La suite du scénario se déroule ici.

Chacun a pu se doter d'une arme avant d'aller au sauvetage.



Quatre véhicules vous déposent dans une rue du 19eme arrondissement, le primogène Tremere vous a accompagné mais il reste avec les véhicules en retrait.




Le véhicule appartenant à la Sethite est garé pas très loin de vous, dans une contre allée.

(HRP bon jeu à tous!)

Citation :

Les vampires participants au sauvetage sont :
- Parménion
- Monsieur d'Arcy
- Dimitri
- Gatien
- Jean Lefol
- Victor
- Phantom
- Isabela
- Luc
- Rozenminla

Je vous demanderais de respecter les tours de chacun dans la mesure du possible, si une personne ne poste pas dans les 24H, passez son tour... Parménion n'est pas obligé de poster à chaque nouvelle ronde, on va dire qu'il chapeaute l'opération. Merci et Bon jeu!

Spoiler:

Aucun problème.
Vous pouvez commencer à jouer.
sans ordre de posts, considérez que vous avez pu prendre une arme avec vous, tant que ce n'est pas abusé.

*La ventrue était restée silencieuse durant le trajet, sauf si on lui on a adressé la parole bien sûr. Elle c’était changer pour l’occasion, hors de question de venir en petite robe du début du siècle. Rozen avait opté pour un costume noir un peu plus masculin. Ceux qui l’avaient vue auparavant pourront croire à une toute autre personne.*

Tenue de Rozen

*Enfin elle vit le Prince en chair et en os, la présentation faite par lettre n’était pas convenable et  le moment non plus ne se prêtait pas au protocole. Rozen faisait tout de même trois pas vers lui et s’inclina le plus bas possible, la main sur le cœur, presque en mètre un genou à terre.*

*Rozenmilna ne savait pas se battre, du moins physiquement, et non plus se défendre. Pourtant s’est très souvent qu’elle fut sous les feux ennemis, en première ligne s’il le faut, il y avait toujours des détails qu’on ne peut voir qu’au moment présent qu’elle aimer voir elle-même. Il y avait toujours besoin d’un cerveau même dans les coteries les plus brutales, « brains and brawl » comme lui avait dit un ventru londonien lors de la reprise de Paris en 45. Elle n’y avait pas pensé lorsqu’elle l’avait rencontré plus tôt dans la soirée, Mais n’avait-elle pas déjà aperçue le fraichement primogéne Brujah lors de seconde guerre mondial ? Voilà une petite excuse pour l’approcher. Les Brujah était sa seconde préoccupation, et ça a bien failli bien failli être la première place grâce à la « gardienne des portes » dont elle s’étonner de ne pas constater la présence. Dommage, elle en salivait.*

*Luc qu’elle avait rencontré plus tôt pris la parole, l’idée des binômes l’arranger bien, certes le ton « for warrior only please » l’irrité un peu, mais bon… qu’est ce qui n’irrite pas Rozenmilna ? Et de toute façon rien ne pourrait faire a Rozen son sourire un carnassier, se jeter dans une situation de danger de mort était du petit lait pour une flambeuse comme elle. C’est une pièce de mahjong qu’elle faisait rouler entre ses doigts ganter cette fois alors qu’elle avancer vers le primogéne Brujah, ton en s’adressant à Luc.*

Des disciples de Seth dont au moins un ancien membre du Mossad. Vue la formation militaire on peut supposer qu’elle a entrainé des hommes de mains. Si c’est le cas ils seront peut-être équiper en arme légère automatique et en gros calibre d’arme de poing. Mais tout cela n’est qu’une simple supposition. Sans éclaireur on ne peut connaitre la nature exacte de l’opposition. L’improvisation sera de mise.

*Puis face à Dimitri.*

S’il y a binôme puis je vous demander protection Primogéne ? Ça me changerai pour une fois que votre sang ne me menace pas de mort. En ce parlant faussement a elle-même : Oups j’avais promis de taire cet incident…

*Elle attendait une réponde, mais elle n’aller pas le lâcher celui-là, il était impératif qu’elle connaisse la nature de celui qui tient les brutes en laisse.*

Victor avait bien évidement accepté, et ce pour plusieurs raisons. D’abord, on ne refuse pas comme ça une demande de la part du Prince, surtout d’un tel individu au charisme imposant et à l’histoire éloquente. Ensuite, car s’était aussi une demande de son Régent, auquel il accordait un grand respect en plus du fait qu’il s’agissait du coup d’une demande du clan. Mais surtout, il fallait sauver quelqu’un. Même s’il ne la connaissait pas, Victor considérait comme allant de soi que d’apporter son aide dans de telles circonstances.
Et puis, c’était un peu comme aller sauver la princesse en détresse : cela avait un côté un peu héroïque.


