Venue de la chambre à trois lits


Voila déjà quelques dizaines de minutes que la jeune femme rousse se promenait dans les couloirs labyrinthiques dece vaste palais; elle flannait sans autre but que de passer le temps qui la séparait de son entrevue avec le maitre des lieux visiblement fort occupé à rencontre les membres des diférents clans. Bien des choses avaient changées... à commencer par le regard qu'on lui portait, avant les serviteurs n'auraient jamais soutenir se railler d'elle à son passage comme le faisaient à présent les goules qu'elle croisait depuis sa sortie de la chambre dans laquelle elle s'était éveillée! Tout ici n'était que luxe et raffinement , des tableaux magnifiques représentant des personne et des lieux inconnus, ou, qui, transformés par le poids des années l'étaient devenus. Elle trouva rapidement un escalier qui descendait, elle l'emprumpta et arriva dans une partie moins raffinée, plus ... fonctionnelle, ici les servieurs semblaient plus afférés ,les uns portaient de lourdes piles de parchemins dont la blancheur éclatante attira son attention, d'autres des grimoires de tailles variables... Ces gens avaient un point commun: ils avaient perdu la raison, la pluspart parlait tout seul, en français ou dans des langues étrangères... Quelle étrange époque que celle là !Une image lui vint à l'esprit celle d'une ruche, chacune de ces personnes étaient une abeille ouvrière s'activant de manière quasi frénétique pour le bien de ses semblables et le bon vouloir de leur reine qui en l' occurrence était un roi et répondait au nom de Parménion!

Elle allait et venait , s'arrêtant devant une statue, un tableau ou un objet dont elle était incapable de déterminer l'utilité. Elle apprit à contrôler la lumière , ce qui visiblement n'était pas une chose tolérée par le prince de ces lieux... Finalement elle trouva un petit banc en fer forgé faisant face à un bureau dont la plaque de bronze indiquait clairement qu'il devait être occupé par une personne importante; alors un peu lasse, elle s'y assit quelques minutes repensant à ce palefrenier avec lequel elle s'était liée d'amitié chez son maitre, il y a longtemps déjà et qui s'appelait également Ivan.
Perdue dans ces douces pensées et encore un peu engourdie, elle ne remarqua pas l'homme très élégant qui avait prit place non loin d'elle ...

Spoiler:

L'homme était d'une grande politesse, c'est ce qu'elle apprécia en premier lieu lorsque sa voix la ramena de ses rêveries, puis son titre Gardien... elle avisa son épée , et un large sourire se dessina sur ses lèvres encore un peu sèche; elle fut ravie de rencontrer le protecteur de ces lieux , ce gardien devait avoir le grand honneur d'etre le Hérault , le champion de Parménion, un chevalier , une personne importante sans aucun doutes ! Pourtant il ne précisa pas son clan, sa présentation était incomplète ... elle douta un instant , prenant de longues secondes à détailler l'homme à la recherche d'indices trahissant sa nature de damné... était ce un cainite ? Un servant puissant et ancien ?Elle trancha en faveur de la première option, un tel poste ne pouvait être confié à un humain même agé d'un millénaire, non elle mit cette maladresse sur le compte d'une déliquescence des valeurs et des codes !

"Oh vous vous lobez gent damelot, j'avais le chef ailleurs, perdues dans mes revasseries; j'ai grande vergogne de ne point vous avoir Oï!
Je suis un brin perdue , mais cela j'imagine avoir été déconfié par mon armure. Mais je fatrouille et j'en perds mes convenances"

Elle se lève , les yeux plongés dans ceux de D'Arcy le visage grave , recule d'un pas et pose le genou gauche au sol, sa main, mécaniquement cherche une à saisir une épée que le baudrier qui pend sur son flan gauche n'abrite plus ; on peut rmarquer un pincement de ses lèvres comme si elle était fautive d'une faute grave ...

" Je suis Marie Ondine Du Va..." Elle se figea comme si elle venait de réaliser quelque chose d'important, et sembla s'en vouloir...

"Je suis Nittael, infante de Loic Lame d'argent de la lignée de Gerskkum, Brujah de la 8ième génération, disciple de Ithuriel le sage de la lignée de Samiel, et flane tristeusement espérant que et tôt le prince Parménion dont la gloire l'auréole de sa douce lumière depuis la bataille du Granique, pourra me recevoir afin que j'ai loisir et honneur de lui présenter mes hommages et mettre mon épée au service des siennes volonté et honneur tant que mes pieds fouleront son domaine "

Elle se releva et se rassit .

