Une chambre pour Alice

[3 jours avant au Panthéon]

Combien de temps c’était il passé ? 1H , Un siècle ? Comment savoir... Ici le soleil brille toujours à travers les vitres crasseuse de la maison. Alice a du tout lessiver, tapis, draps, rideaux, en passant par les murs. Pas un endroit n'était épargné. Sa maison esprit était aussi sale que s'il y avait eu un incendie juste à côté. Une matière noire et cireuse recouvrait tout.
Au début Alice avait été motivé à l'idée de tout nettoyer, mais finalement elle avait été découragé par l’ampleur du travail, plus elle frottait plus elle découvrait de nouveau endroit à astiquer.
Ce travail dans son moi intérieur lui avait permis de faire en même temps du rangement dans son cerveau de Malkavian. Un retour sur elle même qui lui sembla très instructif, c'est comme si elle pouvait juger de sa vie en regardant de loin.

Prendre du recul, nettoyer et ranger.

Mais ne faillait il pas qu'elle revienne dans le présent ? Comment sortir de son passé ? La vrais vie l'attendait de l'autre côté, que c'était il passé au Panthéon ? Était elle encore au moins en vie ? Était ce ça d'être mort ? On errait en soit à l’infini. Pas de St Pierre devant les grilles du Paradis... Non ça ne pouvait pas être ça être mort, même pour un vampire.

Depuis une heure environs le visage d'Alice laissait paraitre des expression, se qui pour Paul changeait du visage de cire qu'il avait vue sur sa maitresse durant 3 jours et trois nuits. Le stress avait était terrible pour lui, mais Philippe lui avait dit qu'Aly n'était pas morte qu'elle était juste dans un sommeil profond et qu'il fallait attendre qu'elle se réveille. Lui donner du sang pour l'aider à prendre des forces et être là pour elle, c'est tout se qu'il pouvait faire.
Mais là il sentait qu'il se passait quelque chose. Positif ou négatif difficile à dire. Au bout d'un moment il contacta Philippe pour lui décrire se qu'il se passait et être rassurer si possible.

Vient de là

Philippe toqua deux fois à la porte pour s'annoncer avant de rentrer.
Il remarqua d'abord la tête de décavé de Paul.
Cela faisait plusieurs jours qu'il veillait sa maîtresse, et qu'il n'arrivait pas à dormir pendant la nuit, quand Philippe le remplaçait au chevet d'Alice.
Il avait toutefois semblé très inquiet au téléphone, aussi, Philippe, après l'avoir salué, examina sa protégée.
Elle présentait effectivement quelques mouvements oculaires saccadés, mais discrets. Cela rappelait tout de même furieusement la phase du sommeil paradoxal. Peut-être rêvait-elle. Il savait que certains caïnites faisaient des rêves, bien que ce ne soit pas son cas.

Si Alice avait été mortelle, il aurait su comment la soigner. Mais à part lui-même, il n'avait jamais eu l'occasion d'étudier médicalement un caïnite. Si bien que ses connaissances ne lui avaient pas été d'une grande utilité, sinon pour affirmer qu'elle n'avait pas été physiquement blessée. Donc, il ne savait pas interpréter avec certitude le fait qu'elle semble donner des signe d'activité cérébrale.

Il fallait toutefois faire quelque chose pour l'autre épave angoissée.
Aussi, il décida de faire comme souvent les médecins pour calmer un membre de la famille trop collant. Il mentit.

Sa torpeur est plus légère. C'est bon signe. Tu as bien fait de m'avertir.

Puis il cessa son observation de sa protégée et se tourna face à la goule.

Paul. Tu as une tête à faire peur. Si Alice te voit comme ça quand elle se réveillera, tu vas l'inquiéter.
Prend une douche, rase-toi et change-toi. Commande quelque chose à manger.
Et si cette nuit encore tu n'arrives pas à dormir, je te donnerai des sédatifs, histoire que tu n'accueilles pas le retour d'Alice parmi nous avec un gros malaise.

Pour appuyer ses paroles, le petit primogène s'assit sur la chaise qui se trouvait juste à côté du lit, signalant clairement par là qu'il prenait son tour de veille, et que la goule était, de fait, libérée.
Puis il reporta son attention sur Alice.
Il pouvait rester des heures comme cela, statue battant très occasionnellement des cils.

**Un cris ! Non une musique stridente, mais mélodieuse ? Une guitare électrique...**

La musique c'était nouveau ici. pourquoi n'y avait elle pas pensée pour mettre du cœur à la tache ? Elle n'aurait probablement pas choisis cette musique, mais finalement le rendue était plutôt bien. Tu ne connais pas ça, ça viens de dehors, hors de ta maison esprit. Lancinante la vibration des cordes pénétrait son cerveau comme une bouée jeté à la mer.

Le visage doux d'Alice se crispa, elle fronça les sourcils.

