Petit Salon, 1er avril 2011

Malkavian

Agrael regarda la nouvelle arrivante. Il la trouvait belle, comme une des ces princesses de conte de fées.
Aussi, quand elle se présenta aux nosfératus, il dit, sans crier :

" - Agrael de Perlezac, du clan Malkavian, pour vous servir, madame."

Agrael était fasciné par la beauté de la Rose, sa grâce naturelle à évoluer dans la pièce, et son aisance à parcourir ces lieux la tête haute. S' il avait été humain, il aurait sûrement rougit.
Il tenta de lui sourire, mais ses muscles semblaient coincés. Après tout, pourquoi une telle beauté le remarquerai ?
Surtout en présence de la Rose, bien mieux habillé que lui.
Puis, il se replongea dans son livre, attendant une réaction quelquonque. Agrael préférait plonger dans son livre et observer se qui allait se passer...

Nosfératu

Alister posa sa main sur l'épaule de Phantom et lui dit de sa voix aussi rauque que calme.

- Je te serai reconnaissant si tu me dis ou est situé notre Primogène afin que j'aille lui rendre hommage en attendant sa sortie de torpeur. Mon maître est des notres, et je suis convaincu qu'il donnera au clan sa gloire passée mais jamais perdue. Les sombres heures arrivent à leur terme mon frère.

Interloqué par l'ancien toréador, il entamma un quart de tour vers lui sans pour autant tourner le dos à Phantom. Il le regarda de haut en bas avant de poursuivre sur le même ton.

- La liste de mes actes est longue, ancien du clan de la rose... et j'aurai peur de vous perdre dans l'ennui...

Il vit entrer à ce moment la toréador qu'il salua d'un opinement de la tête, suivi peu après par Agrael qu'il salua de la même manière les gratifiant tout les deux d'un " Bonsoir " discret avant de se retourner vers Phantom.

- Si tu peux attendre mon frère, mon maître devrait sortir prochainement de son entretien avec le Prince. Nous l'accompagnerons à ses appartements.

Phantom se détendit un peu.

- Notre primogène est en torpeur dans une des chambres de l'étage. Je t'y mènerais si tu le désires. Je me réjouis de le rencontrer, ce doit être un homme puissant pour que Parménion l'ait fait venir à lui.

Il observa son camarade répondre à l'ancien. Ce toréador semblait revêtir les atouts de son clan... orgueilleux et sûr de lui... Il salua la toréador, Christine qu'il avait dejà rencontré, d'un signe de la main pour ne pas déclencher de polémique avec Tancred si jamais il était l'un de ces fanatiques des relations non possibles entre les clans.

- J'attendrais avec toi qu'il sorte j'ai hâte de lui présenter mes meilleurs salutations.

Toréador

Agrael du Clan de la Lune semble fasciné par l'entrée de la Jeune Rose, subjugué par sa robe et sa beauté, et elle fait son effet. De gêne ce sombre personnage replonge son regard dans les livres qu'il tient alors que son esprit semble agité de nombreuses et tumultueuse pensées.

Tancred invite d'une geste Mademoiselle Lombard à prendre place à ses côtés le temps de l'attente.

*Le Primogène Nosfératu en torpeur, le Primogène Toréador en rémission difficile, que voilà bien des sujets de préoccupation. Boubanos et ses sbires semblent avoir prélevé un lourd tribut parmi les rangs des Caïnites de Paris.*

Le nosfératu semble surpris de la question de Tancred et se tourne vers lui pour le détailler comme il le ferait d'un nouveau parasite sur ses vêtements. L'ancien ne montre pourtant aucune réaction à ce détaillage condescendant et conserve le sourire désarmant qu'il affichait lorsque le nosfératu s'était retourné.
Il hausse même le sourcil lorsque le nosfératu lui prodigue l'une de ses réponses évasives et oiseuses.