Il avait demandé à Morgan s’il avait besoin d’un assistant pour exécuter le rituel, fait une demande pour qu’on lui fournisse une arme à feu (bien qu’il ne se sentait pas particulièrement compétent pour s’en servir) puis était allé chercher dans sa voiture le sac de sport qu’il y avait placé peu de temps auparavant.


Avant le départ, il avait pris le temps de saluer tous ceux qui étaient présents, et en profita pour se présenter à ceux qu’il ne connaissait pas. Il reconnu quelques uns d’entre eux, notamment Phantom dont l’imposante carrure avait un côté rassurant.

Spoiler:

Durant le trajet, il put apprécier le dialogue mondain et courtois de Luc, répondant volontiers à ce dernier bien que se montrant moins loquace.
Une fois arrivé sur place, il ressentit une forte excitation, mêlée d’un sentiment d’appréhension.

Il regarda Luc effectuer quelques mouvements élégants avec une rapière, et Dimitri qui... récitait probablement une sorte de prière.


*Une épée bâtarde ? Pas très appropriée comme arme pour combattre dans un endroit clos. Sauf si on peut frapper à travers les murs...* pensa-t-il en considérant l'arme du Primogène Brujah.

Il récupéra son sac de sport, en sortit d'abord son sabre droit, vérifia qu'il glissait bien dans son fourreau, en éprouva le tranchant, avant de le fixer à son côté et de le dissimuler sous son manteau. Il fit de même avec son couteau, et enfin rangea le pistolet qu'on lui avait fournit. Ces petits gestes le ragaillardissait un peu, mais il restait toujours une forte anxiété.


Il jeta alors un œil sur l’ancien général grec, cherchant à puiser dans le calme olympien de celui-ci la sérénité nécessaire à cette tâche. Il lui semblait pour cet instant faire parti des hétaroï d'un héros antique, et cette pensée lui fit disparaître ses craintes.


D'abord hésitant sur la façon de faire, il s’adressa à son Prince :
« Votre Altesse, pardonnez ma précipitation, mais j’aurai quelques questions à poser et une requête à formuler.

Spoiler:

Voyez-vous, il y a un certain nombre d’informations qui me font défaut. » Il prit le soin de poser ses questions sur un ton calme et posé, mais dans l’ordre dans lequel elles lui venaient en tête, trahissant son état de légère fébrilité.
« Que connaissons-nous de l’ennemi ? Quels sont ses points forts, ses points faibles ? Le nombre probable d’opposants ? La disposition des lieux ? Et quelle approche devons-nous mener ? Quelles sont nos priorités ? Quels sont nos moyens de communications ? Le prévôt doit-il nous rejoindre ?»

Quant à ma requête… y a-t-il des poches de sang disponibles et dans ce cas pourrai-je en emprunter une ou deux ? »

Spoiler:

Gatien était arrivé au Louvre in-extremis, déboulant en moto, la verrouillant hâtivement et galopant jusqu'aux véhicules qui étaient sur le point de partir.
Il s'était engouffré dans la voiture où se trouvait Rozenmilna en s'excusant de son retard, et y avait déposé son casque, qu'il n'avait pas eu le temps de ranger dans le petit coffre réservé à cet effet.

Il n'avait pas particulièrement parlé pendant le trajet, se contentant de noter mécaniquement l'itinéraire dans sa tête.
Il n'avait pas pu récupérer son matériel, le pauvre Sylvan devant tout d'abord sortir de Paris vers le sud-est en métro, et au retour ne pouvant changer de direction indéfiniment entre le Havre, la Torche, et finalement les arrondissement non-camaristes. Aussi, il avait demandé par téléphone les armes qu'il souhaitait, comme on commande une pizza. C'était assez étrange, quand on y songeait...
Enfin, il n'avait pas eu le temps de manger, n'ayant pas pu passer au Refuge du Clan.
Bref, il était vraiment venu en caleçon... Alors qu'il aurait dû être fin prêt dans l'éventualité d'une intervention pour libérer sa Dame... Il se le reprochait en boucle, tout en se disant qu'il était quand même passé de : "on a rien du tout" à : "on y va", sans transition. Il y avait un réel problème de communication au sein des Ventrue, visiblement...

