Guilbert eut un petit sourire, mais resta un temps assit, remettant son livre en poche, puis se leva, mais déposa d' abord le pied de chaise, et sourit à Heinrich.

" - Vous me croyez fou au point de rompre la paix de ces lieux ? "

Son regard se fit un peu moqueur quand la goule interpella le primogène, et lui dit :

" - En ces lieux, la force des mots détruit celle des armes. Ca, je le sais, monsieur le primogène. Que dirait la Reine en vous voyant ? "

Puis, profitant de la présence de la goule, Guilbert s' approcha du primogène et lui dit :

" - vous êtes très fort, je dois le reconnaitre, monsieur le primogène, mais franchement, si je voulais jouer, j' aurai été dans une salle de boxe..."

Puis Guilbert alla se rasseoir, et se remit à lire son livre, comme si de rien n' était...

la bête c’était calmée , elle avait un nouveau jouet
il retourna se laisser tomber dans un fauteuil après avoir mit les débris de la chaise dans un coin de la pièce

il eût un sourire

"ce qui se passe en ces lieux n'est pas mon problème , c'est l’extérieur qui m’inquiète et là bas les mots n’ont que peu de puissance , surtout quand nos adversaires n'en ont cure .
Quant à vous croire fou c'etait justement ce que je voulais vérifier , et ce que la reine peut dire ou pas de ma façon de remplir la fonction à laquelle elle m'a elle même nommée .. ça ne concerne que moi et elle "

à la derniers réplique de Guilbert le sourire s'elargie

"une salle de boxe ? oui , c’était l’étape suivante mais chez nous , pas ici ."

il croisa les mains derrière la tête se laissant tomber contre le dossier avec un soupir

La rose stoppa dans la porte... qu'est ce qui s'était encore passé ici ?... elle sourit regardant les lieux et si elle salua discretement els hommes déjà présent dans cette pièce, elle prit quand meme le soin de s'installer confortablement un peu plus loin...si l'action venait a reprendre elle préférait être spectatrice plutôt qu'au centre de l'action !

Iris ne releva pas, elle n'était pas là pour ça: elle regarda le Malkavian ramasser les débris de la chaise; elle fit signe à une pétale d'aller les ramasser.
Elle port son index droit à son oreille et acquiesça avant de se diriger vers Heinrich, en passant devant lui elle salua respectueusement Gallus pour les propos murmurés quelques secondes plus tôt.
Arrivée à quelques centimètres du Primogène, elle lui souffla à l'oreille

" Ma maitresse la gardienne de ces lieux a un message qu'elle m'a demandé de vous transmettre . Elle se dit lassée de vos enfantillages et ayant déjà eut des soucis avec votre comportement dans un passé proche elle vous fait dire qu'à la prochaine incartade de lourdes sanctions seront prises à votre encontre . En attendant elle vous retire le droit de porter une arme en ce lieu , si vous en avez veuillez me les remettre je vous prie."

Le ton était devenu plus sec tout en restant respectueux.

il leva les yeux vers la goule

"bien .. "

il se leva , retira sa veste , releva ces manches , fit un tour sur lui même pour bien montrer qu'il ne portait aucune arme .
Puis il se rassit fixant toujours la goule dans les yeux .

"Le droit qu'elle veut me retirer m'avait été accorder en tant que prévôt , en toute logique j'aurai dû perdre ce droit en perdant ce poste ... c'est la logique que j'avais suivis en tout cas .. "

il reprit sa position

"puis-je faire autre chose pour vous ou pour votre maitresse ? "

" Arrêter votre comédie et vous montrer digne de votre poste" lui murmura t elle pour ne pas que les autres entendent

Elle le salua , salua les autres canities et sortit de la pièce en reportant son index à son oreille droite

Lorsque la jeune femme reparti, Gallus se tourna vers Luddmila et la salua tel un chevalier.

-"Bonsoir mademoiselle, je suis Gallus Sollers. Navré pour les désagréments que cette scène a pus engendrer."

"je protège les miens c'est tout ce qui m'importe ... "

"alors Guilbert , quelles sont les routes qui vous ont menez jusqu'à nous ? "

La dame se leva et s'inclina devant Gallus

Enchantée Monsieur Sollers

Elle se redressa gracieusement

Je m'appelle Luddmila ! Et je vous en prie, ne soyez aucunement navré de cette situation ! Je ne crois pas que quoi que ce soit vous soit imputable et si c'était le cas eh bien... tout est maintenant terminé et il n'y a aucun mal outre pour cette pauvre chaise qui je crois, ou j'ose espérer n'avait demandé parreille traitement !

elle lui sourit

Un sourire amusé se dessina sur le visage de Gallus.

