Bureau du Gardien d'Elysium 20110216

Ventrue

[Arrivée du petit Salon]

Une fois le vestibule désert passé, ils arrivèrent dans le bureau à proprement parler. Il désigna d'une main une chaise libre, lui faisant le tour pour s'installer dans son siège, croisant ses mains gantées de noir sur le bureau devant lui.

« Installez-vous donc Régent, je vous en prie. Je vous écoute. »

Trémère

Viens du petit salon

Doryan suivit silencieusement D'Arcy dans les couloirs, il accepta la chaise et s'y adossa complètement, croisant les jambes et joignant ses mains sur ses cuisses.
Une fois installé il regarda le ventrue pendant quelques secondes sans rien dire, comme s'il cherchait à le jauger...
Il ouvrit enfin la bouche pour lui parler en souriant, le regard perdu dans la contemplation du bureau.

"En général dans ce genre de situation on commence par discuter du formel pour passer a l'informel par la suite, lorsqu'un lien est établi entre les interlocuteurs. Je ne pense pas qu'un tel lien existe un jour entre nous, aussi vais je commencer par l'informel.
Je pense, si vous me le permettez, que votre primogene a un .... comment dire... C'est une femme charmante, qui a beaucoup d'admirateurs, dont moi. Cependant, l'un d'entre eux semble particulièrement virulent et ce depuis assez longtemps si j'ai bien compris. Cette situation semble lui peser..."

Doryan se tut, et fixa les lunettes du gardien. Il attendait une quelconque réaction....

Ventrue

D'Arcy n'avait plus bougé du moindre millimètre depuis qu'il s'était installé, attendant que Doryan prenne la parole, ne bougeant pas davantage une fois qu'il eut fini son laïus. Il resta silencieux une dizaine de secondes avant de prendre la parole.

« ! Il me semble effectivement assez peu probable que nous devenions autre chose que des membres de notre Très Sainte Camarilla qui se côtoient par la force des choses. Mais poursuivez, je vous en prie. »

Trémère

Bien, la réaction a la mention de sa primogene n'était pas aussi virulente que la dernière fois... Toutefois il se sentait peu enclin a s'épancher sur les petits problèmes qu'il avait eu dernièrement...

"Et bien, je pense que le bien de votre clan, et donc de notre camarilla passe par la bonne santé de votre primogene, aussi sachez que si cet admirateur venait a nuire a notre secte, je suis disposé a vous apporter mon soutien. Sans contrepartie autre que les renseignements nécessaires bien sur..."

Ventrue

Il avait bougé ! En s'adossant dans le fauteuil, posant ses avants-bras sur les accoudoirs.

« Régent, je pensais qu'il s'agissait d'une erreur de votre part, mais il semble que cela ne soit pas le cas, aussi permettez-moi de vous corriger. Mademoiselle Boniface n'est, depuis la nuit dernière, rien de moins que notre Sénéchal. Ceci étant dit, bien que nous ne soyons pas les meilleurs amis du monde, je vais vous donner un conseil, que je vous invite vivement à suivre. Vous n'avez absolument rien à craindre pour la santé de mademoiselle Boniface. Je connais l'admirateur en question de réputation, et je ne connais vraiment pas grand-monde qui puisse se permettre de s'y opposer d'une manière ou d'une autre. Si vous voulez rendre service à Lou, le mieux que vous puissiez faire est de suivre à la lettre ce qu'elle vous demandera. »

Trémère

Doryan eut un petit sourire... Il se doutait qu'il ne se laisserait pas tenter par une alliance aussi facilement, surtout en raison de leur passif.
Il haussa les épaules et reprit la parole.

"A vous de voir. La balle est dans votre camp à présent, mais rappelez vous qu'autrefois, l'alliance de nos deux clans à permis de vaincre les démons transylvains sur leur propre terre...
Enfin, pour en venir à la partie plus formelle de notre entrevue, une de mes collaboratrice a détecter de grosses failles dans les systèmes de sécurités du Louvre.
Cet Elyseum étant le lieu de repos de la reine je vous propose de vous fournir quelques protections magiques afin de renforcer sa défense."

Ventrue

« C'est tout vu Régent. Laissez notre Sénéchale en paix, et tout ira pour le mieux. »

Il s'était redressé du dossier de son fauteuil, s'emparant d'un stylo et d'une carte de visite, griffonnant rapidement quelques mots dessus, puis la fît glisser couverte de sa main vers le Tremere, la retirant juste avant qu'il ne la prenne. Il avait parlé durant tout ce temps, comme si son geste n'avait pas existé, se réinstallant au fond du fauteuil.