-« De l'ennui Nosfératu !? Dans un lieu où l'attente est la seule occupation et l'ennui sa plus probable issue ? Le récit de vos exploits, ou, du moins de vos prérogatives et domaines de maîtrise serait d'un crédit magnifié par l'oisiveté de ce lieu.
Je vous explique malgré tout mon attitude cavalière. Etant moi même un créateur, la démolition est un antagonisme récurrent qui me préoccupe quelque peu, d'autant plus quand il est l'apanage d'un membre de la Famille.
Néanmoins si votre faculté se cantonne aux ennemis de la Camarilla, il me semblerait éventuellement judicieux de faire appel à votre soutien, ou à celui de votre compagnon de clan Phantom, si, d'aventure, je dois à nouveau affronter un adversaire des Traditions dans nos rues au cours des nuits prochaines. Et je serais fort heureux d'avoir un soutien substantiel tel que le vôtre à mes côtés.»

*Leur maître semble un membre respecté de leur clan et du Prince, et le rencontrer sera, comme pour beaucoup de membres de la Famille, fort instructif*

Nosfératu

Alister acquiessa avec bienveillance à la remarque de Phantom et se tourna le temps d'un instant vers la porte qui le séparait de la salle du Prince.

Puis, la conversation avec le toréador reprit de plus belle. Alister se tourna encore au trois quarts pour écouter le monologue de l'ancien. A la fin de l'envolée lyrique, il ajouta sur un ton placide de sa voix rauque.

- Navré ancien du clan de la rose, mais cette fois, c'est vous qui m'avez perdu dans l'ennui...

Conscient du fait que sa remarque pouvait paraître déplacée, il ajouta sur un ton égal.

- Sans offense de ma part, mes manières ne sont pas vraiment celles de l'Elysée Ancien du clan de la Rose... Mais si vous avez besoin de soutien, adressez vous à votre primogène qui intercédera en votre faveur auprès du Sénéchal ou du Prince qui décidera.

Soucieux de ne pas tourner le dos à Phantom, il se positionna par la suite de manière à avoir ses deux interlocuteurs en visuel.

Manifestement Alistair n'était pas du genre bavard. Phantom se demandait comment le toreador le prendrait. Il sourit à l'image que cela lui évoquait, puis il répondit d'un signe favorable de la tête au Toreador.

- Nous avons donné notre lot de sang et les nosferatus ont payé un lourd tribu pour le bien-être de la cour de Paris et de France. Il est évident que si c'était à refaire je mettrais à nouveau ma non-vie entre les mains de Parménion et de Dimitri. Si vous voulez bien m'excusez, monsieur... Mon frère.

Phantom discrètement s'approcha de Christine.

- Bonjour madame. Je suis content de vous revoir parmi nous. Où étiez vous donc passée si cela n'est pas indiscret?

Toréador

Christine tourna la tête en entendant le Malkavian se présenter, elle esquissa un sourire de convenance et inclina la tête. Elle salua également les nosferatus qui eurent la politesse de la saluer également. Elle reconnut Phantom qu'elle avait brièvement croisé, elle n'avait pas eu l'occasion de s'entretenir plus longuement avec lui mais elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre avec lui. Leur premier contact n'avait pas été des plus chalereux et festifs devant le bureau du gardien de l'Elysée.

Elle épousseta par réflexe son pantalon tailleur et vérifia que les boutons de sa veste étaient tous là, elle détestait porter un vêtement dont les boutons manquaient. Etre tirée à quatre épingles était son credo. Elle perçut l'invitation de l'ancien Rose et le rejoignit pour prendre place à ses côté. Elle put entendre avec quelle adresse il flatta le nosferatu et fit entendre que leur aide serait précieuse. Il était un excellent diplomate et semblait avoir l'habitude des statégies politiques et sur le terrain. Du moins c'est ainsi qu'elle comprit ses mots.

Elle retint un sourire à la réponse d'Alistair, bien que brut de décoffrage, il avait l'adresse d'esquiver une promesse qu'il ne tenait pas à tenir. Il avait bien raison de ne pas s'engager avant de connaître celui qui demande un service. De plus étant donné leur clan réduit, ils devaient avoir d'autres soucis et d'autres priorités en tête.

