Cathy reste de marbre devant l'insulte de se jeune enfant sans éducation, apparemment il était de dernière mode au Québec de laisser un infant errer seul sans aucune notion de survie élémentaire. Elle tire une autre bouffé, calmement, froidement, prenant tout son temps pour détailler le mignon. Un sourire fleurit tranquillement sur ses magnifique lèvres alors que sa main écrase sa cigarette sur la table avec nonchalance. Un bref coup d'oeil sur Lady Elisabeth pour lui indiquer se qu'elle comptait faire puis elle regarde de nouveau le mignon, car aucun autres mot ne le décrit aussi bien. Enfin elle décroise ses interminable jambes pour se relever avec un air surprise. Elle relève son talon aiguille et observe un instant sa semelle avec intensité puis repose son pied et prend un air désolé en regardant le mignon.

"Ah non désolé, je n'y ai pas trouvé votre dignité."

Luddmila mit fin à sa longue suite
de courriels et se dit que la situation n’était pas la plus catastrophique…
deux aux geôles pour la journée et… poursuivre le travail. La situation pouvait
encore être rétablie





Elle se glissa discrètement dans
le refuge saluant tous un chacun s’inclinant un peu plus devant Cathy et… la
femme qui était près d’elle afin de s'excuser du retard et alla prendre place à l’arrière. Sans dire un mot

Les yeux de Fred s’arrondir et instinctivement il porte sa main à sa bouche pour ne pas éclater de rire de manière vulgaire, mais l'on peut malheureusement entendre un peut son rire. Il tente rapidement de reprendre le contrôle sur le fou rire qui menace de le prendre, pour ne pas rajouter à l'humiliation de l'homme qui visiblement n'était pas un homme influent sinon la Harpie ne se serait pas permit une tel réplique. Il cherche du regard quelques choses pour le calmer et tombe sur Elea en train de littéralement s'étouffer de rire. Bien malgré lui il affiche un nouveau sourire et ses épaules tressautent légèrement avant de reprendre tout de suite un air sérieux alors qu'il croise finalement le regard de Abigail. Il pose sa main sur son épaule, lui signifiant qu'il lui expliquerait plus tard la situation et qu'elle devait juste prendre patience.

Bastien se leva calmement, laissant la pièce se remplir de sa froide aura prédatrice l'espace d'un instant.

L'ancien leva une main et fit un demi sourire à Armand signifiant qu'il acceptait ses excuses avant de se remettre à parler sur un ton toujours aussi froid et calme.

-"Je pense que cella suffi.

Nous venons tous d'avoir un trés bon exemple des divers problemes de chacuns.

Pour ceux qui n'ont pas eut la vivacité d'esprit de comprendre la stratégie de mon premier discourt, même si teinté par ma propre personalité, je n'ai fait que vous preparer à quelques détails pret à ce que le Prince lui-même serait capable de vous dire.

Je ne suis certe pas Parménion, mais je reste un ancien et l'échantillon de réactions est parlant.

Et oui en effet je connais un peu le Prince et la reciproque est elle aussi exacte. Les plus renseignés d'entre vous ont certainement decouverts que je fréquentait plus les Brujah et les Assamites que mon propre clan, vous pouvez en tirer bien des conclusions mais n'y soyez pas trop hatifs.

Ces dernières minutes, diverses piques ont été lancées, divers défis et provocations. Peut importe celle-ci, au final le but est que nous soyont enfin un clan uni, vous comprenez j'imagine.

Bref nous venons de voir commen les diverses Roses de Paris réagissent face à l'adversité et aux provocations. Tirez en vos conclusions et apprenez des erreurs qui viennent d'etres commisent.

Rien qu'avec ca, nous avons une base de travail. La réaction extreme me Mélissange l'empechant d'entendre ceci, il faudra que quelqu'un lui explique, si c'est ma personne il est probable qu'elle n'ecoute pas. Mais il y a beaucoup de souci à ce faire à son sujet, elle est bien trop impulsive. Quelqu'un se sentirait capable d'apprendre à celle-ci la maitrise ? Ou quelqu'un d'autre se sentirait d'apprendre à Monsieur Duplessi les bases de la bienséance à respecter même en cas d'attaque personelle?

