Les mimiques du primogène par intérim n'avaient pas échappé à la femme masquée. Pour être tout à fait honnête, elle préférait la tournure de phrase de Kaoum qui, au moins, avait l'avantage d'être factuelle et précise. A quel jeu jouait Slobodan? Pourquoi parlait-il donc de la Sénéchale alors qu'ils avaient tous décidé que leur priorité était le Baali?

L'allusion de tor...turer les deux prisonnières révolta Venise. Elle abhorrait cette pratique qu'elle avait toujours considérée comme ignoble et atrocement surannée. Elle contra le sous-entendu de Slobodan en appelant d'une voix douce et calme à la modération.

"Sire, je n'ai pas eu l'honneur de vous avoir été présentée, mais sachez que je suis à votre service tout comme mes frères ici présents. Si je puis me permettre, permettez-moi de vous rappeler que ces deux femmes doivent être interrogées avec une certaine prudence. N'oublions pas qu'à trop presser mademoiselle de la Ruisselière, son protecteur pourrait décider de venir la sauver ici même. Ce serait une véritable catastrophe."

Elle regarda Kaoum subrepticement en espérant avoir agi dans le même sens que lui.

"ma parole mais combien y a t'il de primogène nosferatu ?! "

"Si vous aviez été capable de vous trouver un porte parole unique je n'aurai pas eu à poser la question ..
Quel clan , quel caïnite ne serait pas au service de sa majesté pour retrouver notre sénéchal ?
Probablement très peu , ceci étant dit peut-on écourter ce long cortège de "mise au service" inutile ?  "

Kaoum retenait son exaspération face au petit duel entre Heinrich et Slobodan.

*Non mais à quoi il joue là Slobodan ? Il va à l'encontre de tout ce que l'on avait décidé. Et ce Primogène à la langue bien pendu, il devrait faire gaffe ou un jour quelqu'un cherchera à la lui couper !*

Il écouta encore les paroles des deux énergumènes avant qu'un petit juron discret lui échappe. Cherchant à le cacher il enchaina avec ceci.

"Messire Primogène, Slobodan, veuillez m'excuser pour l'interruption, mais tant que nous n'avons pas de Primogène les paroles du Prince sont les seules qui ont du poids pour notre clan. Et je ne sais pas pour votre propre élection mais nous nous essayons de choisir judicieusement."

Tournant à nouveau la tête vers le Prince, cherchant à cacher son exaspération, il enchaina.

"Sire, nous sommes à vos ordres ! Veuillez considérer s'il vous plait notre requête à sa juste valeur !"

Il accentua l'inclinaison de sa tête, en parfait soldat, ignorant désormais les trouble fêtes.

" Avant de vouloir effectuer quoi que ce soit, il serait déjà judicieux de tous tirer dans le même sens et non escompter obtenir quelque chose de cette entrevue. Mais non, on en est encore au stade de vouloir se faire mousser, allant même jusqu'à  "tacler" des frères de clan"
 
Dimitri ne s'adressait à personne en particulier. Ce n'était qu'une remarque qu'il lançait à haute voix. Le ton était un peu plus sec qu'a l'accoutumé et trahissait un certain agacement. Il n'avait jamais été un adorateur des réunions interminables et hypocrites comme celle à laquelle il était forcé d'assister. C'est finalement vers le Prince qu'il se tournait.
 
" Veuillez me pardonner si vous trouvez mes propos déplacés, mais je dois avouer que je trouve la tournure des évènements des plus pathétique. Cette réunion en est réduite à l'état de farce où chacun y va de son petit commentaire et cherche à prendre l'ascendant sur l'autre au point que j'ai l'impression de me retrouver au milieu d'une soirée de harpies. J'aimerais avoir votre autorisation pour quitter la réunion pour aller récupérer mon arme et prévenir le chevalier Nitthael qu'elle se joigne à nous. Nous aurons besoin de sa force et de sa conviction qui ne sont plus à prouver. A moins que vous ne vous y opposiez je la préviens de ce pas "
 
Il s'inclinait humblement devant le prince, conscient qu'il subirait peut-être sa colère, mais il n'était pas homme à se dérober et se cacher derrière des faux-semblant. Une franchise que le Prince avait déjà pu observer à la Rant. Pour les autres personnes présente ce serait un salut plus protocolaire mais tout de même respectueux malgré ses propos.

