Bureau du Gardien d'Elysium 20110216

Toréador

Mélissange sursauta au son de la voix pourtant douce, mais l'ayant tirée de sa réverie et rentra dans le bureau.

Elle saluat la jeune femme, ne s'attardant pas à la dévisager.

"Mlle de la Ruisselière, je viens prendre quelques vêtements."

Ventrue

La jeune femme devint livide en voyant l'état de Mélissange, se rasseyant probablement plus pour éviter de tomber dans les pommes que pour se remettre au travail…

« Je…euh…oui… »

Elle tendit faiblement une main vers le porte-manteau, où tronait un cintre emplit de vêtements.

Spoiler:

La porte du bureau du Gardien s'ouvrit, laissant apparaître d'Arcy.

« Ah, Mélissange…prenez donc mon bureau le temps de vous changer…et je suis navré, mais votre coopération ne m'a pas suffit. »

Il semblait réellement contrarié, les traits de son visage froncés, la voix grave et morne, les lèvres pincées.

Toréador

Mélissange sourit à la jeune femme, comme navrée de lui offrir ce spectacle.

"Il semblerait que je déçoive pas mal de monde en ce moment...Je suis certaine que quoi que vous cherchiez, vous finirez par trouver."

Elle prit le cintre et s'engouffra dans le bureau, le remerciant du regard. Il y avait une légère flagrance de parfum dans la pièce, féminin sans en douter, ce qui la fit sourire.

Défaisant l'ensemble, elle le regarda durant un bref instant... Un ensemble noir, l'avait il fait expres ? Etait ce de mauvais augure ? Défaisant lentement le reste de ses vêtements, tout du moins les bribes de tissus arrachés à sa peau, elle enfila le costume, remis un peu sa chevelure en place, ceintra le pantalon.

Elle fit une boule de chiffons de ses anciens vêtements et sortit du bureau comme d'une chrysalide...Enfin la rose ressemblait de nouveau à quelque chose.

La boule de tissus sous le bras, elle se planta à coté de d'Arcy.

"Merci monsieur."

Ventrue

« Oh, vous n'y êtes pour rien…c'est moi qui ait lamentablement échoué…j'en suis le seul responsable. »

Il avait parlé, la machoire serrée, raide comme un piquet, les mains dans le dos.

« Je vous en prie, Mélissange, je n'aimerais déjà pas être à votre place présentement et encore moins en haillons. Permettez que je vous accompagne jusqu'au rez de chaussée ? »

Il lui avait sourit faiblement, lui proposant à nouveau son bras pour l'aider à marcher.

« Navré…je n'ai pas eu le temps de vous trouver un déambulateur. »

Ça aurait pû être drôle…s'il avait accompagné d'un peu de joie sa voix.

Toréador

Elle compris sa déception, rien n'était plus rageant que d'échouer à une tâche qui tenait à coeur.

"Vous faites ma foi un déambulateur plus qu'acceptable." Lança t'elle mi-figue mi-raisin tout en glissant sa main sous son bras, acceptant ainsi sa compagnie vers le rez de chaussé. Faisait il cela par bonté d'âme ou pour la surveiller ? La réponse semblait évidente, pourtant elle n'osa refuser l'offre.

"Vivement que cette nuit finisse en tout cas. A croire que Paris jouïe d'une déformation de l'espace temps. Je les trouve de plus en plus longues...Les highlands me manquent..." Elle avait laché ses mots futiles comme on parle de la pluie et du beau temps, juste pour changer de discussion.

[Sortie vers le salon]

Ventrue

« Il est avéré, je pense, que les déambulateurs sont rarement en costume trois pièces…c'est un bon point pour moi ! »

Ce n'était pas encore une pièce de théatre tordante…mais au moins il faisait un effort, tout en la laissant prendre son bras, lui ouvrant galamment la porte pour leur permettre d'accéder au couloir, en direction du rez-de-chaussée.