Elle regarda Phantom approcher d'elle, il venait de déclarer à Tancred qu'ils avaient toujours aidé et le referaient encore mais en mentionnant Parménion et Dimitri. Elle comprenait qu'ils préféraient faire les choses clairement avec l'aval du prince, ils évitaient de commettre l'erreur des roses et c'était tout à leur honneur. Elle lui offrit un sourire agréable lorsqu'il exprima son plaisir de la voir de retour parmis eux.

-”Bonsoir monsieur, c'est un plaisir de vous revoir également. J'étais à la fashion week à New York pour présenter ma collection de haute couture et établir de nouveaux contrats avec les américains. Le buiness en somme, il faut bien maintenir son entreprise en bonne santé.”

Elle le regarda, ne paraissant nullement gênée par les yeux étranges de Phantom, elle avait appris à être mondaine et à passer au dessus des étrangetés de ses interlocuteurs par politesse.

-”Et vous, je devine que vous avez eu fort à faire sur Paris?”

[ Arrivée d'ici ]

Dimitri rejoignait le petit salon et s'inclinait légèrement pour saluer chacune des personnes présentes.

" Bonsoir."

Il trouvait Alister du regard et trouvait agréablement surpris en apercevant Phantom à ses côtés qui discutait avec une femme magnifique. Le Brujah, pour ne pas s'imposer, se contentait d'un léger signe de tête à l'attention de son ami avant d'aller s'adosser contre le mur.

Un regard sur le Démolisseur aussi pour se signaler. Il ne doutait pas que les deux nosfératus avaient compris le message et attendait patiemment qu'ils aient terminé leurs discussions respectives.

Phantom écouta les propos de Christine.

- vous menez une vie manifestement trépidante, une femme du monde en somme. Oui, ces derniers temps n'ont pas été faciles, mais nous nous en sommes sortis. Heureux de vous savoir de retour sur Paris.

Puis du coin de l'oeil, il vit arriver Dimitri.
Un sourire au coin de ses lèvres se dessina, il avait plus de facilité à discuter avec le primogène des sages qu'avec les autres. Ils se comprenaient sans doute, vu leur passé et leur côté guerrier commun.

- Veuillez m'excuser.

Il se dirigea vers le primogène Brujah à qui il tendit une main ferme.

- C'est toujours un honneur de te revoir.

Dimitri souriait en voyant approcher Phantom. Il est clair que le Brujah aurait préféré donner une accolade amicale au Nosfératu mais l'endroit ne se prêtait pas à ce genre d'élan.

Il se contentait donc de serrer la main de son ami.

" Sentiment partagé mon ami. On peut dire que tu tombes à pic car je vais aussi avoir besoin de tes talents. Je dois aussi te parler de certaines choses dont certaines concernent aussi ton frère ici présent."

Il regardait un bref instant pardessus de l'épaule de son interlocuteur avant de reprendre.

" Ce lieu ne se prête pas vraiment à cette discussion aussi je vais attendre que vous soyez libre. Pourras-tu m'accorder un petit moment quand tu en auras finis avec ce qui t'a mené ici ?"

Nosfératu

Alister voyant que son partenaire Dimitri était arrivé, ne tarda pas à retourner le regard vers Tancred pour lui faire une courte révérence maladroite avant de tourner les talons vers le primogène Brujah.

Il s'approcha d'un pas calme et prit par à la discussion qui avait lieu entre son frère de clan et le primogène.

- Je suis à votre disposition Primogène Brujah, j'aurai souhaité accompagner Monseigneur jusqu'à ses appartements en compagnie de mon frère ici présent... Mais, si vous avez besoin, alors nous nous rendrons disponible sur le champ.

Alister mis ses bras derrière le dos dans la position du "repos militaire". Il estimait le primogène brujah, en plus de ses connaissances poussée de l'armée, il semblait avoir l'amitié de Phantom. Les effusion d'amitié n'était pas son fort, d'autant moins dans un lieu publique. Dès lors, Alister s'en tint au formalisme le plus neutre.
Sauf ordre contraire de Vivian , Alister acceptera de suivre Dimiti ou qu'il le souhaite.