Par dessus le Hard rock elle entendit la voix au timbre singulier de Philippe. Que faisait il là , Il devait être dehors avec les autres du clan ! Comme d'habitude aucune émotion particulière ne transpira de sa voix fluette d'enfant. Elle ne comprenait pas se qu'il disait, Paul lui répondit avec de l'inquiétude dans la voix, il semblait lasse et fatigué. Lui aussi que faisait il là ? Sous ses mains elle senti le coton du drap, elle compris qu'elle n'était plus au Panthéon. Plus d'une heure c'était écoulé, mais moins d'un siècle puisque sa goule vivait toujours. Une porte s'ouvrit et se ferma, puis plus une voix ne se fit entendre.

Mais cette musique... C'était beau et horrible à la fois. Comment Philippe si chétif pouvait il écouter une musique de sauvage pareil ? Plus elle écoutait plus elle entendait la mélodie plutôt que le bruit. Elle comprenait la musique, elle qui n'avait jamais aimé ce genre la voila qui la décryptait et la découvrait comme jamais.

Au bout d'un moment elle comprit que ce n'était pas un CD, mais un artiste en direct. Pourquoi son lit était il au milieu d'une salle de concert ?

Cette question la tarauda un moment, mais il n'y avait pas d'autre bruit autour. Non... Elle n'était ni au Panthéon ni dans une salle de concert. Le mieux pour le savoir serait d'ouvrir les yeux. Mais comment fait on ?
Elle sent ses jambes et ses bras contre du tissu ; elle sent le moelleux de l’oreille sous sa tête. Les gens paralysé ne sentent pas tout ça n'est ce pas ?

Soudain elle se rend compte qu'elle n'est plus dans la maison. Elle est... Nul par. Dans l'entre deux monde ? Entre elle et le monde réel ? Pauvre Alice perdue sans petit lapin blanc pour la guider. Et si la musique était son lapin en retard ?
Sans plus attendre Alice suivit les notes, chaque notes étant un petit caillou laissé sur le chemin à suivre. Hansel et Gretel serait sans doute jaloux de l'idée d'Alice qui voulait quittait le pays des merveilles.

N'était elle pas en train de délirer ?

Non la musique est là, bizarrement elle l'entend moins fort, mais de façon plus tangible, de plus en plus réelle.

Blanc.

Elle cligne des yeux.

Le blanc au dessus d'elle est le plafond. Elle tourne la tête et vois Philippe immobile qui attends.

"Salut. C'est quoi cette musique ?"

HRP:

Philippe observa toutes les mimiques d'Alice, prenant des notes mentales en se demandant s'il s'agissait effectivement d'un signe d'éveil ou si la jeune fille rêvait, simplement.

Paul avait suivi ses directives. La douche avait cessé de couler. Avec un peu de chance, il aurait bientôt l'air un peu plus frais.

Puis soudain, sans prévenir, Alice ouvrit les yeux et posa une question tout à fait pertinente.
Agréablement surpris qu'elle sorte si vite de sa mystérieuse torpeur, Philippe eut une étrange expression.
Ce n'était pas le sourire, doux mais un peu artificiel, qu'il affichait habituellement sur ses lèvres lorsqu'il voulait communiquer avec des tiers. Ce furent ses yeux qui sourirent, trahissant tout le plaisir qu'il avait à la voir enfin éveillée.

Salut.
C'est Strange World, de Iron Maiden.

Ne voulant pas pousser la plaisanterie plus loin, il enchaîna :

Nous sommes au Louvre. C'est un nouveau qui a élu domicile à cet étage qui joue, et régler son ampli ne fait apparemment pas partie de ses compétences.

Peut-être même venait-il de donner corps à l'expression "une musique à réveiller les morts"... quoique ce morceau était plutôt calme. Trop fort, mais calme.

Tu vas bien ?
Nous sommes le vendredi 1er avril. Tu es restée inconsciente trois jours.
Paul va être super content de te voir revenue parmi nous.

Le petit primogène attendit une réponse de sa protégée, puis descendit de sa chaise et alla taper à la porte de la salle de bain en annonçant qu'Alice était éveillée.
Il se poussa de côté assez vite, des fois que la goule sorte un peu vivement.

Le nom du groupe et le titre lui disait quelque chose, ils devaient être connus. Voir Philiippe "sourire" la choqua presque, une vrais expression sur son visage ! Sur ce point il étaient des opposé, elle était un vrais personnage de bande dessiné comme se plaisait à le dire ses amis du temps de son vivant. Philippe était toujours impassible immobile, le vampire par excellence en version enfant. Elle aussi perdrait ses expression en "vieillissant" ou son Primogène avait il toujours était ainsi ?

**Un nouveau au Louvre avec un amplis...Voila la solution de l"énigme.**

Elle resta immobile et écouta la musique qui accompagnait les paroles de Philippe.

**Le 1er Avril c'est une blague... 3 jours... Revenue parmi nous.**

Elle pris le temps de réfléchir et d’assimiler les information. Elle n'avait pas le cerveau embuée, il était parfaitement clair, comme un ordinateur que l'on vient de défragmenter. Il tourne plus vite et plus facilement. Tout a ça place. Elle se sent bien.

"J'étais en moi, je ne suis pas partie loin."