« À qui le dites-vous. Avec un peu de chance j'aurais la réponse à deux ou trois questions qui me turlupinent plus que de raison, je suppose…et un tant soit peu de repos dont j'ai la prétention de dire qu'il est bien mérité ! Le poste de Gardien de ces lieux est loin d'être une sinécure…surtout en cette période.
Les Higndands disiez-vous ? Chanceuse que vous êtes…c'est une contrée que j'ai toujours voulu visiter…malheureusement je n'ai jamais quitté mon pays natal…quand j'en avais les moyens. Maintenant ce n'est guère plus simple.
Si je puis toutefois vous être utile en quoi que ce soit, mademoiselle de la Ruisselière, n'hésitez pas… »

Il se pencha élégamment, s'emparant de sa main avec une douceur infinie, lui faisant un baise-main des plus délicats, avant de se redresser, un sourire avenant aux lèvres.

« C'est un mauvais moment à passer…soyez humble et soumise, vous avez des années pour vous en relever. »

Lui glissa-t-il avant de lui ouvrir la porte menant au petit salon où elle devrait patienter le temps d'être recue par Sa Majesté.

[Sortie vers le petit Salon]

Gangrel

[arrivée du petit salon.]

Accompagnée par le gardien, tout deux arrivèrent devant la porte du bureau. Quand Maya reçut un nouveau sms que la voix robotique dans son écouteur lui dicta.
Elle prit donc la parole, tout ceci semblait très important.

-"Pardon. Mais...Primogéne Malkavien...demander mon aide...urgent...Havre. Le prévôt se porte garant...car... pas encore vu la reine."

Elle regarda le gardien visiblement désolée de devoir le quitter ainsi.
Elle attendit tout de même que monsieur blanc ne lui donne congé. C'était là la troisième mission à laquelle elle allait participer dans la soirée, avant même de s’être présentée. Paris manquait donc de chasseurs?

Ventrue

[Arrivée du petit salon]

« Ah ! Ce n'est pas grave, nous reporterons cela à plus tard…filez vite, ne faites pas attendre le Prévôt. Soyez prudente ! »

Il lui sourit.

« Je vous raccompagne au rez de chaussée, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais faire connaissance avec la nouvelle arrivée. »

[sortie vers le petit salon]

Ventrue

[Arrivée du petit salon]

Il tournait comme un lion en cage dans son bureau. Perdu dans ses pensées, il ruminait sans cesse les évènements. Certains souvenirs lui donnèrent des hauts le cœur, qu'il réprima à grand peine avec un nouveau mouchoir de soie blanche, suivi d'une rasade de cognac. Il avait l'impression d'avoir ce goût, horrible, immonde, persistant dans sa bouche. Il avait beau se persuader de l'avoir recraché, il ne pouvait cesser de se dire qu'il s'était souillé…le pire étant sans doute de ne même pas savoir avec quoi, avec quelle partie de la fange.
Si cela avait été possible, livide aurait été bien trop coloré encore pour exprimer son état. Mais tout cela n'était pas fini. Son sacrifice n'avait pas été vain, et c'est avec une fierté certaine qu'il reprit le dessus, il avait œuvré par et pour la Très Sainte Camarilla. En son âme et conscience. Il avait vu juste. Et ils paieraient pour leurs ignominies. Avec un peu de chance, il aurait peut-être même l'honneur de les interroger, ou mieux encore, il se verrait octroyer le droit de donner le coup de grâce. C'est souriant qu'il s'asseya à nouveau à son bureau, dégustant calmement et patiemment un Remy Martin Louix XIII. Une petite merveille à 2000€ qu'il s'était offert il y'a tout juste une année, lorsqu'il avait réussi à récupérer le renégat Costello. C'était la seconde fois qu'il s'estimait mériter de s'en servir un verre…
La caresse du précieux liquide sur ses papilles était un délice…mais il regrettait toutefois l'absence du côté suave, pur, et presque sauvage du Sang dont il s'était délecté il y'a peu…

Ventrue

La sonnerie du téléphone le tira de ses pensées, il s'empressa de décrocher.
- D'Arcy à l'appareil.
- Fort bien. Merci mademoiselle. Vous pouvez laisser mademoiselle de la Ruisselière sortir à sa guise. En dehors de cela, aucun changement de consignes pour le moment. Bonne soirée, mademoiselle.

