Audience auprès de Sa Majesté [15/02 IG - 06/09 IRL]

Nosfératu

Le Nosfératu entra.
La porte se referma lentement derrière lui, fermée par la pétale qui était venue le chercher dans le petit salon.

Lorsque le petit *clac* de la clenche se fit entendre, il se retourna pour regarder la porte avec un regard un soupçon mélancolique.
Il ferma les yeux et se retourna lentement.

La pétale passa devant lui et il lui emboîta le pas pour être amené à la distance souhaitée pour la présentation.
Il aurait pu admirer la décoration au passage, s'il n'était pas préoccupé par ce qu'il allait bien pouvoir dire à la Reine.

Il revenait sur la capitale, après de longue années d'absence.
Il ne savait pas trop pourquoi, il avait juste envie de revenir, un peu comme un meurtrier quelques temps après son crime pour se rappeler des détails... ah mais ?
Et son Sire, il ne le sentait plus depuis qu'il s'était éloigné et qu'il avait rejoint une petite coterie, mais il était certain qu'il était toujours en vie... ou dû moins le voulait-il.

La seule chose dont il était sûr, c'est qu'il allait demander une chambre au Palais pour pouvoir devenir une sorte... d'espion, il aimait beaucoup les romans et les films d’espionnages.
La Reine pourrait peut-être apprécier d'avoir quelqu'un comme lui, ayant envie de jouer les James Bond...

La pétale leva une main.
Il devait s'arrêter là, soit.

Il regarda le trône et la monarque, puis il se redressa pour mieux exécuter une révérence.
Votre Majesté.
Anathème, du clan Nosfératu.
Je viens me présenter à vous comme l'exige nos Traditions et vous propose également mes modestes talents.

Il resta en position, face vers le sol, les yeux fermés, concentré sur un bruit, un son ou une parole qui lui permettrait de se redresser.

[Arrivée de sa chambre]

Le nosfératu était entré... Dès le premier instant où cet être entra dans les lieux la prestance de l'ancienne se fit plus forte, pesante peut être même oppressante. Un âge sans fin se posa sur le corps du camariste, quelque chose de plus âgé que les fondements de sa civilisation. Les froissements d'étoffes résonnaient sur les dalles. La pétale s'éloignait doucement, prenant garde à chacun de ses pas. Un fond sonore semblait vivre dans la salle, quelque chose de fin, d'apaisant qui contrastait avec la femme se tenant sur le trône. Cette nuit les lèvres charnues était peinte de cerise, la soie peignée à la Francaise. Une odeur de muguet s'échappait du cou accueillant un sang si puissant.

"N'avez vous rien oublié ?"

Nosfératu

*irk* couina le rat.

Il se tassait maintenant plus qu'il ne faisait révérence.
Les mains jointes, il se tordait les doigts et se mordait les lèvres.

Il se sentait mal à l'aise, s'il était humain, il aurait probablement déjà perdu le contrôle de ses sphincters... deux fois.
Il essayait de réfléchir, mais quelque chose en lui... lui disait simplement de fuir, courir vite, courir loin courir... encore.

L'idée de ne pas du tout être à sa place et commença à bafouiller.

Euh... Je... euh... hé... euh... Je vous remercie pour m'avoir hébergé ce jour Majesté ? hasarda t'il.

Les yeux plissés, la tête légèrement enfoncé dans les épaules et si le tapis avait des yeux, il rigolerait de la moue du Nosfératu, tel celui d'un enfant craignant de se prendre un coup.

Un soupire extirpa la consternation de la reine, ce n'était pourtant pas si sorcier, son nom, son clan, sa lignée et parfois pour les insignifiants venant d'illustre inconnu: sa génération. Elle tapota du bout des doigts les appuis coude du trône pour passer son énervement sur autre chose que celui qui se tiens devant lui.

"Votre lignage, le plus complet possible..."

Nosfératu

Hein ? Ho !
C'est pas ma tasse de thé...

Malencontreux... Anathème suspendit ses paroles et ses yeux s'écarquillèrent.
Effectivement, il avait du mal avec ça, il avait reçu tellement de coup sur la tête avant et même après sa transformation que parfois il ne savait plus ce qu'il savait ou non.
Mais cela, il n'aurait pas dû le laisser penser à son interlocuteur, trop d'information s'imbriquent dans sa tête et parfois, il arrive qu'il amalgame divers fait très semblables et s'étant pourtant déroulés à diverses période ou au même moment mais dans d'autres pays.

