Encore un nouveau personnage à se remémorer. Annabelle eu l'étrange sensation qu'elle n'était pas en vacance mais en stage de perfectionnement de la mémoire.
Rozenmilna avait de la chance de vivre dans un endroit aussi excitant, au milieu de toutes ses personnes, toutes nouvelles, toutes différentes.
Elle songeait à sa vie de recluse à Mendrisio,à la poignée de serviteurs attentifs, et, parfois, à son père...
Et Annabelle, lorsqu'elle songeait pouvait partir assez loin de son corps et de là il se trouvait. Elle restait là, immobile, déconnectée, alors même qu'un nouveau venu devait attendre la présentation de ses hommages.
Il fallu, sans doute, un événement bien précis, ou une pression amicale d'un des participant pour que Annabelle sorti de sa torpeur glacée, telle une camisole serrée que l'on met aux fous incurables, enfermée à jamais au fond d'un puits oublié et obscur.


Libérée, Annabelle se ressaisit brusquement, comme répondant à l'écho d'une explosion lointaine. Où était-elle ? Oui, dans le bureau de Rozenmilna. Elle était là. Heureusement. Un autre homme. Qui est-il ? Il a un nom de fille. Un nom breton. Morgan, oui, c'est ça... quel soulagement de se souvenir à temps.


La camisole... le puits... l'obscurité... presque solide... elle voudrait hurler... elle ne peut pas, elle n'a pas de voix... Les grincements... l'eau qui monte...


Annabelle s'inclina devant l'invité, un homme qui aurait pu sembler banal si il ne dégageait pas un je ne sais quoi de fort, de sur, de puissant, entre crainte de réconfort...
Faisant fi des bruits illusoires et des murs froids qui suintaient, qui, d'ailleurs disparurent vite, elle présentation son compliment, tout en s'inclinant dans le cadre d'une révérence appuyée et désuette.

• Monsieur, je suis honorée. Je suis Annabelle De Luca, fille de Monsieur Nieves Navarro, prince de Milan. Je suis votre servante.
  

Morgan entra suite à l'invitation de Rozen. Il s'inclina devant chacune et une fois que Annabelle se fut présenté, il leur fit un baise-main, lui aussi habitué à des coutumes d'un autre temps.


- Rozenmilna, toujours aussi belle. Quant à vous mademoiselle c'est un honneur de rencontrer l'infante d'un homme aussi illustre. Je suis Morgan De Lestrain, le primogène des Tremeres. Des choses à régler au sein de mon propre clan avant de venir vous retrouver prestement.

Il tripota son paquet de cigarette, sorte de réflexe pour lui même, avant de se raviser au vu des lieux où il se trouvait et de le remettre dans sa poche.

*Voir le sorcier faisait remonter l'image de ce carreau d’arbalète, et de cette porte mal surveillée, un peu de honte pouvait cette lire sur le visage de la Ventrue. La courtoisie fort appréciable de Morgan suffire à laisser la place à une meilleure humeur, surtout quand il fit référence à sa beauté, Rozenmilna trouvait qu'on ne lui disait pas assez souvent.*

Toujours aussi flatteur ! je vous en prie entrer.

**Oh non la clope... non, non... Oui! ouf...**

Je ne comprends que trop bien concernant les affaires de clan. Nous pouvons discuter librement devant Annabelle, **de toute façon elle ne s'en souviendra pas** elle fait office de garde du corps même si je n'en ai pas besoin au Louvre. Si vous êtes emmené à me confier des information plus sensible biens sur elle s'écartera.
J'aimerais vous rassurer aussi sur un point. Le Prince m'a donné carte blanche pour comprendre comment le Sabbat a pu faire, je suis également consciente que donnée des informations sur la sorcellerie qui est votre et quelque chose de sensible. Ainsi je vous fais le serment de vous demander que le strict nécessaire.

**Oh … il m'a touché la main... c'est … c'est ...**


Plantage système...
Annabelle resta un moment interdite, sans rien dire ni faire, comme une poupée sans volonté. Puis la machine se remit rapidement en route.
Sa réaction était un brin exagérée, du moins le pensait-elle.
D'un pudeur qui confinait parfois à la bigoterie, Annabelle ne pouvait s'empêcher de trouver le geste de Morgan non seulement attentionné, mais également élégant. Et puis cette promiscuité n'était pas si désagréable.