« Pourriez-vous être plus précis Régent ? »

Spoiler:

Trémère

Doryan prit la carte tendue et lu le petit mot, son sourire ne s'élargit pas, sa pupille ne se rétracta pas, il n'eut aucun signe de connivence envers son interlocuteur...

"Et bien c'est très simple, vous ne disposez d'aucune protection contre les fantômes, garous, démons et autres créatures qui en général ne nous sont pas bienveillantes, quand elles ne sont pas au service pur et simple de l'ennemi.
De plus une source importante d'activité tellurique incontrôlée a été détectée dans vos sous sols, chose qui au choix les attirent et/ou facilitent leurs interactions.
D'autre part rien ne semble réellement empêcher nos confrères d'user de leurs pouvoirs, et là aussi je peut vous aider..."

Ventrue

« Quels en sont les tenants, aboutissants et autres conséquences pour nos confrères visitant le Louvre ? Et quel est votre prix si prix il y'a ? »

Trémère

"Et bien, dans un premier temps il va falloir me faire confiance, ce qui j'imagine est en soit assez rebutant pour vous..."

Il fit un petit clin d'oeil avant de poursuivre.

"Pour le prix je ne vous demanderai rien d'autre que de quoi couvrir l'opération en question, il faudra du sang, beaucoup de sang... Je pense à une sanction suffisamment visible et dissuasive pour que ces petits chenapans aient à coeur de ne plus recommencer, sans forcément leur causer de trop grave préjudices. Bien sur je peut exclure certaines personnes de cette contrition, comme la reine et vous même."

Ventrue

« Seriez-vous en train de me dire que vous désirez obtenir du Sang de tout les membres de la Cour ou presque contre la mise en place de vos protections ? »

Il n'avait pas eu la moindre réaction physique. Un bruit de vibreur se fît entendre.

« Excusez-moi. »

Il observa l'écran, et répondit rapidement à un SMS avant de ranger le téléphone et reporter toute son attention vers le régent.

Trémère

Doryan éclata de rire, il lui fallut presque une minute pour se reprendre.

"Non monsieur. J'aurais seulement besoin de vitae humaine en grande quantité. Pour exclure les personnes de ce pouvoir par contre il me faudra effectivement du sang ou leur nom véritable.
Le nom d'une personne est un véritable focus, permettant beaucoup plus de choses que le sang, aussi mieux vaudrait rester sur du sang qui restera sous l'observation de quelqu'un en qui vous ayez confiance pour vérifiez que nous ne détournerons rien."

Ventrue

Il était resté impassible.

« Vous n'êtes pas très clair, ne vous étonnez pas d'être mal compris. Mais j'ai vite tendance à oublier que le Français n'est sans doute pas votre langue maternelle, aussi passons, voulez-vous ?
Je dois voir Sa Majesté pour une décision telle que celle-çi, je n'ai pas le pouvoir suffisant. Votre présence serait plus que bienvenue pour répondre aux interrogations légitimes que notre Reine pourrait avoir. Puis-je compter sur vous ? Je tâcherais d'arranger un entretien cette nuit-même. »

Trémère

Visiblement l'entretien était terminé. Doryan se leva donc et salua le gardien.

"C'est exactement ce que je souhaitais.
Vous avez mon numéro si vous avez la moindre question monsieur, en attendant il va me falloir retourner auprès de mes livres car j'ai déjà une mission en cours confiée par notre souveraine.
J'espère avoir été assez clair afin que je puisse aider au mieux notre très sainte camarilla."

Départ vers (je sais pas encore j'éditerais

)

Ventrue

« Très bien monsieur…je vous contacte dès qu'un horaire aura été fixé. Bonne soirée. »

Il se leva, s'inclinant comme son Rang le méritait, laissant le Régent sortir du bureau, il s'assit de nouveau, s'emparant du téléphone pour expliquer la situation à la Garde Carmine, la chargeant de faire parvenir les informations à la Reine, utilisant ensuite le sien pour appeller suite à un message qu'il venait de recevoir.

Sétite (Toréador)

(petit salon)

elle monta quelques minutes après l'envoie du dernier message, placant sa robe, s'assurant que ses cheveux étaient bien... souriante, elle frappa légèrement à la porte, ses doigts effleurant à peine le bois de celle-ci !

Ventrue

Il se leva, remettant son smoking en place, veillant à ce que son nœud-papillon soit impeccable, puis ouvrit la porte, souriant.