N'y voyez point une insulte pour l'un ou l'autre, les erreurs sont pardonable si l'on ne pousse pas le vice à les repeter en boucle."

Il se tourna vers la Lionne et la Harpie.

-"De mon analyse, j'ai à faire à au moins deux Ancilla si ce n'est plus et il est l'evidence même que vous n'etes pas ici pour jouer à la marelle, l'autre evidence est que vous savez qui nous sommes et connaisez la situation. Je propose que tout le monde s'assoit dans le calme afin d'écouter ce que vous avez à nous dire, ce spectacle à assez duré ne croyez vous pas?"

Il se rassit, toujours aussi calme.

Armand poussa un long soupir.
Il contemplait la pièce remplie de Toréadors avec un profond découragement.

*Je ne comprend plus rien! Mais ils veulent quoi? Je rentre, on m’insulte, je me défend et ensuite on me demande de proposer un truc pour l’unité du clan, je fais un pas en avant en présentant mes excuses pour l'intérêt de la solidarité et revoilà une flopée d’insulte, de mépris et de tentative d’intimidation! Il y a autant de Toréadors mégalomanes paranoïaques que cela ici? Ils ont vraiment autant de choses a se prouver? Quoi? Les soi-disant puissants ici dans cette salle se mettent a jouer à qui pisse le plus loin en se servant de moi comme cobaye pour tenter de s’impressionner entre eux? C’est tellement pathétique, une vrai classe d’école ou plusieurs brutes épaisses se réunissent en bande pour écraser un seul plus faible avec pour toile de fond les lamentables lâches derrière eux, a se moquer et rire en priant le ciel de ne pas être ciblé à leurs tours. C’est ça des Toréadors? Et ils chialent qu’ils doivent se souder entre eux? Mais ils sont fous ma parole! Je n’ose même pas imaginer ce que doit être une cellule de crise chez les Malakaviens!*

Armand croisât les bras en secouant la tête. Depuis un moment il n’en avait plus rien a foutre de vivre ou de mourir et ce dont il venait d’être témoin ne l’impressionnait pas outre mesure, cela ne faisait que lui offrir un trop triste spectacle de son clan en pleine déchéance, ils voyaient les uns s’offrir des power trips en écrasant leurs plus faibles tout en pleurnichant sur leurs sorts au sein de la Camarilla! Et les plus faibles se pisser dessus de peur sans aucun amour propre!

Finalement la femme qu’il croyait sage auquel il voulait s’en remettre n’avait fait que lui rajouter une couche d’ignominie en tentant de l’intimider et de l’humilier publiquement afin de démontrer sa conception du pouvoir et de qui l’exercent, le message se résumait a ce que les vieux sont beaux, grands et forts et les jeunes des cons et des faibles. Armand en présentant ses excuses a Bastien avait démontré pour eux un signe de faiblesse et il n’en fallait pas plus pour que les loups ou les louves le bouffe tout cru et sur-le-champ.

Armand allait quitter la pièce illico, il était clair que ces gens ici, ne ferait pas d’unanimité sinon que d’essayer de terroriser les autres pour mieux les tenir en laisse et flatter leurs orgueils démesurés.
Mais Bastien avait pris la parole, ce qui fit en sorte qu’Armand demeurât sur son siège.
Bizarrement Bastien avait rappelé la cour a l’ordre pour mettre fin a ce Vaudeville pitoyable, encore une fois le Bourgmestre le surprenait, tout comme dans la première réunion, Bastien s’était fait d’emblée détesté par Armand pour ensuite démontrer qu’il avait plus d’esprit, de maitrise de soit et de matière grise que la plupart des autres et ainsi forcer le respect d’Armand.
*C’est sa marque de commerce alors!*

Quant au commentaire d’alias le tuteur, celui qui autrefois était quelqu'un, aussitôt dit, aussitôt ignoré.

