque d'ailleurs, que vous n'appellez pas Phantom du prénom de votre choix.

Alister fit une pause en levant les yeux au ciel pendant une seconde avant de reprendre.

- ... toutefois, vous êtes membre de la cour et je ne suis que le démolisseur. Dès lors appellez moi par le nom qui vous plaira, je trouverai à m'en accomoder.

Ce problème réglé, Alister repris au sujet de l'accès aux équipements et saisi au bond la proposition du Fléau.

- A vrai dire, je n'ai pas besoin de les prendre ou de les voir matériellement. Quelques clichés de chaque équipement, avec si possible un zoom sur les éventuels numéro de série laissés intacts par les intrus devraient suffire.

Après avoir porté ses doigts extrèmement longs

- Par contre, je vais avoir besoin que vous découpiez un des gilets de manière à sortir une plaque de kévlar. Celles-ci aussi contiennent un numéro de traçabilité et il est fréquent que les apprentis terroristes omettent de les faire disparaitre en raison de leur faibles talent de couturiers....

Retirant ses doigts de la cagoule Alister conclu avec une phrase simple.

- Voici donc le plan que j'envisage. Une fois obtenu ces photos, je pourrai les faire parvenir à un contact qui se chargera d'effectuer des recherches pour nous. Dans le meilleur des cas, nous n'aurons qu'à aller saluer l'acheteur potentiel. Mais il y a aussi fort à parier que le meilleur des cas ne soit pas à envisager immédiatement...

Il écouta le plan d'Alister, quelque peu septique.

"Ok, grosso merdo, on choppe les plaques si il y en a, on remonte alors jusqu'à l'acheteur et on lui fait la bise en disant "Salut, vous avez oublié des potes squatteurs lors de la dernière soirée ? "
Bon la première partie du plan me semble la meilleure carte à jouer que nous ayons, mais pour ce qui est de la partie d'aller saluer nos agresseurs dans le cas où nous remontions jusqu'à eux...vous comptez juste faire du repérage ou on se la joue commando ? Dans le cas où il faudra la jouer de façon virile, vous pensez que juste nous trois, ça suffira ? "

Nathanael s'appuya contre un mur, les bras croisés.

"Désolé pour les questions, étant donné que vous êtes sans doute la personne la plus informée sur les types que nous traquons, est ce que vous pourriez nous dire à qui nous avons à faire ? Des goules du sabbat? Des mercenaires ou fanatiques? Un petit briefing serait pas de trop afin de se mettre dans l'ambiance."

Nosfératu

Alister appréciait les contreverses au sujet de ses propres plans. Il avait appris à endurer la contestation depuis longtemps et savait qu'un plan réussi avait été contredit cents fois. Dès lors, il formula une réponse à l'attention de Nathanael sur un ton égal.

- Hum, il n'est pas question de faire irruption et extraction d'un être dont nous ne savons rien, ni même s'il est affilié à l'intrusion. Nous mettrions la mascarade en danger pour rien.

Il reporta la main au menton comme pour deviser.

- Je pensais plutôt à le pister et à en apprendre plus sur lui. Je sais me faire discrêt mais l'assistance d'un homme qui a l'air d'avoir besoin d'une arme pourra être utile.

Enfin, il répondit à la question posée par Nathanael.

- Je crains de ne pouvoir vous être d'une grande aide. Ce que nous savons à l'heure actuelle sur la nature des intrus est qu'ils sont pleinement humains et ne disposent a priori pas de dons surnaturels. Toutefois, il est possible que leur chef ne soit pas humain.

La réponse d'Alister suffit au toréador: il n'allait pas se faire embarquer dans une guérilla improvisée. Le Démolisseur n'était pas juste un gros bourrin selon ce que son surnom évoquait.

"Au temps pour moi alors ! Aucun problème pour vous donner dans un coup de main et me faire passer pour qui que ce soit."