Une seconde hein !

Il n'était toujours pas à l'aise, la puissance qui émanait de la Reine, l'indisposait comme les règles d'une jeune fille.

Je suis parti en... pff autour des années 90.
J'avais essayé de... euh, faire ce que je faisais d'habitude à une jeune femme de passage.
Elle s'appelait, ou se faisait appeler Ruxandra et s'était vraiment son nom.
Après on est parti pour Vienne et là bas elle m'a dit...

Il essayé de réfléchir, vraiment, il savait qu'il risquait de passer un sale quart d'heure s'il ne déclamait pas son petit moyen mnémotechnique dans les secondes qui allaient suivre.

Ha !
Ru Ma Ze Ha ! heureux de se souvenir d'une partie.

Il souriait, content de lui, mais il comprit bien vite que cela ne voulait rien dire pour la Reine, autant l'insulter en Zoulou.
Alors il reprit.
Ruxandra, Marusca, Zelios et.... et... euh... Hannibal.

Il regarda le sol et grinça des dents, visiblement préoccupé.
Puis il expira le peu d'air de ses poumons, récipient qui ne se remplissait qu'en extérieur généralement, pour simuler.

Je ne me rappel pas de la suite Majesté.

Le pincement des lèvres s'aggrava lourdement, un sentiment d'exaspération face à l'attitude globale des habitants de la nuit de cette ville pesait dans l'atmosphère. Ses jambes se décroisèrent puis se recroisèrent dans un autres sens.

"Tachez de vous souvenir plus aisément de vos aïeuls. Sans eux vous ne seriez pas ici, il est primordiale que vous puissiez les honorer... Autrement, une place à Paris se mérite bien plus qu'ailleurs. Puisque vous me proposez vos "talents" je vous prend immédiatement aux mots ! Mon sénéchal est de votre clan, d'un lignage proche. Je vous ordonne de me le retrouver, qu'il soit encore des notres ou un petit tas de cendre. Je ne soufrirai pas votre échec. Afin de mener à bien cette mission je vous octroie le pouvoir de questionner qui bon vous semble et où bon vous semble. Vous devrez toutefois demander aux primogènes leurs autorisations si vous souhaitez fouiller les refuges de habitants de ma ville. Sachez tout de même que cela ne vous autorise aucuns abus. Si je juge que vous profitez de ces prérogatives pour vos propres désires, croyez bien qu'être enfermé dans un cercueil en béton pour les siècles à venirs est bien moins enviable que la mort ultime. Des questions ?"

Nosfératu

"Ho putain elle y va fort..." fut la seule chose qui lui venait à l'esprit.

S'il avait encore un système urinaire normal, il se serait fait dessus une troisième fois.

"Tout ça pour un lignage... qu'est-ce qu'il se font mousser avec ça !"

Aheum... Oui, bon.
J'avais dit modeste hein, jusque là j'avais jamais que de la pêche, ou du repérage en territoire Sabbat.

Je n'ai pas besoin de vous rappeler que je viens d'arriver votre Majesté et donc que je ne connais pas votre... notre Sénéchal.
Puis-je savoir son nom, avoir une description de sa personne, physique et mentale, si vous connaissez quelques une de ses habitudes...
Egalement, si vous avez la date de sa disparition, comme du lieu de sa disparition ?
Si vous avez une idée concernant la localisation de son refuge, il aurait pu y laisser un message, ou des notes ?

Il réfléchit encore une seconde et ajouta.

Je pourrai avoir d'autres questions, mais celles qui me viennent immédiatement à l'esprit n'auraient aucun rapport avec l'enquête qui m'incombe.

"Si vous n'avez pas besoin de me le rappeler, pourquoi le faites vous ? Vous devriez vous estimer heureux que je vous donne autant de considération dès votre première nuit ! Peut être voulez-vous que je vous retire immédiatement les quelques avantages que vous venez de gagner avec cette affaire, sans vous délester de votre mission ?"

Elle détacha son regard du trône, deux mains blanche comme la neige se posèrent sur les accoudoirs, les lèvres au grain parfait avancèrent pour mieux se faire entendre alors qu'un rictus de colère se forme.

