[EVENT] Rez-de-chaussée, en dehors du cercle de rituel

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[HRP : Le rez-de-chaussée du Panthéon est faiblement éclairé par les panneaux lumineux indiquant les sorties de secours, et par le grand écran déployé qui retransmet ce que filme la caméra d'épaule de Dimitri.
Le vide et le silence règnent.]

*La course de Gustave fut courte. il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation. C'est donc le pas prudent qu'il déambule une fois dans le Panthéon, lâchant par même occasion le fusil qui alla pendre sur le côté en bandoulière. Le Brujah sortie de sous trench son précieux revolver. Un Taurus, chambré en .454, cannon 10 pouces, 5 balles dans le barillet.
Plusieurs pièces avaient était remplacé, usinés par Gus lui-même comme le grip et le chien. La platine également était retouchée et le poids de départ de la gâchette alléger.
Passer d'une arme à 30 munitions contre 5 pouvait paraître étrange hors il n'était plus question de ralentir des hordes ennemies dehors mais de venir abattre une cible dangereuse et dans ce cas Gustave préférait avoir SON arme, dont il connaissait le poids, la cadence, chaque son du mécanisme comme son propre corps plutôt qu'un fusil dont il ne savait rien de l'entretien fait dessus.
Le Brujah en profita également pour faire brûler sa vitea.*

Spoiler:

Brujah

Alexie suivit le rythme derrière Gustave, se tenant à une certaine distance pour ne pas le gêner, mais assez près pour pouvoir le couvrir lorsqu'elle le vit sortir ses armes. Préférant le contact direct à la distance, Alexie resta en place prête à foncer dès que Gustave le lui demanderait, avec un calme certain malgré la tension grandissante qui monter. Le danger arrivait, elle le sentait, tout les messages de la radio le laisser pressentir, mais elle n'était pas vraiment du genre à perdre son calme... Mais elle était d'autant plus sereine lorsqu'elle se trouvait en mission.
On comptait sur elle, il ne fallait pas décevoir.

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La salle, doucement éclairée par les dômes, qui transmettaient une partie de la lumière orange des lampadaires extérieurs, était muette.
Chaque pas des nouveaux venus semblait résonner plus que nécessaire dans le silence ambiant.

Les piliers et les arches de la vaste salle tissaient un jeu complexe d'ombres et de pénombre qui flattaient ou estompaient les fresques murales.

Rien ne bougeait.

HRP:

**Bah il n'y a rien, il déconne ou quoi... ça m'apprendra à obéir à quelqu'un d'autre que le chef. je devrais y retourner dehors... Quoiqu'il son déjà 25 à faire un partouze avec une vieille... Qu'est-ce qu'on fou dans ce taudis d'ailleurs ? Lexie a suivi c’est une bonne chose... Ouais en fait, elle est bonne tout cour maintenant que je regarde. En plus y il n'a personne ici, on pourrait s'amuser un peu. J'suis sûr que c'est une chaudasse de première**

Hey lexie t'as vue mon flingue ? 10 pouces de pur plaisir. Et c'est pas le seul calibre impressionnant que j'ai sur moi si t'vois ce que je veux dire.

*Gustave s'approcha dangereusement de la jolie blonde, venant dans son dos, une main un peu trop autoritaire sur son épaule après avoir rangé le revolver à la va-vite dans le pantalon et tenta de poser laisser glisser des crocs sur le cou de sa camarade.*

J'sait que tu en a envie aussi, t’inquiète je vais bien m'occuper de toi...

Brujah

Alexie tourna sur elle même en suivant les pas de Gustave, surveillant les alentours, s'assurant que la zone était sûre, puis se détendit lorsqu'elle constata qu'il n'y avait rien ... En tout qu'à rien qu'elle n'est vue. Alexie s'en retourna donc vers Gustave pour lui lancé un "R.A.S.", mais s'interrompit, restant bouche - bée alors que son regard croisait le dos de son supérieur, s'arrêtant un moment sur son fessier. Elle continua à l'observer sans gêne alors qu'il lui parlait de calibre, de SON calibre, faisant sourire la blonde qui commenta d'un :

- J'attends de voir ça ...