Elle lui devait plus d'explication. Paul sortis de la salle de bain, il s'était mal rincé et avait encore de la mousse sur l'épaule droite au dessus de son torse luisant d'eau, lorsqu'il entra une douce odeur de gel douche pour homme se diffusa dans la pièce. Elle le trouva appétissant.
Elle détacha son regard de la proie que son instinct avait marqué comme acceptable pour regarder le magnifique sourire qui illuminait son visage. Il lui tomba dessus et la prit dans ses bras.

Alice prit une grande inspiration, détecta l'odeur du sang, sentit sous ses paupières closes ses pupilles se dilater et ses crocs s'allonger.

**Oula**

Elle n'avait pourtant pas fin, mais le combat interne contre la souillure de tête d'éventail avait du permettre a sa bête de prendre discrétement ses aises. Elle la repoussa. Elle chasserait plus tard se promit elle intérieurement.

Elle repoussa doucement Paul et assis dans son lit, ses membres étaient un peux engourdit.

"Désolé pour l'inquiétude que je vous ai faite. Durant l'attaque il y a eu cette espèce de crapaud géant, il avait des pouvoir psychique et comme je l'avais repéré il s'en ai prit à moi. Vous m'aviez entendu dans la radio lorsque j'ai dit SOS ? Quelqu'un à pu le tuer ? Boubanos est mort ? Tout le monde va bien ?"

Elle se mordit la lèvre inférieur. Çà y ai elle recommençait à assaillir les gens de questions. La musique était toujours présente, à présent elle entendait distinctement que le son venait d'une des chambre voisine.

"Tu sais c'est grâce à lui que j'ai réussi à revenir..."

Elle n'avait pas préciser grâce à qui mais c'était tourné vers la source de musique.

"Paul peux tu aller le chercher s'il te plai je voudrait le remercier."

Trop comptent d'être enfin utile à quelque chose, la goule filla rapidement dans la salle de bain et en ressortit quelques seconde plus tard habillé et les cheveux à peu près sec, du moins ne coulaient ils plus sur le tapis de la chambre.

Enfin elle laissa à Philippe le temps de lui répondre, elle ajusta son oreiller dans son dos et tourna son regard noisette sur lui.

Philippe retint qu'Alice avait dû vivre quelque rêve étrange. Il n'insista toutefois pas, et se contenta d'observer les retrouvailles de Paul et de sa protégée avec un mélange de détachement et de curiosité, comme aurait pu le faire un extra-terrestre.
La dernière personne à l'avoir pris dans ses bras par affection réelle était sa mère, et ça remontait à quasiment soixante-dix ans. Il avait appris et vécu tant de choses depuis, que cela aurait pu être le souvenir d'une autre personne. Quelque part, c'était d'ailleurs le cas.

Une fois Paul parti, pratiquement extatique, chercher le voisin musicien, le petit primogène prit le temps de satisfaire la curiosité d'Alice.
Il négligea la chaise et se rapprocha de la tête du lit, restant debout. Il était à la bonne hauteur pour croiser le regard d'Alice.

Nous avons tous entendu ton appel à la radio. Deux Brujahs sont venus t'aider, mais la créature était invisible. Et effectivement dotée de pouvoirs mentaux.
Alors que j'arrivais, avec Thomas, pour essayer de les aiguiller, de Lestrain s'est pris un carreau d'arbalète, tu es tombée en torpeur, et il y a eu combat contre des goules. C'était un peu le chaos.
Le crapaud mutant de l'enfer s'est finalement fait tuer par le Prince, le primogène et le pistolero Brujahs.

A cette occasion, il avait pu remarquer que le Prince semblait pouvoir repérer la créature, tandis qu'il avait dû indiquer à plusieurs reprises à Dimitri et Gustave où se trouvait le démon. Quoique Dimitri se débrouille méchamment bien même sans voir son adversaire. Il avait des réflexes redoutables.

Boubanos n'est évidemment pas mort, mais il est retourné à l'état de statue. On peut donc dire que l'attaque a été un succès.
Le petit rouquin Tremere qui était avec toi a été pétrifié lui aussi. Mais mis à part lui, et le Brujah qui s'est suicidé au début du combat, il n'y a pas d'autres pertes à déplorer. Ce qui, quand on y songe, tient pas mal du miracle.

S'en sortir à si bon compte face à un 5eme génération antique, son infant, sa générale, ses loups et ses assassins, ça manquait presque de crédibilité.
En tout cas, le pseudo-enfant n'avait pas imaginé une seule seconde qu'il reviendrait avec l'ensemble de ses protégés en un seul morceau. Ils étaient tellement... des poussins, quoi... ça piaille, c'est mignon, mais ça ne sert pas à grand-chose.
Le seul dont la disparition ne l'aurait pas dérangé s'était débrouillé pour achever un loup-garou et se couvrir de classe. Bon, non Charles ne pouvait pas être classe. Mais disons que sa prévoyance avait forcé l'admiration.
Peut-être qu'il fallait déduire de tout cela que quand les clans passaient par-dessus leurs bisbilles habituelles, ils pouvaient être carrément efficaces, même avec des membres individuellement faibles. Mais il fallait un truc qui les fasse tous flipper. Comme disait la chanson de Brassens : "dès qu'il s'agit de rosser les cognes, tout le monde se réconcilie".