"Mon immortalité m'a rendu très patiente, surtout envers les nouveaux venus, mais il reste en ce monde des phrases capable de m'enlever ce magnanisme ! "

Elle reporta ses reins contre le dossier sculpté du trône, recroisant ses jambes tout en bombant le torse.

"Stanislas Daragon, mon sénéchal, est l'infant de Zélios. C'est un Nosfératu au physique jeune, ayant de très bon goûts vestimentaire. Il boite se servant souvent d'une canne pour se déplacer. C'est un individu discret et charmant, la suite vous n'avez pas à la connaitre. Il est descendu dans les égouts hier. Vous me le retrouvez et vous me le ramener ! Vivant ou en cendre."

Ses yeux semblèrent presque se noircir, sa bouche s'effacer et son corps s’agrandir.

"Quant-à vos autres questions, je vous souhaite, très sincèrement, qu'elles soient brèves et intelligente !"

Nosfératu

Putain... à demie voix. Quel mol vulgaire décidément, mais marquant bien la surprise d'Anathème.

Il avait entendu parler de Zélios, mainte fois. Un grand homme de son vivant et un caînite d'une grande renommé au sein de son clan.
Pour peu que l'on s'intéresse au passé, une légende s'il est en est dans certains pays de l'Est.

Il était visiblement déconcerté.

Ses lèvres bougèrent lentement, sans émettre de son, bien que les mots soient articulés.
Quand il s'en aperçu.
Je vous prie de m'excuser votre Majesté, chaque personne réagit différemment au stress et cette phrase était plus prononcé pour moi. Me rappeler que je ne connais plus rien de cette ville. son ton était neutre, voir triste, très détaché.

S'il s'agit de la famille proche, je vais me mettre au travail rapidement. son regard était dans le vague.

Il se redressa légèrement, inclina son buste en avant et baissa sa tête, en signe de respect.
Je vous présente mes excuses si j'ai pu vous offenser et vous prie de bien vouloir me pardonner.

Puis il se remis d'aplomb et conclu.
Je n'ai nulle autre question votre Majesté, je vous demande donc votre autorisation pour commencer.

"Sortez d'ici ! Sortez d'ici et revenez quand vous aurez terminé votre mission. Pensez tout de même à vous servir de vos prérogatives et avant que vous ne vous posiez la question, il n'est pas un vampire en cette ville pour osez parler en mon nom sans une bonne raison, cela devrait vous suffire pour enquêter !

Catherine ! Quand monsieur quitte les lieux, veuillez faire entrer la personne suivante !"

Toréador

[Arriver du petit salon.]

Rodrigue pénétrât dans la salle du trône accompagner de Mélissange, avançant droit et fier jusqu'à distance raisonnable de la Reine pour ployer genou à terre dans une révérence parfaite.

Il attendit que sa cousine face également sa révérence avant de la saluer et d'attendre qu'elle leur donne la parole.

"Votre altesse."

A l'extérieur de la salle, Hélène restait à disposition de son maitre au cas où ses connaissances en occultes lui face défaut et profité de ce temps de pause pour contacter les hommes de main du bourgmestre, les envoyant à la recherche du Sénéchal dans le cas peu probable ou il se trouverait sur leurs terres.

Toréador

[Entrée depuis le petit salon.]

Afin de suivre le protocol, Mélissange ne rentra pas aux cotés de Sly, mais juste quelques pas en arrière, respectant la hierarchie.

Une révérence impécable, elle porta délicatement la main à son bustier afin de ne pas présenter un décolleté trop pigeonnant, puis attendit qu'on lui donne la parole ou qu'on la questionne.

Par où allait commencer Sly ? La disparition du sénéchal ? La nouvelle depuis le salon avait dû se répandre comme une trainée de poudre, la reine devait déjà le savoir, peut être fallait il commencé par le commencement.

Son sourire éclaira gracieusement son visage stressé, qu'allait demander la reine ? Ses yeux rivés sur le bourgmestre, elle attendit patiemment de connaitre la suite.

Alors que les deux protagonistes entre dans la salle l'un après l'autre, ils ont tout juste le temps de voir une pétale sortir en pleure sans même un regard de la reine. Les deux individus sont immédiatement transpercer d'un regard de jais, ses doigts se crispent sur les repose poignet du trône alors qu'elle redresse sa tête prenant de haut les Toréadors.