Il acquiesça d'un geste entendu de la tête vers Alister puis tourna celle ci vers le Fléau, attendant la réponse de celui ci.

Fléau [Gangrel]

Spoiler:

Le vampire n'est pas là pour se moquer du Nosfératu. Il est dérangé au plus haut niveau par ce surnom, mais bon... Autant ne pas manquer de respect à l'un des siens, trop de gens finissent invariablement par le regretter. Aussi ce dernier devra se contenter d'une salutation plus formel faute de mieux.

"Je comprend monsieur, mais je ne trouve pas moins ridicule Phantom que le Démolisseur et j'en suis au même niveau. Je ne saurai que trop vous conseiller de prendre un pseudonyme moins surprenant afin que vos pairs n'use pas d'un mépris que vous ne méritez en rien. C'est un simple conseil."

Il réfléchit à la demande de Démolisseur, cela ne devrait pas poser trop de problème et même faire avancer le schmilblick.

"Comme vous voulez, j'aurai facilement la possibilité de faire des photographie, probablement de vous donner les parties nécessaires à vootre enquête, mais je ppense que vous gagnerez en efficacité si vous gérez cela vous même. Je ne saurai que trop vous inviter à en faire la demande officiel au Sénéchal, toutefois, si vous ne désirez pas le rencontrer, je peux prendre les clichés."

Revenant à Nathanael :

"Si nous devons nous charger de ces individus, la meilleure des solutions est de nous appuyer tout simplement sur les techniques de guerre des nôtres. Contrairement à nous, le sabbat use, en générale, que de peu de goules. Il est donc vulnérable de nuit. L'administration camaristes en fait l'inverse. Nous pouvons donc facilement usez des diverses possibilité pour expulser les vilains sabbatiques, à 12 h 00, envoyer une unité du raid nettoyer un refuge etc. Ainsi nous éliminons le problème sans nous mettre en danger. Cela est fait avec un grand succès dans la plus part des villes. Maintenant si la menace n'est pas à la portée d'une vingtaine d'humains agissant en pleins jour, il est probable que certains d'entre nous parte en éclaireur le temps de renseigner une équipe d'intervention. Parménion décidera. Si avant l'intervention nous ne sommes pas certains de la nature de nôtre ennemi, les mêmes avantages sont à user, espionnage pour découvrir une activités diurne, renseignement, scan des individus liés etc. Rien d'insurmontable avec un peu d'équipement. Chose que nous avons."

*Gustave avancé le pas léger dans cet endroit du Louvre qu'il ne connaissait pas très bien. Le salon du Louvre où il se préparait à croiser de puissant et ancien toréador discutant d'art ou de la politique du bétail. De belle femme en robe de soirée, coupe a la main. Il fantasmait déjà à l'idée de voir une superbe Ventrue, robe échancrée, au regard strict avec un chignon, qui dévisagerait du regard et qui se demanderai ce qu'un braillard comme lui faisait ici.

Mais il y avait pas tout cela. il y avait mister scourge qui discuter avec un gars en hoodies et un autre en militaire. Malgré tout il entra un grand sourire aux lèvres les bras ouverts.*

Woooooo ! il font l'casual sunday a Paris maintenant ? terrible !

*DUn coup le Brujah desserra sa cravate et ouvrit un bouton de sa chemise.*

Bonsoir fléau, bonsoir les autres moi c'est Gustave, Brujah , je crois pas vous avoir vu au Panthéon, vous êtes les gars qui avaient défendu notre musée préféré ? héhéhé....

*Il se laissa aller de tout son poids dans le premier fauteuil.*

Ventrue

[Arrivée de la rue de Rivoli]

La porte s’ouvrit pour laisser apparaître un homme en costume intégralement noir, cheveux très courts, 1m80, le regard caché d’une paire de lunettes de soleil en écaille. Le visage neutre, il entra sans hésitation dans le petit salon, marchant, le port altier, les mains le long du corps.
Aucun visage ne lui était familier…sauf un. La tenue des uns, la posture des autres indiquait clairement qu’il était le seul Roy dans cette pièce.