Tout à sa réflexion, Philippe attendit la prochaine salve de questions qu'Alice n'allait pas manquer de lui poser.
Il savait qu'elle ne manquait pas de sang, Paul et lui y avaient veillé. Les crampes et autres soucis musculaires n'atteignant pas les morts-vivants, il supposa qu'elle ne se levait pas parce qu'elle attendait d'avoir l'esprit plus clair.

Albin était passé de l'autre côté du voile... Voila une information qui secoua Alice, elle était bien contente d'être resté couché, ainsi on voyait moins ses mains trembler. C'était vraiment une folie de c'être lancé tête baissé dans cette attaque. Pour le premier mort elle l'avait vécu en directe via la caméra de Dimitri, c'était comme le top départ d'un instant trop improbable pour être possible. Mais si. La nuit au Panthéon n'avait pas été un mauvais rêve, elle avait vraiment eu lieu et des gens étaient morts.

"Je suis contente si le crapaud soit mort, il était vraiment horrible. J'ai due luter longtemps dans ma tête pour le repousser et même après que j'y soit parvenue, il m'a été difficile de reprendre le dessus. Tout remettre en place.
Je ne savait pas que temps de temps c'était écoulé, à vrais dire je n'avait plus aucune notion de temps.

Si tout ceux du clan vont bien alors je suis contente."

Elle lissa le draps devant elle. Oui elle avait galéré, mais le crapaud avait finalement été tué, elle avait fait tout son possible pour protéger les Trèméres.
Son regard s’assombrit. Elle aurait du être plus forte et être là pour protéger Albin et Morgan pendant leurs rituel, mais un seul ennemis c'était présenté et elle avait été accaparé par lui laissant les autres à la merci de tout les dangers. Quel piètre aide elle leurs avait apporté.
Puis une lueur d'espoirs.

"Tu veux dire qu'Albin est pétrifier comme Boubanos et qu'il n'est pas mort ?"

[Venant de la chambre de Nathanael]

Paul entra le premier, semblant quelque peu embarrassé, mais la vue de sa maîtresse lui fit revenir aussitôt le sourire. Il fut suivi de Nathanael.
Le toréador entra de façon décontracté et lança un "Bonsoir !.." joviale avant de balayer la salle du regard et de découvrir une jeune femme dans un lit et un petit garçon debout à ses cotés. Son regard resta fixé quelques instants sur l'enfant, l'air décontenancé.

"...messieurs-dames ?..."

"He...Oliver Twist, le retour...la mère n'est pas censée être morte au début ?"

Il se tourna vers Paul, un sourcil haussé, une légère moue en coin. Paul, fixant Aly, sorti brusquement de sa rêverie lorsqu'il senti le regard du toréador se poser sur lui.

"Je vous présente Nathanael, votre voisin de chambre."

L'explication d'Alice laissa Philippe songeur. Ainsi, elle s'était battue pour se débarrasser de quelque pouvoir que lui avait imposé le crapaud de l'espace...
Avec un temps de retard, le petit primogène réalisa qu'il fallait dire quelque chose de gentil. Car après tout, la jeune femme avait apparemment remporté la victoire.
Il n'était pas encore habitué à côtoyer les gens de façon vraiment normale. D'une certaine façon, il avait regardé à la fenêtre de la vie des autres trop longtemps...

Tant de temps ? Tu n'as mis que trois jours pour te débarrasser d'une influence démoniaque. C'est un bel exploit. Parfois les torpeurs durent bien plus longtemps.
Je suis sûr que tout le monde sera content d'apprendre que tu es remise.

Au cas où le doute aurait existé, et où Alice aurait eu la même compulsion de vouloir bien faire qui habitait Thomas, il précisa :

Tu as perdu conscience après que Morgan ait été blessé. Tu avais maintenu le voile d'occultation sur les Tremere jusque là.

Histoire de ne pas lui faire croire que le Tremere s'était fait sniper par sa faute. On ne sait jamais. Les néonates sont parfois des petites choses fragiles.

Pour Albin, tout le monde semble le considérer comme mort, bien qu'il soit dans le même état que Boubanos. La magie reste un domaine bien étrange. Je crains qu'il ne te faille interroger un Tremere si tu veux une vraie réponse.

Puis le musicien entra, précédé par Paul.
Sous le regard inquisiteur du voisin, la goule fit les présentations, mais... Dans un seul sens.
Philippe s'employa a ignorer la boulette de Paul, dont il aurait pu compter les heures de sommeil sur les doigts de ses mains.

Bonsoir. Je suis Philippe Merle, primogène du clan malkavien. Voici Alice Claudel, qui souhaitait vous rencontrer.

Il glissa un regard à Alice pour voir si elle préférait qu'il la laisse parler en paix avec son métalleux, ou si elle préférait qu'il reste.

"Ce petit mec est le primogène malkavien...O..K... Remarque, plus les choses sont farfelues et plus ça colle avec les malkaviens..."

Le toréador prit conscience que cela collait cependant, dénotant dans les yeux de l'enfant primogène cette fameuse sagesse, froide et neutre, absente de toute humanité que pouvaient avoir les caïnites plus anciens.

