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 Retour au Crillon

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Monsieur d'Arcy
Ventrue
Ventrue
Monsieur d'Arcy


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MessageSujet: Retour au Crillon   Retour au Crillon EmptyJeu 2 Oct - 14:18

[Arrivée du refuge Ventrue]

Le Roy avait quitté rapidement le refuge. La Soif pressait son pas, et il s’engouffra dans la berline française noire. Il était d’humeur massacrante; mademoiselle Constance l’avait bien compris, roulant en silence depuis qu’il avait annoncé, pour ne pas dire grogné, la destination. Il lui fallait rapidement un calice…et pas seulement parce que la réunion Ventrue s’était quelque peu éternisée, et pas non plus parce qu’un vieil Apollon l’attendait l’œil torve…encore que cet Apollon-là avait un intérêt certain…et d’Arcy comptait bien sur l’intérêt qu’il pourrait éveiller en lui.
C’est avec un large sourire qu’il sortit sans attendre du véhicule s’étant arrêté devant l’hôtel Crillon.
Quelques clients tardifs étaient encore attablés au lounge. Il ne mit pas longtemps à la voir, assise au bar, commandant du champagne sur le compte d’un riche touriste un peu éméché en quête de compagnie d’une nuit.
Et il n’était nulle question qu’il se fasse dammer le pion par un simple humain, étranger de surcroît.
Il n’eût de toute manière pas besoin de défendre son déjeuner. A peine Ève,  où quel que fut son nom pour ce soir, le vit, qu’elle lacha le mortel pour se rapprocher du Ventrue tout en laissant danser ses hanches comme autant de promesses exquises.
Le souvenir inconscient de l’extase du Baiser faisait de petits miracles parfois. C’est en gentleman qu’il se pencha pour baiser la main que la jeune femme lui offrit, déjà conquise.
Sans un mot, elle le guida vers les ascenseurs où ils s’engouffrérent vers lle troisième étage. Elle se colla contre lui, lui susurrant quelques mots tout en sortant de sa pochette les clefs de la chambre 307.
D’Arcy, le nez plongé dans le cou de la belle humait son odeur de mortelle, profitant de la chaleur de ce corps si fragile. Malgré sa probable basse extraction, elle disposait d’un Sang riche et savoureux, faisant d’elle une proie de choix. Il l’avait goûtée il y’a plusieurs semaines, et se souvenait de ses arômes comme si c’était hier. Dans un effort de volonté, de lucidité, il réussit à grand peine à retenir ses crocs, pour ne pas la vider, là, maintenant, au beau milieu du couloir. La porte s’ouvrit enfin, pour mieux se refermer vers le Sésame. Elle serait sienne, son esclave, son Calice pour quelques minutes. Elle lui aura offert plus qu’elle ne pensait, ainsi l’échange marchand aura été profitable aux deux.
Elle défit sans attendre la fermeture de sa robe, la laissant glisser sur le sol avant de s’attaquer à la veste du Ventrue, la lançant sur le sofa.
“Comme la dernière fois ? “ Les premières paroles prononcées depuis le hall de l’hôtel. Elle semblait se rappeler les goûts particuliers de son client. Il apprécia. Ses vagues souvenirs n’allaient guère plus loin qu’une rapide chasse sans même l’avoir « honorée ». Seules restaient gravées en sa mémoire les saveurs de son sang. Était-il possible qu’elle l’ait confondu avec un autre ? Il écarta bien vite cette idée ridicule.
Il laissa la jeune femme jouer avec les boutons de sa chemise hors de prix, puis sentie ses doigts brulant parcourir son torse glacé, ravivant la faim en lui. N’y tenant plus, il la poussa sans ménagement sur la couche, où elle tomba à plat ventre dans un rire de surprise.tu l auras voulu….
Il emprisonna ses poignets d’une main ferme, arrachant ses dessous de l’autre puis planta ses crocs dans la chair offerte de son cou. Le liquide de vie réchauffa rapidement son corps mort, la pressant un peu plus sur le matelas, l’écrasant de tout son poids, l’empêchant de bouger ou de respirer. Elle haletait, il la posséda, ne lachant sa prise qu’une fois ses faims assouvies.
Quelques câlins pour donner le change, accompagnés de quelques billets, et l’affaire était entendue. Il quitta la chambre, apres avoir remis un peu d’ordre dans sa tenue, contactant Constance pour la rejoindre sur le parking. Cette dernière avait même eu le bon goût de lui réserver à nouveau une suite.


[Sortie vers le Louvre]
Sang:
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