Elle était tranquillement assise au milieux des gens majoritairement féminine, regardant la jeune rose s'avancer vers eux. Elle se doutait bien que la sénéchal ne serait pas venue d'elle même, non elle avait envoyé une délicate beauté pour faire son travail.

Orléane se relève avec une grâce féline, allant à la rencontre de Mélissange tandis qu'un sourire charmeur se dessinait sur ses lèvre rouge camin.

"Bien, le bonsoir, jeune demoiselle..... Vous seriez vous perdu ou êtes vous la par la volonté de force supérieur ?"

Orléane braqua son regard sur la malette quelques secondes avant de reporter son attention sur la belle rose.

Orléane détaille la jolie rose avec un regard pleins de sous entendu et de promesse alors que celle-ci faisait son petit numéro afin de savoir si elle s'adressait à la bonne personne. Son sourire s'agrandit d'un cran et elle effectue une révérence impeccable, si se n'est qu'elle était masculine.

"J'imagine que vous devez chercher une certaine Orléane, si c'est le cas je suis celle là pour vous servir.... Ou pas allez savoir."

Elle lui lance un regard coquin avant de se relever.

"La mallette s'il vous plait, je pense que nous avons toutes les deux à faire.... Mais si se n'est pas le cas pour vous, je peux bien vous occuper."

Elle n'avait pas fait un geste pour récupérer le bien de Mélissange, elle attendait sagement que celle -ci lui donne se pourquoi elle était venue.

Mélissange ne bougea pas, restant figée telle une statue de marbre, frissonant juste sous les doigts de la ravnos.

"Je pensai que vous l'aviez...Je ne lui en demande pas tant." Non, elle ne demandait pas à Lou de lui faire une confiance aveugle apres tout ce qu'elle avait fait comme bétises, pour qualifier ses erreurs.

Mais de là à croire qu'elle allait lui dérober quelques milliers d'euros pour une poignée de putains ! Elle en restait coite. Si elle le voulait elle pouvait se payer tout le bois !

Avec délicatesse, elle se dégagea de l'étreinte d'Orléane puis prit son téléphone.

[Appel Lou]

Reprenant la malette des mains de son interlocutrice en frolant sa peau, elle fit glisser les roulettes du code puis dans un "clic" l'ouvrit.
Une masse de billets s'offrit à sa vue avant qu'elle ne redonne le tout à Orléane.

"Je dois y aller, j'espère avoir plus de temps la prochaine fois que nous nous croiserons." Elle lui sourit avec délectation puis partie chercher son dû.

[Sortie vers les odalies.]