"Il me ferait presque flipper en fait..Son sir devait être un beau tordu pour le choisir à cet âge..."

Nathanael fit cependant preuve de respect devant l'enfant primogène, il savait parfaitement s’arrêter de plaisanter quand il le fallait, surtout envers la hiérarchie quelque soit le clan.
Il répondit à Philippe par un "Enchanté." franc. Il se tourna ensuite vers la jeune femme couchée sur le lit.

"Euh, bonsoir, que puis je pour vous ?"

Le toréador semblait intrigué et se demandant pourquoi elle l'avait fait venir ici.

Alice eu un petit sourire.

**Que trois jours voici bien une remarque de vieux... C'est super long trois jours lorsque l'on viens d'être un vampire, il se passe temps de chose à chaque nouvelle nuit !**

"Merci, mais se sera un exploit lorsqu'il ne restera plus aucune trace de son passage. Je veux dire souillure, la trace restera à jamais je pense, c'était une sacré expérience."

Alors qu'elle parlais la musique c'était enfin interrompue Paul avait du avoir du mal à se faire entendre.

"J'étais dans une maison qui était en fait mon esprit. Voir ainsi matérialisé son passé, des sensations ou sentiments est enrichissant."

Albin été pétrifié comme Boubanos et Morgane avait été blessé comme elle avait eu peur de l'être malgrès la présence du cercle magique. On aurait peut être du leur mettre en place dans le hall une sorte de boite solide faite de plexiglace en plus du cercle magique. Une protection physique et l'autre magique. Oui mais non. La boite elle n'aurait pas pu la dissimuler.

"Le pouvoir d'occultation peut il cacher des grands objets en plus des gens ?"

La discussion fut interrompue par l'entrée de Paul et du voisin de chambre.

**Pas de nom pour le nommer, ce doit être un gens vampire ou un type du genre qui ne se prend pas la tête.**

La Malkavian détailla sans gène le nouveau venue. Le style décontracté et moderne confirma la premiere impression d'Alice, sans parler du type de musique joué. à Moins que ce ne soit un vieux dans l'air du temps sais t'ont jamais...

"Bonsoir Nathanael."

Une pose, un sourire, un vide sidérale dans sa tête.

**Heu j'lui dit quoi maintenant qu'il est là ? Merci vous m'avait réveillé tel le prince embrassant la belle au bois dormand version moderne.**

"Je vous ai entendue jouer."

**C'est pas un exploit vue le volume sonore si tu précise pas que tu était en torpeur.**

"Je vous ai entendue alors que j'étais en torpeur suite à une attaque psychique."

Elle le fixa pour voir son expression, la prenait il pour une folle ?

"Les notes mon guidé vers le monde réel et je voulais vous remercier."

De quoi avait elle l'air pauvre Malkavian assise dans son lit avec une chemise de nuit blanche sous des draps de la même couleur ? Était elle coiffé avait elle de la bave au coin des lèvres ? Non Paul avait pris soin d'elle ça ne faisait aucun doute.

La rose écouta la jeune femme et eut un sourire amusé et ravi lorsqu'elle expliqua pourquoi elle l'avait fait venir ici.

"Hey les Tremeres, allez vous cacher avec votre magie, ça c'est le pouvoir du HEAVY METALLLLL !!!"
Il se retint de le crier de façon stridente tel un Rob Halford l'aurait fait, mais si la tentation était forte.

"J'ai plus qu'à me reconvertir en marabout spécialiste des réveils de caïnites sous torpeur je crois...ce business peut s’avérer lucratif !
En tout cas, je prend votre réveil pour un compliment, et je suis heureux d'avoir pu vous ramener parmi nous."

Il regarda tour à tour les deux caïnites.

"Comme le disait ce cher Paul..." Il fit un clin d’œil malicieux à la goule. "...On me nomme Nathanael, toreador de la famille Di Ascoli mais
je vous prierai de bien vouloir juste m'appeler Nathanael."

Il simula une révérence théâtrale exagérée, démontrant qu'il n'était pas étranger aux coutumes et bienséances de la mondanité mais qu'il s'en fichait royalement.

"Je suis débarqué à Paris il y a quelques jours seulement et certains aléas m'obligent à crécher pour un temps ici le temps que je me trouve un appartement adéquate. J'ai eu vent qu'un gros bill dénommé Boubanos avait quelque peu foutu le boxon dans le coin. Je ne prend pas beaucoup de risque à penser qu'il serait lié à votre torpeur, je me trompe ?...Ah et par simple curiosité, si jamais vous avez reconnu le morceau que jouais qui vous a reveillé, pourriez vous me dire lequel ?"

Philippe fut amusé par les manières décontractées du beau gosse.
Déjà, à part bloquer un peu en le voyant, il n'avait pas fait de réflexion ou de grimace déplacée, et c'était un bon point pour lui.

Il hocha légèrement la tête pour indiquer qu'il avait compris que le Toréador préférait qu'on l'appelle par son prénom.

Les deux questions s'adressant à Alice, le petit primogène ne se permit pas de parler à sa place. Il savait mieux que personne à quel point une attitude trop paternaliste pouvait être insupportable.

