HRP:

Gatien, qui tenait en joue le Baali, ne manqua rien du supplice de Leforestier.
Le pauvre...
Le Prince avait dit : affrontons le démon, et il s'était courageusement lancé à l'assaut. Mais les pouvoirs spirituels de l'ennemi l'avaient terrassé. Le jeune Ventrue ne comprenait même pas comment Jean avait fait pour se suicider avec un simple couteau...
Il avait chuchoté un nom, avant de mourir. Comme sa Dame au moment de son décès... Gatien frissonna.

Il n'eut même pas le temps de presser sur la détente que... heu... A priori le suivant de Boubanos avait foncé sur Dimitri, et le Prince s'était interposé. Leur bataille, trop surnaturelle, ne s'imprimait pas sur la rétine du jeune Ventrue.
Ne pouvant rien faire d'autre, il formula dans sa tête des voeux pour la victoire de son Prince, et se tint prêt, continuant à utiliser la puissance de son sang.

HRP:

Lorsque des flots de serviteurs furent amenés par des fissures plus noires que la mort, il était sur ses gardes. Dimitri passa devant, Victor un peu sur le côté, tous les deux armés d'épées.
Gatien fit un pas en arrière, et se tint prêt à tirer sur le premier adversaire qui menacerait Dimitri ou Victor sur leurs flancs.

2eme tour

Boubanos sentait sa puissance comme bloquée, inaccessible... Il avait beau se concentrer, seul la terrible migraine était présente... Avait il oublié quelque chose, le panthéon avait il quelque chose de sacré, sa faiblesse était elle connue?... Les autres en souffriraient aussi...

Il se contenta pour l'instant de se mettre à l'écart du combat qui faisait rage dans les sous sols.

      



Arrivées en même temps que la vague de gens surgie des ombre, deux femmes ne prirent pas part au combat, l'une couvrant le retrait de Boubanos, pointant de son arme tout ce qui pouvait s'approcher du maître, et se tenant autant que possible devant lui.
L'autre, les jambes suintantes de ténèbres semblables aux fissures, sembla s'inquiéter de ce qu'il se passait, restant près du Baali. Elle fit un mouvement et siffla une phrase peu audible dans la cohue ambiante.

3eme tour


Boubanos semblait rester immobile derrière la jeune femme armée qui le couvrait avec vigilance.

Quand à l'autre, l'ombre gagnait sur elle, dissimulant désormais en partie sa poitrine dans des torsades de ténèbres menaçantes. Elle s'éloigna du Baali, et s'accroupit brièvement, dans un mouvement impossiblement fluide, avant de se relever et de porter une main mâtinée d'ombres à sa joue.

4eme tour.

La bataille fait toujours rage. Les coups fusent. Un temps les combattants peuvent voir le prince en position d'attente, il semble prendre le dessus sur son adversaire. Le prince est blessé mais il garde toujours sa stature et sa puissance. Il donne de l'inspiration aux troupes, en vrai meneur, en dernier défenseur de la liberté.

Pendant ce temps, les groupes d'assauts connaissent l'affre du combat ignorant tout de ce qui se passe au dessus de leur tête.

Boubanos quand à lui est en lutte avec lui même.

HRP:

La femme-ombre porte une main ténébreuse à son visage et parle. C'est une voix harmonieuse qui retentit dans les oreillettes, mais sur un ton excédé :

- ... Ces Ventrues, quel culot !
Je suis Stella Dilliana. Nous n'abandonnerons personne. Retirez-vous tant que vous le pouvez encore.

Suite à quoi, plus qu'à moitié ténèbres, elle se rapproche de Boubanos et de la femme armée qui veille sur lui.

5eme tour

Le combat fait toujours rage entre Parménion et son adversaire. Celui ci a reçu l'aide d'un deuxième larron et ils donnent tous deux du fil à retordre au Prince, pourtant toujours aussi puissant et près à en découdre.

Quelques entailles peuvent se voir ici et là sur le corps du prince, et presqu'autant sur les corps de ses ennemis. Le combat qu'ils se livrent est rapide, puissant, parfois le prince est obligé de couvrir ses propres troupes :  les membres de la famille parisienne qui sont pris à parti par l'un des deux adversaires. Mais il parvient toujours à empêcher ses tentatives abjectes. Le ralentissant dans la réalisation finale du combat.

Pour nos cainites... L'issue reste toujours incertaine.

*bien joué*...
pensa le baali en récupérant une seconde sa volonté propre.
Il se leva et déploya une énergie qui frappa tous les gens présents, une énergie nauséabonde... Purulente et mauvaise.

Un portail menant tout droit vers les enfers vient de naitre à la place du point central se trouvant derrière les combattants de la camarilla.

HRP:

[HRP : En fait, pour faire plus simple, voici une description générale de la chose, chacun percevant et ressentant plus ou moins vivement les détails en fonction des résultats des jets de dés. N'hésitez pas à nous faire une belle narration.
Juste pour préciser, c'est un vrai "portail", ce n'est pas une illusion ]

Au coeur de cette crypte-cimetière qui aurait dû être sacrée, et dont la forme de croix rappelait le but spirituel des bâtisseurs d'autrefois, la voix puissante, profonde et impie de Boubanos avait résonné, souillant les murs, les dalles, les colonnes et les délicates arches des plafonds.
Au début, ce fut un léger bruit de froissement, tel un tissu qu'on déchire avec une lenteur exaspérante, qu'on entendait avec une netteté impossible au milieu des cris de rage et d'agonie.

Puis le décor se troubla, comme si on tentait de superposer deux images antagonistes. Le gris de notre monde gangréné par le violet-rouge d'un autre lieu interdit. Cette simple lumière, si ténue qu'elle en était presque fantômatique, véhiculait un affreux malaise et une peur primale qui saisissait les coeurs dans ses serres glacées et tranchantes.

Tandis que cette "couleur" indéfinissable se répendait, une horrible odeur de charogne, de chair brûlée et de... Quelque chose d'autre, inconnu mais ignoble, se déploya dans l'espace, envahissant le sous-sol aussi sûrement que de l'eau. Pour ceux qui avaient la mauvaise idée de respirer, c'était une infection inexplicablement terrifiante.

Et ce furent alors les voix.
Des murmures, malsains, répugnants, formulés par des gosiers inhumains depuis un autre endroit soudain beaucoup trop proche. Des mots inconnus mais pleins de haine, de convoitise et de cruauté. Ces chuchotements n'étaient pas ceux de notre monde, mais ils portaient la promesse d'une éternité de souffrance, d'humiliation et d'injustice.

A certains endroits, on pouvait même distinguer fugacement un membre, une langue de flammes ou une silhouette, ombres chinoises des habitants indiscibles qui se trouvaient juste derrière le fragile voile de la pauvre chose que l'on nomme réalité.

Round 6
(hrp : allez on s'approche de la fin les amis)
Boubanos se reprend la tête entre les mains, il a du mal désormais à faire un mouvement comme si sa dernière action avait été un acte désespéré. L'ultime attaque d'un démon pris au piège. Parménion semblait prendre le dessus sur son adversaire désormais acculé...