Appartements du Prince

-1 pt de sang

Parménion émergea de son sommeil de plomb. Il prit un peu de temps pour se préparer, il ne savait pas si Adelaide allait répondre par la positive à son message de la veille. Il pouvais s'accorder un peu de temps pour voir cela...

La belle viendrait elle?

[Couloirs du Louvre]

"Really ?" Adelaïde dodelina de la tête en voyant les deux cerbères postés de chaque coté de la porte d'entrée. Elle se dit que niveau discrétion il y avait des efforts à faire et qu'elle n'aurait eut aucun mal à trouver la chambre seule. Manquait plus que le néon au dessus de la porte.

Remerciant poliment le garde qui l'avait accompagnée, elle resta plantée devant la porte, hésitante. Son regard fixa le plafond, comme prête à y trouver une harpie retranchée. Elle les avait toujours imaginées telles les sirènes grecques, les doigts griffus prêtes à fondre sur leur proie à n'importe quel moment.
Si le fait qu'elle soit venu ici n'avait pas fait le tour du Louvre dés la nuit prochaine, ce serait un miracle !

Elle regarda les deux gardes impassibles, n'étant certainement là qu'en cas de problèmes et décida de frapper à la porte, se disant qu'elle aurait dû vérifier que personne ne l'avait suivie. Peut être le gardien n'avait il pas cru en son mensonge et décidé de voir par lui même.

Haussant des épaules, elle se dit qu'après tout, sa présence ici avait de nombreuses explications. Elle se redressa et prit un air sérieux, afin de ne pas ressembler à une maîtresse potentielle mais plus à un rendez vous d'affaires, puis frappa enfin à la porte trois petits coups secs.

Il sourit en entendant le bruit de la porte qui retentissait.
Il énonça d'une voix forte.

- Entrez!

Adelaïde haussa les sourcils en entendant "Entrez."

Le fait qu'il ne se déplace même pas pour lui ouvrir la porte n'augurait rien de bon à moins que ce ne soit un manque de savoir vivre absolue (ce dont elle douta) ou qu'il soit déjà croulant sous la paperasserie l'ayant oubliée ou...En pensant à la dernière situation possible elle étouffa un fou rire d'une main.

Reprenant de son sérieux, elle activa la poignée de la porte et entra dans la vaste chambre cherchant le prince du regard.

Parménion en finissait effectivement avec quelques papiers administratifs. Gérer ses biens était une activité qui parfois prenait du temps. Surtout récemment avec les récentes attaques. Il finit sa dernière signature, puis attendit qu'Adelaïde referme la porte.

Il avait mis un costume noir sans cravate pour recevoir Adelaïde.

Il fit un grand sourire dans sa direction et laissa tomber ce qu'il était en train de faire pour s'approcher d'elle. Il lui prit les mains et les porta à sa bouche la regardant dans les yeux, pour y déposer un doux baiser.

- Je suis content que tu ais répondu à mon invitation, belle Adelaïde.

Il n'usa pas de son charisme hors du commun pour subjuguer la jeune femme. Même s'il savait que celui ci était terrible, le coupler à la présence était... Indigne.

- Tu m'as manqué.

Il gardait ses mains dans les siennes.

Après avoir refermé la porte, Adelaïde avait déposé sa pochette sur la première commode venu. Elle laissa ses mains être enserrées tout en renvoyant son sourire à Parménion.

"Comment aurai je pu ne pas y répondre ? N'était ce pas imposé ?" Une étincelle rieuse éclaira ses yeux turquoises. Il n'avait pas besoin d'utiliser d'artifice, la caïnite étant subjuguée naturellement par son regard dont elle ne se détourna pas un seul instant.

Lorsqu'il lui avoua encore une fois qu'elle lui avait manqué, elle haussa doucement des épaules à laquelle l'étole de soie blanche répondit en glissant doucement.

Elle ne savait pas si par ces mots simples il évoquait juste la journée de la veille ou les vingt années de séparation. Adelaïde préféra crever l'abcès et se jeter de suite sur le terrain glissant dont elle était la seule fautive.