Phantom savait que le primogène son ami, ne pouvait agir comme il voulait dans cette enceinte. Il lui sourit.

- Ce sera un grand honneur, Dimitri. J'aimerais toutefois voir ce fameux Nosfératu, que mon frère encense, l'avez vous vu? Est il conforme à la description de mon frère de sang? Une fois qu'Alistair me l'aura présenté nous pourrons sans doute nous accorder ce moment.

Connaissant le primogène des sages, il s'agissait sans doute d'un projet sécurité, ou de quelque chose qu'il devait faire, que le prince lui avait demandé.

Malkavian

Se sentant de trop dans la pièce, Agrael ferma le livre, puis le posa sur la table et se leva. Après tout, l' essentiel était fait : il s' était présenté au prince, il avait vu son primogène et tout s' était bien passé.
Il salua les vampires présents et dit simplement :

" - Bonne nuit m'sieurs dames."

Puis il sortit du petit salon, et pressa le pas jusqu' à l' entrée du Louvre. Bien que mort, l' air frais de la nuit lui fit du bien.

(vers l' entrée du Louvre)

je suis ici, celui ou celle qui veut me rejoindre pour une ballade tranquille

Gangrel

depuis le bureau du primogène gangrel

Kildare était frustrée, sa vendetta personnelle ne pouvait avancer à cause de l'accord entre le prince et les sabbats. Le primogène avait été clair là dessus. Elle serrait les dents et descendait rapidement les marches le casque au bras et le sac à dos enfilé dans son dos. Elle n'avait pas de raison de rester tant qu'elle n'avait pas vu Ahuizotl. Elle pensait avoir plus de chance de le croiser au refuge des gangrel qu'au Louvre.

-"Bonsoir!"

Elle avait lâché cette salutation tout en ne cessant de marcher d'un pas vif, traversant le salon pour aller à la sortie du Louvre.

vers la sortie

Dimitri accueillait le retour d'Alister par un léger signe de tête et saluait ensuite les deux personnes qui quittaient le salon avant de répondre à Phantom.

" Je viens juste de le quitter. Je ne sais pas exactement ce qu'il vous à dit à son sujet mais en ce qui me concerne j'ai apprécié chacune de ses interventions. Une personne qui écoute attentivement et raisonne longuement avant de s'exprimer avec justesse."

Il prenait ensuite soin d'avoir ses deux interlocuteurs dans son champ de vision car la suite les concernés tous deux.

" Si j'en crois le regard qu'il a posé sur une des goules présentes, je pense qu'il souhaitait se rendre à son bureau. Nous n'avons qu'a l'y rejoindre ou l'attendre devant du moins si il n'a pas encore conclu avec le Prince."

Le Brujah une fois avoir terminé invitait les deux Nosfératus à prendre les devants si cette proposition leur convenait.

Tout en sifflant un air de musique, le toreador débarqua dans le petit salon, les mains dans les poches.
Ne s'attendant pas à voir autant de nouvelles têtes, il coupa son sifflet et haussa les sourcils.

"Ohla, y'a foule ce soir, ça change de la dernière fois !"

Nathanael balaya rapidement la salle du regard, découvrant les nouvelles têtes, et eut un sourire lorsqu'il reconnu dans un coin la cagoule d'Alister.

"Messieurs, dames, Démolisseur, bonsoir ! "

Il salua de la main le nosferatu mais ne chercha pas à le déranger plus, reconnaissant la position caractéristique du militaire.A première vue, le démolisseur était occupé à parler sérieusement avec un de ses congénères et un homme de forte carrure dont l'aura semblait tout aussi martiale. Il aurait aimé discuter de cette fameuse nuit où ils s'étaient rencontrés et où le Louvre avait été attaqué, histoire de savoir comment cela s'était passé de son côté après leur séparation, mais ça n'était à priori pas le moment.