« Bonsoir, messieurs. »

Un regard pour chacun tout en énoncant ses salutations d’un ton aussi neutre que son visage. Il se dirigea vers le type à la cravate négligemment deserrée, pour s’emparer d’un journal. D’un geste de la main droite, tenant son journal, il désigna un fauteuil non loin du débraillé.

« Vous permettez, monsieur ? »

La rose écouta le Fléau et hocha silencieusement de la tête en signe d'accord, les bras toujours croisés.

"Parfait...Démolisseur, je suis vos directives à partir de maintenant."

C'est alors qu'un homme à forte carrure fit son entrée. Nathanael le salua d'un geste de la tête.

"Bonsoir ! En effet, nous avons fait notre première visite des lieux de façon ludique pendant que vous vous occupiez du gros bill . Moi c'est Nathanael, toreador."

S'en suivi l'arrivée d'un autre caïnite, dont la lignée ne faisait aucun doute au premier coup d’œil.

"Ohla...Ventru jusqu'à la moelle ou je me coupe un bras."

Il salua le roy respectueusement puis vérifia sur son portable si Aaron Zilberman lui avait répondu. Pas de message, il avait donc carte libre.

*Le Brujah fit un signe de tête a Nathanaël, ne voulant pas plus déranger le trio dans leur petite réunion improvisé.
Voila ce qui semblait être un Ventrue, du moins il en avait l'air avec un balais judicieusement coincé dans le fion.*

meu' j'vous en prie.

*Gustave déploya le maximum de ses ressources de politesse. Il avait oublié le protocole et l'étiquette. Parler le moins possible était la seule tactique qui lui semblait judicieuse.*

Ventrue

« Fort aimable de votre part, monsieur ? »

décrocha-t-il mondainement, tout en s’asseyant précautionneusement, s’emparant délicatement de son bras droit pour le placer correctement. Malgré tout, un léger rictus de douleur traversa son visage tandis qu’il procédait. Le dit-bras, d’ailleurs, semblait rester immobile, mollement posé sur sa cuisse gauche.

Nosfératu

Alister était songeur, il élaborait mentalement le plan de l'action qu'il venait de décrire. Il voyait bien le jeune toréador comme appât idéal. Une attitude jeune, sympathique et débonnaire dont personne ne serait susceptible de se méfier. Le Fléau quant à lui, était partant, mais nettement moins enthousiaste. C'est alors que firent coup sur coup leur entrée Gustave et Monsiur D'Arcy.

Alister abréga sa reflexion pour répondre à Gustave en se tenant bien droit.

- Hum... un casual friday?... je ne crois pas... Bonsoir Monsieur Gustave, les gens m'appèlent le Démolisseur et c'est donc le nom que je porte. Je suis fier de faire votre connaissance. Affirmatif, nous avons contribué à neutraliser la menace, mais sans grand panache. Toutefois la situation aurait pu être bien pire.

C'est alors que la porte s'ouvrit de nouveau pour laisser passer un homme aux allures raffinées. Alister le salua d'un opinemement de la tête et répondit à sa salutation sans plus d'empathie.

- Bonsoir Monsieur.

Enfin, il prit le temps de se retourner vers Nathanael pour mettre en suspens la mission qu'ils s'étaient confiées.

- Je vais avoir besoin d'un peu de temps pour obtenir les autorisations nécessaires. Toutefois, cela ne devrait pas prendre plus d'une dizaine de minutes. Par contre, je ne suis personne dès lors vous n'avez pas à suivre mes directives, par contre votre coup de main est rudement apprécié de mon coté.

Après ce qui semblait être une esquisse de sourire géné sous la capuche Alister se saisi d'un téléphone portable d'un autre age, il ouvrit le clapet et déplia l'antenne pour écrire un sms.