Cependant Armand devinait la suite, Ils feraient ce qu’ils voudraient, ils n’avaient en aucune façon besoin de l’autre moitié des Toréadors, ils poursuivraient leurs mépris pour au final lui confier une tâche humiliante et dégradante pour mieux le briser en s’amusant et en espérant qu’il aille leur lécher la raie des fesses. Mais peine perdue, ce résultat escompté, encore une fois n’aura pas lieu.

Armand était ici bien inutilement, il n’avait pas de crédit, aucun appui et il était détesté ouvertement, il n’allait quand même pas espérer obtenir la plus petite considération ou une infime marque de respect. Cette Cathy Shmit…Que pourrait-elle bien lui faire de plus? Ils l’avaient dépouillé de sa dignité comme elle l’avait constaté. Ils l’avaient écrasé avec un plaisir non-dissimulé. Était-il possible d’aller encore plus creux lorsqu’on a touché le fond? Briser sa réputation davantage? C’était possible? Mais tout ce qui tenait debout venait d’être détruit en mille morceaux! Il n’y avait plus rien a détruire sinon que du superficiel sans le moindre intérêt et qui n’avait plus aucune valeur.

Néanmoins Armand avait écouté avec attention son Bourgmestre, et il décidât même de s’exprimer sur la proposition de Bastien a propos de Mélissange.

-« Si vous voulez, je veux bien parler a Mélissange le moment venu et lui expliquer vos suggestions et vos idées, je crains que pour le moment, elle ne puisse pas écouter de voix fortes, et vu mon état actuel, elle ne pourrait que porter attention a mes propos. »

Armand guettait aussitôt les réactions des autres vis à vis ses paroles, se demandant qui allait sauter sur l’occasion pour s’offrir une autre bouchée d’un Toréador crucifié, c’était rendu si facile a présent, évidemment il les laisserait faire, c’était rendu une curiosité pour Armand de contempler jusqu’ou ils seraient prêt a aller pour s’en payer une tranche! Cela en était presque devenu un divertissement a ce stade-ci.

Apres avoir écouté Sly, il fit un signe de tête signifiant avoir écouté et entendu.
Puis Armand se mis à parler, le premier à relever sa demande de courrier, un bon point .Il sourit de nouveau à Armand, sans méchanceté ou malice dans le regard cette fois-ci.

-"C'est fort charmant à vous et vous venez de démontrer que vous souhaitez aider les votres, ou dus moins certains. Cependant, voyez vous ce n'est pas foncièrement une bonne solution pour la communication entre demoiselle de La Ruisselière et moi même.

Je n'ai pas envie que celle-ci se fasse des fausses idées, même s'il sagissait d'une préparation, il n'en reste pas moins que mon avis sur demoiselle De La Ruisselière est celui exposé.

Non, en réalité la première chose à faire si l'on veut un clan plus uni est de mettre les choses à plat, même si pour cela deux membres doivent cordialement se haïr.

Pour tout dire, je pense aller la trouver moi même à la fin de cette reunion, répondre aux questions qu'elle a posés avant de partir et lui exposer clairement ce qui lui vaut mon inimitié.

Ainsi au moins, elle saura pour quelle raisons je lui porte tant de mépris et de son côté elle sera enfin libre de me haïr de tout son saoul, en sachant au moins pourquoi. Mieux vaut une haine franche et communiqué que des non dis et un resenti empechant d'entendre les choses comme elles sont dites.

Et qui sait, peut etre qu'avec de la chance cela l'amenera à se poser les bonnes questions."

Armand esquissa un léger sourire en coin.