Lorsqu'il sortit, Phantom s'adressa à lui.
Il lui répondit :

- " Je vous remercie. Je ferai de même, si vous l'acceptez. "

Il était tout prêt à couvrir le Nosferatu, et à lui apporter son soutien.
Tout en notant que décidément, Luddmila semblait le prendre pour une petite chose fragile... Mais il nota aussi le reste de la phrase.
Il tourna un peu auprès du contenu des différents coffres, et récupéra un pistolet automatique, et un long couteau de chasse. Il aurait bien pris une rapière, mais s'était dit qu'il risquait d'être gené si les lieux s'avéraient exigüs. Il regretta amèrement son gilet pare-balle...

Puis il se rapprocha de Phantom et lui murmura :

- " Désormais en fâcheuse posture ? J'ai raté un épisode...? "


Par la suite, il prêta attention aux différentes directives, sachant que ce serait le Prince qui donnerait le signal de départ...
Mais il avait complètement oublié de le saluer, ou de se présenter tellement il était impatient de passer à l'action...

Il écoutait attentivement les différentes discussions avec un hochement de tête léger à certaines remarques pertinentes. Un ancien membre du Mossad ? S'il s'avérait que cette information était vraie, ce serait un ennemi qu'il ne faudrait pas prendre à la légère. Un sentiment grandissait chez lui, une sensation qu'il n'avait plus ressentie depuis longtemps et qui lui tirait un sourire qu'on pouvait interpréter comme de la satisfaction. Ce n'était que "l'adrénaline" que les instants d'attente précédant ce genre d'assaut engendraient.

Rozenmilna venait se planter devant lui pour lui demander sa protection. Il ne relevait pas sa petite remarque même si son visage franc avait révélé une légère surprise un court instant à cette déclaration. Dimitri s'inclinait humblement et avec respect devant la demoiselle, répondant d'une voix qui se voulait chaleureuse.

" Il va falloir m'appeler Dimitri et non primogène dans ce cas. "

Il souriait légèrement en se redressant et tournait la tête vers un des gardes présent qui l'interpellait.

" Excusez-moi un instant "

Il se dirigeait vers ce dernier pour récupérer un sac de sport que Xyulin lui avait fait parvenir à sa demande et il retournait au coffre de la voiture pour rouvrir son étui de violoncelle. L'instant suivant, il déboutonnait sa veste et la retirait avant de se dévêtir entièrement pour se retrouver juste en dessous. Chose amusante, il prenait le temps de pliait ses affaires avant de les ranger et sortait une tout autre tenue. Treilli, tee-shirt militaire noir et rangers qu'il enfilait rapidement. Il ne lui restait plus qu'à attacher son holster de cuisse en vérifiant qu'il y avait bien un chargeur de réserve dans la petite poche prévu à cet effet. Les plus observateurs pourront reconnaître son arme de poing comme un Fiveseven.

Une fois changer il revenait vers la Ventru avec un sourire et, même s'il restait le même, n'avait sûrement plus du tout la même "stature". La démarche, les gestes démontraient clairement qu'il avait reçu une formation militaire par le passé et rien que le tee-shirt ne pouvait plus cacher sa carrure qui suggérait un entrainement intensif qu'il effectuait avec rigueur. Et c'est d'une main qu'il venait reprendre son épée bâtarde avant de reprendre la parole.

" C'est avec plaisir que je réponds favorablement à votre requête, vous m'honorez de votre confiance et je ferais tout pour justifier ça.*Il marquait un temps d'arrêt et souriait comme on pourrait le faire envers une camarade* Je suis heureux de voir que nous ne ferons pas que nous croiser cette fois "

Il avait mis du temps mais il l'avait finalement reconnu. Il faut dire qu'à cette époque elle n'avait pas les cheveux teints ni une tenue si "Originale". Il jetait un nouveau regard sur les autres personnes présentes, il ne poserait pas à nouveau les questions qui venaient d'être soulevées, surtout qu'il était fort probable que beaucoup des essentielles ne trouvent de réponse, à moins d'un rituel Trémère du primogène dont il n'avait pas connaissance.