"Tu m'as manqué aussi, que ce soit juste cette journée de torpeur qui nous a séparés où les milliers d'autres que j'ai laissé filer par obligation." Ses doigts enlacèrent les siens avec suavité.

"Je suis désolée..." Ses doigts se serrèrent un peu plus, prouvant ses dires, alors que ses yeux de saphir plongèrent vers le sol. Pourquoi ne semblait il pas lui en vouloir ? Il n'y avait eut aucun reproche, pas un...Ce qui avait pour effet de culpabiliser un peu plus la rose.

Il sourit aux remarques d'Adelaïde, se perdant dans la contemplation de son épaule dénudée, se retrouvant, lui le prince de Paris comme un enfant adolescent. Comment lui dire, elle qui était si jeune que 20 ans n'étaient qu'une seconde pour lui qui avait vécu plusieurs millénaires.

Le charme était une question de goût mais elle avait été là alors qu'il était si seul et c'était tout ce qui comptait. il s'était pris d'une certaine affection pour la jeune femme, pour sa fraicheur et peut être aussi pour sa simplicité. Elle ne le voyait pas comme un prince millénaire, ni comme un très vieux puissant vampire.

Lorsqu'elle lui fit part de son désolement, il détacha l'une de ses mains des siennes et s'en servit pour lui relever le menton. Il déposa un baiser sur ses lèvres sans dire un mot, puis un autre, lui caressant la joue.

- Oublions cela. Tu es là maintenant, les nombreux siècles que j'ai passé m'ont au moins appris une chose, seul compte l'avenir et le présent. Je ne t'en veux pas, je suis content que tu sois là devant moi, alors profitons de ce moment, et des moments à venir...

Il lui caressa les cheveux avant de déposer un autre baiser sur ses lèvres, attendant sa réaction.

La jeune femme releva le menton, les lèvres dans un rictus désolé. Elle ferma les yeux à chaque baiser, les goutant avec délice.

"Des moments à venir ?"

Elle l'interrogea du regard tout en penchant sa tête dans le creux de la main du prince, cherchant à nouveau ses lèvres.

Il avait tord sur un point, le passé avait une importance qu'elle ne pouvait effacer. Elle s'y rattachait comme une tique à la peau de sa proie. Elle n'oublierai pas Elvira, elle n'oublierai jamais le vide de ces années ni ses erreurs à courir après un fantôme. Mais ça il ne le saurai jamais.

Elle encercla son cou de ses bras fins, laissant l'étole définitivement glisser au sol dans une caresse de soie, le ramenant avec douceur vers elle.

"Des moments à venir..." Elle avait répété la phrase dans un souffle, son esprit peu enclin à essayer de décrypter la phrase. La veille il n'avait pas l'air si certain...

Sa bouche se perdit en baisers délicats comme pour ne pas le brusquer.

Il prenait plaisir à la sentir près de lui. Il était bon de posséder quelqu'un sans l'usage des dons qui étaient les leurs ou les compétences hors du commun qu'il possédait.

- Adelaïde... Nous nous reverrons n'est ce pas?

Il n'était pas dupe. Elle l'aimait, mais il n'était pas l'unique but de sa vie vampirique.
Il l'approcha un peu plus de lui, se laissant faire comme un adolescent. Répondant à ses baisers. Il appuya une main contre le creux de ses reins. Souvenir d'un besoin oublié.

Il prit le risque de la mordre dans le cou et le creux de l'épaule qui venait de se dégager. Il ne savait pas vraiment ce qu'elle désirait, aussi se contenta t' il de titiller en laissant faire. Même si la passion, un sentiment presque disparu, s'éveillait en lui.

Adelaïde frissonna en sentant les crocs pénétrer dans sa chaire si tendre. Elle se mordit doucement les lèvres de plaisir pour ne pas laisser un petit cri de surprise s'échapper.

"Cela ne tiens qu'à toi." Réussit elle à murmurer avec un effort surhumain alors que ses doigts se perdaient dans les cheveux du prince, l'incitant à continuer.

Elle aurait pu rester des siècles dans ses bras qu'elle ne s'en serait jamais lassée et sentir une main puissante écraser le creux de ses reins ne fit que l'enflammer telle une brindille dans un incendie.

