Lou et l'homme quittèrent le salon pour le bureau.

Direction le bureau

Soudain quelque chose attira son attention, la femme qui s’était donné en spectacle venait de faire tomber au sol son jouet multicolore, et elle insulta le gardien en le ramassant ignorant ainsi son hôte le temps de le récupérer. Elle mit une seconde à analyser essayer de comprendre en vain.
Alors d'un geste rapide , elle se releva les yeux fixés sur Orane, le visage grave et plein de reproche et avança de trois pas sans aucune hésitation, puis elle regarda Monsieur D'arcy attendant un signe de ce dernier pour fondre sur la Tremere et lui arracher le bras qui avait ramasser l'objet. Il s'agissait là d'honneur, celui du Gardien, celui du prince qu'il représentait ici, et du sien qui lui commandait de défendre les leurs!

Spoiler:

(Arrive du refuge d'Elea.)

Il se prénta à l'entrée, comme à son habitude, mais au lieu d'y déposer ses armes, il les récupéra, c'est donc avec deux épées courtes simples et solides, croisées dans le dos, que Bastien se présenta face au petit salon. Vétu d'un costume noir impecable dont la seule touche de couleur était la cravate d'une rouge sombre couleur sang.

Le Bretteur entra, saluant tel un gentillhome les personnes présentes, découpant un salut supplémentaire au gardien ainsi qu'a celle qu'il était venu voir (Marion.)

-"Bien le bonsoir."

Puis face à la scéne, celui-ci se redressa, il y avait visiblement -encore- un probleme. Aussi il decida d'attendre un peut afin de voir de quoi il en retournait.

On escorta Jean jusqu'à un local de
sécurité où il fut fouillé. Bien sûr aucune arme ne fut trouvé
sur lui. Jean n'en avait pas besoin à l'endroit où il se trouvait.

Ce petit rituel de sécurité passé,
on conduisit Jean devant une double porte. Il en ouvrit une et se
retrouva dans un petit salon aux voutes baroques. Jean aima tout de
suite cet endroit. La présence tout le long du mur droit de
bibliothèque le ravit. Il aimait particulièrement les livres. Leur
présence le rassurait.


D'autres personnes étaient présentes
dans la salle. Une petite dizaine. Jean ne se rappelait plus quand il
avait vu autant de membres de la famille dans un même endroit. Il
fit en sorte de présenter l'objectif de son portable devant chaque
individu. Une femme retint particulièrement son regard. Sa cascade
rousse lui fît passer la langue sur sa canine droite, lui donnant
plus qu'avant d'être après ses obligations et d'aller chasser une
proie. Il salua tout le monde d'un hochement de tête poli.

Il adopta une attitude sobre et se cala
contre une armoire remplie de livre. Il attendit son tour de passage.
Jean savait que tout était codifié ici et ne voulait pas rompre le
protocole. Son sire lui avait enseigné d'attendre d'être sollicité
avant d'ouvrir la bouche.

Le regard d'Orane fut rapidement interpellé par la rouquine, qui, visiblement, semblait lui en vouloir... Mais pour quoi ? Elle avait fait les choses correctement. Ou peut être pas ? Nooon... Il n'y avait là qu'orgueil mal placé pour son protégé Ventrue qui ne lui avait encore rien reproché. Elle voulait quoi ? Orane se le demandait mais puisqu'il fallait en passer par une conversation fastidieuse et dénuée de tout intérêt.

* Obligée de se présenter soit même parce qu'une crevette à main nue à décider de te regarder de travers. Oriana von Shartzwald, tu touches le fond. *

"Oriana von Shartzwald, que l'on appelle plus communément Orane ou la Renarde pour diverses raisons que je ne suis pas enclin à vous donner. Mais vous pouvez y voir des traits communs avec l'animal comme la ruse et l'instinct. Tremere depuis un temps certain maintenant, je ne suis pas non plus enclin à vous donner ma lignée, ma génération ou mon âge qui sont des informations que seul le Prince entendra. Et vous n'êtes pas Prince il me semble.
Si maintenant, tout est dit et que je n'ai ni fauté par ma révérence maladroite, ni par ma présentation plus que complète ou par mon manque d'étiquette dont je ne me suis jamais cachée et que je préfère ne pas étudier n'allant que pas ou peu en Elyseum, * et maintenant j'irais encore moins... * permettez que je me rassois."

* Je savais pas qu'il fallait une Sentinelle pour protéger les Gardiens... Comme quoi c'est un métier à risque de rester toute la nuit dans un bâtiment sécurisé par des Gardes armés. *

Question rhétorique, elle n'avait fauté en aucune façon et il n'avait rien à lui reprocher.
Elle fit une nouvellement révérence qu'elle tenta impeccable, son agilité l'y aidant, puis posa un regard hautain et méprisant sur la rouquine tout en se rasseyant. Elle n'aimait pas les gens, elle savait pourquoi ! Dénué de tout intérêt et dont les connaissances était tout aussi inintéressantes. En plus leur logique laissait terriblement à désirer. Enfin, elle n'appréciait pas non plus en arriver là mais la situation était tellement ironique ! Elle tourna la tête le Gardien et étira ses lèvres dans un sourire visiblement très amusée par la situation.