Il reposa le téléphone. Le sourire gravé sur ses lèvres aurait sans doute stoppé dans leur élan une bande de racailles prête à fondre sur leur victime. Il se retrouva à faire quelques rapides passes contre un ennemi imaginaire, lequel finissait embroché, la lame insidieusement plantée au niveau du cœur, la pointe à peine posée contre le mur, bien réel celui-là. Il rangea son épée, l'air satisfait de lui, finissant le petit fond de cognac restant dans son verre, rangeant avec précaution la bouteille à l'abri des regards indiscrets.
Il s'arrêta devant le grand miroir à l'entrée de son bureau, s'assurant d'être impeccable, se composant un visage sérieux, avant de quitter le bureau, non sans saluer mademoiselle Constance d'un sourire aimable, voire même ravi.

[Sortie vers le petit salon.]

Toréador

[Entrée depuis les archives.]

Mélissange avait trainé la patte jusqu'au bureau du gardien, ne sachant pas vraiment si elle avait envie de suivre les ordres de la reine sur ce coup.

Après tout, que lui devait elle ? Un jugement hatif sur des évènements n'ayant pas encore eut lieu ! On aurait crié à la dictature pour moins que ça ! Elle se rappela alors le sort du duce, ce qui fit naitre un sourire glaciale de ravissement sur les lèvres tremblantes de la jeune femme.

Elle ne prit pas la peine de remettre de l'ordre dans sa tenue, se sachant impécable et frappa à la porte.

Ventrue

Une voix féminine se fît entendre de l'autre côté de la porte…

« Oui ? Entrez ! »

Toréador

Mélissange entra dans le bureau puis se rapprocha de la jeune secrétaire.

"Mlle de la Ruisselière, je dois parler à monsieur d'Arcy sur ordre de la reine."

Elle n'avait pu s'empêcher de lever les yeux au ciel.

Ventrue

La secrétaire se leva pour accueillir la Rose, l'invitant d'un geste grâcieux de la main à s'installer dans un des confortables fauteuils du vestibule.

« Monsieur d'Arcy vient tout juste de descendre…je l'appelle de suite. »

Elle décrocha le téléphone et appuya sur un bouton.

- Monsieur Deb…d'Arcy, mademoiselle de la Ruisselière est dans votre bureau, et veut vous parler sur ordre de Sa Majesté.
- Bien monsieur d'Arcy…je lui passe le message monsieur d'Arcy.

« Monsieur d'Arcy sera là d'une minute à l'autre, si vous voulez bien patienter… »

Il n'avait même pas encore posé sa main sur la porte du petit Salon, commençant déjà à savourer l'excitation du moment qu'il fût interrompu par son téléphone…il remonta les marches deux à deux, franchissant la porte du vestibule sans s'annoncer. Sans un regard pour sa secrétaire, le visage fermé, il observa Mélissange rapidement, constatant son intégrité physique…autant que faire se peut, en tout cas, vu son état.

« Mademoiselle de la Ruisselière…si vous voulez bien vous donner la peine… »

lui dit-il en indiquant la porte menant à son bureau, lui ouvrant pour la laisser passer, avant d'y entrer lui-même, refermant la porte, et d'aller s'installer, lui indiquant un siège d'un geste de la main.

Toréador

Mélissange aurait voulu sauter sur la secrétaire afin de l'empêcher de parler, mais apres tout, elle ne faisait que son travail. Si monsieur d'ARcy n'était pas là, il ne l'était pas ! Elle aurait pu en profiter pour aller faire un tour et...Mais de là à aller le déranger lui enlevant ainsi la possibilité de s'esquiver quelques heures...

Le gardien rentra dans son bureau, l'invitant à le suivre, ce que la rose fit tout en lançant un regard noir à la secrétaire comme la jugeant fautive de ce qui allait se passer dans le bureau. Son amour propre allait encore en prendre un coup.

