[ devant charon]

Balthazar arriva dans la salle. Il alla directement s'assoir sur un tabouret devant le comptoir. Il attendait de voir si le Colosse l'avait suivit.

Seulement une minute après que le gardien soit entré, Jean arriva à son tour de devant charon. Il aperçut le Gardien et s'assit à côté de lui. Il avait toujours le sourire aux lèvres, ce qui devait certainement contraster avec la tête du gardien lui-même.

Jean s'accouda au bar qui était un peu bas pour lui, mais il semblait s'en accomoder comme habitué.

"Eh bien gardien. Autant pas tourner autour du pot. Je suis venu voir ce que le Prince acceptait de me proposer. Vu que vous êtes celui qui m'a missioné hier."

Puis son sourire s'agrandit.

"Après bien sûr si vous voulez d'abord un cours privé de sparring je suis pas contre non plus. Je peux être bon professeur quand je veux."

Le ton était taquin et un peu provocateur. Il avait moyennement apprécié la 'mission' de la veille et le gardien l'avait provoqué en premier tout à l'heure. Du coup pour lui c'était autant une occasion de s'amuser que de se mesurer à potentiellement plus fort que lui.

Jean était finalement venu s'installer à coté de lui. Pour sa part Balthazar faisait tapoter la carte que Jacques lui avait remis, sur le comptoir du bar. La musique le remotivait un tantinet, ais ce n'était pas toujours ça.

- J'ai bien peur qu'il vous fasse attendre ce soir. Il préside une réunion importante, et je ne sais pas combien de temps elle durera. De plus y participent des personnes qui aiment s'entendre parler donc cela risque de trainer en longueur.

Le barman était à ses verres et ne semblait pas écouter outre mesure les propos que le duo échangeait.

-Oui en effet je vous ai missionné. Et ça donne quoi? Je pensais que votre " missions " durerait plus qu'une nuit.

Il marqua une pose, perdu dans ses pensées.

- Avez vous croisé monsieur de Cambiaire après que je vous ai donné votre tâche?

*Tient il a pas relevé ma proposition de sparring . . dommage.*

Jean regarda le gardien dans les yeux toujours souriant même si là c'était plus par ce qu'il avait pas pensé à supprimer son sourire. Il regarda vite fait son telephone qui avait vibré un peu plus tôt et écrivit un cours message

"Ben vous m'avez pas donné de temps impartit, du coup moi sur le moment j'ai pensé que c'était que pour la soirée d'inauguration. Et pour ce qui est de ce . . de Cambiaire ? Je ne sais même pas qui c'est, même si je crois me souvenir de ce nom dans un article des chroniques."

Il marqua une pose semblant réfléchir.

"Non je ne vois vraiment pas désolé. Mais combien de temps doit durer cette . . ce test ? J'ai certes demandé à ce qu'on me donne de l'action mais je ne vois pas en quoi celà peut avoir un lien avec ce que je demandes. Et à moins que vous ne me fassiez suivre comment jugerez vous de mon . . travail ?"

Jean fit signe au barman et commanda un cocktail à base de sang, partant du principe qu'en Elyseum ce genre de service était généralement offert. Puis il regarda le Gardien.

"Vous prendrez quelque chose ? Personnellement parler m'assèche la gorge."

Ainsi de Cambiaire n'avait pas respecté ses instructions. Balthazar n'était même pas étonné. Cela semblait être devenu un sport à la mode à Paris.

- Vous faire espionner? Non ce n'est pas le but. Bien que j'apprécierai d'avoir un avis extérieur sur votre façon de vous en sortir, cela serait plus impartial que de vous demander " alors vous vous en êtes bien sorti? " , vous ne pensez pas?

Jean lui proposa une verre.

- Je veux bien merci, la prochaine sera pour moi.

Il attendit que Jean commande les boissons et que celles ci arrivent pour reprendre la parole.

- Pour ce qui est de votre proposition de sparring, elle devra attendre encore un peu. En l'état actuel il n'y que la salle d'arme du Louvre qui nous permettrait de nous défouler, malheureusement vous seriez handicapé car je peux utiliser tout mon pouvoir, alors que vous seriez limité. J'en ai touché un mot au Prince, je compte créer un espace où tous Semblables pourraient utiliser les pouvoirs qui sont les leurs afin de s'entrainer. J'ai déjà repéré une adresse. Je dois y aller pour voir si je peux petit à petit persuader le propriétaire des lieux, de nous emménager un espace privatif. Seriez intéressé pour m'accompagner lorsque je m'occuperai de cela?

