- HRP 1:
Je propose que d'autres puissent écrire suite à ce post si ils souhaitent, pour leur arrivée à Paris ou autre...
- HRP 2 (Musiques):
J'avais prévu des liens musicaux donc externes pour l'ambiance mais étant "nouveaux membres" il me faut attendre 7 jours je donne donc à l’écris ici les titres :
1er lien dés le début, Japura River de Philip Glass, et le 2nd à partir de
"Elle verrait cela en temps voulu." The Poet Acts de Philip Glass aussi. Voila
[Venue D'une Foret]
Cela faisait quelques jours que Loreline était arrivé autour de Paris. La capitale de France ! Elle avait dormit tantôt dans un immeuble laissé à l’abandon à l’extrémité ouest de la banlieue, tantôt dans la forêt domaniale de St-Germain.
Depuis sa venue, seulement deux jours qu'elle s'était aventuré dans Paris. Elle n’avait fait que du repérage, en restant un minimum discret.
La nuit venait tout juste de tombée et elle s’était enfin décider à se rende au Louvre en cette deuxième nuit après son arrivée.
Elle courait pieds nues à une allure soutenue sur les toits des bâtiments, bondissant de l’un à l’autre avec une grâce et une agilité féline.
Malgré le vent frais qui venait lui frapper le visage et faire onduler ses cheveux, des résidus de brindilles et de feuilles de la forêt voisine restaient solidement accrochés dans sa longue et belle chevelure rousse totalement en bataille. Il n’y avait pas que ses pieds de nue, la majeure partie de son corps, de ses jambes de ses bras et de son ventre, l’était aussi, habillée en fait que d’un simple mini-short en jean délavé et d’un débardeur à ventre ouvert, blanc sale et usé. Elle ne portait quasiment rien, à un détail près, son collier fait d’une fine lanière en cuir et d’un morceau de bois peint qui venant se nicher sous le débardeur, entre ses seins.
Ses yeux d’un vert émeraude brillaient ce soir d’une lueur rouge, et lui permettaient de voir clairement en pleine nuit, d’observer non seulement le toit suivant, mais aussi les passants en bas aux terrasses des cafés, des bars et plus globalement d’observer les bâtiments, les lieux.
Loreline commençait à se familiariser un peu avec cette ville lumière, son instinct lui avait recommandé de ne pas chasser à l’aveugle, sans savoir. D’où le fait qu’elle commençait à avoir un peu soif… Sa bête grondait parfois, lui intimant de se trouver un repas !
Ne sachant si tel ou tel territoire était déjà pris par un autre caïnite, peut-être même par l’un des siens ? Elle n’avait pour le moment pas osé chasser, mais la nécessité du sang viendrait inévitablement. Elle était un peu déçue de ne pas avoir encore rencontré d’autres Gangrels, mais ne désespérait pas. Elle avait pensé pouvoir trouver des membres du clan facilement, s’était au bout du compte, trompée. Cela n’avait pas été le cas dans la forêt de Trois-Fontaines où elle avait pu échanger avec ses paires qui n’avaient su lui dire si une meute c’était formée à Paris mais l’avaient informé sur le fait que la bas il est préférable de se présenter à l’Elysium, donc de la Camarilla, au Louvre et que le Prince Villon porté disparue a été remplacé par le Prince Parménion.
Elle semblait excité et en même temps anxieuse, songeuse de se diriger vers le Louvre. Elle s’était dit qu’au bout du compte elle aurait probablement plus de chance de faire de bonnes rencontres en ce lieu ou d’en apprendre plus, mais elle restait tracassée…
Peut-être qu’elle y rencontrerait un Isil, même un seul cela lui suffirait, ou savoir que le clan est encore représenté en capitale de France par d’autre ou même par une meute aussi petite soit-elle ! Mais si elle apprenait que… Qu’elle est la première Gangrel à mettre les pieds dans Paris depuis fort longtemps ?! Que ferait-elle ? Aller dans une autre ville de France, repartir à Yukon ? Ou rester ?
Elle verrait cela en temps voulu.
Ses sens aiguisés l'avertirent d'un danger, et c'est dans un dérapage contrôlé qu'elle s'arrêta in extremis au bord de l'un de ces toits gris qui font le visage de Paris.
Le jeu était terminé, aucun chemin ne s'offrait plus aux yeux de Loreline.
S'il y avait un parcours à connaître pour courir toute la nuit sur les toits, la belle sauvageonne ne le connaissait pas, et les maisons autour d'elles étaient à présent trop éloignées pour qu'elle saute sans risquer la chute.
Arrêtée depuis quelques secondes, immobile, en haut d’un immeuble du 1er arrondissement, une légère brise venait lui caresser le visage, elle continuait d’observer, pas seulement les lieux avec l’entrée principale du Louvre et les gens autour, mais aussi le ciel. Il n’est pas chose aisée que de voir les étoiles comme elle avait pu les voir, à cause de toutes ces lumières de ville.
Il y avait quelques nuages et un couple d’oiseaux aussi, des moineaux, virevoltant en formant des cercles telle une danse, libres et complices.
Loreline ferma un instant les yeux, à l’écoute, faisant abstraction du bruit incessant des voitures, des piétons et elle se mit à l’entendre… D’abord faiblement puis plus distinctement, parfois faite de tenues, parfois de coupures, de silences, de mélanges enivrants de chaleurs et de froideurs, de passages forts et incisifs ou au contraire doux et reposants, la mélodie du vent…
Sa bête était maintenant calme et sereine, puis elle rouvrit les yeux qui n’étaient cette fois plus emplit de cette lueur rougeoyante. Elle prit le temps de se réhabituer aux couleurs nocturnes puis descendit à l’arrière de l’immeuble par la cage d’escalier extérieur en fer.
Une fois pieds à terre elle se dirigea tranquillement avec simplicité à pas de louve vers l’entrée du Louvre.
[
Direction - Devant le Louvre]