Tandis qu'elle se tournait à nouveau pour s'assurer une dernière fois de l'absence de spectateur, Alexie se laissa surprendre par la présence de Gustave dans son dos, qu'elle laissa faire, lui offrant un peu plus son cou alors qu'elle penchait légèrement la tête sur le côté, rebondissant sur sa précédente blague, un sourire en coin alors qu'elle effleurait son flingue du bout des doigts, par dessus le tissus.

- Hm ... Et tu as plusieurs munitions dans ton chargeur ? Je préfère m'assurer la qualité d'un calibre avant d'être déçue par une contre façon.

**Bon sang mais qu'est-ce que je fais ! C'est la sœurette du Kid bordel ! Je peux pas faire ça... Enfin si je peux carrément même! Mais je dois pas faire ça, elle ne vas pas s'en remettre la pauvre après.**

*Hélas Alexie sembler elle aussi d'humeur !*

**Ho putain c'est qu'elle en veut la gourmande, j'ai de-suite vue qu'elle avait une tête à aimer la b**e. Ouais fissa tu veux tâter le matos toi ? t'est comme ça hein ? fait gaffe tu vas passer en Rotschreck tellement c'est impressionnant. La chasse est ouverte et je vais t'casser les pattes arrière ma p'tite gazelle.**

T'inquiète ma petite, ce n'est pas la roulette russe moi, c'est "bang" à chaque pression de gâchette. J'tir pas à blanc et envois plus lourds qu'une gatling. Tu vas tellement prendre que tu vas t'croire brûler au soleil.

*Gustave laissa s'enfoncer à peine les crocs pour faire couler quelque goutte de sang que sa langue s'empressa de cueillir, s'ensuit un râle d'extase bestial. Très rustre la main ne lui suffisait pas et pris celle d'Alexie pour la glisser dans le pantalon. Pour finir il penche la charmante Brujah pour venir lui claquer le fessier de sa main droite.

Le pauvre Soldat en oublia la mort de l'un des siens quelques minutes plus tôt*

Brujah

Alexie se laissa prendre au jeu, en oubliant totalement ce pour quoi elle se trouvait ici, s'abandonnant au désir de Gustave auxquels elle répondit avec une passion à peine contenue. La blonde laissa sa main se faire kidnapper par la Brujah, entamant des caresses plus rustre et impatiente que douce, déjà en extase de l'avoir sentie prendre possession de son cou, gémissant sous le coup de langue.

- Il ne reste plus qu'à s'assurer que tu n'es pas qu'une grande ... gueule, dit - elle, même si ...

Elle laissa sa phrase en suspens, n'interrompant ses caresses qu'au moment où elle sentit la fessée, lui attrapant l'une des siennes sans ménagements pour le coller à elle, la caressant sans délicatesse.

*"Ce soir nous sommes tous là pour mener à bien quelque chose que l'on aurait du faire depuis longtemps... "Ce soir il n'y a plus de clans... Plus de titres... Il y a un général, ses officiers et des soldats. nobis victoria!"
Les phrases du prince résonnaient fort dans sa tête, jusqu'à présent les idées lubriques beugler encore plus puissamment faisant taire la faible résonance des belles paroles de Parménion. Jusqu’à maintenant.*

Merde...

*Gustave s'éloigna rapidement, brusquement tout en claquant puissamment son visage de ses deux mains avant de ranger son matos de chair pour rependre celui fait d'acier.*

Désolée Lexie t'est bannie à vie du grand 8, en fin du grand 18 plutôt, C'est interdit aux sœurettes des potes. Le seul cigare de Gustave que tu auras dans la bouche, c'est si tu veux t'en cramer un avec moi après tout ça.