Jean l'écouta parler avec intérêt. Puis quand les commande arrivèrent il prit le temps de savourer avec un sourire appréciateur le cocktail.

"J'aime bien l'alcool mais c'est encore meilleur mélangé au sang vous ne trouvez pas ?"

Il sourit puis répondit au gardien.

"Pour ce qui est de me surveiller pourquoi ne pas plutôt interroger les personnes avec qui j'ai parlé ? Ou me donner un . . juge qui me suivrait lors de la nuit. Si ça peut vous intéresser j'ai entre autre discuté avec Elea la toréador, Alexie cainite de notre clan, Aaron primogène d'Elea et . . c'est tout je dirais."

Il passa sous silence sa discution avec john. Si le gardien était au courant il ferait mine d'avoir oublier de le préciser.

"Je penses que leur avis pourrait vous aider mais sachez que pour moi ces trois conversations était intéressante et je penses avoir fait bonne impression. Mais vous êtes seul juge. Mais . . ."

Il se tourna pour faire face au gardien un sourire joyeux, presque enfantin, sur le visage.

"Votre projet de salle d'entrainement m'intéresse au plus au point. Et ce serait une joie pour moi, si je n'ai bien sûr aucune autre obligation sur le moment, de vous accompagner quand vous irez. Puis-je savoir quand ?"

- Je n'ai pas encore finalisé la chose. Je pense qu'il faudra que j'en reparle avec le Prince. Faudrait pas qu'il ai changé d'avis entre temps.

Balthazar se fit une représentation mentale avec lesquelles Jean avait discuté. Ce n'était pas les personnes qu'il souhaitait, mais cela faisait l'affaire.

- Fort bien, je vois que vous vous êtes un peu mieux familiarisé avec les membres de la ville. Je rendrai un avis positif en ce qui vous concerne auprès du Prince.

Jean but encore de son verre l'air de réfléchir un moment. Puis il acquiessa.

"Ouais faut voir avec le Prince. Je me disais qu'une salle d'entrainement pour cainite se doit d'être bien plus résistante qu'une simple salle. Pas facile à faire quoi. Je vois bien les standards du full contact et une salle d'arme pour ce qui les manies. Mais je penses que la salle seul ne suffira pas. À part pour certains, on a tous dépasser les capacités humaines de bases. Bien sur je ne parles pas des néonates."

Il sembla réfléchir encore un peu. But une nouvelle gorgée.

"Je me demande si . . . si on pourrait monter une faction de combat . . . Je veux dire par là des gens déjà aux capacités de combats de base appréciables. Celà permettrait d'un de renforcer les défences de Paris, ce qui ne serait pas du luxe de ce que j'ai entendu. Et de deux d'avoir toujours des adversaires réel à combattre dans la salle. Car les mannequins ça dure un moment pas plus."

Il regarda le Gardien.

"Qu'en ditent vous ?"

- J'en dis que les ressources physiques de la Famille ne sont pas utilisées à leur juste valeur. Franchement, vous me voyez faire le pantin au milieu de pédants encore combien de nuits avant que j'en cloue un sur la porte d'entrée? Quant à la faction dont vous me parlez, j'espère pour le Prince qu'il y a déjà pensé sans nous, sinon nous méritons de nous faire exterminer par Boubanos.

Balthazar bu cul sec son verre et commanda une autre tournée.

Jean éclata de rire à la remarque du Gardien.

"Ouais z'avez pas totalement faux. Regardez déjà, quand je demande de l'action il m'envoit jouer les guignols. Pas que je sache pas faire, mais c'est pas vraiment mon truc."

Il finit son verre et accueillit le suivant avec un plaisir non dissimulé.

"C'est pourquoi j'ai jamais vraiment élu domicile dans une cité aussi longtemps avant. Toujours en mouvement, toujours sur la route. La politique de cours j'aime pas."

Il tourna le dos au bar s'adossant contre lui son verre à la main. Il semblait songeur.