Le portable de Kaoum ne cessait pas de vibrer. Décidément on choisissait le mauvais moment pour le déranger. Il ne bougea pas un cil, laissant son portable vibré en attendant la réponse du Prince qui prenait son temps pour répondre.

Monsieur d'Arcy se leva, ignorant royalement les propos acerbes et inutiles du primogène de la lune et s'inclina devant le prince puis le primogène des sorciers.

"Votre majesté, avec votre permission je vais accompagner messire de Lestrain afin de lui fournir ce dont il a besoin pour retrouver notre sénéchale."

Une fois la permission obtenue il sortira en compagnie de Morgan vers le 13° sous sol du Louvre.

Hrp:

Un salut de la tête plus martial vu les mots et le ton du prince puis Dimitri sortait de la pièce son téléphone à la main pour écrire rapidement un SMS à l'intention de son amie, qu'elle vienne lui porter son arme à l'entrée du Louvre. Mais dans un premier temps, il se dirigeait vers les sous-sols pour rejoindre le chevalier en espérant que cette dernière ne soit pas déjà repartie.
 
[ Direction les sous-sols ]

Kaoum entendit les ordres du Prince et hocha la tête avec un "À vos ordres mon Prince."

Il se leva alors et s'inclina devant l'assemblé et se dirigea vers la sortie. Il toucha en passant l'épaule de Venise l'invitant à le suivre. Pour Phantom son sort était fixé et pour Slobodan, ben il est pas du genre à suivre les autres docilements de ce qui lui semblait.

Il se dirigea alors vers le couloir

Arrivée depuis les sous sols

D'un pas lent la brujah entre dans la salle,elle aurait voulu hurler, remettre ce prince qui la traite comme une servante à ses ordres à sa place : celle du dirigeant et non du maitre ; elle aurait tellement aimé se libérer de cette frustration en lui rappelant qu'en la traitant ainsi , il l'insultait ... mais son éducation l'en empêchait, sa manière d'appréhender les choses l'en empêchait, à vrai dire le respect qu'elle devait à ses supérieurs d'après sa vision du monde l'en empêchait . POur le moment . Si cela continuait elle n'aurait d'autres possibilité que de partir quitte à devenir une paria . Qu'importe après tout , elle n'ambitionnait pas de survivre à sa quete ...

C'est donc une femme glaciale qui arriva , elle se posa au centre de la pièce et regarda Parménion après avoir fait un salut quasi militaire .

Elle ne disait rien attendant les ordres , pour cette fois encore .

Au vu des réactions désagréables des primogènes, Venise n'avait pas demandé son reste lorsque le Prince les congédia.

Imitant Kaoum qui venait de la toucher à l'épaule pour lui signifier son départ, elle s'agenouilla respectueusement devant son altesse avant de prendre la porte de sa démarche digne de sénateur, cachant ainsi le soulagement certain qu'elle éprouvait à quitter cette pièce.



[Vers les couloirs]

Spoiler:

La suite arriva très vite. Parménion rassembla une force constituée sur les vampires présents au Louvre, et après une heure, ils purent convenir d'un plan et laisser le primogène Tremere les conduire vers l'endroit où se trouvaient les SETHITES et la SENECHALE, grâce au sang fourni par monsieur D'Arcy et au rituel.

HRP:

Les vampires participants au sauvetage sont :
- Parménion
- Monsieur d'Arcy
- Dimitri
- Marion (considérez qu'elle suit le prince, elle ne postera pas, car elle est à priori absente sur le mois de juillet... Voir les absences, sauf si elle peut bien entendu)
- Gatien
- Jean Lefol
- Victor
- Phantom
- Isabela
- Luc
- Rozenminla

Je vous demanderais de respecter les tours de chacun dans la mesure du possible, si une personne ne poste pas dans les 24H, passez son tour... Parménion n'est pas obligé de poster à chaque nouvelle ronde, on va dire qu'il chapeaute l'opération. Merci et Bon jeu!

La suite est ici : http://vampiredeparis.jdrforum.com/t2081-sauvetage-lou-22022011#35594

Non, décidément elle ne comprenait pas ces gens . Elle ne comprenait pas le comportement du primogène malkavian aqui elle avait déjà eut à faire et qui s'était illustré par une arrogance des plus crasses . Elle ne comprenait pas non plus ce prince incapable d'imposer le calme et de gérer les dérapages de ses primogènes; dérapages qui montrant en outre le peu de respect qu'il inspirait à certains ...