"Que me vaut votre visite mes jeunes infants ?"

Toréador

Toujours tête baisser, le Bourgmestre répondit à la Reine.

"De bien sombres nouvelles, j'en ai peur."

Il marquât une très légère pause, juste le temps de formuler mentalement la suite de ses paroles.
"Les découvertes faites par mademoiselle de la Ruisselière sont pour le moins inquiétante, mais le plus inquiétant est la possibilité que la disparition de notre bien aimé Sénéchal soit lier à tous cela et que tous ceux qui partirait à sa recherche sans plus d'éléments pourraient courir droit à leur perte."

Il se tu, laissant la Reine répondre et sa cousine expliquer elle même le contenu de ses découvertes si besoin en était. Après tous, il n'était là que pour partager les conclusions tirer par les vaste connaissances en occulte offerte par Hélène.

"Ce n'est pas parce que nous manquons de nouvelles depuis une dizaine d'heure qu'il est disparut, je mis un infant du même lignage que le siens sur cette affaire. Nous verrons ce qu'il en est réellement. En attendant j’attends des membres de votre clan une exemplarité total ! Plus que jamais vous devez être parfait et ne rien laisser à désirer. Souvenez vous que vous n'êtes ni de simple Toréadores ni de simple habitant nocturne de Paris. Les yeux de l'Europe sont braqués sur vous comme ils le sont sur les Ventrues à Londre.

En attendant que mon agent fasse la lumière sur notre Sénéchal, quelles sont ces "horribles" découvertes effectuées par mademoiselle de la Ruisselière ?"

La vision des membres de son clan était un véritable baume pour la Reine, un instant de repos dans ces sombres dernières nuits. Elle se reposa un peu contre son dossier, relâchant quelques instants la pression sociale qu'impose un tel poste.

Toréador

"Horribles, je n'irai pas jusque là madame, mais préoccupantes certainement." Mélissange avait avancé d'un pas, levant son regard de biche sur sa souveraine.

"Vous avez raison, le senéchal n'a disparu que depuis quelques heures, mais il savait qu'il était en danger, sinon pourquoi faire envoyer à monsieur Ahuitzotl une goule porteuse de message en cas où quelque chose de funeste lui soit arriver ? Lui demandant expressement de ne pas le rechercher à moins que ce ne soit par une équipe montée par monsieur Gallus ou Heinrich..." Sa voix était calme et posée, reflétant un immense respect. Elle tourna néanmoins son regard de soie brune vers Rodrigue, navrée de ne pas avoir eut le temps de le tenir informé de cet élément. Elle aurait bien sorti le papier prit dans le bureau du primogene et qui lui brulait la poche arrière de son jean noir haute couture, mais passer pour une fouineuse ne l'enchantait guère.

"De plus, votre altesse, le sénéchal venait tout juste de trouver le code que je cherchait despéremment. Il souhaitait me voir au plus vite, mais je n'ai pu le trouver à mon retour des highlands..." Elle fit une pause, s'assurant qu'elle n'avait rien omis.

"J'ai fini par briser le code et voilà ce que j'ai pu en retirer." Elle fouilla dans son sac, en sorti une feuille de papier, demandant d'un regard l'autorisation de s'approcher puis tendit la feuille à la reine. Attendit qu'elle la lise avant de continuer.

[Donne à la reine la feuille contenant le texte décodé]

"J'ai ensuite trouvé plusieurs plans de Paris avec des mentions de travaux, leur endroit exact m'est encore inconnu, un certain Goratrix est mentionné, sous le regne du roi Alexandre en 1224..." Elle essayait de ne pas trop rentrer dans les détails pour ne pas noyer sa souveraine au délicieux visage si las.

"Ce dont je suis sûre, c'est que ce qui est mentionné dans le texte est juste sous nos pieds madame...Au troisieme sous sol..." Elle dodelina lentement de la tête, dépité d'avoir à annoncer cette nouvelle apres une attaque démoniaque encore trop présente dans son esprit.

"Et si monsieur Daragon était dans ces sous sol , seul ?"