"Vous savez ce qui nous faudrait ? Un bon combat ! Ça c'est un truc que je comprends, simple et sans fioriture. C'est toi ou ton ennemie. L'esprit en éveille à la recherche de la moindre faille. La vitesse et la puissance des coup résonnant dans la nuit froide. Et au final un vainqueur et un vaincu. Pas de parlote, pas d'étiquette juste vous et la mort entre vos mains et dans vos veines. Ça je le comprend."

Au fur et à mesure de discourt ses yeux et son visage laissèrent transparaitre un peu les traits de sa bête lui donnant un air bestial. Puis il sourit et toute trace de la bête disparut d'un coup, il regarda Balthazard.

"Moi ce que je crois c'est que si le Prince à pas pensé à créer cette unité il faudrait qu'on le fasse. Je vous vois sincèrement plus en temp que soldat qu'en bouffon de ce que j'en ai vu."

Balthazar hochait la tête en écoutant les propos du colosse. Quand il eut fini il ferma les yeux, but une gorgée et lui répondit.

- J’adhère totalement à ce que vous dites. Je dis amen! Le problème, et c'est le seul avantage que je pense avoir acquis depuis que je suis Gardien, c'est que j'ai appris deux trois trucs en politique. Et faire un groupe de combat dans le dos du Prince, je ne pense pas que ce soit la meilleure des choses à faire. Surtout en ce moment.

Il se tut et laissa passer quelques secondes.

- Je suis aussi un voyageur comme vous. Jamais au même endroit trop longtemps. Cette ville commence à m'ennuyer. Je pense avoir autre chose à foutre que de devoir distraire le quidam vampirique moyen. Suis pas un putain de G.O.

Jean but son verre en l'écoutant. Puis il resta une seconde pensif.

"Moi ce qui m'étonne quand même c'est Parménion est quand même un vieux de la vielle. Et Brujah en plus.T'as déjà entendu parlé des VRAI Brujah ? Parait que y a pas plus sage qu'eux sur terre. Enfin c'est ce qu'on dit."

Il voulut reprendre une gorgée mais constata que son verre était vide et le déposa donc sur le bar.

"Ce que je veux dire, c'est que c'est vraiment bisarre que ses actions soient si . . mal avisées. Peut-être qu'il cherche à obtenir quelque chose de vous ? Pourquoi vous a-t-il choisit vous d'abord ? Un Ventrue ou un Toréador aurait, au premier abord du moins, été un meilleur choix non ?"

Le tutoiement accompagnait le vouvoiement dans les paroles de Jean. Surement l'effet des confidences au comptoir. Même deux caïnites ne peuvent pas résister à l'envie de refaire le monde autour d'un verre.

Mal grès cela Balthazar entendit quelque chose qui le fit lever un sourcil. *" vrai Brujah..? "* Il remisa ça pour tout à l'heure.

- J'en sais foutrement rien de ce qu'il attend de moi. Et c'est clair qu'un peintre ou un aristochat aurait était mieux que moi pour ce job. Eux pour qui le must de l'exploit est de dénicher la chemise dernier cris ou alors de savoir qui réussira à avaler le plus long sabre... si tu vois ce que je veux dire... Balthazar mima avec son poing fermé contre la bouche et en poussant sa langue contre sa joue dans sa bouche.

Il fit signe au barman de remettre ça.

- Allé Georges fait péter ta tournée!

- Mon nom est David Monsieur.

- OK Georges, fais péter quand même!

Il s'avachit sur le comptoir et appuya sa tête contre sa main gauche. Il reprit son verre et en vida la motié.

- Mais dis moi, tu as parlé de " vrai brujah " tout à l'heure. C'est quoi encore ces conneries? On serait des faux?

'hrp':

Jea secoua la main devant son visage en signe de dénégation.

"Bah te prend pas la tête avec ça. Juste un truc qu'un autre Brujah ivre de sang mêlé à de l'alcool m'a sortie une fois. Rien à prendre au sérieux. Juste une utopie. Je vois pas pourquoi je serais moins Brujah qu'un autre."

Jean pris le verres tendu par un David morose et le remercia par un "Merci David" et un sourire. Ce dernier hocha la tête en signe d'acquiesment un peut moins morose. Jean c'était lâché et avait oublié le vouvoiement.