Du coup, elle remercia le primogène, mais avec un tel retard qu'il serait bien improbable que Mr de Lestrain puisse deviner à quoi elle faisait allusion.


Si Annabelle n'avait pas une bonne mémoire, elle disposait, en contrepartie, d'un très grand sens du ridicule. Heureusement que les immortels ne peuvent pas rougir, sinon, sa gêne serait publique.


Monsieur de Lestrain avait sur lui une odeur agréable, familière, enivrante qui le rendait immédiatement amical à ses yeux. L'odeur du tabac.
Narines grandes ouverte, la tête un peu en avant, elle humait ce beau parfum qui ravivait en elle tant d'impression rassurante, de souvenirs à demi formulés, de sentiment de confiance et de sécurité.


Toutefois, cela se fit sans que Monsieur de Lestrain ne s'en aperçoive. Humer les gens, parait-il, ne se fait pas. Et même dépourvu de cervelle, elle pouvait comprendre pourquoi.


Puis Rozenmilna évoqua son nom et sa fonction. Garde du corps ? Garder le corps de Rozenmilna n'était pas pour lui déplaire, bien qu'elle n'avait qu'une idée vague en quoi cela consistait. Sans doute cela impliquait de la protéger contre les individus trop pressant, trop affectueux, ou alors à l'opposé, pas assez.
Elle se rapprocha du corps qu'elle devait garder de façon assez gauche, puis une fois fait, se tue.


**Un secret? A oublier ? Oui, ce devrait être dans mes cordes...**

Morgan était confusionné d'avoir sorti son paquet par réflexe. Mais heureusement il avait pris sur lui pour le ranger, ce qui parut soulager Rozenmilna. Quant à son assistante, elle était troublante, pourtant de bonne famille, elle avait quelque chose qu'il ne savait expliquer. Comme si quelque chose lui manquait. Mais il avait le sentiment que Rozen disait vrai à son sujet sur sa capacité d'oubli.

- Alors. Je dois vous dire qu'il s'agit d'une première. Je sais que mon prédécesseur a lui même posé le Glyphe dans l'enceinte du Louvre, je pense que nous pouvons descendre le voir ensemble que je l'étudie à chaud. Ce que je sais c'est qu'il fonctionne par reconnaissance du sang. Ceux qui sont immunisé au sort du Louvre, le sont parce que leur sang est enregistré par le Glyphe du Louvre.

Il attendit un peu il était parfois compliqué de vulgariser la magie.

- Mais le mieux c'est d'aller le voir directement ainsi je pourrais étudier ce qu'il en est.

[edit] => direction la salle du Glyphe

Ctrl F


Annabelle lança son épaule droite en avant pour amorcer son déplacement, à l'image d'un vieux robot en plastique d'un film de Fred Wilcox, dandinant à la suite de sa primogène. Quelques pas plus tard, elle retrouvait une fluide élégance propres aux jeunes femmes de sa condition.

*La Ventrue était embêter de laisser la situation en l'état.*

Oui il est vrai que cela pose de questions. C'est tout à fait normal car étant amnésiques cous sont telle une page presque blanche. sans questions ni réponses.
Voyons les choses plutôt comme ça, au lieu de se dire que cela pose plus de question, disant nous que cela fait poser des bonnes questions qui sont autant dé d'opportunité de réponses, ce qui est bien mieux qu'une page vide.

*Essayant de rendre la situation positive. Rozen tapota ensuite le bout de papier.*

C'est votre écriture seulement vous ne vous souvenez pas de pourquoi avoir écrit cela, mais c'est une marche, une marche très importante me servira dans ma réflexion.

*La ventrue se leva de son fauteuil souriante.*

Je crois qu'on nous attend au festivité. Ne les faisons pas plus attendre, si vous voulez bien me suivre.

*Une fois la porte de son bureau ouverte, Rozenmilna décida d'ajouter une dernière chose.*

S'il n'y avais qu'une seule chose a savoir sur moi c'est que je suis obsédé par les énigmes, les enquêtes et autres mystères. Juste pour cette raison, ignorant même l'altruisme, vous pouvez être certaine que je vais tout faire pour retrouver les pages de votre histoire.

[Vers la salle du bal]

Rozenmilna te raccompagne vers la salle du Bal, Mais elle n'y rentre pas car elle dois aller cherchez une personne.