Constatant qu'Alice n'était pas encore arrivée, il alla s'asseoir sur le canapé où il s'était installé la première nuit.
Il marqua alors plus d'attention envers la très chic et belle femme présente non loin de lui ainsi qu'à l'homme en costume, ces deux caïnites émettaient un très fort charisme et Nathanael, tel un aimant, leur adressa un sourire courtois empreint d'une légère malice.

"Ravis de rencontrer enfin plus de monde qu'à mon arrivée. Nathanael, toreador et sorcier marabout à ses heures, pour vous servir !"

Toréador

Christine eut un sourire amusé et hocha la tête lorsqu'il qualifia sa vie de trépidante, ce n'était pas faux et elle aimait cette vie qui était perpétuellement menacée par les affaires du monde de la nuit, jusqu'à maintenant, elle avait su composer avec les deux et se préserver.

-"En effet, je suis heureuse de savoir que vous vous en êtes sorti. Je vous remercie Phantom."

Elle remarqua qu'il avait repéré quelqu'un discrètement et s'excusait pour rejoindre celui-ci.

-"Je vous en prie."

Elle reporta son attention sur les kindreds présents et sortit son portable pour écrire des instructions par texto pour réaliser le nouveau costume du primogène, elle demanda à ce qu'ils apportent quelques coupons qu'elle avait sélectionné de mémoire pour ses idées et qu'elle puisse voir lesquels iraient mieux au teint du primogène des roses. Elle demanda également son matériel pour prendre les mesures et et les notes pour préparer les croquis et mémoriser les informations techniques. Après avoir noté tout ce qu'elle devait, elle appuya sur la case envoyer de son écran tactile. Satisfaite, elle rangea son téléphone dans sa pochette et prêta de nouveau attention à ce qui l'entourait.

"Enchantée Nathanael, je suis Christine Lombard, du clan des roses, créatrice de haute couture à mes heures."

Elle avait répondu sur un ton amusé à celui qui était un frère de clan, cependant étonnée et intriguée par le métier qui déclarait pratiquer. Entre un primogène illusionniste et un toréador qui se disait sorcier marabout, elle avait l'impression que les roses étaient bien moins sélects qu'autrefois.

-"Votre métier m'intrigue monsieur, il consiste en quoi? De la magie noire? Vaudou?"

"Enchanté Christine, et ravi de vous savoir du même sang même si le contraire m'aurait étonné."

Nathanael eut un petit sourire en coin et posa ses bras sur le dossier du canapé de façon décontracté.

"A vrai dire...non je ne suis pas marabout mais on m'aurait trouvé quelques talents en ce début de soirée pour réveiller les caïnites en torpeur grâce à ma musique. En vérité j'ai pour passe temps d'être manager de groupe à côté d'autres petites affaires plus lucratives."

Le toreador prit soin de ne pas trop en dire, histoire de garder un peu de mystère mais aussi parce qu'il se sentait toujours un peu suffisant en déballant ses principales activités. Bien que du même sang, Nathanael considérait les roses en deux groupes: d'un côté les roses pompeuses et mondaines et de l'autre les "true" comme il aimait bien les qualifier . Pour les premières, le business de l'art était devenu un art à par entière et celles ci se complaisaient dans les mondanités, Nathanael connaissait très bien ce milieu et s'y mélangeait si nécessaire mais l'évitait le plus possible. Pour ce qui était des "true", ils représentaient aux yeux du manager la vraie âme du clan où l'art dans son ensemble passait avant les courtoisies et les courbettes. Il espérait donc que cette charmante Christine, venant du milieu de la mode où le paraître faisait loi, n'était pas une de cette "péteuse imbue".

"Je suis arrivé récemment à Paris et n'ai pas eu trop l'occasion de croiser mes frères et soeurs de clan. J'ai cependant rencontré Luddmila il y a trois jours, je ne sais pas si vous la connaissez. Celle ci m'a fait part que notre primogène, un certain Aaron si ma mémoire ne me fait pas défaut, était absent pour je ne sais combien de temps, je n'ai donc pas pu me présenter à lui. Savez vous ce qu'il en est ?"