Nombre de personne avaient trouvé refuge dans la salle d'attente, en vue voir le prince, ou le gardien de l'Elysium. Il y avait aussi cette femme, la Sénéchale, belle femme au demeurant, qui avait reçu le Gangrel géant.

Morgan gratifia chaque nouvel arrivant d'un salut neutre. La politesse n'engageait à rien.

Une cainite présente dans la pièce se leva d'un coup et vint vers Oriane, le visage marqué par l'envie d'en découdre. La tremere se sentit obligée de se justifier. L'air devenait électrique et les tensions montaient.

Oriane s'était senti obligée de se justifier, vu le commencement d'agression physique qu'elle venait de subir. Mais le gardien eut la réponse appropriée embrassant son rôle à la perfection et enjoignant les deux parties à se calmer.

Morgan eut un regard compatissant envers sa soeur sorcière qui avait visiblement agi avec sincérité et naïveté. Il jeta un regard furtif à la femme qui s'était avancée béliqueuse, sans doute une attitude à mettre sur le compte de la jeunesse ou de la fougue... Il espérait que ce soit bien cela et pas l'ignorance de leurs traditions.

Ce genre de comportement lui faisait perdre du temps à lui et à ses comparses, il fallait passer à autre chose et ne pas oublier ce pourquoi il était là, et ce pourquoi les deux autres Tremeres se trouvaient là également.

- Monsieur D'Arcy, assurément ma compatriote ne pensait pas à mal et effectivement je pense que l'on peut considérer cet incident comme clos...

Gardien de l'Elysium, un rôle très important dans la société vampirique, si pas le plus important. Un poste que Morgan n'enviait pas. Au vu du nombre de personne autour de lui, désirant voir le Prince, il avait parfois l'impression d'être dans ce que les mortels appelaient la salle d'attente des urgences d'un hôpital.

- Sans vouloir abuser de votre patience, le régent Etbatxi a du partir précipitamment de Paris et l'on m'a nommé pour le remplacer au pied levé. Je suis venu directement ici depuis l'aéroport pour déférer à mes devoirs et rencontrer le Prince de Paris. Nombre de tâches importantes m'attendent au Chanterie comme vous pouvez l'imaginer, je vous serais donc infiniment reconnaissant, Monsieur D'arcy, si vous pouviez intercéder en notre faveur auprès du Prince.

Evidément si tous les Tremeres pouvaient être reçus en même temps cela serait un plus.

La réaction du gardien la rassura, tout était sous contrôle,rassurée elle opina du chef en regardant d'Arcy avant de jeter un regard neutre presque amical à la Tremere qu'elle salua de la tête.
Puis elle recula de trois pas pour regagner son fauteuil près duquel elle vit l'envoyé du clan Sollers,elle alla donc à sa rencontre.

"Bien le bonsoir chevalier, c'est grand charmement de vous voir en ce lieu, milles merci d'être venu me quérir si prestement "

Monsieur D'Arcy semblait être parfaitement en symbiose avec son poste.

- Évidement, cela tombe sous le sens. Je serais à votre disposition dès que j'aurais réglé les problèmes courants au sein de notre demeure. N'hésitez pas à me contacter.

*Mince*

Morgan se passa une main dans les cheveux.

- Évidement je préférerais voir le Prince avant toute chose. Je ne sais pas si l'attente sera importante, je n'oserais manquer à mes devoirs par une simple convenance personnelle qui peut attendre avec un peu de bonne volonté.

Est ce que Adam et Orane auraient la patience d'attendre encore plus longtemps? Ca c'était une bonne question.

Jean avait observé les évènements
avec intérêt. Cette petite scène lui avait appris au moins deux
choses. Premièrement que l'homme qui portait le nom de « DARCY »
était le gardien de l'Elysium et deuxièmement que la rousse qui
avait aiguisé son appétit jouait un rôle dans la sûreté des
lieux. Si Jean voulait avoir une chance d'être présenté, il
devrait s'adresser auprès du gardien pour quérir une audience.

Il se porta donc à proximité de
l'homme sans toute fois se faire trop insistant. Il voyait bien que
le gardien parlait avec un autre homme. Il attendrait patiemment que
son tour vienne.


Même si sa priorité était son
audience, Jean ne pouvait s'empêcher de regarder à la dérobée la
femme qui avait fait preuve de caractère. « Décidément
elle a tout pour plaire » se dit il. Son regard remontait
le long de ses jambes, détaillant sa mise. Et toujours ce reflet
enflammé de ses cheveux. Arriverait il à sentir son parfum avant
qu'elle ne quitte la pièce? Jean l 'espérait vraiment.


« Bon ressaisis toi mon vieux,
t'es pas là pour ça! » Et il reporta son attention sur le
gardien.