et un deuxiéme sénéchal mort dans des conditions plus que louches sous cette reine .
Si il en avait les moyens elle mourrai sans autre forme de procès elle aussi , hélas il ne pouvait rien faire d'autre que de regarder le Louvre partir en cendre .. pour le moment du moins

Des négociations, d'Orceau venait d'y mettre fin au moment ou elle avait pressé ce bouton. Voir même bien avant.
Si la Justicar n'était pas présente, nul doute que Gallus aurais chargé l'ex-reine et il savait que nombre de primogénes étaient eux aussi sur cette idée.

Guil allait' elle être faible et laisser une, à présent ennemie, de la Camarilla l'embrouiller ainsi?

D'Orceau était coupable d’ingérence, de destruction de cainites et tentative de destruction de cainite ,qui plus est superieurs à elle, vu qu'elle n'était plus rien et elle pensait pouvoir négocier? Et ce n'était la qu’une liste non exhaustive de ses fautes, sans même compter sur les sérieux doutes au sujet du lien de l'ex-reine avec l'infernalisme.

Le chevalier observait en silence, la prochaine action de Guil allait déterminer ce que l'ordre des Sollers allait considérer comme une priorité. Le patriarche étant plus vieux que la camarilla et le Sabbat, il commençait même à penser que l'ordre serait peut être plus efficace, ou du moins, moins ralenti en tant qu'ordre indépendant.

Guil confirmerait ou infirmerais que la Cammarilla soit ou non, une vaste blague.

A moins que la Justicar ne fasse que emmener d'Orceau à baisser sa garde.

Geneviève d'Orceau devait mourir, c'était là, la seule suite logique. Toute autre réponse ne serait qu'une blague à présent.

Le regard de d'Arcy tomba sur Lou. Doryan. Ahuizotl, Ivan, Lou, Doryan, Lou, Geneviève, Lou. Ses traits d'inquiets avaient laissé place à la colère, ses lèvres se retroussèrent, ses crocs ne laissant pas de doute quant à sa nature, tandis qu'un grondement sourd et guttural se fît entendre.

« Je m'occupe d'elle. » grogna-t-il en se tournant vers Ivan tout en acquiescant d'un signe de tête.

Il rangea rapidement son épée dans son fourreau, pour prendre Lou avec délicatesse dans ses bras, ce qui n'empêcha pas son squelette meurtri de craquer, révélant l'importance de ses blessures, quittant la salle aussi vite qu'il était arrivé, bien que son pas fût bien plus précautionneux.

[sortie vers le couloir de la salle du Trône]

D'Arcy quitta la salle du Trône sans chercher le moins du monde à refermer la porte derrière lui. Il tenait dans ses bras la poupée cassée Lou. Chacun de ses pas pourtant délicats fait émettre du corps de Lou des bruits de craquement et de frottement osseux sinistres, lui donnant à la fois envie de trembler et de pleurer, mais il ne pouvait pas faillir. Pas ici, pas maintenant. Il fallait qu'elle soit d'abord en sécurité. Et vu son état, la transporter pourrait sans doute aggraver les choses. Même si ses connaissances en médecine étaient au mieux rudimentaires, ce n'était pas la première blessure qu'il rencontrait. Il marchait, lentement, alternant entre observer Lou et regarder où il allait, jusqu'à ce qu'il se rende compte de la présence de Marina et des sbires d'Ivan.

« Lesskov, vous ! » aboya-t-il, tout crocs dehors en faisant un signe de la tête vers les hommes d'Ivan. Tous pouvaient maintenant voir l'état du costume de d'Arcy. Traces de suie, par endroits le tissu avait fondu. Et le sentir. Hydrocarbures, à n'en pas douter. Lou quant à elle n'était pas belle à voir. Ses cheveux étaient poisseux de Sang, un cratère béant avait pris la place de l'œil droit. Ses vêtements étaient en partie arrachés, et l'angle de ses membres peu naturel.

« Accompagnez-moi. »

Un craquement accompagna la fracture dorénavant ouverte d'un morceau de côte au niveau de la poitrine de Lou, arrachant à d'Arcy un rictus de douleur et sans doute de culpabilité.

« Et protégez-là ! »

[Sortie vers la chambre de Jorvis]

Bordel. Bordel et trois fois bordel. D'Arcy était passé comme un éclair devant elle, sans la remarquer le moins du monde. Pourtant elle avait quitté le mur qui lui avait servi d'appui et avait même entamé un signe de main vers lui. Mais rien n'y fit. L'éclat de la lame dégainée du Gardien fit papillonner ses yeux et la paniqua, surtout. Accessoirement, l'état général de Monsieur-plus-de-Luxe y était pour quelque chose aussi.
Elle s'était bien rendue compte que l'enjeu qui se tramait dans la salle du trône était plus qu'une broutille mais de là, à comprendre pourquoi il y avait autant de haine sur les traits crispés de d'Arcy, c'était une autre histoire. Ivan ?

Combien de secondes le temps venait-il de s'arrêter ? De minutes ? Où tout tremblement, tout mouvement et tout ressenti avait fait frissonner la jeune Caïnite.
Lorsque le Gardien ressortit avec sa poupée de porcelaine, Marina ne sembla qu'alors redescendre sur terre. Elle l'entendit mais n'assimila pas tout de suite, son regard encore rivé vers la salle du trône. Ivan ?