Phantom écouta ce que Dimitri leur proposa, à lui et à son frère de clan. Il réfléchit, tout en saluant l'arrivée d'un nouveau, visiblement du clan de la Rose.

- Dimitri, moi la proposition me convient.

Membre du Staff

Un garde, goule du prince, entra dans le petit salon. Il toussota et déclara d'une voix forte.

- Sa majesté Parménion est libre de recevoir le suivant d'entre vous qui souhaite avoir une entrevue avec lui.

Nosfératu

Alister après avoir pris le soin de saluer Nathanael de la tête et notant que ce dernier utilisait le patronyme duquel Alister s'enorgueillissait. Puis à la suite de Phantom, il prit la parole.

- Monseigneur a déjà du quitter la salle du trône. Allons y messieurs si vous le voulez bien.

Il s'adressa à l'assemblée de sa voix rauque et décidée.

- Messieurs, Dames, bonne fin de nuit.

Il fallait ménager les apparences, Alister n'appréciait généralement pas la compagnie de ses contemporains, toutefois, il savait qu'il trouverait en eux autant de futurs alliés que d'ennemis potentiels.
A l'attention de ses deux interlocuteurs direct, il ajouta sur un ton plus bas.

- Si l'un de vous accepte de passer devant, j'ai bien peur de ne connaître de l'Elysée que cette salle, celle du trône ainsi que les égouts et les salles techniques.

Un peu embarrassé le nosferatu, sans relâcher sa rectitude, invita ses interlocuteurs à passer devant.

Spoiler:

Après avoir pris connaissance de leur réponse, Dimitri saluait sobrement d'une légère inclinaison chaque personne présente avant de prendre la tête du petit cortège.

[ Direction les bureaux ]

Jacques revint dans le petit salon, son esprit encombré par des préoccupations liées à sa nouvelle charge. Il allait avoir du boulot, beaucoup de boulot pendant les prochains mois, pour sauver le clan gangrel de lui même. Mais pour le moment il était de retour dans un lieu où il n'y avait pas que des membres de son clan, et c'était peu dire.

Le jeune homme constata qu'il y avait eu beaucoup de mouvement depuis qu'il avait quitté la pièce. Les salutations étaient à nouveau de rigueur.

"Bonsoir ou re-bonsoir Messieurs, Mesdames. Pour ceux qui ne me connaitraient pas encore, je me nomme Jacques Delcroix, primogène du clan gangrel."

*J'ai du mal à m'y faire, à ces nouvelles responsabilités. En plus je suis tombé sur un commando gangrel en maraude en guise de frère de clan, ça va être difficile, mais très intéressant. Cela sera toujours mieux que ce que je vivais avant.*

Jacques se mit à côté d'une fenêtre, attendant une quelconque réaction de la part des gens présents.

Toréador

Elle sourit amusée par l'explication de Nathanael.

-"En fait vous êtes comme le joueur de flûte de Hamelin! Sauf que vous réveillez les morts."

Elle apprit qu'il était également un buinessman et devait trouver les petites pépites qui lui permettait de se faire une bourse bien remplie.

-"Il doit être laborieux de trouver des gens suffisamment doués pour qu'ils puissent être lucratifs à manager. J'imagine que vous avez le nez pour ça?"

Elle avait posé la question avec une curiosité sincère, elle se demandait s'il avait une capacité particulière qui lui permettait de les repérer ou s'il se basait sur ses sens normaux comme les humains. Elle aimait les gens réellement doués et en avait recruté pour sa maison de couture, les formant et les aidant à ce faire un nom en tant que Juniors. Elle ne s'inquiétait pas pour la concurrence, ils lui étaient attachés car elle était à l'écoute et leur permettait de proposer des idées même si elle ne les aimait pas. Elle avait l'intelligence de les guider et de leur faire comprendre qu'ils se réaliseraient en ayant leur propre entreprise mais qu'il fallait d'abord se faire un nom et sublimer le style Lombard tout en y mettant sa petite griffe pour se démarquer.