Il fit donc discrètement quelques pas en arrière pour laisser les interlocuteurs tranquilles, et sortit le dernier téléphone en date qu'il s'était procuré, et s'employa à envoyer un message à Liel et Hadrien, pour les prévenir, comme convenu, qu'Alice s'était réveillée, et qu'elle semblait en bonne santé. Il s'essaya à envoyer le même message à deux personnes simultanément, voulant pratiquer ce qu'Alice lui avait montré voici quelques nuits.

Malkavian

(venant de la salle du trône)

Soudain, on frappa à la porte et la goule dit à travers celle ci :

" - Monsieur Merle, il y a ici un membre de votre clan qui vient d' arriver à Paris et souhaiterai vous rencontrer. Peut il rentrer ou cela dérange t' il vos invités ? "

La goule fit reculer Agrael, qui se stationna à l' endroit prévu. Un coup de porte, même quand on est vampire, est douloureux...

Alice fit une drole de moue en tentant de retenir son sourire qui risquai d'être plus grand que son visage fin. Le côté décontracté de Nath', comme elle le surnommait déjà dans sa tête, était agréable.

"En effet je ne pense pas être la seule à être en torpeur ici... vous devriez faire du porte à porte pour proposer vos services."

Elle gloussa en s'imaginant le Toréador toquer partout avec sa guitare électrique.

"Il ne faudrait juste pas que vous parveniez à réveiller Boubanos qui a été statufié. J'imagine qu'il a été "entreposé" quelques par ici..."

Tout sourire avait disparue de son visage à présent.

"C'est suite à une attaque mental d'un de ses monstres que j'ai perdue connaissance."

Elle ne s'étala pas sur le sujet, il n'avait surement pas envie d'avoir la version longue de ses aventures avec la taille d'éventail qui était en fait un carpeau géant ou un truc du genre.

"En ce qui concerne le morceau... Philippe m'a dit qu'il s'agissait de Strange World, de Iron Maiden lorsque j'ai ouvert les yeux, mais j'en ai entendue d'autres avant. Par contre je serait bien incapable de vous les nommer, parce que ce n'est pas trop le genre de musique que j'écoute habituellement. Je doit même vous avouer qu'avant cette nuit ce n'était pas ma tasse de thé..."

Son visage souriait à nouveau lorsqu'on taqua à la porte. Elle fit signe à Philippe qu'il pouvait s'il le voulait le faire rentrer.

"Au fait appelez moi Alice. lacha t'elle au musicien avant que le nouveau venue n'entre. Et bienvenue à Paris. Je ne peux que me félicité des aléa qui ont fait que vous vous retrouviez dans la chambre voisine de la mienne. Encore merci."

Elle se tue lorsque le nouveau Malkavian passa la porte. Et salua le gothique d'un grand hochement de tête et d'un sourire tout aussi grand. Puis comme à son habitude le détailla sans la moindre gène.

HRP:

Philippe réfléchit une très brève seconde.
Alice était éveillée, elle papotait avec un Nathanael qui avait l'air plutôt sympathique, et Paul était aux anges. Il n'y avait plus vraiment besoin de lui ici.
Il contourna le lit, murmura à Paul qu'il allait dans son bureau, puis il sortit et referma derrière lui.
Une fois dans le couloir, il inclina la tête pour saluer Agrael, et fit remarquer à la goule.

Oui, cela dérange la personne convalescente qui réside dans cette chambre. Si je ne suis pas dans mon bureau, c'est que je suis occupé à autre chose. La prochaine fois, contentez-vous de me laisser un mot.

Son ton n'était ni agressif ni cassant, mais manquait de chaleur. Il se désintéressa de l'employé tellement mal élevé qu'il venait le traquer jusqu'au chevet de sa protégée, et invita le nouveau à le suivre.
Pour ne pas que celui-ci croie qu'il était malvenu, il précisa :

J'étais auprès de l'une de nos consoeurs, qui a été agressée voici quelques jours. Mon bureau sera plus indiqué pour vous recevoir, si vous voulez bien me suivre.

Vers le bureau.

Malkavian

Agrael avait été avertit que le primogène était spécial mais il ne s' attendait pas à un enfant vampire. Il le salua poliement, puis dit :

" - Je m' appelle Agrael de Perlezac, excusez le dérangement... monsieur le primogène. J' espère rencontrer cette soeur de clan dans de meilleures circonstances, un autre jour."

Agrael le suivit jusqu' à son bureau, sans plus rien dire...

(vers le bureau)

"Hey mais il est cool ce petit primogène en fait ! Dommage qu'il soit parti, on aurait pu causer musique... Je l'imagine bien avec une pinte à la main pendant un concert tiens..." L'image que s'imaginait le toréador lui donna le sourire.

"Ah oui ?...Strange World...intéressant ! Dans ce cas, remercions plutôt Steve Harris et Dave Murray qui en sont les compositeurs ! Ça me plait bien, ce titre se prête bien à un réveil en douceur ! Même si il a d'autres morceaux que vous avez entendu, celui là aura un nouveau feeling dorénavant quand il me viendra l'envie de le jouer."