La rose prit place dans le fauteuil, ses longues jambes croisées et le regard sombre rivé sur le briquet qu'elle tenait en main et qu'elle n'arrétait pas d'actionner, comme subjuguée par les étincelles qui en sortaient.

Elle attendit d'avoir droit à la parole. Dieu qu'elle avait horreur de devoir se soumettre !

Ventrue

Il devait probablement la fixer, mais son regard restait caché derrière ses verres fumés…il joignit ses mains gantées sur son bureau. Son visage restait neutre, mais les rides visibles entre ses arcades sourcillières semblaient montrer une forme certaines d'inquiètude…ou du moins de questionnement.

« Heureux de voir que vous êtes encore parmi nous, mademoiselle Mélissange, mais quelque chose me dit que ce que vous allez m'annoncer ne sera pas des plus plaisants…ou me fourvorai-je ? Je suis tout oùie… »

Le ton de sa voix cherchait à donner un peu de légèreté à la situation, heureux de la voir, et comme si quoi qu'elle puisse lui annoncer cela ne l'ébranlerait pas. Il avait même souri !

Toréador

La rose leva enfin les yeux de son briquet, qu'elle continua cependant à actionner machinalement. Plantant un regard fier dans les grandes lunettes de soleil, elle eut un rictus ennervé.

"La souveraine de Paris, souhaite monsieur d'Arcy que vous m'appreniez les bonnes manières à utiliser devant une reine."

La rose avait presque craché les mots, activant un peu plus son geste sur le briquet alors que l'une de ses jambes commançait à se secouer quelque peu nerveusement.

"C'est ridicule..." Murmura t'elle.

Elle aurait voulu lui dire toute la bêtise de cette demande. Elle connaissait l'étiquette sur le bout des doigts et s'était toujours comportée impécablement devant cette...

La rose sembla prendre une grande respiration.

Ventrue

Un sourcil dépassa de la paire de lunettes, marquant sans doute l'étonnement quant à l'éxigence de Sa Majesté.

« Ainsi donc vous n'avez sû garder votre langue ou votre avis pour vous ? Et bien qu'il en soit ainsi. Vous serez mon élève pour les nuits à venir… »

Il lui sourit gentiment moqueur.

« Rassurez-vous, je suis sûr que vos lacunes sont davantages de l'ordre du caractère que de l'éducation, cela ne devrait pas être bien difficile à combler…à condition que vous acceptiez d'abandonner votre orgueil quand c'est nécessaire. Cela me navrerait d'avoir à sévir, vu votre état…je suis persuadé que vous comprendrez parfaitement que je ne puis me permettre d'échouer. Avec un peu de bonne volonté de votre part, tout se passera pour le mieux. Veuillez cesser de passer vos nerfs sur ce briquet je vous prie ! »

Ses mots étaient agréables à l'oreille…au départ. La suite était sans concession. Froide comme la pierre, sérieuse comme la mort. Il semblait prendre cette tâche plus qu'au sérieux.

Toréador

"Les nuits à venir !" Effaré, le regardant avec des yeux ronds outrés, elle faillit en lacher le briquet.

"Sévir vu mon état ?" Etait elle donc revenue à l'époque des sévices corporels ? Qu'elle idée saugrenue ! Cela lui rappelerait le bon vieux temps avec son cher Sir, pouvant même s'avérer savoureux ou amusant.

"Abandonner mon orgeuil ?" Elle était soufflée alors qu'elle se rendait compte qu'elle avait presque bondit du fauteuil, poussée par l'exaspération et certainement pensant sortir du bureau.

Elle reprit place, jouant avec son briquet mais cette fois en le faisant virevolter entre ses doigts.

"La punition n'était pas pour moi à la base. Trop faible m'a t'elle dit, elle me l'a donc infligée. Je n'ai pas manqué de respect à sa mejsté, que ce soit clair, monsieur d'Arcy."

Elle stoppa net son jeu de briquet.