*Bon la mère fouetteuse veut d’emblée le poste de Primo et désire que Bastien devienne son chien de poche! Ou le contraire? Ces gens qui louchent le poste doivent savoir qu’Isabelle ne se manifestera plus jamais, ils l’ont sans doute éliminé.
Elle demande si quelqu’un veut s’asseoir à la place de la Primogène. Sérieusement! Ils allaient passer au vote? Ben voyons donc! Et si un petit vampire néonate, comme elle le dit si bien et selon ses critères, lève la main pour proposer sa candidature? Il ou elle va morfler solidement, oui.
De toute façon ils ne nous demanderont pas notre avis, a nous les touts petits vampires en particulier ceux qui osent refuser de ramper comme des misérables vers de terre a leurs pieds. À l’exception, bien évidemment, des lèches-culs soumis qui approuvent leurs maitres comme de bons toutous bien dressés et ce, même si leurs maitres se plantent carrément.
Bref, Les 2-3 mégalomanes persuadés d’être si puissants vont gérer entre eux la charge de Primogène et si l’un d’entre nous manifeste son désaccord il va déguster leur sauce "Armandine" : sauce épicée, assaisonnés de mépris avec plusieurs tasses d’humiliations, une cuillérée d'intimidation, quelques zestes de menaces voilés, quelques pincées d’insultes et saupoudré d’un ingrédient indispensable : du bâillonnage.
Et si cette nouvelle venue qui s’accorde le droit de régner en terre inconnue en dominant des vampires qu’elle ne connaît pas, si elle s’imagine que je vais me coller a elle pour me faire "fouetter" en recevant ses soit disant leçons d’étiquette, elle pourra toujours courir et devra s’accrocher son étiquette là où je pense. Car sa conception de l’étiquette, c’est de la merde oui, son étiquette définie les anciens comme ayant le droit de tout bafouer à leur guise et a leur convenance et les autres de fermer leurs gueules en se mettant ont plat ventre! Non mais c’est de l’étiquette ça? Bordel! C’est d’un commun! L’humiliation quelle qu’elle soit, doit tout-de-même prendre fin a un certain moment, l’esclavage pousse a la révolte et les amateurs d’humiliations gratuites finissent souvent avec un pieu dans le cul et pendu sur la place publique en guise d’exemple.
C’est peut-être cela qu’elle fuit la d’où elle vient et qu’elle est venue se planquer ici? Oui ce serait très vraisemblable.*

Il regarda la fouètteuse de fesses marcher parmi les Toréadors.

*Lady Elisabeth justement un nom a la résonnance de dominatrice habillée en latex et de cuir pour écraser des testicules avec ses talons aiguille et rougir les fesses volumineuses de femmes obèses et soumises.*

Armand se demandait sérieusement ou était passé Isabelle! Elle lui manquait énormément il sait qu’elle ne l’aurait jamais appuyé ou défendu devant le clan pour conserver son statut, mais il l’aimait et elle l’aimait…Il caressait déjà le fantasme de la voir entrer dans la salle en défonçant les portes a coups de poings pour ensuite faire valser ses coups de pieds au cul dans la baraque, botter les culs a perte de vues, enfoncer à l’autre son fouet dans le derrière, balancer des douches froides au rieurs apeurés et tout le tralala.
Armand souriait à cette pensée.

Puis Armand concentrait son regard sur le Bourgmestre comme s’il espérait que ce dernier puisse lire dans ses pensées.

*Allez GO Bastien! GO! Botte-lui donc le cul a cette fouètteuse de fesses! Te laisse pas diriger! Tu en as suffisamment dans le pantalon pour le faire, Je sais que tu peux! Remet-la à sa place voyons! Tu es ici chez toi, elle, c’est une touriste! Tu sais bien qu’il n’est pas question d’unité avec elle! Elle veut décrocher le gros lot, elle veut patronner, dominer! Nous, elle s’en fout, tu le vois bien, non?*

Armand aurait aimé dire ceci de vive voix mais la crise qu’il aurait causé dans la basse-cour aurait été ahurissante!
Armand aurait même exigé des explications sur la disparition d’Isabelle.

*Ou est Isabelle? Ça pue le coup monté a plein nez. Des opportunistes guettant la charge du pouvoir avec de la bave coulant de leurs mentons! Un foutu marché de dupe en utilisant l’union du clan comme prétexte! C’est tellement gros, comme le nez au milieu du visage! C’est abject et sans aucune décence! C’est une insulte directe au clan! Mais personne ne va donc réagir? Vous les avez laissé me bâillonner alors qui aura les couilles? Il n’y a que moi qui vois? Mais c’est complètement dingue ça, ma parole! Je ne peu pas croire les Toréadors si…Lobotomisés, ils ne peuvent pas êtres des pantins a ce point, je refuse de le croire! Faire l'unité c'est une chose, mais se soumettre aveuglément en est une autre! C'est pourtant pas compliqué! Merde!*

Cathy se retourne pour regarder monsieur De la Tour un petit sourire narquois sur le visage. Pensait-il vraiment être en mesure de lui dicter sa conduite ? Lui qui pleurait sans cesse à qui voulait l'entendre qu'il n'aimait pas son clan. Le jeu avait certes suffisamment duré à son goût et soit les jeunes apprenaient de leur erreur, soit elle s'occuperait de leur apprendre à sa manière. Elle s'approche tout de même de la table sans pour autant s'assoir, tout en regardant encore monsieur de la Tour.