"T'sais j'penses que tu devrais faire plus gaffe à comment tu parles aux autres. Attention j'te dis pas de leur lécher les bottes. Mais ton Charon par exemple, ben c'est le genre de tyoe dans une boite en général que t'évite de faire chier par exemple, par ce que si tu t'en fait un pote ben t'as souvent le droit à des bouteilles gratos ou des entrée VIP."

Il vida son verre.

"Enfin je dis ça mais en même temps je l'ai test que dans des boites humaines. Pratique quand tu vas en coulisse pour discuter avec les serveuse tu crois pas ?"

Il fit un sourire à Balthazar. L'alcool mélangé au sang commençait à agir un peu sur lui. Moins fort que pour un humain, mais Jean n'avais pas subit ses effets depuis plusieurs années maintenant.

Sa tête allait de droite à gauche pour marquer son désaccord.

- Ma façon de parler est graduée sur la façon dont les autres me parle. On me chie dans les bottes, je t'envoie balader, c'est aussi simple que ça. T'es cool suis cool. Seulement il y a trop de gens qui se pensent sortis de la cuisse de Jupiter pour considérer leurs interlocuteurs comme des gens dignes de les fréquenter. Et pour Charon, ben il fait son boulot. Il est comme moi. Il se fout de froisser la susceptibilité de certains tant que le boulot est fait. Jamais ne lui ferai de remontrance ou ne le punirai si la mission est remplie. Et tant pis si ça déplait.


Il prit son verre dans la main et le contempla. 

- Je vais te dire une bonne chose. Si Parménion est pas content de mon travail ben qu'il prenne quelqu'un d'autre. Ça sera le plus beau cadeau qu'il puisse me faire.

Jean fit une petite moue de la bouche en signe d'hésitation. Il reposa son verre se rendant compte de son état et se dit que s'il devait rencontrer Dimitri tout à l'heure il se devait de rester sobre.

"Ouais . . je suis tenté d'être d'accord avec toi. Ceux qui nous parles comme de la merde pensant que l'on a notre cerveau dans les bras, méritent pas qu'on les considèrent plus qu'un tas de fumier sous nos pied."

Il regarda son verre vide un moment semblant se souvenir d'une discution similaire dans le passé qui lui amena un sourire.

"Mais tu sais une personne que je respecte beaucoups avait pour habitude de dire. "Quand une Rose se comporte comme le fumier sur laquelle elle pousse. Agit telle la rose céleste et dévoile au monde ce que ton interlocuteur est réellement.". C'était aussi une Brujah."

Tout un coup son sourire se transforma en rire.

"Et juste après elle est partie en bastos contre tout le bar juste pour s'amuser. J'te dis pas la galère que j'ai eu pour la sortir de là, même si elle était capable de me metre une tannée en étant bourrée."

Il contint difficilement son fou rire en se rappelant cette scène. Et dire qu'à l'époque il avait eu peur pour elle. Quel naif il faisait à l'époque.

Balthazar hocha la tête pour acquiescer.

- Le problème avec ce que tu me dis, c'est qu'en plus d'être imbus de leur personnes ils sont aussi de mauvaise foi. Même si tu leur prouve pas " A+B" qu'ils ont tort, ben non ils vont t'affirmer les yeux dans les yeux que c'est toi qui te trompes. Ma foi... Bon allé j'arrête de m’apitoyer sinon je vais passer pour une mauviette.

Il tambourina sur le comptoir pour se remotiver.

- Et toi alors qu'est ce que tu vas faire si jamais Parménion te donne pas le job que tu aimerais? Tu vas te barrer? Tu viens juste d'arriver en ville.

Jean resta songeur après la question de Balthazar. Ce type avait l'air d'être le bon gars dont il avait eu l'impression au début. Maladroit mais faisant de son mieux. En même temps Jean aurait surement fait pareil.

"Ben je sais pas trop en fait. Je viens de retrouver une amie de longue date qui habite ici, du coup je me dis que je vais peut être rester un peu plus longtemps. Et j'ai d'autres propositions aussi, un gars de mon gabarit ça se remarque."

Il fit un sourire un peu embarassé, ne voulant pas paraitre en train de se la raconter.

"Mais une chose est sur, va falloir que je me défoule. Y a que comme ça que j'arrive à me sentir . . . vivant on va dire. Même si le mot est un peu déplacé dans notre situation."

Il se retourna pour faire face au bar.