"C'est un cadeau de la reine afin que je subisse ma prochaine punition, fascinant, vous ne trouvez pas ? Voyez vous, mon orgeuil me pousse à vouloir prendre sur moi toute responsabilité quand à cette affaire, même si je ne vois toujours pas où était le mal et en quoi il mérite les flammes..." Son regard froid transperçait d'Arcy, la rose n'était pas prête de plier sur ce point.

Ventrue

La Rose était passé par tout les états, s'agitant comme un poisson hors de l'eau. Lui était resté de marbre. Pas un sourire. Pas une expiration. Aucun mouvement, les mains jointes sur son bureau. Quand, enfin, elle eut finit de s'agiter, il se recula pour s'appuyer contre le dossier de son siège, avant de prendre la parole d'une voix calme…au début du moins.

« Taisez-vous donc mademoiselle de la Ruisselière. Vous rendez-vous compte qu'en moins de trente secondes j'ai réussi à ce que vous cherchiez à me tenir tête, à savoir que mes ordres ne vous plaisaient pas, à vous faire bondir du fauteuil…et vous vous étonnez d'avoir mis Sa Majesté en colère et de subir son courroux ? »

Il ne faisait qu'établir un constat, sans jugement.

« Vous vous gargarisez de connaître l'étiquette. Soit ! Montrez-le et respectez-là ! À l'heure qu'il est vous n'apparaissez que comme une enfant gâtée et rebelle…chose que je ne suis visiblement pas le seul à penser ! Vous avez la chance d'être une Rose pour avoir encore votre tête ! Réveillez-vous mademoiselle de la Ruisselière ! Votre seul droit ici est de vous taire et d'obéir, que cela vous plaise ou non ! Vous n'êtes qu'une Nouvelle-Née parmis tant d'autres ! Je me contrefiche de votre avis, de votre fierté ou de votre orgueil, vous ferez ce que je vous ordonne à la lettre et sans le moindre soupçon de rebellion.
Suis-je bien clair ? »

Il semblait prendre la situation à cœur. Point de mépris dans son ton, mais plutôt une attitude paternaliste, sévère, directe, mais juste…

« Je veux vous voir à la première heure dans mon bureau la nuit prochaine. J'ai à faire pour le moment. Laissez ce briquet ici, vous et moi ferons en sorte de le rendre inutile. Sans rancune, mademoiselle Mélissange ? Nous sommes dans le même navire… »

Il se redressa de toute sa hauteur, tendant une main gantée.

Toréador

Ses poings se sérrèrent, ses yeux se fermèrent et ses lèvres se pincèrent. De toute évidence, la jeune femme faisait un gros, très gros, énorme effort pour ne pas répondre, pourtant, elle en aurait eut des choses à dire.
De quel droit la baillonait on ? Les humains joussaient de plus de liberté !
Répondre, c'était retarder la fin de son calvaire. Se taire, jouer à l'hypocrite, c'était jouir d'une réduction de peine...La rose eut vite fait de choisir !

*Hotepsekhemouy , Nebrê, Binothris, Ouneg...*

En tout cas, il ne devait pas dépasser les bornes, la reine avait dit d'apprendre, pas d'obeir aveuglément !

* ...Snedj, Horus Sekhmeb, Peribsen, Khâsekhem, Khâsekhemouy * Egréner les noms des pharaons de la deuxième dynastie avait toujours eut pour effet de la calmer.

" Djadjay " Le dernier nom lui échappa dans un murmure, elle rouvrit son charmant regard lumineux, esquissa un magnifique sourire enjoleur puis se leva gracieusement.

"Certainement , monsieur d'Arcy." Répondit elle d'une voix chaude et voluptueuse, offrant une toute autre image de sa personne, loin de la jeune femme si authentique, passionnée et fougueuse.

Elle prit la main offerte avec légèreté, la quittant avec suavité. Le briquet fut déposé sur le bureau, après tout, celui ci ou un autre, qu'elle importance ?
Un signe de tête courtois et pompeux à souhait elle rajouta.