*En dehors de la blague, son esprit était empli de honte envers son primogène et son Prince. Le Brujah se concentra à nouveau, s'il s'en était sortie, il était certain qu'Alexie briserait cette fascination également.
il était persuadé de n'avoir rien vue pourtant il devait bien y avoir quelque chose*

Brujah

Alexie resta un moment comme absente. Elle observa Gustave ses yeux passant d'un désir profond, à une incompréhension totale, puis à cette absente. Elle le regarda en silence, sa main là où Gustave l'avait laissé, puis réagit finalement, laissant échapper un léger.

- Merci Gustave...

* Putain de merde ! Qu'est se qu'il s'est passé ?! *

Ils l'avaient échappé de peu. En faite, si Gustave n'avait pas compris, la Neonate serait resté sans se rappeler pourquoi elle était ici et quelle importance elle devait jouer à cet instant. Elle regarda tout autour d'elle à nouveau, puis conclus d'un simple.

- Vendu pour le cigare, mais d'abords, allons trouver le fils de pute qui nous a mis dans cet état, d'ac ?

Faut buter c'truc absolument, il m'semble avoir vu une petite jeunette chez les sorciers et c'était la seule femelle du gang à Garcimore, la pauvre s'il lui tombe à 3 dessus.

*Gustave continue a avancer en scrutant les divers endroit où se dissimuler.*

*Gustave avait vérifié une seconde fois, et là il était sur...rien*

O... Kay...

*le Brujah saisi le fusil dans sa main gauche, le sélecteur de tir sur rafale limité. Il lutter encore contre ses envie salaces, sa vitae était a ses limites, il aller devoir faire vite*

-Ici Gustave, il y a une sorte de fils de pute invisible avec des pouvoirs de succube. Si on donne pas de nouvelle d’ici une minute c'est qu'on est sous contrôle... ou bon a ramasser avec une lingette swiffer

*Gustave fit un signe a Alexie de rester en retrait prêt a agir. Il pris ensuite un extincteur pour le pousser du pied pour tiré dedans une fois assé éloigner (avec les trois balles du fusil).*

Spoiler:

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L'extincteur roula sagement vers le milieu de la salle, puis la rafale de trois coups de fusil retentit, sublimée par le silence de cathédrale qui régnait dans l'immense salle, au point d'en paraitre assourdissante.
Le cylindre rouge, touché à chaque fois, se vida dans un son sifflant et continu, une vapeur blanche très opaque jaillissant violemment et de façon chaotique dans l'espace.
Il finit pas se vider, évidemment, après avoir rebondi plusieurs fois, le choc du métal sur la pierre semblant démultiplié.
Finalement, l'épais voile blanc s'étala paisiblement, effaçant d'abord l'essentiel de la salle, puis retombant au sol en se dissolvant peu à peu.

La salle était toujours aussi vide, mais la lumière atténuée qui tombait des étages avait rendu le phénomène fort joli.

Brujah

Alexie était restée juste derrière Gustave vérifiant elle aussi une seconde fois, avec cette assurance qu'ils étaient seuls tout les deux dans cette pièce immense. Elle n'avait pas reçu l'entrainement officiel que Gustave devait avoir reçu, mais elle savait parfaitement gérer ce genre de "fouille" et si lui aussi avait le doute, c'est que la menace devait être invisible pour le moment ... Pour le moment.

Alexie leva un sourcil en observant Gustave lancer l'extincteur et sortir son fusil. Les premières secondes de réflexion passées, elle sourit à son idée en reculant de trois pas comme il le lui demandait, à l’affût.

* Bonne idée ! Si il se cache dans les ombres, peut être que la poudre pourra le couvrir ! *

La Brujah se tînt prête à intervenir, jetant des coups d’œil de tout les côtés, méthodiquement, se concentrant pour ne pas se laisser surprendre pour ... rien. Il n'y avait encore rien ? Ou la personne était - elle partie ... Alexie se tourna vers Gustave, sceptique, mais silencieuse. Il devait surement se poser la même question, mais comment être sûr. D'une voix lente et calme, elle passa le message radio en réponse à son premier.

- R.A.S. ... pour l'instant.

Cela pouvait tout dire ou rien. Elle espérait qu'une personne écoutant le canal pourrait mieux comprendre la situation qu'eux et aussi qu'il saisirait la portée de l'absence de personne là où ils se trouvaient.