"D'où que ton histoire de salle d'entrainement m'intéresse beaucoup. Et toi ? Tu vas faire quoi si finalement le Prince te libère ?"

- Je vais reprendre mon bar, et me tenir aussi éloigné de la politique que possible. Je préfère un duel serré qu'à des joutes verbales qui sont pour moi perte de temps. Après si on a besoin de moi pour des missions pourquoi pas mais je pense que je ne mettrai plus les pieds dans un Elysium de si tôt.

Il regarda Jean de la t^te au pied.

- On pourrait former une équipe et mettre une branlée à ceux qui l'auront mérité. Voir même se défouler sur des sabatiques. T'en dis quoi?

Jean écouta Balthazar un moment le sourire aux lèvres. Un bar ? Il aimait bien les bars. Y avait du monde, tout le monde se foutait de qui de quoi ou qu'est-ce et les filles étaient jolies. Et parfois, quand on avait de la chance, y avait une baston.

"Ouais un bar c'est cool. Si tu l'ouvres penses à me prévenir je viendrais faire un saut. Mais d'alleurs ça me donne une idée. Pourquoi t'as pas fait barman ici ? Je veux dire ok t'es Gardien et tout ça, mais je crois pas que ce soit écrit dans les règle que le gardien doit s'habiller en pingouin et être dans un bureau. Tu dois juste être hospitalier, quoi de plus hospitalier qu'un barman qui te sert un verre ? Hain David !"

Il fit un signe de tête vers le dit David qui lui rendit un sourire et un hochement de tête discret, ne voulant pas s'imicer dans leur discution.

Jean leva par contre un sourcil à la dernière remarque de Balthazar. Un duo ? Le Sabbat ? Intéressante idée. Mais. . . un sourire un peu moqueur se dessina sur ses lèvres.

"Moi je veux bien hein . . . mais qu'est ce qui me dit que tu sais te battre ?"

Jean sourit à Balthazar de toutes ses dents impatient de voir comment il allait réagir.

Balthazar sourit à la dernière remarque de Jean.

- Ne te fais pas de soucis pour ça, si j'ai réussi à survivre jusqu'ici ,c'est que je dois pas être mauvais. Je te ferai une démonstration de mes talents un des ces quatre.

Il regarda sa montre.

- Bon c'est pas le trou mais le tampax! Qu'est ce tu veux faire maintenant? Je sais pas si je suis bloqué ici, si je dois attendre que la réunion soit finie ou quoi.

Jean rigola à l'expression de Balthazar. C'est pas le trou mais le tampax ? Non mais sérieusement ? Il regarda celui-ci hilare.

"Ben écoute mon vieux c'est le Gardien. T'es libre chez toi. Moi par contre je dois attendre Dimitri pour parler avec lui."

Jean sembla hésiter un instant. Puis il se dit que en même temps si y en a bien un de concerné c'est le Gardien.

'Écoute, vu que j'ai demandé l'aide de Dimitri en premier faut que je vois ça avec lui. Mais ce que je vais lui dire devrais t'intéresser. T'as qu'à l'attendre avec moi. Si il accepte tu nous rejoindra dans notre petite conversation."

Puis comme s'il réalisait un truc.

"Au fait tu m'as pas donner ton numéro de tel."

- Pas de problème, ça m'occupera un peu.

Balthazar sortit une carte de visite et la fit glisser sur le comptoir.

- Tiens tu peux me joindre à ce numéro.

Il réfléchit quelques minutes avant de reprendre la parole.

- Dis moi tu connaîtrais des gens qui pourraient être utiles avec des compétences particulières?

Jean prit la carte de visite et rentra le numéro dans son téléphone avant de la rendre à Balthazar.

"Ben écoute mon vieux. Ta question est un peu trop vague . . . tu cherches quoi exactement ?"

Il leva la tête pour regarder Balthazar l'air interrogateur.

- Je cherches des personnes qui pourraient me dépanner lorsque j'ai besoin de savoir quelque chose, ou de me procurer quelque chose. Bien sûr je ne te fais pas de dessin en ce qui concerne la probable illégalité de la chose recherchée. Vois tu ce job m'a sans douta apporté quelques probables ennemis.  Je n’aimerai pas être dépourvu de ressources lorsque ils passeront à l'acte. Le pire dans tous ça, c'est que j'étais loin de m'imaginer que cela pouvait tourner de la sorte.