elle était figée devant une statue d'un homme se faisant manger la cuisse. Visiblement elle en était perturbée car elle ne bougeait pas un cil. Balthazar comprit que la statut lui renvoyait son problème avec sa cuisse. Il laissa choir les habits qu'il transportait et s'avança auprès d'elle.

- Fey, ça va? Qu'est ce qui t'arrives?

Mais la femme ne répondit pas. Seule la statue avait le bénéfice de son attention. Il finit par la rejoindre après un instant d'hésitation. Ne l'avait il pas projetée à travers la pièce la dernière fois qu'ils s'était enlaces?il posa sa main droite sur la cuisse de Fey et passa son bras gauche au-dessus de son épaule gauche pour que sa main se pose sur l'autre épaule. Il la serra contre lui en lui offrant des bras protecteurs. C'était la moindre des choses qu'il pouvait faire.

- Ça va aller ne t'inquiète pas.

Cette nuit, ce faire lancer au travers d'une pièce, l'avait ramené a sa propre agression... elle avait tout mis de côté dans son esprit, recouvrant le tout du grand mystère Balthazar...

Errer seule avait été un mauvais choix... ça lui avait laissé la chance de penser et cette statue... le lion dévorant l'homme... image millénaire, le prédateur sur sa proie... Elle se rappelait le fou... elle se rappelait le noir... elle se rappelait la douleur... elle se rappelait le vide...

Une main sur sa cuisse ? ce n'était pas la sienne ! Elle sursauta, regarda le propriétaire... Balthazar ! il la prenait dans ses bras, elle le laissa faire ! Chez elle, il ne lui avait pas fait de mal !

Il lui assurait que ca allait bien aller, elle le souhaitait ! s'il la blessait a nouveau, elle chasserait dans un état lamentable. elle se cacha contre son frère... se répétant que ça allait bien aller ! mais quoi exactement !

Fey se blotissait dans ses bras. Il se rendait quand même qu'il était un peu gauche dans ses actions. Il ne savait plus trop quoi faire. Mais il devait trouver une solution pour qu'ils puissent chasser leur humeur maussade tous les deux.

- tu veux aller manger un bout? On pourrait aller dans une chambre et commander un plateau repas. Je suis sûr qu'ils doivent bien avoir dans leur réserves quelqu'un à ton goût. Pour ma part je pense pouvoir tenir ce soir. Allé viens.

Il la fit se retourner doucement, il ne voulait pas la brusquer. Il l'emmena vers le tas d'habits qu'il avait récupéré.

- tes affaires Fey. Tu veux que je t'aide à t'habiller?

Elle haussa les épaules... elle n'avait pas vraiment besoin d'aide... s'il le voulait il le ferait, elle ne lui imposerait rien... lentement elle remit les bouts qu'elle avait semés et se remis en marche.

ils ne donnent pas de bouffe au Louvre. la reine d'Orceau là interdit...

Elle regardait les œuvres au passage

je vais devoir sortir et chasser... et pas faire de connerie !

Elle esquissa un sourire se rapprochant lentement de lui

et tu devras rester ici !

Apparement l'ancienne dirigeante de la ville avait interdit de se nourir ici. Mais elle n'était plus là et un nouveau prince tronait à paris.

- puis je te rapeller que c'est Parmenion notre prince. La nuit dernière quand on s'est enfuie de la rant, un calice est venu me voir dans ma chambre. Peut être que c'est toujours actualité. Et si malgré tout c'était juste une autorisation temporaire, et que tu songes à partir chasser seule dehors, sache que tu fais fausse route. Je te lacherai pas d'une semelle.

Il se campa devant elle les bras croisés. Il était bien décidé à ne pas la laisser partir seule.

- Et souviens toi que je suis plus rapide que tu l'es.

Et hop un autre clin d'oeuil pour elle.

 Je ne prendrais pas la chance de tuer un des calices du prince...


Il faisait quoi là... elle le regarda de bas en haut un air de défi dans le regard
oui il était vraiment beaucoup plus rapide, mais ce n'était pas une bonne idée qu'il sorte, elle le savait, il le savait aussi, alors pourquoi il faisait ça !?!

Balthazar... tu sais que ce n'est pas une bonne idée que tu sortes alors reste ici ! je ne serais pas longue à moins d'un incident !