-"Ma fois le jour ou une chaise demande qu'on l’achève il faudra s’inquiéter en effet! Je ne vous avez jamais vu dans le Louvre, vous etez arrivée dans ces deux derniers jours?"

Heinrich degaina soudain son portable , il avait un message
après quelques secondes ces yeux s'agrandir

Guilbert s' adressa d' abord à Heinrich :

" - Je viens de Marseille, c' est mon sire, Guillaume de la Poutrelle qui m' a ordonné de venir me présenter à la Reine."

Guillaume de la Poutrelle, un malkavian qui aimait peintre, écouter Mozart, et s' habillait toujours d' un béret rouge et de longs tabliers bleu foncé.
Pas vraiment le combattant de rue, mais plutôt un intello blagueur.

Puis, Guilbert salua la dame :

" - Bonsoir madame, moi c' est Guilbert de Valmont, du clan Malkavian pour vous servir."

Heinrich lâcha son portable

"de quoi ? "

Gallus salua les arrivants quand son protable vibra. Il fut surpris un instant et fini par le sortir de sa poche, puis les sourcils froncé, avec l'air qu'a un homme du moyen-age face à ce genre de machine, il appuya sur un bouton.

C’était un de ces fameux SMS , d’ailleurs, que diable pouvait signifier cet acronyme?

Il réussi à l'ouvrir bien plus facilement que la tête qu'il avait tiré pouvait le laisser supposer. A la lecture du SMS il leva simplement un sourcil et rangea son "communicateur à distance."

Gallus ne pus qu'entendre la nervosité de la pauvre goule. Mais il en était sur, ou presque car on ne sait jamais avec les prophètes, que cet homme ne risquait rien. Au plus Heinrich jouerais à lui faire peur. Pourtant il garda une de ses deux oreille attentive, juste au cas ou.

Sang mêlé? LES clans?

Il ne pris pas la parole, cela aurais été très mal poli envers Luddmila et cette pauvre goule qui était déjà bien mal à l'aise.

Vous n'avez jamais assez de bras quand vous êtes chevalier et parano.

Soudain, le portable de Guilbert vibra à son tour, il lut le sms et son visage se ferma sur une expression sévère. Il se retint de jeter son portable contre le mur, mais murmura :

" - Comment vais je aller fleurir la tombe de tante Zézette maintenant ? "

Tante Zézette, une originale qui aurait surement fait une toréador, si elle avait été étreinte. Résistante pendant la guerre, peintre et poéte, elle avait toujours été le refuge de Guilbert quand celui ci avait des ennuis avec son père. Elle est morte, il y a quelques années, et ce décès avait affecté Guilbert. Enterrée au Père Lachaise, il allait fleurir sa tombe pour son anniversaire (le 6 juin), à la saint valentin (fête que sa tante aimait) et à la Toussaint.
Guilbert rangea son portable dans sa poche, en gromelant un peu...

* Désolé, tante Zézette, mais à moins d' un miracle, je ne saurai plus honorer ta mémoire au Père Lachaise... Tant pis...* pensa t' il

Heinrich regarda la jeune vampire avec un certain dégout

"une sang mélée ?
j'imagine que si elle nous est confiée à moi et au primogène Toreador c'est qu'elle partage le sang des deux clans ? .. "

il détourna les yeux

".. je n'aime pas les toréador .. "

puis il se radossa dans son siège

".. mais si c'est un ordre de la reine alors je m'en occuperai , attend moi dans mon bureau petite "

non décidément il n'aimait pas cette fille

Luddmila salua Guilbert en s'inclinant légèrement

je suis Luddm..

elle s'interrompie, surprise par l'arrivée de la jeune fille et de la goule

puis elle senti vibrer son cellulaire elle attendit, ce n'était qu'un sms ... plus tard elle verrait plus tard...

Elle suivit la conversation et décidément il y en avait qui devrait apprendre à tenir leur langue, les lèvres de la dame se pincèrent sous les propos d'Heinrich *Dans une cours Toréador... franchement ! tu devrais apprendre à te taire ! *

Manon regarde Heinrich... pétrifiée de voir sa réaction, puis fait un signe de tête et se dirige vers la porte du petit salon

[Sortie vers le bureau du primogène Malkavien]

pour le coup Heinrich se redressa comme pris d'une idée soudaine

"tiens monsieur le bourgmestre ! j'y pense ,qu'avez vous fait du corps de notre ami bolchevik d'hier soir ? "

Il observa Heinrich en lui répondant.

-"Tout comme Alex, les Goules en charge de la sécurité ont dus s'en occuper. J'etait tellement proche de la torpeur que c'est assez flou."

"je vous remercie"

il se leva et alla dans le couloir enquérir des nouvelles du corps auprès d'une goule de la garde