Il eut un sourire malicieux et s'installa sur une chaise posée non loin du lit.

"Alice donc, c'est noté... Il me manque une guitare acoustique en fait, j'aurai dû demander aux deux goules de m'en ramener une si j'avais su...Paul aurait fait le porte chandelier et j'aurais pu vous jouer des sérénades... Pas vrai Paul ? Un vrai coquin ce garçon, il cache bien son jeu !"

Il regarda le jeune homme, un sourcil haussé et taquin.

"En tout cas, si à chaque fois que je joue ici, une jolie femme m'invite dans sa chambre en chemise de nuit, je vais jouer plus souvent !"

Alice sourit en se disant que cet homme penserait un peut à elle en jouant ou entendant ce morceau à présent. D’ailleurs le contraire était réciproque. La musique, ou plus précisément ce morceau les liaient d'une façon pour le moins originale.

Lorsque Nath' parla de jouer des sérénade la jeune Malkavian pouffa de rire et jeta un œil à Paul qui tentait de se faire passer pour une plante dans un coin de la chambre. Que c'était il passé le temps que sa goule aille cherche le voisin ?

Paul se redressa.

"Il serait étonnant qu'il n'y en ai pas une ici..."

Alice pu remarquer son visage fatigué ainsi que la mélodie de sa voix qui n'était plus aussi pétillante. Avait il dormi durant sa torpeur ?

"Paul tu as une tête qui fait peur tu doit te reposer et qu'à tu dit au boulot ?"

"Je suis en arrêt de travail."

"Parfait. Rentre à l'appartement et dort. Pas de marchandage possible. Je passerait en fin de nuit pour vous donner du sang à toi et Mamie."

Paul ne chercha pas à discuter, ce qui prouvait son degré de fatigue. Après avoir récupéré ses affaires, il salua les deux vampires avec toutes la révérence possible et quitta les lieux.

Alice garda les yeux braqué sur la porte un instant pensive, puis d'un coup sortie de son lit dans sa longue chemise de nuit blanche. Elle n'eu pas de vertiges, ni les jambes flageolantes, contrairement à ce qu'elle avait craint au début. La lumière filtrait au travers laissant apercevoir les contours lises du corps de la jeune femme.

"Vous connaissez Paris ? Moi j'en suis originaire et serait bien perdue loin de ma ville. d'Où êtes vous originaire ?"

N'avait elle pas posé trop de question personnelle ? Elle se tu rapidement pour ne pas en poser une série supplémentaire comme c'était sa spécialité.
Pour s'occuper, elle prit le temps de refaire le lit et ajusta les draps pour qu'il n'y ai plus aucun plis à la surface.

La jeune malkavienne sorti soudainement de son lit et commença à refaire celui ci quelque peu de façon maniaque, ce qui surprit Nathanael tout d'abord puis l'amusa.

"Une malkavienne névrosée donc ? Remarque vaut mieux ça qu'être psychotique j'imagine."

Il constata avec un certain plaisir que la chemise de nuit d'Alice laissait transparaître ses formes dans un subtil jeu d'ombre et de lumière.
La scène était plutôt coquasse et il remit en cause un bref instant la blague qu'il avait fait à Paul sur les intentions de sa maîtresse.

"Pouh pouh pouh...Ou alors un malkavienne perverse ?.."

Il chassa ses dernières pensées pour répondre sérieusement à la jeune femme.

"Très peu, j'y connais plus ses salles de concerts que Paris même, y ayant passé plus de temps à l'intérieur de celles ci qu'à l'extérieur.
Je suis originaire d'Orléans à vrai dire, mais j'ai passé la majorité de ma vie et non-vie aux Etats Unis."

Il anticipa la suite logique de questions qui suivraient, regardant avec amusement Alice mettre tant de cœur à son ouvrage, aucun pli ne pouvait être épargné.

"Pour les besoins de ma famille et pour étendre son influence, j'ai travaillé sur le contrôle d'une partie majeure de l'industrie de la musique.
A coté de cela, je suis manager et m'occupe de groupes pour mon loisir si je ressens qu'ils ont un certain potentiel.
Je suis revenu en France pour voir ce que pouvaient donner nos petits metalleux et rockeurs français. Les groupes dans ce milieu ne sont vraiment pas aidés en France, très peu arrive à sortir du lot et se faire un nom. C'est donc un petit défi personnel que je me suis lancé de trouver la perle rare, la guider et la faire grimper au sommet. Mais je suis aussi ici pour m'impliquer plus dans le respect de la Camarilla et y apporter ma pierre à l'édifice, qu'elle soit grosse ou petite...mais ça serait quand même plus cool si elle était grosse !"

Il prit une pause, jetant un œil tantôt sur le lit, tantôt reluquant les courbes de la caïnite.

"Tu vas pouvoir me faire visiter Paris si tu en es originaire ! Je me permet d'en venir au familiarité maintenant que tu me connais un peu plus sur mes objectifs !"

Il s'appuya sur le dossier de la chaise, les bras croisés, une jambe croisée et posée sur l'autre.

"Et toi Alice, c'est quoi tes petits hobbies ? Depuis quand bosses tu pour la Camarilla ?"