« Mademoiselle Luddmila, vous êtes autant ponctuelle que sublime, entrez-donc, entrez ! Soyez la bienvenue dans mon bureau encore désert… »

Il s'empara délicatement de la main de la Rose, lui faisant un baise-main dans les formes, se contentant de s'incliner sans la toucher des lèvres.

Sétite (Toréador)

Lorsque la porte s'ouvrit, Luddmila afficha son sourire le plus charmant, ses yeux brillaient, heureuse de revoir cette homme dont elle ignorait le prénom.

lorsqu'il prit sa main il put en sentir la douceur

Merci ! cher gardien... encore une fois félicitation pour votre nomination à ce poste prestigieux. j'espère sincèrement que ces nouvelles fonctions vous plairont.

elle était entrée dans le bureau lentement en discutant, ne le lâchant pas des yeux, l'admirant, de déshabillant presque du regard. Elle alla s'adosser au mur.

Mais égoistement je trouve votre nouvelle fonction bien triste... enfin très égoistement !

elle rit et observa les lieux. Son rire était clair, doux et sincère.

Mais jusqu'a présent comment vont les choses pour vous monsieur d,Arcy?

Ventrue

Il l'avait accompagnée dans le vestibule, marchant à ses côtés, lui ouvrant la porte permettant d'atteindre son bureau, une main gantée de noir l'invitant à le précéder, avant de la refermer dans un silence à peine troublé par les escarpins de la Rose et les propres chaussures vernies du Ventrue. Il semblait parfaitement à l'aise, détendu, ravi de sa présence.

« Merci encore mademoiselle Luddmila…oh vous savez, il ne s'agit pas ici de me plaire ou non, mais tout simplement d'apporter ma pierre à l'édifice de notre Très Sainte Camarilla. »

Il s'arrêta avant d'atteindre son bureau, restant à deux pas face à Luddmila appuyée contre le mur, ses mains gantées jointes dans son dos.

« Triste ? J'ai peur de ne pas vous suivre…le protocole peut certes paraître quelque peu rigide, mais il ne faut pas oublier son intérêt premier, celui d'être le rempart face à la bestialité que l'on trouve, par exemple, chez nos ennemis qui sont pires que des animaux sauvages…j'y vois pour ma part une certaine forme de noblesse, le raffinement d'une civilisation évoluée comme l'est notre Secte…mais je suis très curieux de connaître votre point de vue… »

Son regard restait caché derrière ses verres fumés, mais sa stature ne trompait pas, il l'observait, il ne pouvait que l'observer. Le sourire qui ne quittait pas ses lèvres était la preuve que sa présence lui était des plus agréables.

« À vrai dire, les choses ont commencé sur les chapeaux de roue, j'ai eu à m'occuper de monsieur Thibault, et le moins que je puisse dire c'est que son éducation laisse plus qu'à désirer. Ajoutez à cela une tension certaine entre deux de nos Semblables, des entretiens insipides voire désagréables…bref, il faut savoir donner de sa personne pour le bien commun ! Ceci dit, votre présence, votre délicatesse, votre raffinement suffisent à faire oublier ces moments quelques peu difficiles. Vous êtes la preuve que la Camarilla est la voie à suivre, la seule et unique…
Oh mais je manque à tous mes devoirs, pardonnez-moi, ne restez pas debout, prenez donc un siège…désirez-vous boire quelque chose ? »

Il se dirigea vers un des sièges du bureau, le soulevant par le dossier, l'éloignant du meuble pour lui faciliter l'assise…

Sétite (Toréador)

Elle l'écoutait discourir debout contre le mur... faisait il celui qui ne comprenait pas ? surement ! Il ne pouvait en pêtre autrement...

elle souriait l'écoutant bien sur le protocole... il aimait vraiment ?!? non... il en voyait l'utilité... des être barbares bien sur... Les chose commencaient effectivement en grand !

non je vous remercie infiniment de l'offre par contre !

elle prit place sur la chaise qui lui offrait croisant les jambes dans un geste suave

Je suis heureuse de voir que vous prenez vos fonctions nouvelles avec une telle philosophie ! Mais vous aurez moins de temps pour vous... j'imagine que c'est l'un des prix a payer ...

sa main replaca une mèche de cheveux et redéposa sa main sur son genou.

Ventrue

Il laissa Luddmila s'installer, humant discrètement l'odeur qu'elle dégageait, retirant délicatement ses doigts gantés prisonniers entre le dossier et les délicates épaules de son interlocutrice, avant de s'installer derrière son bureau, faisant face à la splendide Rose.