*Il n'y avait rien, pourtant l'insinuation mentale se faisait toujours sentir. sans plus attendre il se plaqua dos contre un mur pour ne pas se faire prendre.
Il fit signe a Alexie de continue à avancer rapidement vers le centre de la pièce, lui indiquant le centre, la ou est censé être le rituel.

Le Brujah restai avec son revolver a la main prés a tiré. Le monstre ne pourrai pas rester invisible si il voulait bouger et agir. *

Brujah

Alexie leva ses yeux vers Gustave à la question posée à la radio, laissant aux vieillard le choix. Il était son supérieur, il était seul à prendre se genre de décision. Demander quelqu'un c'était avoir à le protéger, mais la menace était peut être invisible et puis ... l'augure ?! Elle en avait entendue parler mais n'avait aucune idée de si cela s'avèrerait réellement utile.

La Brujah soutint le regard de son Chef, attendant sa réponse pour agir différemment, restant sur le qui - vive aux moindres mouvements, même furtif. Ils ne devaient pas laisser la menace s'échapper ou les attaquer sans qu'ils puissent se défendre.

**À quoi joue ce truc... J'ai failli aider en 2 secs plus Boubanos que ce type qui est pourtant sont alliés, pourquoi il se cache alors qu il pourrait sauter à la gueule de Morgan et tout faire foiré ?**

*A voix basse à la radio*

-Augure, ok... Préparée mentalement, l’ennemie possède un fort pouvoir de fascination mental qui prend dès les premiers pas dans le bâtiment. L'idéal serait qu'il puisse ne pas être vu et nous donne la position de la cible par radio qu'on puisse prendre le connard par surprise.

*Puis il rajouta*

-Mais il y a un problème... C'est le bordel que j'ai foutu qui a failli fucked up le rituel. L'abattre en silence ne va pas être possible. Primogène Trémère. Quel niveau de perturbation pouvez-vous tolérer ?

*Gustave se r'approcha d'Alexie pour lui murmuré*

On reste en stand-by en attendant la réponse du sorcier...

Morgan jeta un oeil vers l'un des deux intrus qui venait de lui parler. Sans doute l'un des membres des forces du prince.

- J'étais trop concentré dans ce que je faisais. Maintenant je sais que vous êtes là, et que tout peut arriver. Il ne faut tout simplement plus que je relâche ma concentration, dieu sait ce qui pourrait arriver si le démon retrouvait sa liberté de mouvement.

Il lui fit un clin d'oeil. Signe que tout était ok.

Brujah

HRP:

Alexie écouta Gustave, validant ses ordres d'un simple hochement de tête, ses lèvres s'étirant dans un sourire confiant à la réponse du sorcier.

- Bien. L'aide ne devrait pas tarder.

Elle resta sur le qui - vive, observant les alentours.

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[HRP : Attention, Morgan est toujours invisibilifié par Aly Vous pouvez l'entendre par la radio, mais vous ne le voyez donc pas, même si lui vous voit...]

Vient de là

Philippe écouta la réponse d'Hadrien, et lui répondit.

Si, je les ai vus. Vous avez raison, ils ne représentent pas un danger. Merci de votre vigilance. Restez prudent.

Le petit primogène grimpa les marches qui menaient à l'entrée du Louvre et en profita pour continuer de bavarder brièvement avec Thomas. Bien qu'il ne sache toujours pas exactement ce qui l'avait bouleversé.

Est-ce que ça te tenterait d'essayer de voir si tu arrives à te cacher ?
La théorie, c'est qu'il faut que tu veuilles ne pas être vu. Il ne faut pas seulement que tu sois discret physiquement, mais également que ta volonté influe sur la perception des autres. Comme si tu répétais : "ne me voyez pas".

(Si Thomas essaye, Philippe observera pour juger du résultat.)

La porte arriva trop vite, et Philippe murmura à son infant :

J'aimerais que tu n'entre pas de suite.
Est-ce que ça va aller ?

