Vieille bâtisse morne et mal branlée. Dehors on peut entendre les va et vient incessants des voitures parisiennes. De temps à autre, une sirène retenti, signe que les secours parisiens sont bien actifs ce soir.  Le bois qui claque, rythmé par les pas de deux trois personnes encore présentes dans les lieux, travailleurs nocturnes, qu'ils soient chimistes, toxicologues ou médecins légistes. Peut être s'agit il d'employés mortuaires?...

La conscience revient peu à peu... deux voix qui discutent entre elles. Tu ne peux pas bouger, une grande lumière est sur toi.

...
- On va pouvoir continuer alors, docteur?
- Si vous me confirmez que le lieutenant Mercier va arriver, ça ira... Il faut que l'on avance si l'on veut pas terminer à pas d'heure... 
- Bien entendu, il a dit qu'il serait là, il sera là. Il est à l'opéra, il arrive dès que la représentation est terminée, ça ne devrait plus tarder... (Bruit de clic et de clac... Instruments qui cognent le métal...)
...

Tu te souviens de ton nom d'un coup, ainsi de ce que tu es... Un être de la nuit... Abygaelle!!... Et puis vient la douleur... Horrible... Tu te souviens d'un terrible choc à la poitrine... Tu ouvres les yeux d'un coup, te redressant sur la table d'autopsie, la bouche ouverte sans qu'aucun cri ne sorte.

ce que tu vois:

Abigaëlle reprit peu à peu conscience. Elle entendait deux voix discuter près d'elle et vit une grande lumière sur elle. Impossible de bouger pour le moment. Elle essayait de rassembler ses souvenirs. Elle se souvint de son nom et qu'elle était une vampire. Puis d'une douleur horrible et un terrible choc dans la poitrine. Mais cela fut tout. Elle se demandait bien où elle pouvait être et comment elle avait atterrit ici.

La jeune vampire se releva d'un coup sur la table d'autopsie, la bouche ouverte, mais ne prononçant pas un cri, et regarda autour d'elle. Elle vit ses organes atrophiés apparent. Visiblement, l'autopsie avait déjà commencé. Elle dû lutter pour ne pas paniquer et garder le contrôle d'elle-même malgré la terreur et la douleur immense qu'elle ressentait. En face d'elle, l'humain la regardait fixement. Visiblement, il était sous le choc de ce qu'il venait de voir. Par chance les deux autres humains avaient le dos tourné.

Abby savait qu'elle devait agir vite et faire attention vu le scalpel qu'il tenait à la main. Son instinct le lui préconisait. La jeune femme regarda alors autour d'elle cherchant un moyen de sortir d'ici le plus rapidement possible ainsi que de quoi se vêtir pour cacher son abdomen et sa poitrine ouverte, tout en commençant à descendre de la table d'autopsie pour s'habiller avec les vêtements posés nonchalament à côté de la table.

Alors que prestement tu te lèves, la douleur toujours aussi forte, manquant de te faire perdre connaissance à nouveau. Tes plaies sont quasiment refermées, y compris la grosse incision que tu avais sur le thorax. Ils n'avaient pas encore commencé à te découper le sternum, et avaient juste pratiqué des entailles entre les deux oreilles et la nuque pour pratiquer le retournement du visage et accéder à ton crâne.

Tu constates que les habits sont à moitié emballés dans des enveloppes craft, sur lesquelles se trouvent des écritures manuscrites. Lorsque rapidement tu les empoignes, tu te rends très vite compte que les habits ont été découpés (sans doute lorsque tu te trouvais sur la table).

L'homme devant lequel tu t'es levé, est toujours sous le choc, les grands yeux ouverts.

- Doc...

Dit il avant de tomber à la renverse, visiblement dans les pommes. La faim maudite commence à gagner tes viscères, encore exposés à la lumière artificielle de la salle. (il te reste 2 points de sang). Tu perçois les deux hommes au fond qui semblent avoir réagit au "doc" prononcé par celui qui est tombé dans les vapes.

l'homme que Abygaelle charge est un policier de la police scientifique. Il prend sur lui pour dégainer lorsqu'il sent le premier contact et tire par réflexe, avant que le baiser n'opère et le neutralise par l'extase.

résolution:

Le médecin sur de lui fonce quant à lui vers le mur, sur lequel il te semble avoir aperçu un téléphone.

La victime qu'Abigaëlle avait choisis comme cible lui tira dessus. La vampire sentit les balles la percuter, mais sa faim était telle qu'elle restait accrochée à cette dernière, les crocs plantés dans la gorge. Elle sentait le liquide suave et plein de vie de l'humain couler dans sa gorge et éteindre le feu qu'elle ressentait. Elle y prenait un tel plaisir qu'elle en oublia tout ce qu'il se passait autour d'elle. Abigaëlle en oublia même qu'elle ne désirait pas tuer l'humain à la base.