[arrivant de l'entrée]

Phantom arriva, fort de sa décontraction naturelle. Une reunion primogène avait lieu, il allait devoir attendre.

Il avait guidé le nouveau, FX et son sire, jusqu'ici, ils ne tarderaient pas à franchir le seuil de cette porte. Certains étaient dejà là, le démolisseur, Julien et d'autres qu'il avait dejà cotoyé. Et... D'Arcy... Alors ça c'était un scoop...

- Bonsoir tout le monde...

Il fit un signe discret au démolisseur et à Julien. Et s'approcha de D'Arcy.

- Monsieur... Content de vous revoir sur pied!

Il songea à tout ce qu'il avait manqué... Il aurait un choc... Assurément.

Ventrue

Évidemment, le débraillé, vautré qu’il était dans le fauteuil, n’avait pas remarqué que son intonation signifiait implicitement une question. Qu’à cela ne tienne, le journal qu’il avait pris comblerait sans aucun problème cette lègère gêne. De plus, les autres discutaient dans leur coin, cela serait assurément passé inapercu.
Les pages tournèrent, lentement, feignant de s’intéresser aux articles, tout en ne perdant pas une miette de ce qui pouvait se glisser dans ses oreilles…De plus, la lecture de journal avec un seul bras valide n’était pas des plus triviale…
L’entrée d’un Nosferatu, assurément, lui fit lever le nez de son journal. Un second visage − si l’on ose l’appeller ainsi − lui était dorénavant familier. Certes pas un de ceux qu’il eût espéré, mais au moins, pas un avec lequel il avait eu maille à partir, comme ce Gangrel…
Il referma tant bien que mal de son bras valide le journal qui lui servait d’alibi, pour présenter un visage un tant soit peu avenant à son approche. Il resta assis. De une car se lever aurait impliqué une gêne considérable, de deux, surtout parce que le dit Rat était jeune. Après, s’il avait connu une promotion éclair, son récent réveil servirait de bouclier à cette entorse à l’étiquette…
En plus, il était le premier à en commettre une, omettant de citer son nom.

« D’Arcy, monsieur Phantom, d’Arcy. Ai-je donc été si longtemps absent pour que vous m’ayez oublié ? »

Le reproche avait été lancé sur le ton de la badinerie, ne prêtant pas à davantage de conséquence. Le fond était donné, avec la forme, c’était là le principal.

« Permettez-moi de partager ce contentement. »

Un sourire triste se grava éphémèrement sur ses traits.

« Vous tombez bien, savez-vous ? J’apprécierais d’avoir le point de vue de votre Sang sur les évènements depuis mon…absence. Non pas que les chroniques soient inintéressantes, loin de là, mais je crains qu’elles ne couvrent que partiellement notre actualité… »

*Démolisseur, il ne cachait rien de sa vie de militaire. avec un nom pareil il était surement un expert en armement pyrotechnique. Hey... il avait même peut-être moyen de choper un peu de plastique. Gustave était songeur.
En plus le mec était fier de le connaitre ! Ha ça ! ce n'est pas souvent que Gus l'entend.*

J'en suis tout aussi fier m'sieur Démolisseur.

*Et fallait répondre aussi au Ventrue, que Phantom semblait visiblement connaitre.*

Gustave, juste Gustave, j'viens d'une époque où les gars comme moi avaient pas d'nom de famille donc n'vous offusquez pas. j'suis du clan des sages.

*Le clan des sages... Avec un Prince de son sang a la tête du territoire, Gustave osa utiliser ce surnom de clan, ce qu'il n'avait jusqu'alors vraiment jamais fait. Et dans sa bouche c'était un peu dissonant.*

Phantom sourit.

- Évidemment je me rappelle de vous monsieur D'Arcy. Pour tout vous dire, le principal événement a été l'unification de toute la famille pour affronter le démon Boubanos et parvenir à le vaincre. Cela a été un long et dangereux combat. Certains d'entre nous n'y ont pas survécu.