Il attendit une réponse, puis il se concentra, prêt à faire éventuellement face à un pouvoir mental inconnu, et entra en catimini dans le hall immense qui constituait le Panthéon.
Petit comme il était, et vu l'éclairage modeste de la salle, le pseudo-enfant était assez discret.
Il fit un signe de tête à Alexie et Gustave, et commença a scruter l'espace en silence, en quête d'un monstre quelconque.

Inexplicablement, Philippe eut l'impression d'avoir une vague envie de... sang ? Il n'avait pourtant pas soif. Enfin, ce n'était peut-être pas vraiment de sang dont il avait envie. Mais c'est ainsi que son corps, trop jeune à l'époque de son Etreinte, traduisait le désir qui se manifestait.
Il haussa très légèrement les épaules et resta concentré, continuant d'observer.

[jets en PP]

[En provenance du sous-sol]

Sebastian quitte la zone de combat à toute vitesse, envahit par une peur viscérale. Durant sa remontée dans la salle principale, où a lieu le rituel de Morgan, il tourne plusieurs fois la tête derrière lui pour s'assurer de ne pas être suivi. Heureusement, ce n'est pas le cas. Dans sa course, il ne fait preuve d'aucun discrétion, trop préoccupé à mettre le plus de distance possible entre lui et l'horreur qui sévit plus bas.

Les sensations liées au pouvoir de Boubanos disparaissent à mesure de sa progression, si bien qu'il finit par marquer un temps de pause à mi-chemin dans les escaliers. Il se retourne de moitié, le faciès grave et honteux. Il prend conscience de son acte, de cette fuite inopportune, ayant laissé Phantom seul contre tous. Sa main se lève alors en réflexe pour tendre l'index sur l'appareil radio, mais il s'immobilise avant de presser le bouton pour parler.

Il est pétrifié par le remord et la honte. Que vont dire les autres ? Il va passer pour un lâche et un faible, il en est certain. Pire, il est le seul à fuir...Il se dégoûte lui-même pour manquer ainsi à sa parole, pour avoir si peu de courage et pour ne pas tout faire pour aider au combat comme il l'avait promis. Néanmoins, il n'arrive pas à se résigner à y retourner. L'attaque de Boubanos a affaiblit son esprit au point qu'il n'arrive même pas à penser clairement, il ne se voit donc pas utiliser la magie. Sans magie, ses talents de combattants sont, pour ainsi dire, quasi-inexistants.

*J'vais me faire buter, c'est tout ce que je vais gagner...*

Non, il ne veut pas y retourner. Mais il ne veut pas non plus passer pour le trouillard qui va se cacher dans un coin sans rien dire à personne. Tant pis s'il doit passer pour le lâche de service, il préfère ça à causer la mort de son équipier alors qu'il aurait pu l'éviter. Il empoigne alors le couteau planté dans son torse de son autre main, et, comme pour se donner du courage, l'arrache d'un coup sec. La douleur prend le pas sur toutes les autres émotions et sensations, si bien qu'elle lui permet de se concentrer sur une chose fixe. Il appuie ensuite sur le bouton de l'émetteur radio et déclare:

-Besoin de renforts urgents en zone dix-sept. Je répète, besoin de renforts en zone dix-sept.

Un instant de flottement s'écoule, puis il ajoute:

-Désolé Phantom, Boubanos est trop fort...Ostwald, terminé.

Ceci dit, il relâche la pression sur l'interrupteur puis reprend son ascension, mais à une vitesse normale cette fois. Il profite de ce moment pour soigner la blessure faite par le poignard retiré ainsi que la légère fêlure à sa nuque provoquée par la batte du mastard, et arrive enfin dans la salle du rez-de-chaussée, épuisé.

HRP:

[HRP : Je me permet de sauter mon tour...]

Philippe, observant chaque centimètre carré avec attention, survola forcément l'écran géant, et il frémit intérieurement. Il comprenait pourquoi les fantômes avaient détalé. A leur place, il en aurait fait autant...
C'était une chose d'exploiter les faiblesses des gens contre eux, comme de Lestrain l'avait dit, mais ramener carrément l'enfer à la maison, ce n'était pas exactement la même amplitude.