L'homme parlait bien, en tout cas elle arrivait à le comprendre, si les tournures étaient parfois différentes, elle reconnu la plupart du temps la base latine et arrivait sinon à saisir chaque nuance de son discours, au moins le sens général....Elle était certaine qu'elle serait capable de faire sienne cette langue moderne avant longtemps...

" Nitthael par saint Michel et saint Georges ; c'est mon nom , l'unique, le seul qui compte , grand merci de me joiler ainsi Chevalier, c'est un chantement pour ma modeste personne; moult merci de vous charger de prévenir le sieur Sollers, ce nom sonne familieusement à mes oreilles, sans doutes de la géniture d'un chevalier dont on m'avait narroit les haut faits alors que j'étais encore bachelette ! J'ai grand hâte de le rencontrer ,mais cela n'est point possible cependant que j'attends dans ce castel, protégée par ses courtines ,d'être introduite auprès du Prince, j'ai grand espoir qu'il me permette de recouvrer le mien honneur en me rendant mon épée" Ses yeux trahirent une profonde tristesse et même de la honte ...

La jeune femme avait peur de comprendre, ici; en ce lieu et à cette époque, les gens allaient et venaient sans armes? Quelle folie de désarmer les chevaliers, outre l'affront , on les mettait dans une situation où ils ne pouvaient défendre efficacement leur suzerain ou défendre les faibles...

"Vos paroles sonnent aux miennes oreilles comme du batelage, que les houliers, le marauds, la menuaille en somme fusse privé du droit de porter une arme cela je puis l'entendre, mais que l'on humilie les chevaliers de la sorte est chose lacrimable et grand cause de honte... Mais j'ai grand espérance que le bon Prince Parménion voit ladroiture qui est dans mon coeur et me fasse l'honneur de me donner l'acquiescement de mettre une lame dans ces baudrier fusse t elle celle de ma dague ! SI par votre question vous enquerrez de savoir depuis quand j'ai succombé au froid appel de la torpeur, sachez que ce fut la nuit de l'équinoxe d'été de l'an de grâce 1213, et que les règles et cette camarilla dont vous me parlez ne trouve aucunement résonance dans mes souvenirs ou mon esprit et j'en suis fort mari"

Elle fixa alors D'arcy qui pu voir une petite flamme de passion illuminé son regard émeraude; pas vraiment de la colère , aucune menace simplement sans doute pour indiquer que ce qu'elle lui dit alors revetait une importance particulière ...

" Une dernière chose Sieur Gardien, vous avez fait référence au mien clan sous le terme de Clan des sage; les si ce nom sonne bien à mes oreille , il n'en est pas moins conchiant d'utiliser un surnom face à un cainite pour désigner le nom de celui à qui il doit son sang ! En d'autre temps , je vous aurait rosser tout Gardien que vous soyez si vous aviez eut l'outrecuidance de dire que j'étais une Zélote, et ce pour défendre l'honneur de l'antédilluvien dont je suis la lointaine géniture; je n'en ferais rien , car je met cela sur le compte du changement des moeurs et des coutumes, mais je vous en conjure , vous qui ete bon avec moi, ne me mettez point dans une situation ou l'honneur me commanderait de vous faire subir des choses horribles"

Elle était satisfaite, l'homme n'avait pas ployé sous sa menace, il avait même été plus loin en la rappelant à l'ordre et il eut raison de le faire; en fait elle aurait été très déçu du contraire, à ses yeux il méritait d'être le hérault de Parménion et le droit d'arborer une épée , sans doute le seul à le pouvoir. Pour le moment du moins; elle avait tout de même fait passer son message et là était le principal et en vint à espérer qu'il tienne parole pour ne point avoir à le détruire .

Elle acquiesça donc à l'invitation du gardien de le suivre, ce dernier put constater que son regard avait changé , il était plein de respect , un respect sincère et non imposé par les convenance ou le poste . Mais il pouvait voir également qu'elle n'avait pas été le moins du monde impressionnée ou apeurée par les menaces du gardiens... pour tout dire, il ne semblait pas que la jeune femme se sente concernée le moins du monde par ces histoires de mascarade et de camarilla...


SUit Mr d'Arcy où qu'il la conduise .