Elle lui sourit et lentement approcha sa main pour lui caresser le bras !

tout va bien se passer !

Balthazar resta dubitatif après ce qu'il venait d'entendre. Oana les avait trouvait ensemble. Fey était autant exposée que lui à présent.

- Écoutes, ce n'est pas une bonne idée que tu sortes seule. Surtout depuis que l'autre tordue nous a vu ensemble. Tu representes peut être une cible pour eux maintenant. Ils ont dit que dans trois jours je serai à eux, donc j'ai trois jours devant moi. Mais qui nous dit qu'ils n'essaierons pas de s'en prendre à toi pour m'atteindre? Ils pourraient t'enlever pour m'affaiblir. Je ne veux pas que tu risques un danger par ma faute. C'est pour ça qu'il est hors de question que tu sortes sans moi. Et si l'idée de le faire est la plus forte et qu'il t'arrive quoi que ce soit, je raserai la ville pierre par pierre, brique par brique pour te retrouver. Tu ne veux tout de même pas être la cause de la destruction de tant de trésors inestimables non?

Son expression se voulait joueuse mais si Fey le regardait bien dans les yeux elle pourrait voir qu'il n'exagerait que très peu la fin de son propos.

Elle lui sourit, caressant toujours son bras

Écoute bien papa poule... de un, tu ne détruiras rien ! de deux, tu as probablement raison, de trois, que serait l'existence sans un peu de danger?

Elle rit, mettant les mains dans ses poches et haussant les épaules

et... de quatre, j'ai pas vraiment le choix je suis a un cheveux de te sauter à la gorge pour manger... je le sens c'est de plus en plus difficile de résister! et je ne suis pas pour manger toutes les réserves du Louvre! si ?

Elle lui fit un signe de tête pour qu'il la suive et se mit en marche lentement pour retourner dans la section Elyséum plus officiel... elle resta silencieuse quelques instants

Balthazar... je sais que c'est pas la meilleure des idées, mais.. je ne peux pas faire autrement... surtout s'il y a du conflit qui s'en vient je dois me nourrir... et... je peux pas te mettre en danger

Balthazar suivit Fey pour retourner vers les pièces de la vie sociale vampirique de paris. À l'entendre il savait qu'il ne pourrait pas lui faire entendre raison. Il resta silencieux pendant un moment puis la rattrapa par le bras droit. Il la fit se retourner et vint lui saisir le menton de la main droite.

- alors écoutez moi bien mademoiselle, si jamais par votre négligence il vous arrive quoi que ce soit, je vous promet la fessee la plus magistrale que vous ayez reçu de votre existence. À tel point que vous ne pourrez plus vous assoir d'une semaine. Me suis je bien fait comprendre?

Il s'approcha de son visage et lui déposa un baiser sur les lèvres.

Elle eut beaucoup de difficulté à se retenir de rire... son menton dans sa main comme une enfant que l'on avertit sérieusement... le ton utilisé...un avertissement dans les règles de l'art !

non ce fut plus fort qu'elle, elle éclata de rire. un rire qui fut coupé par ce baisé. Baisé qu'elle voulu prolonger, avançant tandis qu'il reculait, gardant ses lèvres contre les siennes le plus longuement possible

Quand Balthazar voulu terminer son baiser ce fut Fey qui voulu le continuer. Elle pressait ses lèvres contre les siennes. Il l'enserra de son autre bras et continua donc de l'embrasser. Puis il la repoussa gentiment avec un bisous bruyant sur le front.

- tu ne veux pas que je paraisse dans le salon avec une bosse à mon pantalon non? Que vont dire les harpies?

non il ne pouvait pas lui faire ca encore... il la repoussait a nouveau ! elle vint pour le ramener à elle, mais déjà il était trop tard... elle afficha un air très triste

elles diront que tu manques de contrôle sur toi même ou que... tu es une honte ou... mais j'en sais rien moi de se que diront les potineuses de service !

Elle haussa des épaules

et honnêtement, je m'en fou un peu !