"Puis je disposer ?" Elle attendit patiemment la réponse.

Ventrue

Il restait encore à travailler le comportement. Elle se débrouillait bien, mais était encore trop impulsive. Lui, reprocher à quelqu'un d'être impulsif. Cette simple pensée le fît sourire. Sourire qui disparu bien vite…qu'elle sache donner l'apparence était une chose, mais son attachement à la Camarilla, ou plutôt son manque d'attachement l'inquiétait au plus haut point. Elle n'avait visiblement pas compris que sa Nature nécessitait un carcan bien plus ferme et rigide, mais néanmoins juste, pour lui permettre de ne pas sombrer. N'avait-elle donc pas encore entrevu ce dont Elle était capable ? Était-elle si jeune, pour croire encore que son désir liberté était ce qui la sauverait, que c'était ce dont elle avait besoin ? Avait-elle seulement conscience que ce sentiment de toute puissance n'émanait pas d'elle mais ne faisait que réfléter ce vers quoi Elle voulait la faire tendre insidieusement ? La nuit prochaine. Il saurait. Il s'en assurerait. Et ferait le nécessaire.

« Bien…vous pouvez y aller, mademoiselle Mélissange. Évitez de faire des vagues d'ici demain…cela voudrait mieux. Pour nous deux. »

Il se fendit d'un sourire se voulant encourageant, afin de tenter d'effacer quelque peu la brusquerie dont il avait fait preuve pour la tester.

Toréador

Mélissange avait gardé son magnifique sourire, figé sur son visage de cristal comme un mannequin en vitrine.

"Bien entendu monsieur d'Arcy." Répondit elle de sa voix toujours aussi suave tout en s'inclinant respectueusement. Elle fit quelques pas en arrière avant de se retourner et enfin sortir du bureau tout en se disant qu'elle ne pourrait pas passer plus d'une nuit à jouer les hypocrites.

Il n'était pas dans sa nature de faire du flonflon et encore moins de jouer les ecervelées. C'était trop dur, elle allait flancher !

"AHHHHHHHAHHHHHHHHHHHHHHAHHHHHHHHHAHHHHHHHHHHHHHHhh"

Un cri sortit du fin font de son âme blessée et humilièe jaillit de ses lèvres pincées au sourire disparu, faisant sursauter les présents et certainement arrivant en écho jusqu'aux oreilles de d'Arcy.

Elle s'excusa d'un sourire aupres des personnes qu'elle avait surprise puis fuya le Louvr d'un pas décidé. Paris pouvait bruler, elle s'en lavait les mains...

[Sortie vers Bar la fée verte]

Ventrue

Le cri de rage et d'exaspération de Mélissange le fit sourire. Cela avait été tellement facile ! À peine trente secondes de pression, quelques phrases, et elle était déjà sur la brêche. Certes, sa nuit n'avait été des plus reposantes. Il aurait dû la punir pour son comportement, mais il savait aussi que cela n'aurait servi à rien d'autre que la braquer. D'autant qu'elle était dans un trop sale état…il n'aurait même pas pû en profiter. Demain elle aurait probablement profité du repos pour régénérer une partie de ses blessures…Il se leva à nouveau, quittant son bureau pour se diriger vers le petit salon, pouvant enfin se focaliser à nouveau sur le novice. Sa main étreignit la garde de son épée, avant de glisser dans son dos tandis qu'il descendait l'escalier…

[Sortie vers le petit salon]

Ventrue

[Arrivée du petit salon]

Il avait été silencieux durant le trajet vers son bureau, puis pénétra dans le vestibule, s'adressant à la jeune femme qui s'y trouvait.

« Mademoiselle Constance, faites venir des vêtements pour cette demoiselle je vous prie… »

Puis il invita la nouvelle arrivée à entrer dans son bureau d'un geste de la main, après en avoir ouvert la porte.

« Prenez place… »

Il fit le tour de son bureau, ouvrit un bar en forme de mappemonde, et se servit un verre d'alcool.

« Désirez-vous boire quelque chose ? »

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