Ces artistes là étaient en général trés intéressants et amusants aux yeux de la Rose. Elle ne raffollait pas de ceux qui prenaient l'art pour du buiness, vendant les bojets dans le but de gagner un maximum de fric, elle préférait la créativité tout en maintenant une cohérence qui faisait la renommée de la maison Lombard. Elle pensa à sa vieille concurrente Coco Chanel qui était apparue aux alentours de la seconde guerre mondiale. Elle avait un style intemporel certes mais qui faisait vieille dame au goût de la toréador. Cependant celle-ci avait ses fans et Christine respectait ça, elle avait vu les nouvelles collections qui se modernisaient tout en conservant le style Chanel grâce aux juniors qui innovaient.

-"J'en ai croisé certains avant de partir pour la week fashion à New York, il me semble avoir croisé Luddmila. Cependant le primogène est dans ses appartements, vous pouvez demander à être reçu, je viens de le voir."

Elle fit signe à une goule d'approcher et lui demanda de prévenir le primogène des Roses qu'un toréador souhaitait le rencontrer. Elle regarda de nouveau son frère de clan et sourit.

-"Voilà, s'il peut vous recevoir, il vous enverra une goule vous conduire à lui. Sinon est-ce que je connais les groupes que vous avez managé?"

Elle tourna la tête lorsque Jacques Delcroix s'annonça indiqua son poste pour permettre à ceux qui ne le connaissaient pas de le contacter. Elle devina qu'il était nouveau et récemment promu. elle reporta son attention sur Nathanael, ils n'avaient pas fini leur conversation.

Autant le toreador était peu loquace quand à ses affaires concernant sa famille, autant il en était tout le contraire quand il s'agissait de parler de son passe temps favori. Il esquissa un sourire à la question de Christine.

"M'occuper de groupe est plus une passion et un challenge pour moi, le côté lucratif m'indiffère totalement à vrai dire...
Cela me permet de garder un pied sur le terrain et de rester en contact avec des personnes intéressantes, même si il y a toujours beaucoup de "trous du cul" dans le milieu. Pardonnez moi l'expression mais elle est tout à fait appropriée !
Et comme il est plus difficile pour moi de jouer comme je le faisais de mon vivant, accompagner les groupes me comble un peu ce manque d'une certaine manière. Je ne sais pas si j'ai le nez, mon choix est tout à fait subjectif mais il est vrai quand général je ne me trompe pas lorsque un groupe attire mon attention et mérite un coup de pouce. Et puis on est jamais à l'abris que certains "trous du cul" prennent la grosse tête et jouent les rock star avant qu'il n'est atteint ce à quoi je m'attendais d'eux...et il y en a beaucoup..."

La rose fit un signe de la tête au gangrel costumé en gage de salut. "Hey mais depuis quand les poilus sont fringués comme ça ???"
Il eut un sourire entendu et se redressa lorsque la toreador appela une goule pour prévenir Aaron de sa présence. Il rappela l'homme avant que celui ci ait quitté la place.

"C'est très gentil à vous mais je ne vais pas pouvoir rencontrer notre primogène sur le champ, j'attends qu'une certaine malkavienne me rejoigne ici pour une petite sortie sur Paris. Je ne pense pas que l'on m'en tiendra rigueur si je repousse d'une soirée de plus ma présentation...après tout vous connaissez sans doute nul doute notre primogène mieux que moi, j'espère que celui ci est sympathique !"

Il fit signe à la goule de disposer.

"Quand aux groupes que j'ai managé que vous auriez pu connaitre...de nom du moins... Je pense que nous en reparlerons une autre fois !"

Il adressa un sourire charmeur et malicieux à sa sœur de clan.

"Ne déballons pas tous nos petits secret en une nuit voyons, nous aurons bien d'autres occasions pour faire plus connaissance !"

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