Elle se recula de quelques pas l'air triste devenant un air outrée

mais puisque tu ne veux pas de moi et de ma compagnie je vais aller manger...

elle se tourna et commença a marcher

a plus tard

Et voilà qu'il avait encore tout gâche. Il fallait vraiment qu'il travaillé sur cet aspect de sa personne. De plus Fey avait l'air vraiment fachee cette fois. Ou déçue. Sûrement les deux. Il la laissa prendre de l'avance ne sachant pas si il devait la rattraper ou la laisser aller. Il choisit donc de la suivre à quelques pas. Il avait remis sa capuche sur la tête et marchait les mains dans les poches. Il trouverait plus tard un moyen de se racheter.

Elle avait commencé a marcher... il avait fini par la suivre lentement. Elle fit encore une dizaine de pas et arrêta de marcher. Elle pouvait pas se fâcher pour ca, elle n'en avait pas le droit, c'est comme s'il se mettait en colère parce qu'elle s'arrachait la jambe.

Elle attendit donc qu'il se rapproche un peu plus pour se tourner lentement

Balthazar je suis désolée... je n'aurais pas du le prendre de cette manière, je n'en ai pas le droit ! J'espère que tu me pardonneras... je te promet de faire plus attention !

Elle avait fini pas s'arreter. Maintenant c'était elle qui lui demandait pardon. Ça n'allait pas avancer si tous les deux faisaient un pas en avant, un pas en arrière.

- Non y a pas de mal, tu n'as pas à t'excuser. Je pense que je mérite au moins ça. Mais en tout cas je peux t'assurer que tu te trompes quand tu dis que je ne veux pas de ta présence. Je t'attendrai, va manger. Si tu veux y aller seule va. Mais n'oublie pas ma promesse. Ça me peinerai de devoir découvrir ton derrière juste pour une fessee. Allé file. Je t'enverrai un message pour te dire où je suis.

Elle lui sourit... s'approcha un peu plus, lui donna un bac sur la joue et parti à la course ne se retournant plus

À tantôt !

(départ pour territoire brujah)

Et voilà un bisou sur la joue et elle avait disparu. Balthazar resta dans le noir quelques instants à goûter la sensation que ce baiser lui avait laissé. Décidément il aimait de plus en plus qu'elle l'embrasse. Il sourit comme un niais de cette instant de joie. Ils étaient rare dans son existence. Oui il se promit qu'il se racheterai pour elle.
Puis il décida de regagner la chambre qu'on lui avait assigné lors de sa première visite ici.

[-----> chambre à l'étage]

[ ---->petit salon]

Jean entraina Hadrien parmi les couloirs du Louvre. ILs passèrent devant de nombreuses œuvres. Jean s'arrêtait devant l'une ou l'autre pour en admirer la splendeur.

- C'est quand on est devant le fait accompli qu'on a conscience de la beauté des choses, vous ne trouvez pas?

Il fit encore quelques pas en commençant à siffloter. Il avait mis les  mains dans les poches.

- On est quand même mieux pour parler ici que là bas non? Je pense qu'il y a un peu trop de personnes prête à écouter ce qu'il ne les regarde pas.

En sortant du petit salon

Hadrien s'arrêtait lui aussi devant les mêmes oeuvres que Jean. Il n'avait jamais visité de musée auparavant et il regardait d'un oeil curieux les tableaux.

« Si vous le dites, mais je pense que la manière d'arriver au fait accompli compte tout autant pour pouvoir admirer toute la beauté des choses.»

Hadrien n'était toujours pas très à l'aise avec son nouvel "ami", mais il faisait des efforts pour ne pas paraître nerveux.

« Je suis d'accord avec ce que vous dites, mon frère m'a bien dit de me méfier des autres vampires ... et de ce que je pouvais dire entre les murs du Louvre. »

*Un vrai panier de crabes ... *

« Mais vous n'avez pas répondu à mes questions de tout à l'heure. Maintenant nous ne sommes que tous les deux ... plus d'oreilles indiscrète. (Il baissa la tête, conscient d'insister un peu trop) Je suis désolé, mais je suis extrêmement curieux. »

Jean se tourna vers Hadrien avec un sourire énigmatique sur les lèvres.

- Oui en effet je vois ça. Ne dit on pas que c'est un vilain défaut?

Il laissa quelques secondes s'installer avant de rire.

- Veuillez m'excuser mais l'occasion était trop belle. En effet je n'ai pas répondu à vos questions. Je suis du même clan que notre ancien Gardien. Et pour tout vous dire je ne saurai vous dire qui est notre Primogene. Mr d'Arcy a pas mal souffert de notre dernière opération. Pour ma part j'ai également connu quelques... difficultés lors de ces même événements. Mais assez parler de moi. Dites m'en un peu plus sur vous.