"Je ne suis pas venue jouer les nourrices pour vampire sans éducation. Si certains se sentent d'humeur à couver des néonate qui ne savent pas tenir leur langues, qu'ils le fassent, mais ne compter pas sur moi..... N'est-ce pas monsieur De La Tour"


elle croise ses fin bras sur sa poitrine pour observer Lady Élisabeth, le regard acéré. Elle avait bien fait de venir en fin de compte, il semblait y avoir enfin quelqu'un dans cette salle capable de relever se clan..... Si elle ne se laissait pas manger. Tranquillement elle sort son téléphone portable et pianote un message rapide car il était temps pour elle de régler un tout petit détail.

La séance était terminée, la nuit allait bientôt se terminer et peu a peu Armand faisait davantage fi de ce qu’il avait bien pu vivre au sein de son clan. Il orientait surtout ses pensées sur Isabelle, cherchant à essayer d’imaginer ce qui avait bien pu advenir d’elle.

La nouvelle venue avait demandé avec une certaine gêne a Armand de prendre la direction des geôles.
Avait-il besoin de se le faire demander? Probablement pas, il était parfaitement au fait de la situation et d’ailleurs il voulait retrouver Mélissange pour s’assurer qu’elle allait bien.
Armand avait même répondu avec un clin d’œil pour éviter à la nouvelle de s’attendre à un esclandre de sa part.
-« Ne vous en faites pas, Je vais directement en prison en passant Go et en réclamant 200$. »
Avait-il dit en faisait allusion au fameux jeu de Monopoly.

Cependant la nouvelle venue avait ajouté qu’elle irait le libérer lui et Mélissange pour le lendemain. Armand en concluait donc que la position de la fouètteuse était déjà assise au sein de la Camarilla. Que tout était fort probablement déjà joué d’avance peu imposte ce qui se passerait demain.
Cette assurance de libération, pas même Bastien n’aurait pu le lui fournir.
La nouvelle venue le pouvait cependant…Armand compriît aussitôt que la réunion était plutôt orienté vers une session d’information plutôt qu’une consultation de clan, du moins en ce qui concernait les rennes du pouvoir.
Honnêtement Armand se fouttait de qui pouvait bien devenir Primogène, par contre il serait de toute évidence dissident si la personne qui deviendrait Primogène l’aurait fait en détruisant Isabelle dans le simple but d’accéder au pouvoir, mais pour ce genre de détails il devait attendre la suite, raison de plus pour ne pas faire de vague et aller au cachot sans protester.
En quittant les lieux Armand avait entendu Bastien s’interroger sur le sort d’Isabelle.
Étais-ce un coup de bluff ou l’homme était sincère? Dans le dernier cas Armand se verrait très rassuré de voir que quelqu’un se posait au moins la même question a propos d’Isabelle.
Puis en entendant les dernières paroles de Bastien.
*Bon un nouveau Primogène et un nouveau Bourgmestre? Hum…Un changement digne de la politique humaine, comme quand les Républicains remplacent les Démocrates. Nouveau chef, nouvelle couleur, nouvelle politique?*

Plus cela se développait, plus la curiosité d’Armand était piqué, il avait hâte de connaître les tenants et les aboutissants de tout ceci.

Finalement il quittait les lieux tranquillement.


[En direction des geôles, « Une rose, une cellule, la liberté. »]

Frédérique acquiesça d'un hochement de tête puis posa une main sur l'épaule d'Abigail avant de demander avec un sourire un brin moqueur, d'un murmure.

"On rentre ensemble ?"