Tandis qu'une fusillade éclatait au-dehors, le pseudo-enfant trouva enfin ce qu'il cherchait. Il fit discrètement quelques pas rapides vers Gustave et Alexie, et leur murmura dans un souffle presque imperceptible :

Au niveau de la statue du Vengeur, presque derrière la colonne du milieu... Il y a un... crapaud de Tchernobyl. Il grimace, mais ne bouge pas.

Comme il s'en doutait, le petit primogène n'avait pas vu Alice. Trop douée pour lui...
Il jeta un coup d'oeil à Thomas pour vérifier que tout allait bien, et s'apprêta à suivre les deux soldats, si besoin était, pour être leurs yeux.

Membre du Staff

[HRP : Hello !
Pour essayer de conclure d'ici vendredi, Midnight et moi allons lancer des sortes de mini-tours d'une journée. Nous posterons ce matin (vers midi au pire), demain matin, et terminerons par un petit résumé samedi matin.
N'hésitez pas à intervenir à chaque "mini-tour" si vous pouvez vous connecter. Nous essayerons d'être réactives au niveau des PP.
Vous êtes assez peu nombreux pour qu'on ne se préoccupe pas trop de l'ordre des posts...]

Tout s'accélérait.
Un Sebastian en piteux état, le visage défait, les vêtements lacérés et tachés, arriva dans la grande pièce depuis la crypte.
Quasiment en même temps, un nuage de ténèbres absolues jaillit d'un autre escalier et s'avança dans la salle.

La radio diffusait messages sur messages, et l'écho d'une fusillade retentit, faiblement mais clairement, depuis l'extérieur dans le Panthéon.

Soudain, un bruit sourd retentit.
Alexie, Gustave, Philippe et Sebastian virent le corps du Primogène des Tremere abbatu au sol, brusquement révélé, comme sorti de nulle part. Une tige dépassait de sa poitrine.

Les deux Brujah et le Malkavien repérèrent presque de suite l'extrêmité d'une arbalète de taille moyenne, modèle de poing repliable, dépassant depuis derrière l'angle du mur, vers le fond.

Quand à Sebastian, qui se trouvait être éloigné des autres, il put mieux voir celui qui tenait l'arme. Un homme râblé, pas très grand, vêtu d'un épais manteau long et d'un bonnet, qui ne laissait pratiquement voir que ses yeux. Des yeux, très étranges, presque blancs au centre et sombres sur les extérieurs.

Malkavian

Thomas tacha de se concentrer sur ce que lui avait demandé de faire son primogène. Il eut le sentiment de sentir quelquechose se passer mais sans réellement savoir à quel point il avait réussit dans son entreprise. Pour cela, sans doute que le regard de son primogène lui permettrait de déterminer son degré de réussite.

Spoiler:

Le médecin opina doucement du chef pour assurer à Philippe qu'il allait bien. Du moins, que cela irait. Inquiet, cependant, il sursauta en entendant les détonations à l'extérieur du Panthéon. Mais que faisait il là ? Il ne savait rien faire, était tout à fait inutile .... Un geste de la main, léger, accompagna son effort mental de mettre de coté tout cela.
Ce qui se passait devant lui, tandis que Philippe était entré, lui sembla nettement plus terrifiant que les coups de feu au dehors. Thomas, pourtant, fit un pas vers l'intérieur du Panthéon. Quelquepart, au fond de lui, il avait le sentiment que son primogène était la seule chose qui pouvait le protéger. Aucun autre vampire ne l'aiderait ici ... N'était il pas un intru ? Un orphelin qui ne méritait aucune attention ? A nouveau le néonate tâcha d'écarter ces pensées de son esprit.

Il se plaqua non loin de la porte, contre un mur. Sa main serrait fébrilement son scalpel. Son regard balayait la pièce à la recherche de la moindre chose dont il pourrait comprendre le sens. Et régulièrement, ses yeux revenait vers son Sire, phare dans la tempête.

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