« Je suis désolé, si je vous importune... »

Hadrien garda la tête baissée jusqu'à entendre Jean rigolait et plus ou moins répondre à ses questions. Il releva la tête et le regarda toujours mal à l'aise.

*Le même clan que le gardien ? ... Mais je connais pas son clan à lui ... Mais je sais que je l'aime pas ce gars, après ce qu'il à fait ...*

Jean ramena encore le sujet sur Hadrien, qui le regarda d'un oeil suspicieux.

*Mais pourquoi il veut autant d'informations ? ... *

« Oh ... vous parler de moi ? Mais je n'ai rien à raconter sur mon compte, cela ne fait que quelques jours que j'ai découvert le Louvre et ma ... euh ... famille. Mais vous me dites que vous avez eu des problèmes durant une mission ? Quels genres de problèmes si ce n'est pas indiscret ? »

* En faite Heinrich n'exagérait pas ... Il peut vraiment nous arriver des trucs pas cool en mission ...*

Jean avait secoué la tête de façon négative lorsque Hadrien lui avait dit qu'il l'importunait. Puis il enchaîna avec les résultats de la mission.

- Quel genre de problèmes? Et bien figurez vous qu'un entêté personnage voulait à tout pris tester le fil de sa lame sur moi. Cela aurait peut être passablement amusant mais malheureusement, le lieu ne se prêtait point à pareil passe temps. Si mes compagnons d'alors ne m'avait pas aidé je ne serai pas d'aussi plaisante compagnie pour vous hélas.

Il fit une pose comme pour jauger Hadrien.

- Mais vous même, n'avez vous pas eu à faire face à un de nos chers cousins?

« Nos cousins ... Vous me parlez du Sabbat je suppose ? J'ai appris leur existence il y a deux nuits alors je n'ai pas eu le déplaisir de les rencontrer. Ils sont aussi dangereux que ce qu'on m'a dit ?»

Hadrien se sentait bête de poser cette question, il n'avait pas envie que Jean se rende compte qu'il ne connaissait strictement rien au monde des vampires.

*Et merde tant pis je pose la question ...*

«Euh ... on m'a aussi parlé de loup-garou, de mages et de chasseurs de vampires ... Est-ce vraiment vrai ou l'on c'est moqué de moi ?»

Hadrien baissa la tête se demandant pourquoi il avait posé cette question. Jean allait finir pas se rendre compte qu'il n'était pas éduquer et ça pouvait lui porter préjudice.

*J'suis trop con des fois ...*

Si Jean fut agréablement surpris du manque de connaissance de Hadrien, il ne le fit pas voir. Il pouvait s'agir tout aussi bien d'une ruse de sa part. Il fallait rester prudent. " Mais serait il "puceau" ? "

- Le Sabbat? Dangereux est un doux euphémisme. Mieux vaut ne pas tomber entre leurs mains sinon je ne donne pas cher de votre non-vie mon pauvre. Et en ce qui concerne le bestiaire que vous avez évoqué, il est plus que réel. Les loup-garou ont causé quelques soucis dernièrement. Les mages et les chasseurs semblent nous laisser tranquille pour le moment. Si je puis vous donner un conseil d'ami, si par hasard vous êtes confronté à pareil énergumène... fuyez...

Hadrien lui répondit en souriant.

« Fuir ? Oui c'est une très bonne option. Même si je suis curieux de voir à quoi ils peuvent bien ressembler. »

Il commençait à être plus à l'aise avec son interlocuteur même s'il ne comprenait pas l’intérêt que pouvait lui porter cet homme. Il jeta un rapide coup d'oeil à son portable toujours pas de réponse de Lucas. Il commençait un peu à s’inquiéter.

*Mais qu'est-ce qu'il fait ? J'espère que tout va bien ? ...*

Une question lui brûler les lèvres mais il n'osait pas la poser.

*Dois-je aussi me méfier de vous mon cher monsieur ... ?*

Il sourit intérieurement mais préféra poser une question plus bateau, inutile de fâcher ce gentleman pensa t-il.

*Aller je retente encore une petite question pour la route*

« Cela fait longtemps que vous connaissez le monde des vampires et ses dangers ? »