Elle ne reprit conscience d'elle-même que tardivement. L'humain était devenu très, très pâle et ne bougeait plus. Quant à la vampire amnésique, elle se sentait un peu rassasiée. C'est alors qu'elle aperçu le second humain se diriger vers un téléphone. Abi savait qu'elle devait agir vite. Elle se dirigea prestement vers ce dernier et l'attrapa  afin de l’assommer contre le mur.

L'homme qu'Abigaelle venait de boire, lâcha son arme dans un geste sourd. Reprenant ses esprits, elle eut le temps d'entendre l'autre homme, visiblement le légiste, passer un coup de fil. Le temps et les secondes s'étaient écoulées. Et il avait eu le temps de presser les deux touches : 1 et 7.

Il était en train d'expliquer d'une voix paniquée et peu clair ce qu'il avait cru voir, en implorant du secours au moment où tu le neutralisa contre le mur dans un bruit sourd et mat.

Il ne restait que toi. Nue... Dans cette chambre mortuaire sombre...

D'un coup alors que tu fais le tour de la pièce d'un regard appuyé, tu remarques que tu es capable d'intensifier tes sens... Et c'est avec cette nouvelle vision, que tu remarques plusieurs choses.

Sur une tablette, dans des pochettes plastiques scellées, tu remarques un téléphone portable, une photo, une carte de crédit et un papier griffonné à la main.

Abigaëlle fut étonnée de ce qu'elle venait de faire. Ses sens s'étaient subitement intensifiés. Elle avait l'impression de mieux voir les choses. Un silence de plomb s'était installée dans la salle mortuaire et c'était assez effrayant quand même. La vampire enleva la blouse du légiste et s'avança vers l'homme sur lequel elle s'était nourrit et passa sa langue sur les marques de crocs afin qu'elles disparaissent.

Puis elle enfila la blouse. Cela cacherait au moins sa nudité le temps qu'elle trouve des vêtements. Puis elle se dirigea vers la tablette sur laquelle étaient posées diverses pochettes scellées. Ily avait un téléphone portable, une carte de crédit, une photo et un papier griffonné à la main. Abi déchira les scellés pour récupérer les différents objets. Elle rangea la carte de crédit et le téléphone dans la poche de la blouse.

*Voilà qui m'aidera bien dans le futur.*

Puis elle commença par regarder la photo ainsi que le papier griffonné à la main. Elle se demandait bien ce que cela pouvait être.

Abigaelle contempla la photographie. Elle put y voir la photographie une femme.

photo:

Sur le papier, se trouvait inscrit, un nom :

inscription:

A l'extérieur, des sirènes retentissaient au loin.

Abigaëlle regarda avec attention la photo ainsi que l'adresse noté sur le morceau de papier. Elle comprit assez rapidement qu'elle devait s'y rendre afin d'y rencontrer cette femme. Mais par contre elle ne savait pourquoi. La jeune vampire entendit les sirènes au loin. Cela était  sûrement la conséquence de l'appel du médecin légiste quelques minutes plus tôt. Il allait falloir qu'elle pense à mettre les voiles, prendre la poudre d'escampette comme on dit. 

La jeune femme pensa qu'elle devait quand même récupérer des vêtements nettement plus correct qu'une simple blouse de médecin légiste. Elle se servirait sur l'étendoire d'un humain. Abi récupéra le morceau de papier ainsi que la photo de cette Rozenmilna et les rangea eux aussi dans une des poches de la blouse. 

Puis après avoir regardé une dernière fois les deux humains inconscients, Abigaëlle sortit de la salle mortuaire. Elle essaya de se faire le plus discrète possible et chercha à regagner la sortie avant l'arrivée des flics. La vampire amnésique se demandait encore comment elle avait atterrit ici. Peut-être que cette madame de Sancy pourra l'aider à y voir un peu plusclair. En tout cas Abi l'espérait grandement.

Abigaelle sort en suivant le chemin le plus court vers la sortie de l'édifice, un long couloir mène à la sortie qui, elle même donne sur un petit parc. A gauche, les quais de Seine. De nombreuses voitures passent à vive allure.

HRP:

A droite, après un escalier, une avenue très passante et un peu plus loin, le sommet visible de la gare de lyon. Les Girophares sont visibles au loin sur les quais.

Tu ne trouves qu'un seul numéro inscrit. Il n'y a pas d'identifiant.
Cela te prends quelques heures mais tu parviens à rallier le Louvre, après avoir évité de nombreuses patrouilles de police. Un 1er avril c'est un bon jour pour ce genre de choses...

Avant qu'un sombre détail ne te revienne en mémoire. L'homme sur lequel tu t'es abreuvé... Possédait un appareil photo, tout laissait penser qu'il s'agissait d'un policier ou d'un agent de la police Technique et Scientifique... Qui a sans doute pris des photos de toi durant le début de l'autopsie... Voir plus...

Tu peux poster aux alentours du Louvre.