Elle ne comprit pas de suite qu'on l'avait affecté d'office à une mission de sauvetage sans lui demander son avis, et encore moins lui offrir une récompense fusse t elle simplement de la gratitude ...
Non , il semblait évident aux yeux de Parménion qu'elle n'avait pas son mot à dire et qu'elle était à son service , ce qu'elle était mais d'une autre manière , pas comme uen servante qu'on sonne et disponible sur le champ à qui on n'a pas même besoin de demander son avis .... Elle fulminait .... Elle avait presque un millénaire d'existance ; sans doute bien moins que Parménion, mais elle n'en restait pas moins une ancienne du clan , à qui on venait de retirer toute dignité , toutdroit au respect de facto. Alors, elle écouta , espérant un geste , une parole .... une demande sur le ton du service ...et cela pendant près d'une heure .
En vain.

Alors quand la pièce se vida ,quand elle fut sure que ses paroles ne pouvaient plus etre entendu que âs le prince elle parla , le regard sévère teinté de déception: elle parla doucement afin que son langage soit le plus moderne possible , elle voulait s'adapter, elle devait s’adapter !

"Prince ,mes oreilles ont du mal à croire ce qu'elles ont odit, votre respect serait à ce point faible envers ma personne que vous donner des ordres sas me demander mon sentiment , semblant partir du principe qu'étant la vostre vassale je serais une esclave qu'on englobe dans ses plans sans lui demander son avis, sans rien proposer en échange .Les temps ont à ce point changé que les cainites sont devenus des moutons dont le Prince serait le berger  traitant ses vassaux sans plus de respect qu'il en aurait envers ces animaux dociles ?? Où est le respect que vous devez à une ancienne du vostre clan pour que vous osiez la conchier ainsi ? Où est le respect lorsqu'un primogene insulte d'autres représentant en votre présence en toute impunité sans que vous ne releviez ni ne restauriez le calme dans l'assemblée? Ma déception est grande, et sans pour autant vous déconfier, je ne participerai pas à cette chasse ou sauvetage qui ne me concerne pas, à une heure si proche des matines .

Je suis certaine que vous êtes un grand homme Parménion, alors je vous en conjure ne vous laissez pas pervertir par la décadence de cette époque ou votre entourage , on suit un dirigeant quand on l'admire et uniquement si on le respecte , et le respect exige d’être mutuel pour être réel."


Puis elle le salue, et quitte le prince.

Départ pour un refuge

Spoiler:

dim 3 avril - reunion primogène.

[lever - appartements du prince]

Parménion s'était préparé rapidement, il entra dans la salle prêt à recevoir tout le monde. Vivian aussi.
La reunion allait commencer. Il avisa les goules de garde du lieu de la reunion.

[ Arrivée des couloirs ]

Dimitri avait pris le soin de laisser Rozenmilna entrer la première.

Le Brujah suivait juste après constatant sans surprise qu'ils étaient les seuls, hormis Parménion, déjà présent.

Quelques pas en direction du Prince avant de s'incliner avec respect devant ce dernier pour le saluer.

" Bonsoir Majesté."

Parmenion se leva lorsque les deux primogènes entrèrent.
Il les salua à son tour dans les règles de l'étiquette.

- Bonsoir Madame de Sancy, Dimitri, comme souvent vous êtes les premiers. Asseyez vous, prenez le temps, les autres ne vont sans doute pas tarder à arriver.

Jacques arriva devant la porte. Mais il hésita avant de rentrer dans la pièce. En effet il serait si simple pour le jeune vampire de tourner les talons, et de quitter la ville de Paris.D'aller voir ailleurs si une autre ville correspondrait mieux à ses projets personnels. Mais quelque temps auparavant, il avait donné sa parole , donc Jacques ne pouvait se dérober à ce qu'il estimait être son devoir.

Il entra donc dans la salle, et s'aperçut immédiatement de la présence du primogène brujah et ventrue, ainsi bien entendu que l'inoubliable présence du Prince. Après avoir regarder toutes les personnes qui étaient là, il prononça quelques mots.

"Bonsoir Votre Majesté. Madame de Sancy, Monsieur Dimitri, je vous souhaite également le bonsoir. J'espère ne pas être trop en retard."