Elle refit un pas en arrière, se remit aux cotés de Rodrigue, attendant de connaitre l'opinion de la reine navrée de lui avoir servit d'une traite tout ce fatra d'informations. Elle lui sourit poliment, ne perdant pas une miette de ses réactions.

"Monsieur Daragon sera toujours en danger même s'il sort de là, je ne sais pas encore si je me contenterai de l'enfermer dans du béton durant quelques centaines d'années pour avoir "désobéis".

La reine resta silencieuse quelques instants, il était le moment venu pour que la Camarilla se mettent en route, la ville était bien trop passive depuis bien trop longtemps.

"Je saurai me souvenirs de vos travaux."

La reine claque des doigts, une pétale vient la voir, la reine lui transmet le "message" puis d'une voie douce...

"Vous allez me ramener le Régent, le Prévot, le Primogène Brujah et le Bourgmestre Gangrel. Ils doivent arrêter toutes affaires en cours et se présenter ici dans les plus bref délais qu'importe qui est déjà présent."

Revenant aux deux Toréadores...

"Je veux que vous me retrouviez dans les plus bref délais la porte et les 4 autres sceaux."

La pétale sortit de toute urgence.

Toréador

"Avec votre permission ma Reine, il serait peut-être sage de faire sumon monsieur le Sénéchal. Si jamais il n'est pas encore tomber dans la gueule du loup, c'est sans doute le seul moyen de le forcer à faire demi-tour."

Au moins la Reine les avaient entendus et comprenait l'urgence de la situation.
"Je ne peu le faire moi-même pour la simple raison que je n'ai pas eu le temps de le croiser en personne."

Finalement, Mélissange ne retournerait pas dans sa bibliothèque cette nuit.

Toréador

Mélissange eut un sourire amusé devant le trait d'humour de la reine concernant son sénéchal. Ainsi donc c'était une tête de mule comme elle même, pas étonnant que leur rencontre ait vite tournée au vinaigre.

Avant que la pétale ne disparaisse, Mélissange jugea bon de préciser...

"Si vous permettez ,madame, le primogène Gangrel est sorti précipitamment de son bureau, quelque peu vexé par les manières plutôt triviales de l'alastor présent au Louvre..." Elle haussa avec charme ses épaules dénudée puis écouta le reste.

Trouver les sceaux ? Rapidement ? Comme si cela pouvait être fait d'un simple claquement de doigts ! Elle en avait pour des lustres à compiler les plans et trouver les clées disparues de ces satanées énigmes.

La rose ne laissa pas son désarroi s'afficher, mis à part un petit froncement de nez enfantin.

Si elle devait trouver les sceaux rapidement, elle devait avoir accés en toute liberté à n'importe quel recoin de Paris et ce, des caves au grenier, ainsi qu'un peu d'aide, quoique avoir des incompétents dans les pattes ne soit pas pour lui plaire, la jeune rose étant plutôt intransigeante...Elle préféra attendre que Rodrigue ai sa réponse avant de demander cette permission royale.

Trémère

viens du petit salon

Doryan suivit la pétale jusqu'à la salle du trône, arrivé devant la reine il plia brièvement le genoux, joignant un imperceptible hochement de tête... Il se soumettait à peine aux règles de l'étiquette, montrant son hostilité envers sa "souveraine".
Après tout si elle l'avait fait convoquer c'est qu'elle allait avoir besoin de ses services, il allait lui falloir se montrer beaucoup plus conciliante envers son clan si elle voulait sa coopération pleine et entière.

"Votre Altesse, je viens à vous conformément à votre désir."

Il ne lui demanderait pas en quoi il pourrait lui être utile, préférant l'observer avec un sourire narquois au visage...

La reine commençait très sincèrement à être agacée, en plus d'une guerre bien peu propice qui se déroulait dans l'enceinte de la ville; nuit après nuit, son administration laisse à désirer. Quelques recardrements devrons être fait dans les plus bref délais... Notament la nomination d'un nouveau Sénéchal voir s'occuper très rapidement du cas des Gangrels...

"Non, monsieur le bourgmestre. Pour le moment je ne prendrai pas plus de mesures concernant le Sénéchal. Cela ne fait pas 24h que nous manquons de nouvelles, il est encore trop tôt. J'ai envoyé quelqu'un s'en charger, je verrai demain, mais pour le moment nous en resterons là."