Spoiler:

Jean sortit de la voiture plus vite qu'il n'aurait voulu. Le fait est que partager une voiture avec quelqu'un qui n'arrive pas à la fermer avant une opération de cette ampleur lui donné des aigreurs d'estomacs imaginaires. Il s'approcha du groupe qui commençait à se constituer. " Pas franchement discret... Si il y a des sonnettes, on est repérés depuis belles lurettes." Il écouta les annonces de chacun en essayant de trouver un équipier apte.
En ce qui concerne l'armement il avait pris une arme de poing automatique avec un chargeur de rechange. Il avait demandait un silencieux en plus de ça. Autant commencer à éliminer les cibles mortelles en silence. Comme arme de corps à corps il avait pris un coup de poing américain. Comme ça il pouvait se servir des deux en combat rapproché.
Après que chacun ait pris la parole, il se racla la gorge.

- Primogène, LEFOL du clan Ventrue. Que suggérez vous comme plan d'approche?

Parménion regarda les troupes rassemblées devant lui. Il aimait le sentiment que lui inspirait ce léger calme avant que les enfers se déchaine et que l'objet de son courroux, souffre les mille morts qu'il lui a promit.

- Bien, voici le plan des lieux. Ce que nous savons c'est qu'elle se trouve quelque part par là en sous-sol.

Il regarda les forces en présence.

- Nous allons faire deux équipes. Dimitri, vous prendrez Rozenmilna, Lefol, Phantom et Victor. Monsieur d'Arcy vous prendrez les autres.

Parménion fit un signe discret à l'une des goules présentes, qui lui tendit deux radios et emetteurs discrets.

- Primogènes, prenez tous deux cela, j'en ai moi-même mis un pendant le trajet, nous pourrons ainsi être reliés en temps réel. Le premier de vous deux qui trouve quelque chose de concret passe le message. Nous avons devant nous deux bâtiments aussi, Dimitri vous prendrez le plus près de nous, celui-ci et monsieur d'Arcy, vous prendrez celui là là-bas. Soyez prudents et discrets...

Suite ICI pour l'équipe de Dimitri et LA pour celle de D'Arcy.

Gatien leva un sourcil et haussa les épaules à l'adresse de Phantom.
Tant pis, ils se soutiendraient moralement, alors, puisqu'ils ne pouvaient pas faire équipe...

Il rejoignit d'un pas vif son tuteur devant l'immeuble désigné par le Prince.

Résumé de l'action:


Après un âpre combat sans quartier (pas de prisonnier) les deux équipes parviennent à la pièce où est détenue Lou. Les voyant arriver Laure se transforme en une multitude de serpents qui s'infiltre dans les canalisations et rejoignent les égouts laissant les équipes de secours (enfin les valides) regarder médusés le corps de Lou se transformer en tas de cendres...
Elle eut toutefois le temps de les regarder avec un sourire et de souffler un mot, un seul et unique nom accompagné d'une larme carmine qui se transforma elle aussi en cendres en touchant le sol...


"Adrien...."

Un dénouement qu'il trouvait bien amer même s'il y était préparé. Qu'elle soit toujours en vie au moment où ils étaient arrivés étaient même surprenant et il prenait ça comme une manière de leurs ennemis de leur porter un coup au moral. C'est donc silencieux qu'il quittait le bâtiment en s'assurant de la retraite de chacun. Une fois de retour aux véhicules c'est devant le prince qu'il venait légèrement s'incliner pour s'excuser sans prononcer un mot. Il ne cherchait pas la clémence de ce dernier, ce geste était simplement sincère pour lui qui aurait à surmonter la peine de cette perte.
 
Une fois ses "condoléances" présentées il se redressait pour aller prendre son portable et envoyer un message à Xyulin. Dimitri restait là à saluer les personnes qui avaient participé, jusqu'aux goules qui avaient formé un cordon de sécurité pour leur facilité cette mission. Il restait là et attendait que chacun remonte dans un véhicule alors que Xyulin arrivait. Il n'irait la rejoindre qu'une fois sûre que tous seraient repartis. Une autre attaque qui entrainerait une nouvelle perte à ce moment-là était exclus.
 
Quand ses camarades avaient quitté les lieux il regardait une dernière fois le bâtiment et avait quelques mots pour la sénéchale avant de monter dans la voiture à son tour.
 