Il marqua un temps d'arrêt.

- Un deuxième Elysium a été créé par les Brujah, mais celui ci est un peu tombé en désuétude, avec le départ de son gardien, trop... Exigeant à mon goût et au goût de tous ceux qui l'ont cotoyé... Sans doute que les responsabilités l'ont dénaturé.

Il y a un nouveau sénéchal également, qui est de mon sang.

Il omettait volontairement certains aspects.

Ventrue

D’Arcy tourna son visage avenant vers son interlocuteur, inclinant franchement la tête, avant de la redresser.

« Je vous prie de bien vouloir pardonner mon impolitesse, messire Gustave. J’ignorais être en présence d’un Ancien des Sages. J’ai été…absent…ces dernières semaines. Je suis monsieur d’Arcy, Ancilla des Roys. Ravi de vous rencontrer. »

D’Arcy écouta en silence les nouvelles données par Phantom.Un sourire egaya ses traits quand il lui confirma ne pas l’avoir oublié, mais qui s’effaca bien vite, fermant son visage, à l’évocation des faits qui suivaient.

« Quelles sont les pertes à déplorer ? »

Un nouvel Elyseum, un échec visiblement assez cuisant…son attention était fixée sur le Nosferatu.

« Un nouvel Elyseum ? Lequel est-il ? Qui en était le Gardien ? »

Sa machoire se crispa, tout comme sa main droite gantée de noir sur l’accoudoir. Il avait beau le savoir, entendre « nouveau » et « Sénéchal » accolés lui remuait les tripes. D’un coup d’œil, il observa le chariot-bar placé non loin. La tentation était grande. Mais dans son état, ouvrir une bouteille, ou même sa flasque, tenait de la gageure. Enfin il réussi à desserrer les dents.

« Un nouveau Sénéchal dites-vous ? Ai-je l’honneur de le connaître ? »

Après avoir écouté le Rat, n’y tenant plus, il hasarda.

« Dites, monsieur Phantom, accepteriez-vous de me rendre un petit service ? J’ai encore quelques sequelles, aussi ne saurais-je pas faire le service moi-même…pourriez-vous, je vous prie, vous saisir d’une bouteille de…ce qui vous plaira dans ce meuble, ainsi que de verres ? Vous serez bien aimable. Messire Gustave, un verre, peut-être ? »

Nosfératu

F.X et son Sire toujours habilement dissimulés sous des apparences mortelles attendirent en silence dans cette petite pièce et observèrent les cainites locaux s'affairer à leurs mondanités.

Tel qu'il connaissait son sire, F.X savait à quel point ce genre de situation était pénible pour lui et qu'elle représentait à ses yeux toute la vacuité de l'existence des cainites parisiens. Il aurait préféré milles fois passer sa soirée auprès des siens dans les égouts; là ou les apparences n'avaient pas autant d'importances qu'ici mais il avait apprit au cours des siècles passés la patience et affichait un air détaché et serein.

F.X quant à lui n'avait pas autant d'expérience à mettre sur la table, à dire vrai il n'avait été étreint qu'il y'a quelques mois seulement mais il ne partageait pas non plus les goûts de son sire en matière de compagnie. Dans sa vie mortelle, il avait été un escroc, un bonimenteur, et un voyou.
Il avait eu ses entrées à la jet set et avait également fréquenté les bas fonds des quartiers populaires. Il avait connu la pauvreté et la richesse, et il avait retenu que dans la vie (mais cela s'appliquait aussi à la non vie) mieux valait être riche que pauvre.

F.X avait la chance de se sentir à l'aise partout ou il allait et ici ne faisait pas exception, il afficha son sourire le plus charmeur (ce qu'il n'était pas peu dire tant il disposait d'un éventail particulièrement variés d'expressions à afficher) et s'approcha du petit groupe qui venait de se former.

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