La reine fronça les yeux en direction de Mélissange, cet idiot de Gangrel venait donc une nouvelle fois de laisser son comportement aller au dela des exigeances de sa charge... Et avec un Alastor, que pouvait-il bien faire ici ? Elle reste particulièrement informés des évènements ayant lieu dans sa ville et elle n'a pas connaissance d'un membre de la liste rouge sur son territoire... Quelle bonne mauvaise nouvelle allait-elle encore recevoir et depuis quand était-il là...

"Je vous permet de vous préocupez de son petit égot. Pardonnez moi de devoir mettre fin si brusquement à notre entretien, mais avant l'arrivé de mes autres invités j'aimerai avoir le temps de m'entretenir rapidement avec le régent. Monsieur le bourgmestre, tachez toutefois d'être joignable, j'ai des projet à vous exposer d'ici peu."

C'est alors que le Régent entre, il était surprenant qu'il soit prévenut à une telle allure, après tout il devait simplement déjà venir la voir, il fallait en profiter, surtout vus son comportement.

"Monsieur le régent, je vois que vous avez répondu bien trop vite à ma convocation pour ne pas avoir être venu pour quelques affaires de votre connaissance. Qu'est-ce qui amène une telle visite ?"

Toréador

"Mais vous êtes toute excusée, madame." Déclama Mélissange sur un air pompeux tout en faisant plusieurs pas en arrière ainsi qu'une splendide révérence (certainement en pied de nez au comportement tréméré.) avant de tourner le dos à la reine, comme le voulait l'étiquette.

La jeune rose toisa du regard le régent, le dévisageant de la tête aux pieds, incrédule. Comment pouvait il encore avoir la tête sur les épaules après un comportement aussi outrageant ? La reine ne devrait pas être aussi laxiste quand au comportement de ses oilles sous peine d'être rapidement piétinée et son autorité remise en cause...et de ce genre de malheureux exemples, l'histoire ne manquait pas.

*A moins qu'elle n'ait aussi une ardoise comme avec Raphaël...*

Mélissange ne préféra plus y penser, tout cela n'étant pas son affaire, estimant plus interessant de se pencher sur le travail restant à faire. L'entretien lui laissait un gout amer, elle n'avait pas pu demander ce dont elle avait besoin. Comment était elle censée travailler si elle avait les mains attachée quand aux différents secteurs ?

Bah...Qu'à cela ne tienne, elle s'octroierai elle même les droits au nom de la recherche. Un sourire espiègle traversa son regard, n'avait elle pas fait de même dans la vallée des rois et ce pour la bonne cause ?

Elle fila alors tout droit vers la sortie, déjà perdue dans ses pensées, les plans et cartes de Paris défilant devant ses yeux bruns, oubliant d'attendre Rodrigue. Il n'aurait de toute manière aucun mal à savoir où elle se dirigeait... Les archives...

[Sortie vers les archives.]

Trémère

Doryan salua les deux roses comme elles sortaient avec un sourire avant de se tourner vers la reine.

"Effectivement j'attendais une entrevue avec vous pour plusieurs raisons dans le petit salon, c'est pour cette raison que j'ai pu répondre aussi promptement à votre convocation.
Parmi les sujets à aborder je comptais vous re-présenter un de mes confrères que j'ai pu retrouver, vous proposer un candidat au poste de bourgmestre du territoire que nous avons en charge, et j'avais espéré vous voir ensuite seul à seul pour discuter de la place et du crédit que vous apportez à mon clan..."

Les derniers mots de Doryan furent ponctués d'un regard assez froid, il ne la défiait pas ouvertement des yeux, mais il ne cachait aucunement la colère et l'indignation qui l'animait en cet instant....

"Et bien pour commencez dites moi donc qui vous aimeriez voir devenir bourgmestre et pour terminer la place et le crédit que je porte à votre clan dépendra de ce que vous me direz des préocupations immobilière de Goratrix en 1224..."

Un simple sourire innocent comme le monde vint se placer sur le visage de la reine.

Toréador

"Pour vous, je suis toujours disponible ma Reine."

Le Bourgmestre se retirât ensuite comme le voulait le protocole et filât directement vers son bureau.

bureau du bourgmestre Toréador

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Audience auprès de Sa Majesté [15/02 IG - 06/09 IRL]

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