 
 

Spoiler:

*Trop tard, deux mots qui n'avait cesser de taper dans le crane de ventrue. elle ressentais comme un "je te l'avais bien dis qu'elle s'envoyez a elle même. La première chose qu'elle fit et de regarder Gatien, elle aurait voulu agir avec compassion, mais c'était impossible. La mort de Lou n'était qu'une pièce en moins sur l’échiquier. Rozen ne pourra jamais savoir la feu sénéchal savait ou était Villon.
Mais il rester a faire. il n'aller pas falloir s'attarder malgré tout ici alors elle sorti son téléphone et pris des photos de tout les angles de la pièce et nota chaque détail sur son carnet électronique. Elle se maudit de ne pas avoir penser a prendre son reflex, les téléphones ont beau être évoluer pour du travail minutieux rien ne vaut un vrais appareil.*
Une fois le boulot terminer elle recula de quelque pas et tira sur la nœud de sa cravate pour être plus a l'aise, même si ce n'était là qu'un vain mouvement mimétique de son passé d'humaine. Resté en retrais ne l'avais pas épargner et dans le genre, les sethites lui rappelaient une mésaventure précédente avec un assamite.
Le dos contre un mur elle se laissa aller quelque seconde. En rangea son tel Rozen se rappela de la tuile de mahjong qu'elle avait prise avec elle, bien qu'elle ai jouer à la faire rouler avant la mission, elle l'avais piocher au hasard sans regarder. Rozen laissa la tuile sans poche et mordu son gant pour le retiré de ses doigts, seulement ensuite elle repris la tuile sans la regarder directement. Petite habitude de joueuse, elle aimer a ce jeux deviner ce qu'elle avait piocher en caressant les gravures de son pouce.

Humhahaha... 

*Un petit rire railleur qu'elle avait pour elle même, car la tuile était le dragon rouge, qui signifié le succès total dans le mahjong divinatoire. Quel foutaise... Il n'y avait eu aucun succès dans cette mission. finalement elle sorti la tuile et la regarda. Non ce n'était pas une victoire, mais Laure avait fuis ses hommes de main était pour la plus par mort. Lou avait également eu le temps de dire un nom. De plus le sourire de la sénéchal était énigmatique pour la ventrue... Le fait qu'elle soit rassurer de voir qu'on soit venue pour elle ? Rozen avait du mal a comprendre. Ce n'était donc pas une défaite non plus alors c'était...:*

pat... *Murmure*

*Elle sera la pièce fort dans son poing et s'approcha de l'endroit même ou Lou avait rejoins les limbes, et posa la tuile prés des cendres qui s'éparpiller.*

Dans la divination, le dragon rouge signifie le succès je vous l'offre pour votre voyage sénéchal, ou qu'aille votre âme, que votre souffrance, votre sacrifice ne soit pas vain. Que vous soyez vengé avec succès et que nous puissions contrecarré les plans de nos ennemies grâce a ce dernier indice.

*Un dernier salut a celle qui n'était déjà plus, et Rozenmilna tourna les talon pour ressortir de la cave, redonnant son arme a Dimitri au passage. Une fois dans le couloir du rez de chaussé elle commença a tituber et ce tenir au mur a cause de la douleur. Elle avait voulu rester "digne" devant les autres par fierté, hélas elle ne pouvais sortir sans aide.
Dimitri qui l'avait suivi après qu'elle lui ai rendu son arme l'aida.*

Spoiler:

Etait-ce un signe du destin ? Une épreuve qu'il était sensé passer ? La fin d'un temps par une émancipation brutale ? Une ironie morbide sans aucun sens ?
Alors que, pour la première fois de sa vie il s'était sorti d'un combat presque sans une égratignure, surpris par les capacités qu'il se découvrait, et qu'ils étaient enfin parvenus jusqu'à sa Dame pour la sauver...
Elle... tombait en cendres ???
C'était impossible.
Impossible.

Ce mot tourna en boucle dans sa tête pendant quelques secondes, avant qu'un cri de désespoir absolu jaillisse de sa gorge sans même qu'il ne s'en rende compte.
Il cria brièvement, jusqu'à ce que ses poumons soient vides, et resta pétrifié, la scène précédente passant et repassant devant ses yeux sans pour autant qu'aucun sens ne s'en dégage.
Son âme hurlait son désespoir, mais sa tête répétait qu'il était impossible que celle qui lui avait sauvé la vie soit morte pour toujours.
Impossible.

Sourd et aveugle à tout le reste, il resta en état de choc un moment, avant de s'accroupir, comme un automate, à côté du peu qu'il restait de la femme qu'il avait aimée de tout son coeur, de tout son esprit, de toutes ses forces, et pendant si longtemps...
Un cendre douce et amère.
A l'image de ce qu'elle avait été.
Il ôta sa veste et l'étala au sol. Avec douceur, il ramassa jusqu'à la plus petite once de poussière. Il y déposa aussi le cadeau laissé par Rozenmilna et referma avec soin sa veste en un petit paquet qu'il garda serré, fort, dans ses bras.