"Que désirs tu vraiment ?" Elle essayait de lutter pour ne pas perdre pieds, voulant d'abord savoir où tout cela les menait. Ses lèvres frôlant la nuque offerte de Parménion dans une caresse prometteuse.

Il sentait qu'elle était sienne. La jeune fille ressentait l'extase du baiser que les mortels affectionnaient. Elle avait aimé leurs étreintes il y a vingt ans, elle aimait cela aussi aujourd'hui. Parménion sentit son humanité revenir tel un enfant qui découvre les joies de son corps. Alors qu'elle l'attirait plus à elle, elle lui susurra quelques mots.

Il se contenta de la regarder.

- Cela tient aussi à toi ma violette. Dans une relation nous sommes deux.

Il sentait, ou plutôt il ressentait tout l'effet qu'il lui faisait.
Il laissa la peau de son visage frottait la sienne, tout en la mordillant au passage, plongeant ses crocs dans sa peau du cou, si délicate, qu'il avait dejà mordu à de nombreuses occasions.

- Ce que je désire?... Te faire mienne à nouveau... Si toi aussi tu en éprouves le désir? Ressentir tes caresses, tes baisers, c'est un second souffle pour moi. Comme cela l'a été à l'époque.

Il prit quelques secondes de réflexion.

- Il faut cependant ne pas t'exposer non plus à mes détracteurs ou mes ennemis. Je ne voudrais pas qu'ils te fassent du mal, dans le seul but de m'atteindre... Et toi... Que désires tu?.

Toutes les barrières d'Adelaïde tombèrent d'un bloc dans un bouillonnement de lave lui brulant les entrailles, une envolée de papillons tourbillonnant dans ses reins, sa raison se liquéfiant. Elle se retrouvait 20 ans en arrière, lorsqu'il l'avait conquise pour la première fois.

Elle le repoussa doucement, le dévisageant avec passion, bouche bée.

"Ma violette ?" Elle eut un rire touché, porta une main à son cœur, comme émerveillée qu'il ait pu lui inventer un surnom durant ses années d'absence.

"Quel autre désir pourrai-je avoir ?" Elle fit mine de réfléchir puis défit la ceinture noire de sa robe qu'elle laissa choir aux cotés de son étole blanche.

"Que de t'appartenir ?" Elle se rapprocha de nouveau de lui, commençant à hotter la veste de son costume noir avec délicatesse, sans quitter son regard.

"Il faut dire que ce rendez vous n'était pas des plus discret..."Cette fois, son baiser fut fougueux alors que la veste du costume rejoignait les autres morceaux de tissus au sol.

"Si tu veux que cela reste caché, et là n'est pas mon souhait, ils ne sauront pas...Cela ne te plaira pas, mais ils ne devraient pas savoir..." Elle resta mystérieuse tout en prenant sa main et la guidant vers la fermeture de sa robe. Ses lèvres se perdirent sur sa nuque, ses crocs à leur tour brisant la carapace de cette chair tant désirée.

Parménion, tout prince et ancien qu'il était se laissait faire. Le surnom qu'il lui avait donné semblait lui plaire. Il aimait la façon dont elle prenait les choses en main, telle une prédatrice sur sa proie. Il ne la quittait pas des yeux comme une cerise bien mûre dans laquelle on n'aspire qu'à planter ses dents. Il répondit à son baiser fougueux par la même ferveur.

- Au moins dans un premier temps. Nous verrons par la suite si l'on peut officialiser tout cela, dans l'intérêt de ta sécurité bien entendu.

Il laissa la main d'Adelaïde le guider vers la fermeture de sa robe. Et se prenant au jeu, il la défit jusqu'à ce qu'elle chut au sol, en profitant pour lui mordre le coup tendrement, remontant vers son menton puis sa bouche qu'il entreprit de fouiller avec sa langue avide. Il en profita d'une main pour ôter sa propre veste et son chemisier, avec une dextérité effrayante, se retrouvant rapidement torse nu et à la merci de la belle.

Attention scène explicite:

Parménion se laissait faire. Lui qui avait été habitué il y a fort longtemps aux hommes, et aux femmes de Grèce, leurs manigances ainsi que leur jalousie. Il se prêtait au jeu des attouchements. Ressentant sur sa peau chacune des morsures qu'elle prodiguait à son corps, l'électrisant dans un arc de volupté.