Et pourtant, elle emboîta le pas à d'Arcy, lui pardonnant son manque de politesse pour l'instant, visage et lèvres complètement fermés.
Une odeur exécrable, des bris de femme de verre. Une odeur à vomir. Des bruits à vomir.

[Sortie vers Chambre de Jorvis]

Il profita que d'Arcy sortait le "cadavre" pour se glisser lui même hors de la Salle du Trône .
Une fois dans le couloir il se mit à courir

"Putain putain putain ! comment ça craint !!"

de toute la vitesse et la force qu'il pu , bousculant sans ménagement toute personne se trouvant sur son passage

[ sortie vers les sous sols ]

Ahuizotl regardait les cainites s'affairer sans trop savoir quoi faire à cet instant. La Reine semblait prête à abdiquer mais personne à part Lou n'avait montré de réelles intentions de prendre le pouvoir et s'asseoir sur le trône.

Il ne pouvait pourtant pas rester vacant ... Quand Doryan ramassa les cendres du cainite, le vieux Gangrel reposa sa question restée sans réponse.

"Qui était ce Garret ?"

Il regarda la Reine avec le même respect qu'il avait toujours eu. Essayant de voir un soupçon de trahison dans ses yeux sauf qu'il ne voyait toujours que la force d'un chef. Il baissa les yeux en signe de respect et regarda le Justicar.

Se demandant intérieurement qui allait bien pouvoir prendre sa place ... Il pensait aux révélations de l'esprit au bois de Vincennes. Les choses étaient en train de changer, la camarilla était le dernier rempart et ne devait pas ceder ... Fallait il faire confiance aux autres camaristes ? ... La confiance, ce sentiment étrange qu'il connaissait pourtant puisqu'il le partageait avec son clan. Il devait faire des efforts pour se rapprocher de ces clans pourtant si différents; Il devait le faire pour que son clan ne soit pas mis à l'ecart; Il devait le faire pour protéger la Camarilla ...

Triste nuit pour le clan Ventrue.

Les dents serrer, il sortie son téléphone et textât un message rapide à son "frère". Il était temps que les Roys se serrent de nouveau les coudes, plus qu'ils ne l'avait fait jusqu'à maintenant.

Le message partit, il fit quelques pas dans la salle du trône en fixant Guil, prenant grand soin de ne pas rencontrer le regard de Geneviève. Inutile de passer à l'ennemi pour une idiotie.

[Mp conteur]

Le Primogène Ventrue s'inclinât devant la Justicar.

"Entendu votre altesse, je vais m'y employer de ce pas."

Il fit quelques pas en arrière avant de sortir de la salle du trône. Le clan de Roy était en fâcheuse posture et participé à la défense du Louvre tout en protégeant leurs blesses allait être difficile.

Sortant son téléphone, il contact ses hommes pour savoir où ils en étaient et partit les rejoindre.

[Sortit vers la chambre de Jorvis]

Isabelle serra les mâchoires en regardant les deux autres roses quitter la pièce.

Elle envoya un sms de masse et un autre pour une personne en particulier avant de ranger son téléphone et de se diriger vers le deuxième étage, elle voulait rester proche de l'action principal et avait donc décidé de suivre les deux dames à distance respectueuse.

"Je monte patienter devant l'entré, je suis joignable sur mon portable, n'importe qu'elle goule ici pourra vous le donner."

Que les autres Primogènes face ce qu'il veulent elle avait l'honneur d'un clan à maintenir du mieux qu'elle le pouvait. Une fois en haut elle se posta avec les membres de la garde Caïte. Elle regarda l'heure et décida d'envoyer un nouveau message.

[Sortie vers le couloir devant les appartements de Geneviève.]

Ahuizotl était un peu decontenancé face à la perte soudaine de son chef.

Il n'avait pas compris ce qu'elle avait voulu dire par "Egareg assurera l'intérim .." mais il était persuadé que sans chef à bord, la Camarilla n'alait pas tarder à subir un assault en règle ...

Il devait retrouver son clan au plus vite et agir ... Jessica avait dû faire le necessaire ...

[sortie vers le petit salon]

Guil avait fait son mouvement, malgré les raisons que le chevaliers pouvait comprendre, il n'était pas du tout en accort avec cette dernière.
Cependant elle représentait l'autorité de la Cammarilla, il n'était pas en position pour agir maintenant.

Il sentit un message mental, l'espace d'un instant, les yeux rouges du templier se mirent à luire d'une forte lueur carmin écarlate, sa main passant par dessus son épaule pour attraper la garde d'une épée qui ne s'y trouvait pas. A l’intérieur de Gallus, on pouvait entendre le bruit du métal en train de se déchirer, la bête commençait à briser ses chaines et mettre sa cage en pièce.

L'air se fit plus lourd et plus dense autour de Gallus, comme si celui-ci tremblait, a tel point que l'on pouvait presque le voir.

Ahuizotl ouvrit la porte et sorti, apportant la preuve au Templier que le message qu'il avait reçu était erroné.

Il redevint aussitôt normal, puis saluant les présents, sans dire un mot, il sortit de la salle du Trône.

[Direction couloir vers la salle du trône.]