« C'est tout naturel je vous en prie…ne vous inquiétez pas tant pour mon temps libre…ma secrétaire ne tardera plus à arriver, je vais d'ailleurs devoir aller la chercher d'ici une quinzaine de minutes. Elle pourra prendre en charge une bonne partie des affaires courantes, ce qui allègera d'autant mon emploi du temps.
Vous trouviez cela égoïstement triste disiez-vous ? Expliquez-moi donc cela… »

Il se fendit d'un sourire charmeur…oserait-elle être davantage explicite ?

Sétite (Toréador)

Il jouait les inoncents ! et il aimait ca en plus ! Luddmila afficha une mine triste

Eh bien... pour être honnete... si vous aviez eut a votre disposition plus de temps Monsieur d'Arcy... si vous aviez eut plus de temps j'aurais aimé tenter de vous convaincre de visiter cette ville en ma compagnie et même pousser l'audace a tenter de connaitre votre prénom...

elle haussa les épaules

malheureusement, il semble que... enfin vue cette charge nouvelle et... la diminution de votre temps il nous sera impossible d'en profiter...

elle lui sourit

et je trouve que c'est bien dommage ! je n'ai qu'un tout petit truc a faire et ensuite... mais enfin ce ne sera pas possible !

Ventrue

« Je me dois de vous avouer que vous n'auriez pas grand effort à fournir pour me convaincre… »

Son visage se baissa quelques secondes, laissant le silence planer, comme s'il était lui-même étonné - voire honteux - d'avoir osé dire une chose pareille…

« Où en étais-je, ah oui, malheureusement, je risque d'être assez souvent coincé au sein-même de l'Elysium. Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir Sa Majesté, ni de me trouver un - ou une - suppléante afin d'en savoir davantage sur mes prérogatives et pouvoir obtenir quelques heures de liberté. Peut-être sauriez-vous m'aiguiller, avez-vous déjà occupé tel poste ? Ou peut-être connaissez-vous mieux que moi les désidératas de notre Reine vis-à-vis de la tenue du poste ? »

Sétite (Toréador)

Malheureusement je ne puis vous aidez j'ai toujours trop bougée et trop aimé le gout de ma propre liberté pour m'enchainer à un seule endroit peu importe le prestige de la chaine et je ne connais pas grand chose au protocole ! il vous faudra je le craint rencontrer notre souvraine qui en fait, est la seule à pouvoir vous aiguiller sur ses volontés !

Elle se leva et vint près de lui, s'assoyant sur le bureau jambes croisés.

Mais je suis curieuse... expliquez moi pour quelle raison je n'aurais pas eut grand effort a fournir ? ... je suis curieuse !

ell déposa, élégante, ses mains sur son genou dénudé par le pan de la robe qui était ouvert

Ventrue

« C'est vous qui le dites ! J'aurais pourtant parié, après avoir observé votre attitude, vos manières, que vous êtes une personne aussi capable, sinon plus, que moi à tenir les rènes du protocole… »

Ses mains gantées étaient posées sur les accoudoirs de son fauteuil. Le déplacement gracieux de la Rose sembla accaparer toute son attention, au point que plus aucun mot ne sortit de sa bouche, jusqu'à ce qu'elle s'installe à ses côtés, assise sur son bureau. Puis de sa main posée sur son genou à la peau nue, son regard remonta vers son visage, non sans suivre les courbes délicieusement soulignées par sa tenue, reprenant la parole, un sourire inextinguible gravé sur ses lèvres. Même si elle ne pouvait voir son regard, elle le sentait posé sur elle.

« Et bien…je pense, pour être franc, qu'il faudrait être un enfant de la Lune pour refuser l'opportunité de visiter Paris, et découvrir ses trésors en la charmante compagnie d'une Rose telle que vous…mais permettez-moi de revenir sur ma parole…erm…concernant l'étiquette…peu ont l'audace de venir s'asseoir, même avec toute la grâce du monde, sur le bureau du Gardien d'Elysium…et prendre le risque de devoir subir son courroux…tenez-le vous pour dit… »

Il avait tenté de se composer un visage sérieux pour réprimander - gentiment - la Rose, mais il restait un peu trop souriant pour paraître réellement échaudé par son attitude.

« voyez-vous, je suis moi aussi très curieux…nous nous connaissons si peu ! Je ne sais même pas si j'ai à faire à une pétillante Nouvelle-Née, à une chatoyante Ancilla ou à une éclatante Ancienne…sans compter je vous avoue être quelque peu gêné de vous appeller si familièrement par votre prénom, je n'en ai pas l'habitude, ce que vous comprendrez aisément de part mon Sang j'imagine… »

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