- Mes détracteurs, qui sont ils? Ils sont nombreux, je suis devenu l'un des princes les plus en ligne de mire de l’Europe en reprenant le flambeau de François Villon, aussi ma place est enviée autant que détestée. Certains pourraient vouloir t'utiliser pour m'atteindre.

scène explicite:

Adelaïde était à la limite de se sentir inutile, incapable de réveiller son amant. Après tout, du haut de sa centaine d'année, comment pouvait elle rivaliser avec les milliers d'années d'expérience qu'avait connue son amant. Comment pourrait elle bien pouvoir espérer le surprendre ?

Peut être cela lui suffisait il ? Elle allait pour baisser les bras malgré qu'elle puisse ressentir qu'elle ne le laissait pas non plus de glace, lorsqu'il se tourna vers elle, un désir inassouvie dans le regard.

Lorsqu'il la transporta jusqu'au lit, elle se senti comme Hercule devant les écuries d'Augias. Dépassée par ce qu'elle avait déclenchée, mais prête à aller jusqu'à détourner un fleuve si il le demandait.

"Alors partante pour aller plus loin?"

La rose fronça les sourcils, pas certaine que ce genre de phrase ait sa place ici, à ce moment. Le fixant, elle se demanda si il cherchait à avoir son approbation pour la suite ou la prévenait. Assise sur le bord du lit, encadrée dans les bras de son amant, elle décida de se laisser guider.

"Partante pour aller aussi loin que ton désir le souhaite."

Elle venait de lui céder les rennes avec un large sourire engageant, le bleu de son regard reflétant l'orage qui la consumait.

Sa tête se posa sur un de ses bras, le flattant à nouveau de baisers afin de ne pas laisser la braise s'éteindre.

attention scene explicite.:

Contenu explicite:

Parménion s'était laissé aller, puis en retour elle lui avait dispensé son savoir faire amoureux, il ne répondit même pas à son allocution, se laissant faire comme lorsqu'il était humain.. Il sourit de plaisir lorsqu'elle eut fini et revint contre lui pour lui caresser la joue.

Il se mit sur un coude.

- Oui il y a sans doute une choses ou deux qui vont m'appeler dans la nuit. Quant à ton "primogène" il le sera à nouveau s'il s'en montre digne. Certaines cours moins clémentes que moi auraient exigé sa tête sur un poteau.

Il se leva aussi d'un geste souple, et vint lui déposer un baiser sur l'épaule.

- Elle est une torture pour moi aussi... Saches le... Je le fais plus pour toi que pour moi. Reviens me voir très vite... Lui dit il avec un regard coquin.

Adelaïde le toisa du regard sur le lit avec un sourire en coin. Il avait enfin réagit à quelque chose...

Elle frissonna lorsqu'il déposa un baiser sur son épaule, si elle avait eut le choix, elle serait restée dans ses bras jusqu'à la fin des temps.

"Je ne sais pas ce qu'il a fait ni ce qu'à fait le clan toréador sur Paris et à vrai dire, je m'en contrefout."
Elle lui plaqua un baiser sur les lèvres.

"Mais ne va surtout pas le dire au prince..." Elle se mit à rire tout en enfilant ses dessous avec grâce, remettant à plus tard une douche bienfaitrice.

"Par pure esprit de contradiction et pour le bien de la Camarilla, j'essaierai des les aider à remonter cette pente qu'ils semblent avoir savonné eux mêmes." Elle l'enlaça, toujours pas disposée à partir.

"Cela ne devrait pas trop prendre de mon temps par rapport à mon but premier. J'ai passé plus de vingt ans sans côtoyer mon clan, alors après tout, pourquoi pas..." Elle lui sourit tout en le relâchant afin d'enfiler sa robe.

"Quand à TA décision que je juge stupide, je ne pense pas que ce soit pour mon bien. J'ai pire à mes trousses qu'une bande de comploteurs manipulateurs dont je ne sais rien."

Tant bien que mal, elle referma la fermeture de sa robe.