Toujours en état de choc, il remonta jusqu'aux voitures, ne voyant personne, gauche, vide, si vide à l'intérieur, et serrant son paquet contre lui comme si on allait le lui arracher.

Échec. C'est le mot qui venait à l'esprit de jean pour qualifier cette mission. Non seulement la Senechale était partie en fumée mais en plus il n'y avait pas de prisonnier, du moins à sa connaissance.
De plus les dégâts qu'ils avaient subi était assez important. La camarilla parisienne était vraiment affaibli après cette nuit.
Pour sa part jean avait eu maille à partir avec un epeiste. Il avait réussi à s'en tirer avec l'aide de ses camarade. Mais vraiment de justesse. Les nombreuses plaies témoignaient de la rudesse du combat. L'héritage de son sang lui avait permis de s'en sortir, mais à quel prix. Il devrait penser ses plaies nombreuses.
Le seul point positif dans l'histoire c'était que ça lui avait permis de cibler ses faiblesses à améliorer pour ces situations. Il se fit la promesse d'y veiller.
Jean s'approcha du groupe et attendit que d'éventuelles instructions fussent données. Après ça, il irait se réfugier dans sa chambre en prenant soin de s'emmitoufler dans un long manteau pour cacher son état.

[------> carrefour, chambre d'hôtel]

Victor écouta les paroles de Parménion, et trouva très humain la façon dont il traita Gatien.

Il suivit le mouvement, retournant au Louvre avec les autres, gardant le silence pour cette fois (sauf si Luc ne parvient pas à se retenir de parler !).

Arrivé sur place, il salua l'assemblée, puis demanda à Morgan s'il souhaitait qu'il le raccompagne. Il retourna ensuite à sa voiture, et rentra à la Chantrie.

Gatien sortit un peu de l'abime de vide dans laquelle il se perdait lorsque le Prince posa sa main puissante sur son épaule.
C'est donc avec un minimum de lucidité qu'il écouta les propos du maître de Paris.

Il réalisa finalement que la scène atroce, où celle qui appelait dans le secret de ses pensées "Louve" l'avait quitté pour toujours, n'était pas une illusion, ce qu'il avait follement espéré.

Le temps des larmes viendrait. En privé, pour ne pas faire honte à sa Dame, fusse-t-elle morte.
Puis viendrait le temps du sang et de la vengeance.


Il inclina la tête respectueusement, pour remercier son Prince, et osa répondre :

- " Merci votre Majesté.
Je vous prie de me convier, comme vous avez eu la bonté de le faire ce soir, lorsqu'il sera temps de traquer et châtier la pourriture qui s'en est pris à votre Sénéchale. "


Puis il monta mécaniquement dans une voiture. Il était assis à côté d'un casque.
Ah, oui, la moto de son petit Liel.
Il devait aller chez lui.
Avec toute cette histoire, il l'avait oublié.

Il oubliait des choses importantes, égoïstement.

Il se rendit compte, avec une acuité douloureuse, qu'il ne devait pas se laisser emporter par le torrent de chagrin qui rendait chaque seconde douloureuse, et lui donnait l'impression que son coeur brûlait sans fin... Une torture qui lui donnait envie de se recroqueviller n'importe où et d'attendre le soleil pour effacer son insupportable supplice.
Sa Dame lui avait offert son sang pour le sauver, alors qu'il mourait...
Elle l'avait fait car elle pensait qu'il pourrait être utile au Clan, et qu'elle souhaitait le garder auprès d'elle. Cela aurait été lui faire injure que de rejeter son cadeau en allant se réduire en cendres.

Il restait des choses à faire.
Elle n'aurait pas voulu qu'il bâcle quoi que ce soit, sous pretexte qu'il était malheureux...
Il devait mêler les cendres de sa Dame avec celles de l'homme qu'elle avait aimé plus que tout au monde. On lui avait nié le droit de vivre avec lui, il était juste qu'elle puisse le retrouver après sa mort.
Il devait s'occuper de son neveu, comme il s'y était engagé.
Et aussi veiller sur ses Calices, si fragiles.
S'enquérir de l'avenir d'Antonia, de Maxime et Diane.
Avertir son grand-Sire.
Et surtout... Surtout... Retrouver Laure... Si le redoutable Armando lui en laissait l'occasion.


Il resta silencieux jusqu'au retour au Louvre, continuant à serrer son paquet mortuaire avec accablement.
Il y récupéra la moto de son neveu et fila jusque chez lui dans un état plus ou moins second.