Une fois le lit parfait, Alice écouta religieusement Nath' tout en préparant quelques vêtements qu'elle sortie d'un sac laissé là par Paul sans aucun doute.

Le tutoyer lui convenait, elle était sure que ça n'aurais pas tardé vue le personnage. De toute façon elle n'était pas de cette époque où même les membres d'une même famille se vouvoyez et s'appelait "père" ou mère" avec un timbre de voix empreinté.

"Orléans... J'avais une amie là bas quand j'étais encore humaine. La force des choses me la fond perdre de vue. Je ne voudrait pas commettre un impaire."

Elle se dirigea vers la salle de bain.

"Excuse moi je vais m’habiller, j'en ai pour un instant."

Elle passa la porte et laissa un petit espace pour laisser passer le son et un petit rail de lumière.

"En tout cas tu as raison, je pourrais te faire visiter sans problème, je connais cette ville comme ma poche !
Ton travail doit être intéressant tu rencontre des tas de gens. En plus personne ne s'étonne de ne te voir que la nuit !
Moi j'étais comptable, du coup ce n'est plus trop gérable avec la bourse de Paris qui ferme avant que je ne me réveil. Du coup je bosse à mon compte sur les bourse des autres continent. C'est plutôt rentable et peux chronophage une fois que la machine est en marche."

Le toréador pu entendre des bruits d'eau pendant toute la conversation. Puis ça se stoppa, elle devait avoir finie. Quelques bruits de pas mouillé sur du carrelage, suivie de ceux d'une serviette que l'on frotte avec énergie sur un corps.

"T'as quelque chose de prévue pour cette nuit ?"

Le toreador attendit patiemment que la jeune femme eut fini sa toilette et ses préparatifs sans changer de position sur sa chaise.
Lorsque celle ci s'adressa à lui en demandant ce qu'il avait prévu pour la soirée, il réfléchit brièvement sur ce qu'il avait prévu. L'idée de passer une nuit de plus à chercher un appartement sur les agences immobilières et tourner en rond ne le motivait pas du tout.

"À vrai dire, rien du tout, et je n'ai pas la tête à rechercher un appartement... Qu'as tu à proposer ?"

"Hé bien..."

Elle sortie légèrement maquillé, dans une robe tunique en laine et dentelle grise.

"Je pensais aller chasser."

Elle posa sur lui son regard entre énigmatique, enfantin et femme fatale. "Tu un drôle de mélange, qui te rend fascinante." lui avait dit un jour son sire.

"Philippe m'interdit d'aller en ville seule, à cause de tout se qu'il se passe en se moment. Du coup si tu veux venir se sera triple effet. Rassurer mon Primogène, te faire visiter et me faire plaisir ! "

Elle eu un sourire triomphant comme si elle avait eu l'idée de l'année, puis prit place sur une chaise et enfila d’élégante botes à talon grises claires.

"T'en pense quoi ?"

Elle se releva et alla cherche un long manteau cintré à la couleur assortie à ses chaussures. Elle nota mentalement qu'elle était très agité et tourbillonnait autour de Nath' pour se préparer, alors que lui tel une statue de cire ne bougeait pas d'un pouce. Comme Philippe. Vampire... Encore une fois elle se demanda si en étant plus âgé elle deviendrait comme ça. Dépourvue de... Vie ?

Les vétements:

Nathanael releva la tête et regarda Alice lorsque celle ci sorti de la salle de bain, tout en écoutant sa proposition de sortie.

"Tout d'abord, permet moi de te dire que tu es ravissante, vraiment."

Il eut un petit sourire en coin.

"Ensuite pour ce qui est de la partie de chasse..."

Le toreador fit semblant de jauger la proposition quelques brèves secondes puis se leva d'un coup.

"Ma foi...pourquoi pas! Ok je jouerai les gardes du corps, histoire de faire plaisir à ton primogène. Par contre, je ne suis pas fringué très classe pour une ballade romantique là ! Si tu me laisses cinq minutes à mon tour, je vais aller me changer. Soit tu m'attends ici, soit on se retrouve au salon ou à l'entrée du Louvre ? C'est comme tu veux, j'en ai pas pour longtemps."

Alice piétina sur place pour jauger le confort de ses nouvelles botes. Au compliment elle lâcha un "Merci !" sincère.

Elle se demanda se qu'entendait Nath' par sortie romantique, mais ne laissa rien paraitre. Pour une fois qu'elle parvenait a retenir son visage d'exprimer la moindre de ses pensées !

"Je vais profiter de ces cinq minutes pour aller directement prévenir Philippe."

Elle ramassa son sac à main et se dirigea vers la porte.

"Retrouvons nous... Heu... Au petit salon c'est une bonne idée, au cas où mon Primogène me retient tu pourras discuter avec les autres vampires qui y serons. Cette pièce est toujours grouillante de vie.

Ou de non vie !"

Elle eu un petit rire cristallin et ouvrit la porte, embrassa la pièce du regard pour vérifier qu'elle n'oubliait rien et attendit que son visiteur sorte pour quitter les lieux.

[Sortie pour le bureau de Philippe dès que Nath' à répondu.]

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