"Et je ne vois pas quand ni comment je pourrais à nouveau me faufiler dans ta chambre sans y être ni conviée ni vue." Elle le questionna du regard tout en serrant un peu trop sa ceinture.

Il sourit à son humour, pendant qu'il la regardait.

- Ils l'ont effectivement plus que savonnée... Ce sera dur, mais ils peuvent y arriver. Et puis avec une toreador de ta valeur, cela leur sera d'une grande aide.

Il réfléchit à sa dernière remarque.

- Effectivement, tu t'es faufilé aux yeux de tous. Mais que cela représente t'il pour mes détracteurs? Isabelle avait aussi ses préférences et les recevaient sans cesse. Non je pense à plus long terme, je me doute que tu as traversé des choses bien pires.

Il l'embrassa doucement pendant qu'elle tentait de finir de fermer sa robe. Il l'aida.

- Laisse moi quelques nuits ma belle et nous officialiserons cela.

La toréador le regarda d'un air suspicieux, un léger éclat de jalousie dans le regard puis sourit. Relevant la flatterie quand à ses compétences.

"Je ne vois pas où est la différence..." Sortant de sa pochette un mouchoir qu'elle mouilla de parfum, elle entreprit de nettoyer quelque reste de sang au coin de ses lèvres ainsi que son cou puis remis en place sa coiffure.

*La même différence entre une courtisane et une favorite...Je ne suis ni l'une ni l'autre...*

Une fois à peu prêt la même élégance qu'à son arrivée elle reprit son étole et la replaça sur ses épaules.

"Si je ne suis qu'une préférence..." Le mot lui écorcha la gorge et les lèvres "Je peux donc venir me faufiler dans vos draps quand bon me semble ?" Un sourire ravageur ampli d'envie, elle continua, une moue déçue. " Mais Pourquoi devrais je agir alors, comme si nous ne nous connaissions pas ? Si ils ont un tant soit peu de jugeote, ils comprendront très vite." Elle acquiesça, amusée de partir dans une analyse qu'il n'avait vraisemblablement pas eut.

"Bonne soirée mon tendre inconnu. Vous allez me manquer." Après l'avoir embrassé une dernière fois dans un rire taquin, elle attendra sa réponse si il y en a une avant d'ouvrir la porte et disparaitre dans le couloir.

[Sortie refuge toréador]

Parménion ne relevait pas, il avait vécu plus de deux mille ans, et il se rendait compte qu'il avait toujours autant de mal à saisir les femmes, quelle quelle soient. Il était un peu dubitatif mais arbora un masque de façade pour ne rien laisser paraître.

- C'est excitant belle inconnue... J'ai hâte de vous revoir.

Il lui prit le bras pour la tirer à lui et l'embrasser avant qu'elle ne quitte la pièce.

Ensuite une fois partie, il informa l'un des gardes de l'entrée qu'il restait dans sa chambre, sauf si son devoir l'accaparait près du Trone.

Puis il revint à son bureau pour finir ses papiers, la pièce toujours emplie du parfum de sa belle Adelaide.

[Obé]

Adelaïde avait apprécié son début de soirée. Rencontrer Louis, enfin Auguste et en savoir un peu plus sur lui avant de ne plus le voir que comme le gardien avait été agréable.
C'est de bonne humeur qu'elle avait donc franchit les marches du Louvre, prête à retourner voir cette Cathy Smith. Elle avait prit en passant la dernière édition de sa feuille de chou... Enfin de son journal, le lisant sur le chemin la menant aux appartements du prince.
Elle se figea comme une statue de marbre devant la porte, ses yeux ayant du mal à croire ce que révélait les nouvelles du jour.

*Non, ce ne peux pas être lui ! Ce serait trop simple !* Elle accorda aux gardes un signe de tête polie en guise de salut puis frappa doucement à la porte. tout en continuant sa lecture.

*Déjà ?* Adelaïde se félicita d'avoir pensé à brouiller quelque peu les pistes et resta songeuse. Le Louvre n'avait rien à envier aux intrigues des cours du roi soleil, à croire que le temps ne changeait pas tant que ça la nature humaine ou immortelle. Il y avait toujours des langues pendues !

» Les appartements du régent

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